L’agriculture française face à de graves problèmes de stratégie

Le « sursaut agricole » promis par Gabriel Attal n’adviendra pas si le gouvernement freine l’industrialisation de l’agriculture française.

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Source : Wikimedia Commons

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L’agriculture française face à de graves problèmes de stratégie

Publié le 24 février 2024
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Le Salon de l’agriculture s’est ouvert à Paris le 24 février.

Nous sommes dans l’attente des réponses que le gouvernement va donner aux agriculteurs, suite à la révolte qui a éclaté dans ce secteur en janvier dernier. Pour la déclencher, il a suffi d’une simple augmentation du prix du GNR, le gas-oil utilisé pour leurs exploitations, et elle a embrasé subitement toute la France.

Tous les syndicats agricoles se sont entendus pour mobiliser leurs troupes, et des quatre coins du pays, des milliers de tracteurs ont afflué vers Paris pour tenter de bloquer le marché de Rungis qui alimente la capitale. Jamais encore on avait vu une révolte d’une telle ampleur dans ce secteur. Nos agriculteurs considèrent que leur situation n’est plus tenable et qu’ils sont délaissés par les gouvernants.

Ils veulent donc se faire entendre, et pour cela ils ont décidé d’agir très vigoureusement en voulant mettre le gouvernement au pied du mur. Ils se plaignent de ne pas parvenir à gagner leur vie malgré tout le travail qu’ils fournissent. Leur revendication est simple : « nous voulons être payés pour notre travail ». Ils expliquent que leur métier est très contraignant, les obligeant à se lever tôt, faire de longues journées de travail, et prendre très peu de vacances. Ils se révoltent pour que, collectivement, des solutions soient trouvées à leurs problèmes. Des barrages routiers ont été érigés à travers tout le pays.

Un parallèle peut être fait avec le secteur industriel : après s’être mis en grève sans succès pour obtenir des augmentations de salaire, les ouvriers vont occuper leur usine alors que leur entreprise est en train de déposer son bilan.

Dans un cas comme dans l’autre, nous sommes confrontés à des problèmes sans solution, des personnes désespérées qui n’ayant plus rien à perdre.

Pourquoi le secteur agricole français est-il dans une telle situation ?

 

Des chiffres alarmants

Que s’est-il donc passé ? On avait jusqu’ici le sentiment que la France était toujours une grande nation agricole, la première en Europe. Les agriculteurs nous disent maintenant qu’ils ne parviennent pas à gagner leur vie. Ils sont au bord du désespoir, et effectivement, un agriculteur se suicide chaque jour, selon la Mutualité sociale agricole.

Un premier constat : le pays a perdu 100 000 fermes en dix années, parmi lesquelles beaucoup d’exploitants qui ne parviennent pas à se rémunérer au SMIC, la survie de l’exploitation étant assurée par des aides de l’Europe via la PAC, et par le salaire de l’épouse lorsqu’elle travaille à l’extérieur.

Un deuxième constat : 20 % de ce que nous consommons quotidiennement provient de produits importés. En effet, les importations agricoles augmentent dans tous les secteurs :

  • 50 % pour le poulet
  • 38 % pour la viande de porc
  • 30 % pour la viande de bœuf
  • 54 % pour le mouton
  • 28 %  pour les légumes
  • 71 % pour les fruits (dont 30 % à 40 % seulement sont exotiques)

 

Notre agriculture est-elle donc à ce point incapable de pourvoir à tous nos besoins alimentaires ?

Par ailleurs, les Pays-Bas et l’Allemagne devancent maintenant la France dans l’exportation de produits agricoles et agroalimentaires, alors qu’elle était jusqu’ici en tête.

Un rapport du Sénat, du 28 septembre 2022 tire la sonnette  d’alarme :

« La France est passée en 20 ans du deuxième rang au cinquième des exportateurs mondiaux de produits  agricoles et agroalimentaires […] L’agriculture française subit une lente érosion. La plupart des secteurs sont touchés : 70 % des pertes de parts de marché s’expliquent par la perte de compétitivité de notre agriculture ».

ll s’agit donc de problèmes de compétitivité, et donc de stratégie qui n’ont pas été traités en temps voulu dans chacun des secteurs, ni par les responsables syndicaux ni par les pouvoirs publics.

 

Des problèmes de stratégie non résolus

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le développement de l’agriculture française s’est effectué sans que les dirigeants des divers secteurs d’activité aient développé la moindre stratégie pour guider leur action.

L’agriculture française avait alors un urgent besoin de se moderniser : augmentation de la taille des exploitations, mécanisation des cultures, recours aux engrais et aux produits phytosanitaires, amélioration de la formation des agriculteurs.

Mais elle a évolué homothétiquement par rapport au passé, sans aucune pensée stratégique de la part des instances gouvernementales en charge de ce secteur.

Aujourd’hui, les exploitations sont plus grandes qu’autrefois (69 Ha en moyenne), mais ne permettent pas aux exploitants de gagner leur vie correctement. Ils ont pu survivre grâce aux aides européennes via le mécanisme de la Politique agricole commune (PAC) mis en place en 1962, avec pour objectif d’obtenir l’autosuffisance alimentaire de l’Union européenne. La France est le pays qui a le plus bénéficié de ces aides, soit 9,5 milliards d’euros en 2022, accordées au prorata des surfaces. L’objectif d’autosuffisance de l’Europe a bien été atteint, mais ces aides n’ont fait que retarder le moment de se poser des questions sur la façon de faire évoluer chacune des branches de notre agriculture pour rendre nos productions concurrentielles. On ne peut rien faire de bon avec des exploitations de 69 Ha : elles sont soit trop grandes soit trop petites si on reste bloqués sur les manières de cultiver d’autrefois.

 

Les exemples hollandais et danois

Nos voisins ont généralement bien mieux résolu leurs problèmes, tout spécialement les Pays-Bas et le Danemark.

 

Le cas de la Hollande

Malgré la dimension très faible de son territoire, les Pays-Bas sont devenus de très gros exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires. Les exploitants sont intégrés verticalement au sein d’organismes qui assurent la commercialisation.

