Coronavirus : pas question qu’il tue aussi la parité homme-femme !

La liberté de la presse est une fois de plus mise à mal. En cause, la Une du Parisien où ne figuraient que des hommes pour parler de l’après-coronavirus…

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Coronavirus : pas question qu’il tue aussi la parité homme-femme !

Publié le 10 avril 2020
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Par Nathalie MP Meyer.

S’il est une chose que le Coronavirus ne parviendra pas à tuer, c’est bien la sacro-sainte égalité entre les hommes et les femmes érigée en grande cause du quinquennat par Emmanuel Macron lui-même !

Marlène Schiappa s’y engage, qui a missionné dimanche 5 avril dernier la député LREM Céline Calvez afin qu’elle fasse des propositions pour assurer à la virgule près « la place des femmes dans les médias en période de crise ».

Une préoccupation en temps de pandémie ?

Vous riez ? Vous vous dites que cette préoccupation semble complètement hors-sol alors que la pandémie de Covid-19 a déjà tué plus de 88 000 personnes dans le monde dont près de 11 000 en France (au 8 avril 2020) et alors que l’on continue à déplorer quantité de couacs et de retards à l’allumage de la part de nos pouvoirs publics concernant le port des masques de protection, la généralisation des tests de dépistage et le nombre de lits disponibles en services de réanimation ?

Vous avez tort ! Le risque de voir revenir les heures les plus sombres du patriarcat triomphant n’est pas du tout une vue de l’esprit.

Au contraire, il s’est matérialisé ce week-end sous la forme d’une Une absolument scandaleuse publiée par Le Parisien. Figurez-vous que ce quotidien a eu l’ignoble réflexe réactionnaire de n’interroger que des hommes, quatre en tout, pour amorcer une réflexion sur le monde de l’après-coronavirus !

Réactions immédiates, automatiques et indignées de toute la planète féministe !

Petit florilège des lamentations : les hommes veulent écrire le monde d’après sans les femmes ! Les femmes ont déjà perdu le droit de penser le monde d’après ! Les femmes n’ont pas le droit d’être des experts ! Le Parisien montre un monde d’après sans femmes ! Etc. Quelle régression terrible et honteuse !

Quand le fond du sujet ne compte plus

Ce qui est particulièrement révélateur dans cette affaire, et qui confirme que la bruyante indignation est avant tout militante, c’est que personne ne s’est interrogé sur ce que les quatre hommes en question – le climatologue Jean Jouzel, le commissaire européen Thierry Breton, l’essayiste Yascha Mounk et le généticien Axel Kahn – ont dit sur le monde d’après.

Leurs analyses sont-elles intéressantes, ouvrent-elles des pistes de réflexion utiles ? On n’en saura rien.

Dans leurs contributions, ont-ils expressément dessiné les contours d’un après-Covid-19 d’où les femmes seraient explicitement exclues de toute position experte ou décisionnelle ? Apparemment non.

Mais détails sans importance que tout cela. Le fond du sujet ne compte pas. Seul le respect d’une parité formelle dans les personnes interrogées permettrait de décider du sérieux de la publication.

Dès lors, il est particulièrement désolant de voir que la direction de la rédaction du Parisien s’est empressée de baisser l’échine devant l’invective et le politiquement correct :

Que la Une incriminée « n’illustre en rien la ligne éditoriale » du journal, ligne hâtivement cataloguée comme sexiste par des militants en mal de cause, je le crois volontiers. Mais justement, dans ces conditions, qui sont ces militants pour décider à la place de la rédaction de qui doit être invité, interrogé, photographié ?

Il est plus que probable qu’en préparant leur dossier sur le monde d’après, les journalistes du quotidien n’ont pas pensé une seule seconde à cette affaire de parité visuelle.

Ils ont trouvé quatre intervenants connus prêts à leur répondre dans les temps, peut-être même du jour au lendemain comme cela arrive souvent pour une presse quotidienne prise par le rythme trépidant de l’actualité, et l’affaire s’arrête là.

Les taxer de patriarcat, même subliminal, relève du procès d’intention pur et simple.

La présence féminine exigée

Du reste, en quoi Le Parisien, ou tout autre média, est-il forcément l’unique arbitre des élégances sur le monde d’après ? En quoi ses décisions rédactionnelles vaudraient-elles loi sur les réalités du monde ? Qu’est-ce qui empêche une autre rédaction de faire rebondir le débat en demandant à d’autres intervenants, hommes ou femmes, peu importe, de s’exprimer ? Absolument rien, bien au contraire !

