Grâce au glyphosate, la SNCF va nous coûter encore plus cher !

La France, en plus d'être décarbonée, sera déglyphosatée, c'est dit. Et ce, même s'il n'existe rien pour remplacer le glyphosate.
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Grâce au glyphosate, la SNCF va nous coûter encore plus cher !

Publié le 6 septembre 2019
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Par h16.

Enfin, ça y est, la lutte vient enfin de commencer contre les produits chimiques qui font du mal chimique sur l’éco-système pas chimique : alors que le mois de septembre vient à peine de débuter, on ne compte déjà plus les petits articles relayant les déboires ou les victoires de ces maires qui parviennent à interdire l’épandage de l’une ou l’autre substance salement chimique dans des buts bassement agricoles.

Et dans la confusion habituelle pesticide/herbicide qui caractérise maintenant le travail extrêmement approximatif de la presse française à ce sujet, on découvre ainsi qu’une maire a interdit l’usage des pesticides de synthèse (mais autorise les pesticides bio, comme la bouillie bordelaise par exemple, pourtant bien plus toxique), ici aussi, et ici qu’un autre maire n’est, lui, pas parvenu à interdire ces chimiqueries du diable, et qu’au final, l’État imposera des zones de « non-traitement » aux pesticides dans un article illustré avec… un herbicide.

Bref, si la situation est un peu confuse, il n’en reste pas moins que de gros efforts sont très manifestement entrepris pour bouter les produits chimiques hors du territoire, à commencer par — bien évidemment — le glyphosate, qui a eu l’honneur de faire la Une de la presse : grâce aux courageux reportages pas du tout biaisés de Glucet et sa troupe d’envoyés spécieux, le Français moyen est maintenant correctement informé que cet herbicide est directement produit par une société capitaliste à base de chatons et d’enfants communistes finement broyés dans le secret d’un complot mondial visant à augmenter scandaleusement notre espérance de vie et que cette infâme substance provoque la peste, le choléra, la dysenterie et l’inévitable cancer, mais si, c’est certain, ne discutez pas.

Et cette âpre lutte contre ces produits synthétiques en provenance directe de l’enfer satanique et turbo-libéral touche maintenant tout le monde, y compris des acteurs jusque là insoupçonnés du désherbage préventif, comme la SNCF : eh oui, les lignes de chemin de fer sont parfois entretenues (le parfois est nécessaire, je vous le rappelle ici), et nécessitent en conséquence l’épandage de produits phytosanitaires dont la présence déclenche immédiatement des crises d’urticaire métaphorique sur les populations avoisinantes qui n’hésitent plus alors à lancer des collectifs et des actions en justice.

Que ces riverains, consternés qu’on puisse encore de nos jours griller quelques herbes folles et découper des arbres avoisinant des voies ferrées, se rassurent : la SNCF a de toute façon clairement annoncé qu’elle allait progressivement se passer complètement du glyphosate dans les prochaines années, rejoignant d’ailleurs le reste du pays qui est bien dans les starting-blocks pour interdire une fois pour toutes ce produit de malheur. Normalement, d’ici 2021 — c’est Pépy qui le dit, donc c’est du solide —, la société nationale devrait avoir complètement remplacé le glyphosate qu’elle n’utilisera donc plus du tout. Il faut dire que la société en consomme entre 35 et 38 tonnes par an ce qui, sans être absolument monstrueux, reste tout de même une bonne quantité puisque cela représente 0,4 % du glyphosate utilisé en France.

Remplacé par quoi, au fait ?

Eh bien ne vous inquiétez pas parce que, comme d’habitude en France concernant l’environnement en général et la SNCF en particulier, tout est prévu, tout est planifié et tout a déjà été largement étudié pour qu’aucun problème ne subsiste ahem brummm et arrêtez avec vos questions oiseuses enfin bon, bref…

Oui, certes, il est vrai qu’actuellement, tous les produits qui pourraient servir d’herbicide en remplacement du glyphosate n’ont pas ses qualités et ont même plusieurs défauts qu’il n’a pas. En pratique, le glyphosate n’a pas d’équivalent aussi fiable et aussi peu toxique ni dans la panoplie des jardiniers, ni des industriels et ceux qui s’en approchent ne bénéficient pas du même retour d’expérience qu’on peut avoir avec le glyphosate.

Mais baste, peu importe, il faut bien ce qu’il faut : la France, en plus d’avoir choisi un chemin résolument décarboné, sera aussi déglyphosatée, qu’on se le dise.