Les Pays-Bas ont résolu le problème des petites exploitations en les équipant de serres où tous les paramètres (chaleur, lumière et humidité) sont contrôlés en permanence par des ordinateurs. C’est ainsi que sont équipés les maraîchers et les horticulteurs. Il s’agit d’une agriculture de précision, numérique : la région du Westland, notamment, est couverte de serres équipées de lampes led, au spectre lumineux spécifique.

La Hollande est devenue le numéro un mondial dans le domaine de l’horticulture : elle détient 60 % du commerce mondial des fleurs. Royal Flora Holland est le leader mondial de la floriculture avec plus de 10 millions de fleurs et plantes vendues chaque jour. Au plan technique, les Hollandais sont très avancés, et le salon GreenTech à Amsterdam rencontre chaque année beaucoup de succès. Par exemple, dans le domaine floral, les Hollandais ont réussi à créer des roses noires, des rosiers sans épines, des roses qui ne fanent pas, etc. Dans le même temps, la France a perdu 50 % de ses exploitations horticoles en dix ans, et 90 % en 50 ans.

 

Le cas du Danemark

Le Danemark s’est spécialisé dans la production porcine et l’agrobiologie.

Ce petit pays est devenu le second exportateur mondial de porcs, après les États-Unis, les exportations représentant 90 % de la production nationale. Ramenées à la population du pays, les exportations représentent 338 kg/habitant au Danemark, contre 167 kg pour l’Allemagne qui est aussi un très gros exportateur de porcs, et 7 kg pour la France.

La qualité des porcs danois est mondialement réputée, et la productivité des truies est exceptionnelle : 33,6 porcelets sevrés en moyenne par truie. Aussi, DanBred, le grand spécialiste danois de la génétique porcine, vient de s’installer en France (à Ploufragan, en Bretagne) pour aider les producteurs bretons de porcs à améliorer leur productivité. Le porc danois est appelé « cochon à pompons » (pie noir) : c’est un animal musclé, très rustique, et particulièrement prolifique.

 

Le problème français

Dans le cas de l’agriculture française, la question de l’orientation à donner à chacun des grands secteurs de notre agriculture n’a jamais été posée.

Ni les ministres successifs, ni les dirigeants de la FNSEA, le principal organisme syndical des agriculteurs français, n’ont envisagé d’élaborer une stratégie pour chacun des grands secteurs, c’est-à-dire faire des choix en raisonnant en stratèges. On a laissé les choses aller d’elles-mêmes, et on a abouti aux résultats constatés aujourd’hui.

Deux secteurs seulement ont une stratégie précise de différenciation : la viticulture et la fromagerie.

Dans ces deux secteurs, les produits sont très différenciés de ceux de leurs concurrents, et cette différenciation choisie est reconnue mondialement. Les vins français sont réputés et se vendent sur les marchés étrangers à des prix supérieurs à la concurrence. Les fromages français sont très différenciés de leurs concurrents, la façon de les produire est réglementée par la profession, et chaque terroir procède à des actions de promotion nécessaires pour en assurer la promotion.

Dans tous les autres secteurs, il n’y a pas de stratégie, ou du moins ils sont acculés à mener une stratégie de coût sans l’avoir délibérément choisie, donc le dos au mur.

Les pouvoirs publics vont devoir comprendre pourquoi. Nous donnerons deux exemples illustrant ce manque de pertinence dans la façon d’opérer.

 

Le secteur laitier 

Aujourd’hui, dans ce secteur, la norme est à des gigafermes de 1000 vaches laitières, c’est la dimension qu’il faut atteindre pour être compétitif. Ce sont des stratégies de coût. Cette manière de produire du lait de vache est venue des États-Unis, où toutes les fermes laitières ont cette dimension, et parfois bien plus encore. Cette norme s’est imposée en Europe, notamment en Allemagne, avec les vaches Holstein, une race particulièrement productive en lait, et dont la mamelle est adaptée à la traite mécanique.

En France, il n’y a aucune ferme laitière de 1000 vaches. Michel Ramery, un industriel du bâtiment (classé 387e fortune française), a tenté cette aventure, mais a du finalement y renoncer. En 2011, il a voulu créer une mégaferme laitière de 1000 vaches dans la Somme : l’administration a donné son accord, mais très vite des obstacles ont surgi, à commencer de la part de la Confédération paysanne qui refuse l’industrialisation de l’agriculture. La population locale s’est également dressée contre ce projet, suivie de l’opinion publique, puis Ségolène Royal et le ministre de l’Agriculture de l’époque, Stéphane Le Foll, qui a déclaré : « Ce projet est contraire à l’orientation du gouvernement ». Finalement, Michel Ramery, qui avait réduit son projet à 500 ou 600 vaches laitières, déçu et las de tous ces combats stériles, a fermé son exploitation.

En France, les fermes laitières sont familiales, elles élèvent 80 à 100 vaches, quelques rares exploitations 250 ou 300 laitières. Les coûts de production sont donc élevés.

Le rapport de l’European Milk Board de 2019 donne les chiffres suivants :

  • 52,54 cent/kg en France
  • 47,44 cent/kg en Allemagne
  • 44,54 cent/kg en Hollande
  • 41,44 cent/kg au Danemark

 

La France importe donc de plus en plus de lait, comme le note l’IDELE dans son numéro 537 de février 2023 : « Les importations ont explosé en 2022, +38 % par rapport à 2021 ».

Toutefois, nous restons des exportateurs importants de produis dérivés du lait.

 

Le secteur de la production porcine 

L’Europe est un très gros consommateur de viande porcine. Les deux plus gros producteurs sont l’Allemagne, avec 5,2 MT, et l’Espagne avec 4,6 MT. La France vient en troisième position, loin derrière, avec 2,2 MT seulement.

Selon Pleinchamp :

« La filière porcine est structurellement déficitaire sous l’effet d’un déséquilibre entre l’exportation de produits bruts et l’importation de produits transformés ».

Nous nous approvisionnons tout spécialement en Espagne, qui a développé spectaculairement le domaine du porc ces dernières années, et qui exporte maintenant 60 % de sa production.

Nos éleveurs se sont bien sûr modernisés et spécialisés, mais la moyenne, en Bretagne (région spécialisée dans le porc) est de 3000 têtes/exploitation, contre 5200 au Danemark. En Espagne, 2000 exploitations ont même plus de 8000 cochons, et au Danemark, 4 % des exploitations ont plus de 10000 porcs.