Tellement rien qu’hier, Le Point interrogeait la nouvelle porte-parole du Parti socialiste Gabrielle Siry sur sa vision « localiste » de l’après-Coronavirus dans le cadre d’une série d’entretiens sur le thème : « Une personnalité politique se confie sur les lendemains de la crise ».

Tellement rien qu’hier également le journal Le Monde ouvrait ses colonnes à une tribune de la Présidente de la BCE Christine Lagarde venue plaider pour une action conjointe des pays de l’Union européenne « face à un choc commun » et qu’avant-hier, il faisait de même pour l’ancienne ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem pour laquelle la réponse à l’épidémie mondiale de Coronavirus doit être mondiale.

Tellement rien que quelque temps auparavant, c’est France Inter qui donnait longuement la parole à l’économiste Esther Duflo, prix Nobel d’économie 2019, laquelle a déclaré à cette occasion que cette crise du coronavirus était « vraiment le moment keynésien par excellence » et qu’il serait imprudent, après cela, de revenir trop vite à l’orthodoxie budgétaire.

Tellement rien que parmi les experts réunis par le gouvernement pour former un tour de table médical anti-coronavirus, figurent en bonne place Karine Lacombe, chef du service d’infectiologie de l’Hôpital Saint-Antoine à Paris ainsi que la virologue Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine 2008.

Tellement rien qu’on ne compte plus les interventions intempestives de Ségolène Royal dans la presse. Encore récemment, elle se faisait le « relais des inquiétudes des soignants » dans un entretien à rallonge accordé au magazine Challenges.

Il est certes difficile de trouver chez elle la moindre expertise en quoi que ce soit hormis en gaspillage compulsif des fonds publics et en déclarations loufoques assez opportunément dictées par ses ambitions présidentielles encore vivaces. Mais il est également difficile de dire que l’ex-ministre de l’Écologie serait d’une façon ou d’une autre réduite au silence ou contrainte de raser les murs tandis que ses collègues hommes auraient tous les honneurs des médias.

Tellement rien, enfin, que chaque nouvelle déclaration de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye depuis le début de la crise du Coronavirus est une bourde de plus lancée dans le flux incessant des contradictions du gouvernement.

Guère d’expertise à signaler de ce côté-là non plus, mais une présence féminine évidente en place publique.

Bref, cette « in-vi-si-bi-li-sa-tion » des femmes dans le débat public relève assez largement du fantasme.

Dans ce contexte, la Une du Parisien apparaît surtout comme un prétexte en or qu’il aurait été dommage de ne pas exploiter à fond, quitte à empiler procès d’intention, déni de réalité, bien-pensance surjouée et intimidation à peine masquée pour mieux y parvenir.

Vous pensez, une photo avec quatre hommes et aucune femme ! C’est presque trop beau pour être vrai !

Alors que l’épidémie de Covid-19 mobilise toutes les attentions, toutes les pensées, toutes les manchettes des journaux et toutes les inquiétudes des citoyens, quelle occasion inespérée de faire remonter à la surface la question passablement annexe de l’égalité H/F !

Voici donc Mme Schiappa à nouveau en affaires et voici donc la députée Calvez priée d’élaborer des pistes pour assurer au mieux la représentativité des femmes dans les médias.

Pour mieux faire passer le sujet, notons l’ajout de l’expression « en temps de crise », histoire de donner l’impression que cette initiative s’inscrit tout naturellement dans les mesures à prendre pour lutter contre les ravages du Coronavirus.

À lire les consignes de la Secrétaire d’État qui invite la députée à conduire ses analyses « au moyen de tout critère qu’elle jugera pertinent » mais qui lui suggère cependant de s’intéresser à la quantité, au temps de parole, aux horaires de diffusion et aux biais de genre, on sent déjà se profiler une volée de contraintes et de quotas supplémentaires.

Ce faisant, c’est à la liberté éditoriale, c’est à la liberté de la presse qu’on tord le bras. Une malheureuse habitude de ce gouvernement. Ça promet.

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  • les gesticulations de nos ministricules ressemblent a s’y méprendre, a la course du canard sans tète….ils n’ont encore pas compris que leur carrière est terminée…

    • la survie (en macronie) dépend de la visibilité dans les médias (tous) subventionnés.
      Le Covid ne rend pas intelligent, mais démasque bien la bêtise.

      les femmes dans les médias : ah ben non, elles sont au front dans les hôpitaux, leurs familles… Veuillez les excuser d’avoir autre chose à faire que pipoter dans des médias.

  • A croire que chez certaines, le coronavirus attaque le peu qu’il leur restait de cerveau et de bon sens.

  • C’est un scandale ! Même pour le nombre de morts, il y a beaucoup plus d’hommes que de femmes ! Que fait Schiappa ?