Ce qui veut dire qu’en contrepartie, la SNCF devra s’adapter à la nouvelle donne. Cela se traduit donc par l’utilisation d’autres produits (qu’il faudra probablement épandre un nombre de fois supérieur au glyphosate — les riverains apprécieront peut-être moyennement, mais rappelons-leur qu’ils ont bruyamment milité contre l’horrible Glyphotruc de l’Enfer) —, et d’autres techniques comme des moyens mécaniques ou l’utilisation de bâches et autres films empêchant la végétation de pousser autour des voies.

Bien sûr, tout cela a un coût qui sera — oh, zut, comme c’est surprenant — bien supérieur à celui des épandages traditionnels de glyphosate : au lieu des 30 millions d’euros annuels actuellement, la facture pourrait, selon les calculs de la société nationale, atteindre 500 millions avec les moyens actuellement à disposition, peut-être 350 millions « avec des standards dégradés » (ou encore plus dégradés si on ne perd pas de vue l’état actuel du réseau). Une somme qui, on s’en doute, passera comme une lettre à la poste pour l’entreprise qui dégage régulièrement de dodus bénéfices grâce à une gestion au cordeau, une efficacité et une ponctualité hors pair…

On pourrait gentiment proposer aux riverains de ces lignes SNCF qui luttent contre le glyphosate de prendre en charge le différentiel de coût, soit directement avec l’une de ces taxes dont le pays raffole (on l’appellerait « taxe glyphofuge » par exemple), soit indirectement en leur demandant d’aller désherber les sections dont ils deviendraient responsables. Ce serait un magnifique exercice de citoyenneté bio-écologique en syntonisation avec Gaïa, au passage, dont on peut être sûr que ces mêmes riverains s’acquitteront avec enthousiasme.

En attendant qu’une solution un tantinet crédible se dégage (ce qui pourrait durer quelques années encore), on peut d’ores et déjà se rassurer en voyant que l’ensemble de l’opération a finalement très bien été planifiée, dès le départ : l’interdiction mise en place, de nombreuses solutions opérationnelles ont été proposées par toute la cohorte de politiciens, écologistes et militants de terrain qui savaient, dès le départ, comment procéder. On peut les remercier. En outre, si l’on se rappelle que ce sont ces mêmes politiciens, écologistes et militants qui sont en charge de l’actuelle transition écologique, on est encore plus confiant dans l’avenir.

Pas de doute, tout ceci va très très bien se passer.


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  • On pourrait aussi introduire le service national de desherbage ecologique et obligatoire reservé à notre jeunesse qui ecoute attentivement et comprend la science donc les vacances scolaires serait transformées en joyeux travaux pour proteger la nature et les rails de chemin de fer

  • Transition dans un PLAN qui passe par la culpabilisation et est sanctionné avec la TAXE. L’ETAT ne cherche pas vraiment la vie en syntonisation avec GAIA. Non, l’ETAT veut des thunes. Après le tabac, l’alcool, l’habitation, la voiture que peut il encore taxer ? Le vent ! Le vide, l’invisible, l’idéologie chimiquement pure. C’est absolument déclinable à l’infini et peut se poser sur le genre, la peau, la religion, le riche, etc..le but étant de stigmatiser pour mieux taxer. Isoler sa proie, la pousser à la faute, la dévorer. Notre Etat est un prédateur, il s’en tamponne de GAIA et de l’homo-taxus (homme qui paye des taxes pour faire vivre un Etat obèse). L’Etat veut vivre et peut très bien utiliser de plus en plus de pouvoir et d’argent pour continuer. C’est complètement logique et naturel. Mais nous sommes en France un peu trop loin dans ce délire. Lorsque cela détruit un pays, une nation, ses habitants, cela donne forcément un retour de bâton violent.

  • Toujours aussi bon, toujours aussi acide, toujours aussi acerbe.
    Un vrai plaisir.
    Ce pays marche sur la tête.

  • Les trains SNCF bientôt à l’arrêt , ils pourraient bouter le feu partout…
    Merci En Marche… 🙁
    CPEF

    • Merci pour le lien.
      Pas très surenant quand on sait que la molécule du glyphosate se désintègre assez rapidement dans le sol.
      Quand bien même il y aurait du glyphosate dans les urines, ce serait une bonne nouvelle: ça aurait tendance à prouver que l’organisme l’émimine!

    • Sans oublier 2 études épidémiologiques, une de l’INSERM et l’autre du NIH aux USA, qui ont montré que les paysans développent moins de cancers que le reste de la population! Qui utilise le plus de Glyphosate?
      Et tout ça par de dangereux imbéciles qui laissent répandre du sulfate de cuivre, métal lourd non biodégradable, mais interdisent le glyphosate qui l’est rapidement.
      Einstein disait que la bêtise humaine est infinie, la preuve qu’en France on est bien doté!

