Naomi Klein face au changement climatique

Naomi Klein instrumentalise le changement climatique pour en faire une arme contre le capitalisme.

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Naomi Klein face au changement climatique

Publié le 11 avril 2019
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Par le Minarchiste.

Naomi Klein est une journaliste-militante canadienne connue mondialement pour ses livres Shock Doctrine et No Logo. Il y a 5 ans, elle publiait ce qui est désormais un best-seller sur les changements climatiques.

Le livre ne traite aucunement de la science des changements climatiques. L’auteur prend pour acquis que le réchauffement est substantiel et incontrôlable et qu’il en résultera une augmentation des désastres naturels, le déplacement de populations dont le milieu de vie sera submergé et l’extinction de nombreuses espèces animales et végétales. Pour elle, c’est de loin le principal problème de l’humanité et il faut y remédier radicalement le plus rapidement possible.

De son propre aveu, Klein ne s’était jamais vraiment préoccupée des questions environnementales, ni des changement climatiques, laissant ces choses aux environnementalistes. Mais tout a changé il y a quelques années lorsqu’elle a réalisé que la lutte contre le changement climatique pourrait impliquer un recul du capitalisme et de la mondialisation.

C’est de là que provient le titre du livre : ça change tout. Ce qu’elle veut dire est que la société doit changer radicalement pour s’adapter aux changements climatiques et que ce changement doit se faire vers la gauche et l’étatisme : taxes, nationalisations, redistribution, confiscations, interdictions, etc. Klein est transparente à cet égard : la baisse nécessaire des émissions de GES pour contrer le réchauffement sera impossible sans une augmentation considérable de l’intervention gouvernementale dans l’économie.

 

Klein n’est pas une pastèque, c’est une tomate bien mûre…

Klein affirme que si les dirigeants politiques ont accepté les règles du capitalisme et octroyé des milliards de dollars d’argent des contribuables à des banques suite à la crise financière de 2008, ils pourraient très bien le faire encore pour la lutte contre les changements climatiques. Cette affirmation est risible quand on comprend que le sauvetage des banques était inutile et même indésirable. Le capitalisme n’avait pas besoin d’être sauvé, au contraire il fallait plutôt le laisser faire son œuvre.

Klein compare les changements sociétaux nécessaires dans la lutte contre les changements climatiques au mouvement visant l’abolition de l’esclavage et l’indépendance des colonies car ils aboutiront à la destruction de richesse des élites et des pays riches.

Klein se trompe lorsqu’elle affirme que cette lutte menace particulièrement une minorité ayant des intérêts dans les énergies fossiles. Une hausse des coûts de l’énergie affecterait toutes les strates de la société et probablement davantage les pauvres et la classe moyenne que les riches ; parlez-en aux Gilets Jaunes. L’auteur vante le Danemark, qui est l’un des pays ayant le plus d’électricité renouvelable, mais elle néglige de mentionner que les prix de l’électricité y ont fortement augmenté.

 

Selon Klein, l’énergie nucléaire n’est pas une solution viable, mais elle n’explique pas vraiment pourquoi. Elle semble penser qu’il faudrait tellement de temps pour construire un bon nombre de nouvelles centrales nucléaires qu’il sera déjà trop tard pour limiter le réchauffement. Mais c’est surtout qu’elle préfère les petites solutions locales à de grosses centrales opérées par de grandes corporations. Et elle souhaiterait aussi remplacer le charbon par… rien, c’est-à-dire la décroissance.

Évidemment, selon elle, nous sommes tous malheureux car tout ce qui nous stimule est la consommation de « gadgets inutiles fabriqués en Chine » pour lesquels nous devons travailler de trop nombreuses heures plutôt que de profiter de la vie… Donc la décroissance serait « bonne pour nous ».

Klein explique qu’avec la mondialisation du commerce, un bon nombre d’objets que nous achetons sont maintenant produits dans les pays émergents. Les émissions de GES engendrées par la production d’un téléviseur acheté au Canada n’apparaissent donc pas sur le bilan de GES du Canada, ni les émissions générées par le cargo porte-conteneur qui l’a acheminé (qui apparemment ne sont pas comptabilisées).

Les pays industrialisés ont donc, en quelque sorte, exporté leurs émissions de GES vers les pays émergents à travers le commerce international, ce qui donne l’impression que la croissance des émissions provient plutôt de la Chine et de l’Inde, où l’électricité est davantage produite à partir du charbon.