  • 70 % des morts du Coronavirus sont des hommes ! Exigeons des mesures pour rétablir l’équilibre réclamé par l’auteuse, trice , teresse, et j’en passe.
    Perso les merdias papiers ne me gène plus depuis longtemps, lire des tissus de fucknews n’est pas bon pour la santé mentale. cet article nous montre les dégâts sur ceux qui ne se sont pas arrêtés a temps.

  • D’un autre côté, l’autrice de l’article nous parle tout au long de celui-ci d’égalité « hommes / femmes » et non d' »égalité « femmes / hommes », ce qui montre sans aucune ambigüité qu’elle n’est qu’une phallocrate vendue au patriarcat le plus rétrograde !

    (avant de réagir, merci d’activer votre sens du 2nd degré)

    • Et moi je proteste qu’une femme seule est écrit cet article, Nathalie aurait dû l’écrire conjointement avec son alter ego H16. Et pareillement à Anagrys : avant de réagir, merci d’activer votre sens du 2nd degré.

    • Il faudrait signaler a l’Ecrit-Vaine de l’article, que la plupart des espèces animales et la notre en particulier n’existe que parce qu’elles sont composées, a égalité, de mâles et de femelles. Opposer connement les une aux autres c’est détruire son avenir et celui de ses gosses. N’étant jamais en dessous du troisième degré je trouve vos conseils superflus.

    • @Anagrys : Nathalie est catholique. Elle croit que les premiers seront les derniers. Crypto-féministe, donc.

  • J’espère que le monde d’après sonnera le glas du politiquement correct, de la dictature de la bien-pensance et du pouvoir des minorités agissantes non représentatives.

  • D’un oeil distrait, je viens de voir une pub de la NBA sur BeinSport qui pousse à soutenir le basket féminin autant que le masculin.
    Là, j’ai des doutes: j’imagine mal les amateurs de NBA (comme ceux du foot pro) mettre autant de ferveur devant des matchs féminins. C’est du sport, mais pas du tout le même, en terme de rapidité, d’intensité… D’ailleurs, ça se traduit en terme d’audiences, en salle et devant les écrans.

  • J’ai vu des réactions similaires sur LinkedIn, un réseau pourtant censé être professionnel.
    Personne (et surtout pas les SOS racisme, Halde, Mrap, etc.) ne semble choqué de lire des propos du type « arrêtons de donner la parole aux mâles blancs de plus de 50 ans ».
    Ce sont pourtant clairement des propos discriminatoires.
    Imaginez le scandale si quelqu’un disait « arrêtons de donner la parole aux gonzesses/juifs/arabes…. » !
    Descartes reviens !!!!

  • Tout cela me semble sévère, voire engagé, d’un côté comme de l’autre. Il est curieux que les femmes se sentent agressées par une représentation formelle masculine. Je m’étonne de cette attachement à la forme, par ce qu’elle occulte le fond, alors qu’une pique humoristique eût sans doute rallié tout le monde. EN contre partie, l’acidité des reproches ici me surprend également: mais enfin, messieurs, avec cet acharnement à la myopie paritaire, vous disposez de réponses en foule, légèrement dandies et désinvoltes: exclure toute référence féminine de votre habitus, sauf pour les besoins de perpétuation de l’espèce qui n’est d’ailleurs pas nécessaire. Laisser les femmes appliquer elles-mêmes ce qu’elles revendiquent. Avec des pseudopodes amusants: faire interdire les boîtes homo, parité oblige, faire un comptage à l’entrée des cinémas: pas plus de femmes que d’hommes; demander que tous les mots féminins soient remplacés par des artefacts mixtes, enfin, mener une bataille par la dérision, mais pas à la Schiappa.
    Entendons-nous bien, je n’ai rien contre les femmes et je ne les affecte d’aucun défaut, je suis marié et heureux de l’être mais j’éprouve quelque méfiance envers une cause défendue par des attitudes et exigences non pertinentes, alors même que des femmes de haute volée comme Agacinski, Badinter, font éclater les barrières que la pauvre Beauvoir a contribué à élever. Et aussi, les splendides jeunes femmes, portant bicorne (ou équivalent) et épée. Et puis, rassurez-vous, elles se font aussi trouer la peau, alors, souriez aux sottes.

    • pourquoi dites vous  » les femmes »? Pourquoi ne dites vous pas  » des femmes » que j’ ai moi même du mal à appeler femme….Pourquoi, par exemple, ne donne -t-on pas la parole aux plus nombreuses qui ont dit non à Weinstein?