Selon un article de 2012 de Viandes et Produits carnés :

« La filière porcine française est à la peine : elle a un urgent besoin de stratégies concertées faisant appel à des investissements importants au niveau agricole et industriel ».

Selon la coopérative Cooperl :

« Le manque de rentabilité porte en germe des difficultés de renouvellement des éleveurs, avec en filigrane le risque d‘une perte de production à moyen et long terme ».

Certes, dans le secteur porcin, les opérateurs porcins sont de taille beaucoup plus petite que leurs concurrents étrangers : Vion en Hollande, Danish-Crown au Danemark (22 millions de porcs/an), Campofrio en Espagne, etc.

 

Les enjeux de demain

L’agriculture française a fortement besoin de se restructurer et doit pour cela s’organiser elle-même,  car rien n’est à attendre de Bruxelles, sinon des contraintes.

La nouvelle PAC (2023-2027) qui n’a pas moins de dix objectifs divers et variés, et très généraux, est à caractère essentiellement écologique. Bruxelles se soucie avant tout de « renforcer les actions favorables à l’environnement et au climat ». Il n’y a donc rien, au plan stratégique, concernant l’agriculture du pays.

Les difficultés françaises, déjà grandes, vont être amplifiées par l’arrivée de l’Ukraine à qui l’Europe ouvre maintenant grand ses portes. C’est un pays agricole immense dont la surface agricole utilisée est de 41,5 millions d’hectares (contre 26,7 Ha pour la France), avec des terres extrêmement riches (60 % des surfaces sont du tchernoziom). Ce pays a hérité de la période soviétique de structures lui permettant d’être très compétitif, d’autant que la main-d’œuvre y est bon marché.

 

Quelles solutions ?

Pour être compétitifs, il faudrait faire grandir nos exploitations et les transformer en mégafermes pour jouer sur l’abaissement des prix par les volumes, c’est-à-dire chaque fois que des solutions existent, tirer parti des économies d’échelle.

Les Français y sont opposés, et on se heurte, de surcroît, en permanence à Greenpeace qui est très actif. Cette ONG a publié une carte des fermes usines en France, soit autant de combats à mener contre l’« industrialisation » de l’agriculture. Partout, en France comme en Europe, les écologistes veillent au grain. Il faudra donc réhabiliter les produits issus des mégafermes dans l’esprit des Français, car ils se sont laissé convaincre que ces productions nuisent à la santé.

Sur les petites surfaces, et comme l’ont fait nos voisins Hollandais, les exploitants ont la solution de recourir aux serres : tomates, poivrons concombres, fraises, floriculture, etc. C’est de la culture très intensive aux rendements extrêmement élevés, et sans aléas, car tous les paramètres sont contrôlés : par exemple, dans le cas de la tomate, 490 tonnes de tomates par hectare, contre 64 tonnes en plein air, en Italie. Et, à la manière des Hollandais, il faudra que les exploitants s’intègrent dans des structures verticales leur indiquant ce qu’ils doivent produire, et prennent en charge la commercialisation des productions.

Pour l’élevage, pour autant de vaches laitières, de porcs, que de volailles, il y a la solution des fermes-usines.

Pour le lait, la norme est à des mégafermes de 1000 vaches, voire bien plus encore.

Pour les volailles, les élevages intensifs sont la règle, ce qui n’exclut pas que, marginalement, certains fermiers puissent adopter une stratégie de différenciation, comme c’est le cas, par exemple, avec les poulets de Bresse élevés en plein air.

En Espagne, à Sinarcas (près de Valence) a été créée une ferme comprenant sept batteries de 12 étages qui logent 150 000 poules pondeuses, soit un million de poules, les équipements ayant été fournis par Big Deutchman, une firme allemande de Basse-Saxe.

Pour les porcs, les mégafermes sont, là aussi, la solution : en Espagne, il existe un bon nombre de macrogranjas de 2200 truies et 40 000 porcelets.

La Chine, très gros consommateur de viande de porc, en est au gigantisme. Par exemple, à Ezhou, une entreprise privée (Yangseiang) a édifié la plus grande porcherie du monde : un bâtiment de 26 étages pouvant loger 650 000 porcs. La firme Muyuan gère une ferme de 84 000 truies qui produit 2,1 millions de porcelets par an.

Enfin, pour les grandes cultures : blé, orge, avoine, maïs, colza, tournesol nécessitent des exploitations de 250 Ha, et pas moins, car c’est la dimension indispensable pour amortir les gros matériels : tracteurs surpuissants, moissonneuses batteuses, etc.

 

La politique du statu quo

Pour répondre à la révolte des agriculteurs, Gabriel Attal s’est prononcé en faveur de notre souveraineté alimentaire.

Nous n’en sommes pas là, mais des solutions existent pour avoir des prix compétitifs. Le chantier de restructuration de l’agriculture française est colossal. Quels pourraient bien être les acteurs de cette gigantesque révolution ? Il est à craindre que trop peu d’acteurs disposent des moyens financiers voulus. Nos dirigeants, tout comme la FNSEA, paraissent complètement dépassés par l’ampleur des problèmes à résoudre.

Nous allons donc rester là où nous en sommes, plutôt que se lancer dans ce colossal remue-ménage. Cela nécessite simplement que l’on continue à subventionner nos agriculteurs (la PAC, dont la France est le premier bénéficiaire), et que les Français veuillent bien payer plus cher les productions françaises que les produits importés. Ce n’est pas ce qu’ils font, car se posent à eux des problèmes de pouvoir d’achat et de fin de mois. Il faudrait, par conséquent, ériger des barrières douanières pour protéger notre agriculture des importations étrangères : mais l’ Europe l’interdit. C’est la quadrature du cercle ! Alors, que faire ? On ne sait pas ! Pour l’instant, rien ne sera résolu, c’est plus reposant.

On va simplement parer au plus pressé :

  • repousser de dix ans l’interdiction d’emploi du glyphosate,
  • faire une pause dans l’application du Plan Ecophyto,
  • suspendre la mesure de gel de 4 % des surfaces agricoles,
  • reporter à plus tard la signature des accords avec le Mercosur, etc.

 

On demandera aux fonctionnaires de Bruxelles de bien vouloir alléger les procédures pour la taille des haies et le curage des fossés : un pansement sur une jambe de bois !