    • Ce n’est pas vraiment une surprise , toute information ecolo est forcément bidonnée pour le bien de la cause . Un procureur sur l’affaire pour falsification de preuves pour nuire a autruit ?

  • Sinon le brulis c’est bien aussi pour désherber…

  • Les peurs instillées quotidiennement par les médias ont rendu les gens complètement tarés.

  • Bref, la question du jour dans les médias est: Brigitte n’est pas moche ! Enfin si, mais ça dépend sous quel angle. Vieille c’est plus que certain mais comme la laideur c’est relatif. Alors suite à la lourdeur et la stupidité de son jeune mari frétillant plein de poudre dans les narines les Brésiliens ne manquent plus une blagounette sur notre Brigitte. Cela conduira t’il à une guerre de l’E85 ou à une taxe sur les noix de cajous ? Comme quoi la vérité n’est pas forcément souhaitable en France surtout quand c’est pas une fake news. 😉

    • @Nobilis –
      Waouh ! êtes-vous sûr de votre info ? Oui j’ai bien remarqué qu’il se frottait beaucoup cet appendice, mais je le croyais enrhumé !
      Ah, dans nos campagnes, nous ne sommes pas à la pointe !
      En revanche les blagounettes sur son épouse ne sont pas de bon goût. Depuis quand se permet-on de critiquer le physique ? De plus cette personne n’est pas une « politique », donc théoriquement n’a pas à subir de tels reproches.
      En tant que femme je lui trouve beaucoup de charme et des jambes ravissantes !
      Beaucoup de femmes seront de mon avis.
      Je remarque que personne n’a jamais émis de telles critiques sur Angela par exemple, si sur Theresa, alors pourquoi cet acharnement sur Brigitte ? Ce n’est pas correct.

      • Concernant son nez je n’ai pas de sources fiables. Le plus logique serait un larbin avec valise diplomatique qui se promène entre la Colombie et Paris. N’importe quel Benalla peut le faire. Le fait qu’il dorme peu et frétille sans fatigue, sa grande confiance en lui, autant d’éléments qui sont suspects. Maintenant il existe aussi des dopants plus ou moins légaux dont nos élus raffolent. Pour Brigitte les attaques personnelles sont évidemment déplacées mais remises dans leur contexte compréhensibles. Il faut comprendre que notre Président se permet ses familiarités avec beaucoup de pays dans le monde. Répandant sa moraline à deux balles. Normal que les gens essayent de toucher là où ça fait mal. Cela reste mon avis et il est très subjectif. Juste pour changer des news tellement tristes.

      • C’est une vengeance, ignoble bien sur, mais c’est de la basse politique. Ici en fait une revanche.
        Mais Macron l’a bien cherché, il a ouvert le feu en premier.
        Quid du Pérou, quid de l’Afrique ❓ Pourquoi, seul le Brésil attire-t-il son attention ❓

      • Teresa et Merkel étaient élues et avaient une légitimité, elle non et pourtant ses lubies nous coûtent un pognon de dingue, cherchez l’erreur….

  • oui coût de 10 à 20 pour faire pareil..
    une remarque les communes désherbent.. il n’y aura pas que les billets de trains…

    je serais curieux de connaitre l’accroissement d’espérance de vie que le bannissement de ces substances qui nous tuent est supposé devoir être…

  • Eh oui, le Glyphosate est « potentiellement » cancérigène et c’est le C.I.R.C qui nous le dit (j’ai volontairement placé des points entre chaque lettre pour que vous ne les preniez pas pour des clowns). Mais aussi,le CIRC place dans la même catégorie (catégorie 2 pour ceux qui ont lu le rapport) tous les produits torréfiés ou grillés (donc carbonés) comme le café, la viande passée au barbecue, la croûte de pain bien cuit … (si, si, lisez bien leur rapport, il est édifiant). Même sans glyphosate, qu’est ce que je vais avoir comme cancers !!! de quoi faire plein de procès à l’Etat qui ne m’aura pas averti.

    • ce n’est pas à ce niveau que se situe la clownerie..

      qu’un truc soit cancérogène ne vous renseigne pas vraiment sur le risque encouru pour vous..

      il est dans la com faite autour d’une information sans interet.

  • Il y a des alternatives au glyphosate:
    https://www.encyclo-ecolo.com/D%C3%A9sherbant_naturel
    On pourrait organiser la collecte (comme pour le papier, le verre,…) de l’eau de cuisson des pâtes, des pommes de terre et du riz.

    • Organiser la collecte, ça veut dire aujourd’hui installer tous les 15 km des dépôts payants et interdire aux citoyens de les déverser ailleurs, le tout financé par des taxes et amendes supplémentaires. Vous êtes bien sûr que c’est ça que vous suggérez ?