      • Tout a fait, et donnons la parole qui sont allées au devant, c’est un euphémisme, de Weinstein pour avoir un rôle.

    • Bonjour,
      Peut-être devriez-vous vous plonger dans Beauvoir?
      Ainsi vous ne diriez plus: « les splendides jeunes femmes, portant bicorne (ou équivalent) et épée. »
      Le mérite d’une femme qui écrit ou qui est dans l’armée ne se situe, pas plus que pour un homme, ni dans son éventuelle beauté, ni dans son éventuelle jeunesse.

    • « alors, souriez aux sottes. »
      Tendez la joue gauche? On connait.

      Quand les sottes vous accusent de tous les maux allant jusqu’à vous traiter de tyrans et de criminels, cela ne donne pas envie de sourire.
      Quand elles essayent de justifier sur votre dos, leur manque de réussite (ou plutôt simplement un effectif inférieur) dans certaines professions, cela agace. Les soi-disantes mesures de « ré-équilibrage » pour corriger des « inégalités » qui n’existent que dans leur imaginaire victimaire, ne sont que des mesures de discriminations qui n’ont rien de positives mais qui correspondent in fine à l’application de ce qu’elle dénoncent mais à leur avantage: cela ne peut faire sourire.
      Quand elles finissent pas obtenir des décisions et réglementations étatiques à leur avantage financées avec votre argent et aux dépends de votre propre travail, on ne peut plus sourire.

      Et les sottes ne s’arrêteront jamais puisque que dans leur monde, les échecs de leurs politiques auront toujours la même origine: le mâle.

  • C’est très bien que ce soient des hommes qui réfléchissent à notre avenir, après tout, ils ont créé un monde merveilleux et ils savent tout mieux que les femmes :
    Pythagore Il y a un principe bon qui a créé l’ordre, la lumière et l’homme ; et un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme.
    Aristote La femme est femme en vertu d’une déficience, elle doit vivre enfermée dans son foyer et subordonnée à l’homme.
    Montaigne La plus utile et honorable science et occupation à une femme, c’est la science du ménage.
    Rousseau La femme est faite pour céder à l’homme et pour supporter même son injustice.
    Freud Les femmes, c’est le continent noir.
    Camus Le Deuxième Sexe de Beauvoir est une insulte au mâle latin.
    Mais bon…, je ne sais que penser de ces hautes pensées philosophiques, je ne suis qu’une femme. Pour Noël, je commanderai un aspirateur au Père-Noël.

    • « Le mépris et la haine sont sans doute les écueils dont il importe le plus aux princes de se préserver. »
      Nicolas Machiavel

      Mais n’est pas prince (ou princesse 🙂 ) qui veut…

    • @Gabrielle Dubois
      Bonjour,
      « Chez les peuples vraiment libres, les femmes sont libres et adorées. » – Antoine de Saint-Just.

      Pythagore, plus de 2500 ans après sa vie, on étudie toujours son théorème, pas ses pensées misogynes.

      Aristote est un des philosophes les plus importants encore de nos jours dans la culture occidendale. « Chez Aristote, la philosophie est comprise dans un sens plus large : elle est à la fois recherche du savoir pour lui-même, interrogation sur le monde et science des sciences. »
      Vous savez dans quels régimes, civilisations, cultures, il est interdit de se poser des questions sur ce qui nous entoure, et ces régimes/civilisations/cultures n’est-ce pas ? Aristote n’y est pas en odeur de sainteté. Les autres que vous citez non plus.

  • Vu que ce virus tue majoritairement des hommes, des noirs et des gros, il me parait au contraire judicieux de faire monter la gente masculine en première ligne. Seul regret évidemment : qu’il n’y ait aucun noir dans cette tribune, et probablement pas de gros non plus…

  • Mais pourquoi ne pas revendiquer une égalité devant le coronavirus ??? Car d’après les dernières statistiques les femmes ne représenteraient qu’un tiers des victimes et par suite les hommes les 2/3 !!!!! Vite une pétition pour exiger que ce virus cesse ses choix sexiste et tue autant de femmes que d’hommes !!!! Je crois que la bêtise n’a pas de sexe mais est quand même du genre féminin !!!!!

  • Je m’étonne que le journal cité puisse encore avoir pour nom « Le Parisien ». A mon avis, il devrait depuis longtemps s’appeler « La Parisienne, le Parisien et les entre les deux ».

  • « quelle occasion inespérée de faire remonter à la surface la question passablement annexe de l’égalité H/F ! »
    Cela ne s’appèlerait-il pas « discuter du sexe des anges » quand le chaos est aux portes de la cité ?

  • Les commentaires sont fermés.

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