Klein explique que le programme de l’Ontario pour les énergies renouvelables a été fortement critiqué car il incluait une provision favorisant le contenu local équivalente à une mesure protectionniste ne respectant pas les règles de l’OMC. En revanche, des entrepreneurs ont indiqué avec raison que peu importe où les turbines et panneaux solaires sont produits, il faut que le coût soit le plus bas possible de manière à réduire l’impact sur les consommateurs. Klein n’adhère pas à cette façon de voir les choses car elle s’oppose à la mondialisation. Elle préfèrerait que les composants soient davantage fabriqués localement, de manière à raviver le secteur manufacturier, même si cela coûterait beaucoup plus cher.

Selon elle, pour que la transition vers l’électricité renouvelable se fasse plus rapidement, il faut que l’État nationalise les réseaux de distribution électrique… comme c’est déjà le cas au Québec. Klein explique que si ces énergies doivent être disponibles de manière abordable pour tous, il n’y aura pas suffisamment de marge de profit pour intéresser les investisseurs privés. Elle cite l’exemple du transport en commun.

Là-dessus, elle se trompe royalement. Des infrastructures peuvent très bien être privatisées et générer du profit, tout en rencontrant les normes exigées par les consommateurs, y compris l’accessibilité. Dans les pays nordiques les infrastructures de transport en commun sont privatisées et semblent très bien fonctionner. Bien entendu, beaucoup de privatisations ne sont pas aussi bien exécutées, engendrant ainsi des problèmes, comme je l’expliquais dans mon article sur la privatisation de l’eau.

Klein mentionne que les 5 plus grandes compagnies pétrolières ont réalisé des profits de 900 milliards de dollars entre 2001 et 2010. Selon elle, ces entreprises ont été en quelque sorte subventionnées car on leur a permis d’émettre des GES dans l’atmosphère sans en supporter le coût. Pourtant l’essence est probablement l’un des produits les plus taxés. Au Québec, les taxes représentent près de la moitié du prix à la pompe, inclus une taxe verte. Il semble que la société est donc déjà bien compensée pour les émissions de GES provenant de l’essence.

Klein aborde abondamment les cas de Chevron-Texaco en Équateur et de la tragédie BP dans le golfe du Mexique. Dans le cas de Texaco, il s’agissait d’un partenariat entre cette entreprise et la compagnie gouvernementale de l’Équateur Petroecuador. Lorsque Chevron a acquis Texaco, elle a procédé à sa part du nettoyage des territoires touchés et a vendu sa part du partenariat à Petroecuador, après quoi le gouvernement l’a libérée de toute obligation environnementale.

De son côté, Petroecuador a continué à exploiter la ressource et à accroitre les opérations sans procéder à sa part du nettoyage. Ensuite, les populations locales ont monté une poursuite bidon contre Chevron, menée par un avocat américain corrompu. Un tribunal américain a d’ailleurs statué que la plainte était irrecevable et qu’il s’agissait d’une tentative de fraude et d’extorsion. En fait, c’est plutôt le gouvernement qui est responsable de la pollution ! On peut donc en conclure que madame Klein perd beaucoup de crédibilité en citant ce cas…

Klein remarque que l’armée américaine est le plus gros consommateur de pétrole au monde. Une réduction de l’interventionnisme militaire américain dans le monde permettrait donc de réduire significativement les GES sans affecter le niveau de vie de la population, et de plus, cela coûterait moins cher. Là-dessus, beaucoup de libertariens seront d’accord avec elle…

Quant à l’utilisation du gaz naturel comme énergie de transition pour remplacer le charbon, Klein cite une étude de l’Université Cornell qui prétend que le gaz produit par fracturation (fracking), en y intégrant les fuites de méthane (un GES beaucoup plus puissant que le CO2 à court terme), cette forme d’énergie a le même impact sur le climat que le charbon. Néanmoins, elle néglige de mentionner qu’il suffirait qu’une règle incite les producteurs à utiliser des technologies existantes pour capturer ce méthane afin de corriger la situation. D’ailleurs, l’étude de Cornell ne fait pas consensus sur l’impact sur le climat du méthane provenant de la fracturation (voir ceci et ceci).