    • A quoi servent des solutions à un problème qui n’existe pas? A créer des emplois de garde-chiourme payés avec l’argent des autres?

  • Pour les solutions ; on n’est encore loin du compte en ce qui concerne la distance de répansion des pesticides près des habitations et le Gouvernement vient encore de trancher en faveur de la FNSEA… Selon la Fondation pour la recherche sur la biodiversité « Nous sommes en train de faire mourir nos sols » (Ouest-France). « la déforestation, le surpâturage et l’agriculture mécanisée ont très largement accéléré l’érosion des sols. Les monocultures et une discontinuité trop importante des couverts végétaux appauvrissent la biodiversité d’une parcelle. Des labours trop profonds, une irrigation excessive, des apports réguliers de nitrate… la détruisent directement. ». Quant aux pesticides, « ils participent à ce processus en diminuant la biodiversité végétale en s’attaquant directement aux organismes du sol ».
    https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/pesticides-en-france-un-rapport-accablant-mais-peu-d-ambition-5686165?fbclid=IwAR2QStXFOQdTnFwWnBMZZgHmbD9c2QrFwqLZAzuTXzGsfJRvC66TgyEg-EM

    • réfléchissez 5 secondes…

      comment un groupe de « scientifique peut établir un distance de « sécurité » quand le dommage n’a pas été observé!!!

      ils ne peuvent que suggérer des distances et méthodes propre à limiter la dispersion des produits… arbitraire…
      et le pire je ne suis même pas contre..mais pour d’autres raisons..tenant au savoir vivre respect de la propriété d’autrui , prise en compte des nuisance olfactive réelle..

      on doit rappeler que en dépit de tout ce qu’on pense on n’a pas de données sur l’effet sanitaire du aux épandages…!!! comment diable voulez vous déterminer une distance autre que celle qui existe déjà!!!

      imaginez que votre voisin vienne vous voir pour exiger que vous déplaciez votre bbq pour rendre négligeable l’effet des particule que ce dernier produit sur sa santé..vous vous foutriez de sa gueule..alors que le danger des particules est admis!!!

      mais par contre fumée odeur…vous admettriez de respecter une distance convenue consensuelle ment…

      dans unmonde à lendroit…

      les « scientifiques commenceraient à rappeler que les effets des pesticides utilisés en france métropolitaine en tous les cas sont non observés et que la distance ne peut être determinée en fonction d’un truc inconnu…

      ceci dit ils le disent sans doute quelque part mais filtre idéologique des ong et militantisme et stupidité des médias font le boulot d’abrutissement.

    • ouest france est militant écolo…

    • De grâce, pas Ouest-France comme référence…

    • Pour ce qui est de l’érosion des sols, étant du milieu (à la différence des citadins qui se basent sur ce que publie une presse acquise aux écolos) et ayant pas mal de recul – plusieurs dizaines d’années, je peux vous donner des exemples très concrets montrant que c’est une fumisterie sans nom ; à tout le moins, très très exagéré.

      • @Jacques B.
        Bonjour,
        Votre expertise m’intéresse. J’ai discuté « écologie » avec un proche, et il m’a dit que la couche du sol exploitable avait perdu 4 mètres, (il m’a aussi parlé de la perte des vers de terre, de la disparition des oiseaux et des insectes, des grenouilles, qu’il a pu lui-même observé dans ses alentours.)

        • pas disparition mais claire diminution de certaines populations, ce qui en soi n’est pas étonnant car on a bel et bien modifié le milieu..
          le problème est de poser que c’est une catastrophe en soi..
          vous arasez des haies, vous asséchez des points d’eau, vous calibrez des rivières..vous simplifiez le milieu , il y aura des modifications des espèces..

          • @jacques lemiere
            Bonsoir,
            Oui, tout ce que vous avez écrit est en substance ce qu’il m’a dit.
            Ce à quoi j’ai rétorqué que chez moi, bien que l’autoroute passe à moins de 100, il y a des oiseaux, des rats des champs, des souris, des taupes (mes chiens les chassent tous), des lapins à foison, des grenouilles près d’un étang, quelques chauve-souris, des moustiques. Je me serai bien passé de tuer une dizaine de frelons en l’espace de 3 semaines, plus celui qu’a tué mon chat.
            Dans ma région, réapparaissent des castors dans les cours d’eau.
            L’Homme modifie son milieu depuis des millénaires, dont la plus ancienne et importante modification fut l’agriculture.

    • Je n’aime pas trop les syndicats, mais la FNSEA nourrit les Français, et les écolos nourrissent des polémiques stériles. Pour qui se souvient de la faim dans le monde il y a un demi-siècle, la condamnation des pesticides est parfaitement indécente.

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