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  • Si l’on en croit l’article, un des freins les plus puissants à la modernisation de l’agriculture française s’appelle Greenpeace.
    Si c’est vrai (et personnellement, je le crois), il faut tout simplement prendre les mesures nécessaires pour neutraliser cette ONG.
    Evidemment, nos lois empêchent d’utiliser les méthodes fortes (et c’est heureux). Mais il y a aussi les méthodes « douces »: livres, articles de journaux, films « engagés » etc. qui finissent toujours par donner des résultats (voir les exemples des OGM ou du glyphosate), à condition d’opérer avec une grande constance. Ne serait-ce pas une solution ?

    • Greenpeace est une plaie. De nombreux articles et livres ont été consacrés à son sujet. Ils sont très forts en communication. Cela ne leur permet de continuer leurs nuisances.

      • certes, je plussoie, greenpeace est une « plaie »…sauf que greenpeace ne fait pas la loi…
        mais n’est on pas supposé avoir compris que la démocratie a des limites de légitimité d’action?
        plas greenpeace mais…
        « nous vouons des coquelicots!! »
        tu veux des coquelicots? ben si ten veux j’en cultive pas de problèmes…
        ah tu veux des coquelicots dans mon champ de blé… que ne promets meme pas d’acheter plus cher…
        tu te prends pour qi pour décider chez moi… c’est toi qui payes les impots?

        et ben et pourtant…

        l’Environnement est un prétexte de plus pour prendre des mesures tyranniques..
        mais souveraineté…qualité…

        Mais la gestion des nuisances à autrui ….acceptable.

        • greenpeace affecte la loi souvent à tort mais il faut voir…greenpeace est comme gilet jaune..ça ne dit rien..

          greenpeace convainc les gens que les résidus de pesticides sont dangereux et il a achètent  » bio ou je ne sais quoi… navrant mais un consommateur n’a pas à justifier son achat.

          législateur:!!!!

          • yaka interdire greenpace, yaka interdire RT ..

            si j’estime que j’ai i le droit d’interdire par la force à autrui de s’exprimer..un jour je dois plier devant la force et accepter le bâillon.
            justement non!!!!
            greenpeace est le signe dune société libre ..
            son audience est le signe d’une société irrationnelle. .
            son impact politique et législatif est le signe une démocratie d qui dépasse les bornes de son action légitime.
            poutine a interdit les ogm je crois … qu’en pensez vous?
            opposé à la peine de mort c’est à dire en pratique incapable deme résoudre personnellement à la dénoncer.. , je fus en total désaccord avec Badinter et son abolition. …

            • le pouvoir interdise donc la lecture de  » mon comba »t afin d’empecher ‘un jour un pouvoir interdise de lire des livres…
              un liberal authentique espère toujours que la majorité de ses concitoyens est raisonnable… ça lui donne une façon de devoir de dénoncer les mensonges et les absurdités. et les contradictions idéologiques.
              il n’y a pas d’alternative… sauf partir.

        • ben voyons…

          yaka interdire greenpeace, problème résolu…

          dans un pays ou le parti communiste est libre de exprimer..et heureusement ..dans un pays ou le parti communiste a des électeurs!!!! ce qui me fait rire ou pleurer…

          du désaccord fondamental et irréconciliable avec de nombreux lecteurs de contrepoints …

          la liberté d’expression est fondamentale… sans elle aucune autre n’est même possible..
          je défendrais le droit de ces abrutis de greenpeace de parler.. et comme, je lai toujours fait, je dénoncerais l’imbécillité de la majeure partie de ce qu’ils racontent avec, en plus , tiens je suis d’accrod avec greenpeace de temps à autre.. comme parfois tiens je suis d’accord avec melenchon… tiens je suis d’accord avec le pen…

          mais par contre je vois doda je mets moins un, non mais…il faut le « faire taire »…et si c’est pas suffisant j’ecrirai la redaction de contrepoints…non mais…

          poutine s’autorse à zigouiller ses opposants…censure des journaux….
          macron regards les sondages…s’efforce de plaire à uns majorité votante.. de temps à autre interdit des trucs comme des association des opinions… ..

          pas pareil. poutine pire.
          parce que la liberté d’expression est fondamentale. c’est la base d’une société libérale sans elles les autres libertés sont même « inexprimables »..
          oh le vilain il a dit poutine est pire que macron moins et paf…

          et dans la foulée vous dites..un pouvoir doit avoir un « certain » contrôle sur ce ce que les gens pensent et disent. le pouvoir sait le vrai. et dans une démocratie le vrai est dit par la majorité…

    • « Si c’est vrai (et personnellement, je le crois), il faut tout simplement prendre les mesures nécessaires pour neutraliser cette ONG. »

      on est sur un site libéral…
      greenpeace commet quel crime ou délit?
      greenpeace ne m’ a jamais rien imposé..
      ils m’ agacent en racontant des conneries..
      parlons des députés…

      • Oui, Greenpeace commet un délit, celui de détournement d’argent public. Il est urgent d’interdire non pas Greenpeace en lui même, mais tous les canaux par lesquels ces associations volent les Français. Y-compris celui de permettre à une association de se pourvoir en justice en lieu et place des individus.

    • Pas que Greenpeace, France Nature Environnement (FNE) et Générations futures sont encore plus actives sur le sol français, sans compter les groupes informels et violents comme les soulèvements de la terre, extinction rébellion, etc….

    • Greenpeace a bon dos. Le diagnostic très juste de l’article, c’est que le frein le plus puissant à la modernisation de l’agriculture française ce sont tout simplement les Français eux-mêmes, leur conservatisme, leur gauchisme culturel solidement ancré et leur État obèse.