Klein surenchérit en citant le film Gasland, qui montre que la fracturation aurait des impacts sur les nappes phréatiques. On sait maintenant que ce film est mensonger : dans ces régions l’eau du robinet contenait déjà du méthane bien avant la fracturation et elle pouvait même prendre feu. Mais le réalisateur de ce film a tenté de faire croire que la fracturation était la responsable.

Puis elle passe une bonne partie du livre à déblatérer contre les sables bitumineux canadiens, qu’elle nomme faussement tar sands (sables goudronneux), car ce terme est inexact. Elle fait cela en vertu d’une directive des environnementalistes, le terme tar sands ayant une connotation plus négative et sale que le terme sables pétrolifères ou sables bitumineux. Ce procédé est très hypocrite car cette source de pétrole est loin d’être la plus irresponsable qui soit, bien au contraire.

La plus grosse bourde de Klein est de vanter la réduction de la pauvreté engendrée par des gouvernements gauchistes comme Lula et Rousseff au Brésil, Chavez au Venezuela, Correa en Équateur, Kirchner en Argentine et Morales en Bolivie. Pourtant, l’économie de ces pays s’est écroulée avant, pendant et après la publication du livre, faisant nettement reculer les conditions de vie des ménages, résultats prévisibles du socialisme. Ce sont pourtant les politiques utilisées par ces dirigeants que Klein a en tête pour redéfinir les sociétés occidentales en fonction de la lutte contre le réchauffement…

 

Conclusion

Peu importe l’ampleur du réchauffement global et ses conséquences pour l’humanité, il faut concéder que ce phénomène est problématique pour les capitalistes-libéraux. D’ailleurs, les sites libertariens américains comme FEE et le magazine Reason font presque silence-radio sur le sujet, ce qui est malheureux car cela laisse le champ libre aux hurluberlus comme le Heartland Institute qui s’entêtent à prétendre que le réchauffement est un mythe.

Normalement, dans une logique capitaliste, les émissions polluantes sont considérées comme une externalité pouvant justifier une compensation de la part du pollueur envers les autres parties dont la propriété privée est affectée, mais on ne peut pas procéder ainsi dans le cas des GES et du réchauffement.

  1. les émissions du Canada peuvent avoir des impacts positifs pour le Canada, mais négatifs pour le Maroc par exemple ;
  2. les émissions provenant du véhicule de mon grand-père il y a 30 ans ont un impact sur le climat aujourd’hui, mais mon grand-père ne peut pas dédommager les habitants du Maroc ;
  3. il ne pourra pas non plus dédommager les populations affectées dans un siècle ;
  4. impossible de déterminer l’impact de chaque molécule de CO2 émise : a-t-elle contribué à submerger l’île de Tuvalu d’une fraction de millimètre ou a-t-elle contribué à former l’ouragan Katrina, ou encore causé une sécheresse en Californie laquelle engendra un immense feu ?
  5. il est impossible de quantifier l’ampleur des dommages causés par chaque molécule de CO2 émise et à qui ce dédommagement doit être octroyé car ayant endommagé sa propriété.

Les émissions de GES sont en hausse de 57 % depuis la Convention sur le Climat de l’ONU signée en 1992. Une bonne partie de ces émissions provient de pays émergents car ils produisent dorénavant les biens que nous consommons dans les pays riches et rattrapent le niveau de vie de ces pays.

Klein a raison lorsqu’elle affirme que les pays riches ont atteint leur niveau de vie actuel en brûlant une quantité massive de combustibles fossiles, émettant la grande majorité des GES présentement dans l’atmosphère. Il est donc injuste d’exiger d’un pays comme la Chine de ne pas accroître ses émissions de GES car ce pays a bien peu contribué à la masse de GES déjà présente dans l’atmosphère et émet encore aujourd’hui beaucoup moins de GES par habitant que les pays riches.

Par contre, les politiciens des pays riches favorisent les intérêts de la population qui les réélira, et non ceux des populations qui voteront dans 100 ans, et cela implique de ne pas réduire le niveau de vie actuel. C’est pourquoi les Trump de ce monde refusent de participer aux accords sur le climat et exigent plutôt que la Chine et l’Inde cessent d’accroître leurs émissions.

Le monde est donc coincé dans un immense bourbier géopolitique sur la question du climat et le capitalisme ne comporte pas de mécanisme intrinsèque permettant de s’en sortir.