  • il n’y pas que les magasins grandes surfaces, ce n’est pas une solution pour tous les agriculteurs que de s’agrandir et produire standard.
    mais bon ce sont eux qui se plaignent essentiellement.
    la technologie et la taille ‘est mem la voie la plus pointue..et celle qui présente meme un risque..la mécanisation le permet pas toujours d’étre devant en terme de couts de production.. le climat…le sol..et comme on importe des engrais ou autre les couts de transports..etc.. ben oui…produire des bananes en beauce.. possible..mais plus cher qu’en Martinique. difficile quand on nourrit au soja de concurrencer là ou le soja est produit.. enfin bref vous voyez lidée..
    la concurrence éliminera de nombreux producteurs en standards..
    en terme de production agricole il n’et spas dit que la france produise tout;.. tout ce qu’elle produit encore actuellement..en terme de produits standard..

    et si on fait exactement comme le voisin alors être français ne devient plus un paramétré que meme le consommateur aisé prend en compte;..

    alors d’accord de pointer les contraintes qui obèrent la compétitivité et qui sont un problème majeur…

    mais vous vous opposez par là au discours usuel qui est les agriculteurs français ont la MISSION..de nourrir les français ou la nécessité de maintenir la capacité à nourrir les français s encas de conflit.

    n’oubliez pas ce ne sont pas les agriculteurs qui manifestent mais des agriculteurs…

    J’ajouterais un point qui est la légitimité d’une legislation appelée ,à mon opinion ,à tort environnementale. il peut arriver que une législation Légitime conduise à empêcher tel agriculteur de travailler comme par exemple un espagnol…

    Parce que ce qui compte nest pas l’ Environnement ce machin global, mais les nuisances à autrui.
    On doit rappeler que l’ue a une approche essentiellement normative..elle dit
    si vous voulez éviter les problèmes faites comme ça…et les exploitations doivent se mettre aux normes pour « protéger ‘l’environnement. » .. couteux et souvent stupide et inefficace…

    LA prise en compte des nuisances à autrui..ce qui parfaitement légitime quand in est libéral, i donne un advantage a qui se trouve en zone à habitat dispersé.. mais aussi par exemple à la nature du réseau hydrique si il est une ressource en eu potable…
    sans parler de la pollution de l’air notamment enCO2!!!

    mais …il fat aborder aussi la question de la protection des écosystèmes naturels… et justement comme ils appartiennent à personne doit on les protéger et comment;.et la charge doit elle retomber sur un agriculteur…

    n’oubliez pas la protection de l’environnement naturel permet engrois de tout interdire…

    Car il ne faut pas oublier que la somme des législations qui faussent la compétitivité a des raisons…
    qui vont du protectionnisme, la lutte contre la pollution ( de quoi parfois on s’en fout) de la volonté d’imposer un niveau de qualité etc etc…

    certaines sont légitimes..

    • exemple pratique..
      ferme laitière mise aux normes…
      nécessité d’épandre le purin..
      purin épandu conformément à la réglementation…
      qui finit dans la rivière..
      l’agriluteur le sait
      le public le sait et le voit;.

      -3
      • en effet le gnr..
        je vous propose une dissertation quu est la justification des taxations différentielles sur les carburants

      • en effet le gnr..
        je vous propose une dissertation qui est la justification des taxations différentielles sur les carburants

      • ben si..
        ils sont coincés…rembourser la mise au norme ce serait pour leur pomme…
        paradoxalement la mise au norme déresponsabilise sur l’efficacité…

        je dis parlons des mesures..
        car il en faudra car l’agrciluture bel et bien des nuisances à prendre en compte. et j’illustre le problème de l’approche normative.

        si vous dites à une agriculteur qu’il doit ne pas polluer..et lui expliquez pourquoi…c’est different de lui dire dépense ça ..et après tu n’es plus vraiment responsable…

  • Et ce n’est pas que dans l’agriculture. Pilotés par des ignorants, on va dans le mur sur tous les plans. La France est figée dans le passé, et va devenir un musée partout. Triste.

    • ah choisir le bon pilote..

      pourquoi diable fait il un pilote?????

      que « la france » se fige dans le passé parce que les français veulent être figés dans le passe…
      je n’ai pas de problème..
      les amish… pas de problème. LIBRES de choisir…

      choisir un pilote signifie poser qu’on doivent tous aller dans la meme direction..

      jene veut imposer à personne car je ne veux pas que lon me limpose…et je nauraitplus d’argument pour my opposer si je lai accepter pour un autre..

      je vois un longue liste de « raisons » pour justifier un pilote…
      certaines me semblent illégitimes…

      • moins un jai teor …il faut donc un pilote..vite appelons qui poutine? ou élisons macron? ou melenchon,? ou le pen? on fait quoi? et surtout on fait quoi pour s’assurer du « cap »? en admettant qu’il soit bon…

        parle bon dieu!!!
        c’est quoi le cap que tu désires??? ton plan pour la france..moi pas de plan, merci bonsoir.

        je suis fils d’agricuteurs, jai travaillé dans des fermes… ‘au passage je me souviens j’ai eté malade pendant deux mois en épandant du débroussaillant.) . alors j’en ai entendu des conneries… et j’ai dit depuis des années aux agriculteurs attention aux politiques et subventions ..ils ne vous aideront pas. que si vous aidez à leur élection.

        si tu commences déjà à dire « les agriculteurs » tu as un problème .. . ll y en a e qui ne le seraient pas dans un monde libre.. une des dernières conversations politique je j’aie eue : « mon boulot .est de collecter des primes…et subventions. ».

        oui moins un…

        alors comme pour « les gilets jaunes. ».sur contrepoints..

        il faut soutenir les agricultures contre le gouvernement ben voyons…
        non il faut regarder leurs revendications certaines sont justes d’autres non…

        l’article au moins ale mérite de présenter des problèmes…tiens ils ont politiques!!! et virer macron ne supprimera pas les problèmes mais les planquera et les déplacera…

        les taxes sur le gnr , vrai sujet…. les raisons de taxer s’accumulent faisant prix du carburant le jouet des politiques…
        allez zou j(augmente le diesel pour des raisons d’egalité..
        paf j augmente le super cause moins performant enCO2..pif j’augmente les taxes sur le diesel car il emet des nox…tiens je baisse le prix due l’huile pour chauffer les particuliers.. ou l’augmente pour l’egalité qui au gaz qui à électrique.. puis je l’aumgente car c’ets des fossiles pour baisser relativement la biomasse que je taxerai plus tard car ça pollue plus…

        san fin…la réforme..
        une taxation sur les carburant comprehensible et cohérente..certainement pas a priori sur les gnr seuls.
        .

        virer la politique de l’agriculture.. ..si c’est encore possible sans faire s’effondre le secteur et ruiner des vies.

        mais si vous avez une mission pour le secteur, on en discute..

  • Les Français ne sont pas opposés aux méga fermes, seules les troskistes écolos le sont. Et comme ils font beaucoup de bruit, que la gauche française et 95% des médias adorent les trotskistes, alors nos politiciens les suivent afin d’assurer leurs réélections. En effet, s’ils se prononcent contre une idée écolo, alors, avec le raffut que feront ces derniers, ils sont certains de ne pas être réélus. Lâcheté, quand tu nous tiens…
    La surenchère sur les normes européennes va aussi exactement dans ce sens. N’oublions pas que nos écolos ont été formés en Allemagne qui est notre seule nation ennemie en Europe.
    Et Macron n’est pas en reste, avec sa volonté de débattre avec les anarchistes du Mouvement de la Terre, une ONG comme toutes les autres, financée par nos impôts qui servent ainsi à détruire le tissus agricole français. Oui, les Français payent les saboteurs pour détruire leur Agriculture.
    Et l’écologie est bientôt prête de réussir. Qui préfère travailler 60h/semaines sans congé pour 690€ /mois alors qu’on peut gagner beaucoup plus à ne rien faire avec le RSA auxquelles s’ajoutent les autres aides multiples (transports, bon d’alimentation, aide pour acheter un PC, logement social sans rien à entretenir, vacances bien méritées payées par les mairies de gauche,…). Dans ces conditions, il ne faut pas être normal dans sa tête pour s’acharner à être paysan.
    Pour conclure, grâce au socialisme, l’agriculture est en train de devenir exactement ce qu’est devenu l’industrie. Elle meurt de sa belle mort. La gauche détruit méticuleusement tout ce qu’a construit De Gaulle après la guerre. Pour l’industrie, l’arrivée de Mitterrand a suffit : 20 ans plus tard il n’y en a plus. Pour l’agriculture, ça a résisté car il n’y a pas eu les nationalisations. Mais les socialistes ont enfin trouvé le moyen pour qu’elle s’écroule : l’idéologie écologie.
    Dans moins de 20 ans, le PIB/habitant de la France passera en dessous de celui du Portugal. La France devient un pays du tiers-monde avec un endettement supérieur à ces pays.

  • Excellent article qui résume à merveille la situation de l agriculture francaise ou l on retrouve les sempiternels travers français : toujours en train de revendiquer, de manifester……. mais incapable de construire un consensus pour adopter une stratégie gagnante sur 5 a 10 ans et donc on préfère saupoudrer des aides pour faire plaisir à tout le monde avec de mimiques promesses jamais tenues
    Rendez vous dans 2 ou 3 ans avec les memes mouvements
    Malheureusement tous les secteurs d activités ont les mêmes réactions de se tourner vers l état………voir l immobilier…..le BTP……

    • « mais incapable de construire un consensus pour adopter une stratégie gagnante sur 5 a 10 ans »

      c’est à dire?

      et rappel nous sommes dans l’ue…

      cohérence… l’appartenance à lue, zone le libre échange , est incompatible avec la souveraineté energetique ou agricole..
      si on veut la souveraineté agricole ou énergétique on sort de lue.et de l’euro.

      pourquoi ça sonne exactement comme les articles sur l’ électronucléaire ou l’industrialisation ou lia??? l’appaternane à une union européenne fondée sur le libre échange avait le mérite du point de vue libéral de limiter l’inteventionnsime politique politique en économie et la fiscalité…
      désormais….on voit ce qui emerge… comme tous les pays tripatouillent pour obtenir un avantage ici ou là.. les autre spays râlent légitiment d’une concurrence faussée..mais recule sur le libre échange..

      et on reporte le tripatouillage au niveau européen..et on s’etonne des conséquences…
      jusqu’au résultat opposé à celui espéré par un libéral…

      et tiens on va dire qu’on va tous taxer ça pareil, pas exemple.
      ben vivre dans une ue qui est politique… ne devrait pouvoir être possible que si les limites de l’action de l’ue sont claires… en gros une constitution européenne..
      opérer  » en plain vol » une transition d’une zone de libre échange à une usine à gaz en expansion bureaucratique met en péril l tout activité économique et la rend dépendante de idéologie en vogue…

      et…sortit de lue n’est pas uns politique intérieure.. la corée du nord n’est pas dans lue. …

      en gros…le souci d’uncitoyen regardant l’agricutleur doit se limiter aux dénonciations des injustices légales qu’il subit…. ou dont il profite…..

      mais je le répète si vous dites souveraineté agricole ou energetique…fin de l’ue libre echangiste..et acceptez les conséquences.

      et vous aurez j’ accepte ton fromage si tu prends mes magnétoscopes.. .
      et les consommateurs au passage paieront plus cher… contre rien..car ils ont déjà un pouvoir de boycott..

      • oui je sais rédaction…relire ..ben non…je dis des trucs que je ne devrais pas avoir à dire sur un site supposé libéral.. plus exactment en réponse à des articles ou commentateurs qui se disent libéraux.

        Et moi je ne suis pas un pur libéral… sinon je serais déjà parti de France.
        mais j’aime que l’arbitraire politique soit compris et si possible écrit noir sur blanc..
        Par exemple je suis en consequence violement opposé à la protection de l’environnement.entant que principe directeur.. pour autant..
        le brexit illustre e par ailleurs parfaitement les limites de la souveraineté.. pour un liberal quitter une europe qui devient bureaucratique est une bonne chose..mais n’empeche en rien de tomber dans une démocratie qui ales memes travers sinon pire…

        une union de libre change est aussi un paradoxe.. être libre ou être autorisé..

        • @jacques lemiere Pour l’amour du ciel, relisez-vous ! Au moins pour comprendre que vous lire est DÉSAGRÉABLE !
          Entre l’orthographe souvent approximative, votre dédain pour la ponctuation et les majuscules, l’abus des … et vos idées parfois difficiles à suivre, cela devient difficile. Au point que je zappe maintenant systématiquement vos interventions de plus de deux lignes. Dommage, parce qu’il vous arrive aussi d’avoir des idées intéressantes…

  • Gros bémol sur les méga élevages divers et variés . Les animaux ne sont pas des meubles et regarder le sort réservé aux animaux donne une excellente mesure de la qualité de vie d un pays. Avez vous une idée de la vie des animaux en élevage intensif ? Ça ne vous chiffonne pas ? A un moment donné il faudrait attaquer les pubs pour mensonge quand on montre des images d Épinal en totale opposition avec ce qui se pratique. Ça permettrait de mieux vendre (meilleurs prix)et défendre une production plus en phase avec des valeurs de bien être animal et de qualité. D ailleurs les agriculteurs qui s en sortent sont ceux qui ont défini des labels (je pense aux lait de haute Savoie ) .Lutter sur le créneau méga je n y crois pas, pas plus pour les céréales, notre territoire n est pas adapté à cela , proposez vous de raser les villes et de passer le pays au bulldozer ? Après nous avons un savoir faire unique en préparation culinaires haut de gamme : foie gras etc . On voit que les écolos sont nos ennemis car ils font tout pour supprimer cette spécialité.

    • L’élevage intensif que je connais le mieux est celui des bactéries dans un morceau de nourriture qui pourrit. Pourquoi ne vous identifiez-vous pas à une bactérie ?
      Le plupart des animaux, quand ils ont le choix, préfèrent rentrer dans le hangar plutôt que se promener dans les prés. Un poulet sans tête continue à courir. Un animal n’est pas un humain.

      • @Michel « L’élevage intensif que je connais le mieux etc » : cela n’a rien à voir avec de l’élevage , comparaison inepte mais bon .. « la plupart des animaux etc . » : on voit bien que votre méconnaissance est abyssale , l’hiver, sous la pluie oui , au printemps il faut les voir batifoler joyeusement , et encore , ne les avez jamais vous vu jouer dans la neige ? J’imagine que non. Un animal n’est certes pas un humain , mais c’est à la manière dont les humains les traitent que l on mesure le taux d’humanité d’un individu . Vous êtes à 1 de mon point de vue sur une échelle de 100. C’est votre choix .

        -3
        • Vous avez une vision très bisounours de l agriculture avec comme paradigme small is beautiful
          La ferme familiale fait parti du passé, le départ de nombreux agriculteurs en retraite est l occasion de procéder à des regroupements pour accéder à une taille concurrentielle
          Sinon notre agriculture non rentable va s effondrer complètement

          • @doda qui a une vision bisounours : celui qui pense que l’on pourra lutter avec de l’intensification contre la Roumanie et bientôt l Ukraine ou celle qui pense que le salut est dans une sérieuse montée en gamme et une exemplarité ? Pour info , ceux qui s’en sortent , c’est ceux qui misent la qualité .

            • La montée en gamme dans l agriculture est déjà largement en cours
              Nos vins et spiritueux, fromages…. font déjà des cartons à l exportation
              Il suffit simplement de professionnaliser les autres filières
              La France est leader du luxe dans le monde avec 4 grands groupes en tête du CAC 40
              Par ailleurs nous avons une tres solide ossature d industriels de l agro alimentaire Lactalis Danone avril agrial tereos terrena…..
              Nous avons tout pour bien faire du quantitatif et du qualitatif en exportant massivement notre savoir faire

              • @doda le qualitatif oui . Mais expliquez moi comment on fait du quantitatif pas cher dans les conditions économiques, financières et fiscales françaises sans compter la couche écolo . Les grandes boîtes du CAC 40 que vous citez fabriquent tous ailleurs qu’en France . C’est d’ailleurs pour cela que les lobbies poussent l’entrée de l Ukraine , vous aurez du lait Lactalis trait là bas , vendu à des prix imbattables partout dans le monde , une boîte française qui n’a de française que le nom , comme le sont les géants du CAC que vous citez . Même une ferme d 1 million de vaches ferait un lait plus cher que celui produit en Ukraine. Vous voyez bien que tout le tissus industriel a fui pour ces mêmes raisons . L agriculture suit exactement le même chemin que celui du tissus industriel . Disant cela je suis libérale . Mais je ne souhaite pas pour autant que l’agriculture française devienne un marché de niche . Surtout dans le contexte de guerre vers lequel nous allons . Une pénurie de médoc c’est pénible , mais pas autant qu’une pénurie alimentaire . Mais il faut croire que la guerre a été tellement oubliée et que les assiettes sont encore trop faciles à remplir pour que l’on s’en inquiète . Ca viendra . Et ce sera la revanche des paysans .

      • @MichelO
        Re: « Un animal n’est pas un humain »
        L’homme est le seul animal qui pense ne pas en être un.

        -1
        • Qu’en savez-vous ? Les canards identifient la première personne qu’ils voient et qui leur parle avec une voix douce comme leur mère et vont se mettre à le suivre.

          • @Michel vous pensez sérieusement que les bébé humains échapperaient à cette règle ? Il va falloir trouver autre chose . Mais bon , je pense comme vous que les humains ont développé des fonctions à un degré qu’aucun animal n’a effectué , l’art notamment, l’humour, et ils excellent dans la technique . Mais ce fait justifie t il que l’on mette des animaux dans un univers concentrationnaire ? Pour moi absolument pas . Et à déshumaniser les autres , on se déshumanise soi même .

            • Chez mon grand-père, à côté de chez moi, il y avait un poulailler et des clapiers. Au bout d’un moment, vous comprenez que la poule ressemble, pour l’intelligence, au ver qu’elle mange : quand on le coupe en deux, chaque moitié a autant d’intelligence que l’autre. Le lapin, c’est pus doux, mais c’est pareil. Vous pouvez appeler ça du réflexe conditionné, mais même un ministre est d’une autre espèce. Une araignée ou un cloporte semble intelligent parce qu’il se cache en présence d’un danger. Comme un roseau plie quand le vent souffle trop fort. Quand vous avez grandi auprès d’eux, vous voyez les poulets comme des cloportes ou des crevettes, juste des machins qui bougent. Et l’agriculteur comme un humain, lui.

  • Ouais, on constate et malheureusement il n’y aucune solution au problème français, l’ue veut notre mort… Agricole et autre, qui défend notre pays ? Personne, tous des traîtres.
    Comment ce fait il que les ong n’empêchent que les français à produire et ce sans réaction des pouvoirs publics ?

    • Arretons de chercher des bouc emissaires comme l UE l Ukraine ou le mercansur…….
      Le problème est français a 95%
      Cherchons des solutions pérennes grace à une stratégie de moyen terme permettant aux exploitations de grossir en taille et en se spécialisant sur nos points forts notamment à l exportation( céréales, vin et spiritueux, fromages……)

      • « permettre aux exploitations de grossir en taille »
        Même le poulet de Bresse?
        Même le reblochon?
        Même le Château Petrus?

        • LVMH est propriétaire de nombreux vins et spiritueux dont les champagne : moet et chandon, veuve cliguot, don perignon krug….. mais aussi du château yquem du cognac hennessy du whisky glenmorangie…..
          F Pinault possède de grands crus : château latour, vosne romanee, château grillet, pouligny montrachet…..
          Grâce aux appuis de nos grands acteurs du luxe aux poches profondes, la consolidation doit s exprimer……

          • @doda j adore le mot « consolidation » pour ce qui est dans les faits prédation au profit des gros acteurs, seuls capables de faire les lois via un puissant lobbying et donc de mettre les petites pépites dans leurs poches à peu de frais. Ce n est pas du libéralisme, c est du népotisme de l oligarchie .

            • Le small is beautiful sévit aussi chez nos nationalistes de salon à l image nos bobo_ecolos
              Nos voisins européens ont tous compris que la consolidation est la seule solution pour pouvoir exporter en étant compétitifs
              Les allemands et les hollandais sont devenus les 2 premiers exportateurs européens, la France a glissé de la 1 ère place à la 3 ème…….😛😛😛

              -1
              • @doda je n ai aucun PB à ce que les gros croissent. J ai un PB quand il croissent en bouffant les petits , ça ne rend pas l export plus performant (jeu à somme nulle) et c est ce qu’il se passe selon vos propres dires (puisque nous rétrogradons) . La France a un tissus de TPE PME en plein fracassement et c est ça la force d un pays quoi que vous en pensiez .

  • ma reserve sur l’article , qui lève des points justes..reste que la production de masse est un choix… qui correspond à fournir une distribution de masse à bas prix .. très competitive et capitalistique…

    ironiquement les agriculteurs qui manifestent ne seton plus des patrons dans cette agricultures..si ils travaillent encore dans le secteur..

    hors en france c’est l’agrciulture qui vise le standardisé et la compétions qui souffre mais le politique avait souvent répondu aussi aux souhaits t des manifestants..du passé…qui demandaient des mesures protectionnistes déguisées.

    le politique poursuit des objectifs contradictoires…
    tiens..agriculture industrielle dans une optique de restriction volontaire energetique.. voyons où ça nous mène…

    je ne vais pas vous mentir je ne si spas loin de penser que le frein mis à la productivité sous couvert de prétextes divers et variés correspond au désir d’employer les chômeurs à biner les betteraves… ou sarcler les cimetières… et le contribuable paiera si besoin.

    -2
  • Tout a fait d accord avec l article : on a pas eut de strategie pour l agriculture. Par contre il faut aussi comprendre que c est pas facile pour la FNSEA (le ministre de l agriculture est juste un pantin). Vous voyez un chef de la FNSEA aller expliquer a ses ouailles que 50 % ou plus doivent disparaitre ? (parce que si les fermes doivent etre plus grande, elle doivent bien absorber la ferme du voisin. et si on a une ferme de 1000 vache elle va bien remplacer 5 fermes de 200 (les gens vont pas boire 2 fois plus de lait si le lait est 2 fois moins cher)

    Il y a dans l article un angle mort : le poids des investissements. Un paysans ne gagne rien car tout ce qu il gagne passe dans les remboursement au credit agricole qui lui a prete pou acheter le tracteur, construire la grosse ecurie … Il est probable que le paysans s en sorte mieux en ayant une approche plus rustique: il produira moins mais il paiera moins en engrais, pesticide et utilisera son vieux tracteur au lieu d avoir un monstre taillé pour les exploitations US

    PS: entasser les animaux sur une faible surface est non seulement pas agreable pour eux mais aussi generateur de problemes. C est pas pour rien qu on les gave d antibiotiques de facon preventive : une epidemie a tout de suite des consequences catastrophiques

    • Il faut profiter du départ massif des agriculteurs vers la retraite dans les 10 ans pour orienter vers la concentration des exploitations
      Et surtout ne pas écouter les pleureuses bobo_ecolos qui nous chantent small is beautiful avec de magnifiques trémolos dans la voix………🤣🤣🤣

  • Le problème n est pas d’opposer un système d’exploitation agricole à un autre.
    Le problème c’est l’état français assujettis à l Europe qui se mêle de l économie.
    Laissons les gens exploiter, les meilleurs resteront,les autres disparaîtront.
    Mais cela n est pas prêt d arriver, malheureusement.

    • Dans ce cas, il va falloir que les consommateurs acceptent de payer beaucoup plus cher leurs achats alimentaires car les aides de la pac représentent autour de 40 a 60% du revenu des agriculteurs suivant les filières

      • Rien ne prouve que dans une économie libre les prix seraient plus élevés.
        D’ailleurs qui paye les 30%,40%les consommateurs non? Donc supprimons les taxes celà permettra de redonner un peu de pouvoir d achat non?

        • Les aides de la PAC proviennent de nos impôts et taxes…..
          Les prix actuels des produits alimentaires sont fixés par le marché
          Donc si nous supprimons les aides de la PAC, les prix vont mécaniquement augmenter sinon ce sont les importations qui vont prendre le relais….
          Dans ce dernier cas, le pouvoir d achat se maintient mais des exploitations agricoles vont fermer

          • Impôts et taxes payés par les citoyens.
            Possible que certaines exploitations disparaissent.
            Pour certains consommateurs ils préféront acheter des produits de l étranger moins cher.
            Faute de revenus suffisant.

            • L alimentation représente 18 a 20% du budget des ménages
              Les revenus sont suffisants mais les priorités des francais vont plutôt aux loisirs sous toutes ces formes

              -1
              • C’est en tout cas ce que dit Macron…

              • Depuis 1960 .La part alimentation à diminué en pourcentage mais à augmenté en volume.
                Source INSEE.
                L’étude de l INSEE est très intéressante, à lire celà évitera beaucoup d incompréhension et d inepties.

                • La part de l alimentation a diminué fortement dans le budget des français
                  Par contre elle a augmenté en volume, cela veut il dire que le français mange 2 fois plus ????

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