Selon Klein, les pays riches devraient par exemple payer une rente à l’Équateur en échange de la non exploitation de ses réserves de pétrole, ce qui l’aiderait à se sortir de la pauvreté. Cette rente serait financée par des taxes sur tout ce qui émet des GES. Cela inciterait les pays riches à réduire leurs émissions et permettrait aux pays pauvres de se développer sans trop utiliser les énergies fossiles.

Par ailleurs, j’anticipe que si les démocrates prennent le pouvoir aux États-Unis, ils imposeront des tarifs douaniers sur les biens importés, lesquels seront modulés en fonction de l’empreinte GES de chaque produit. Donc un produit provenant du Danemark ne sera pas ou moins taxé, mais un produit chinois le sera fortement. Il s’agirait donc d’une forme de protectionnisme vert.

Les démocrates comme Alexandria Ocasio-Cortez évoquent aussi un Green New Deal, en vertu duquel le gouvernement fédéral investirait des dizaines de billions de dollars pour complètement éliminer les énergies fossiles du pays, tout en créant des emplois manufacturiers. Ce dispendieux programme serait financé par des taxes et de la création de monnaie par la Federal Reserve (une mascarade intitulée Modern Monetary Theory, qui n’est rien d’autre que de la monétisation de déficit par la banque centrale). En ce sens, les politiciens démocrates qui se présenteront aux élections de 2020 se sont largement alignés avec les positions exprimées par Naomi Klein dans ce livre.

En conclusion, Klein avoue candidement qu’elle prend tellement l’avion que son médecin a cru que son exposition aux radiations aurait pu la rendre infertile ! Toutes ces émissions de GES uniquement pour documenter un livre si peu intéressant, c’est tout de même ironique…

This Changes Everything, par Naomi Klein, 2014.

Sur le web

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  • pas relu?mais bon…naomi klein..

  • le principal problème de l’humanité, ce sont les totalitarismes même ceux qui avancent plus ou moins masqués et, je suis d’accord ? avec Naomi il va bien falloir y remédier radicalement le plus rapidement possible.

  • Le CO2 est bon pour la végétation, les forêts, l’agriculture et donc pour la vie animale et humaine. Les rendements agricoles sont aujourd’hui beaucoup plus élevés qu’il y a un demi siècle, la production agricole a ainsi pu compenser largement l’augmentation de la population mondiale. C’est bien sûr lié à la mécanisation et l’utilisation de produits phytosanitaires, mais aussi à l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique (il est d’ailleurs fréquent d’insufler du CO2 dans les serres agricoles pour accélérer la croissance des cultures).
    Quant au climat, le soleil et les océans restent les acteurs de ses changements. Le CO2 anthropique, c’est peanuts à côté de ces deux facteurs climatiques majeurs.

    • il me semble qu’il ne faut pas tomber dans le trait inverse….si changer le taux de CO2 favorise la production de biomasse ça signifie bel et bien que le CO2 modifie la biodiversité..
      pour les adorateurs de la biodiversité c’est mal..
      pour les agriculteurs c’est bien sur ce plan..

      la sacralisation de a biodiversité pose en principe permet d’éluder un problème posé par les effets du CO2…il est bénéfique pour toto négatif pour lulu.

      qui a déclaré que la biodiversité était « idéale »..qui a déclaré que le climat etait idéal…?

  • Naomi Klein est dans le mensonge permanent. Elle ne cherche pas la vérité. Elle fait uniquement de biais cognitif. Tout ce que j’ai lu d’elle n’est que ça. Elle fait un postulat et cherche comment interpréter sa lecture du monde de façon à confirmer son opinion d’origine. Si elle avait été mystique elle aurait été gourou.
    Naomi Klein plait aux gens qui se satisfont de peu intellectuellement. C’est toujours des incultes qui me citent Naomi Klein comme source fiable.

  • tous les géologues savent que le Carbonifère https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Carbonif%C3%A8re
    a été la période où la végétation et toute autre forme de vie a été la plus prolifique de l’histoire de notre planète.

  • Bonjour.
    Le réchauffement climatique aura des conséquences négatives et positives, ces conséquences négatives paraissent, en l’état actuel de la science, extrêmement limitées.
    Pour pouvoir réagir efficacement contre les potentiels effets, plutôt que de dilapider des ressources rares à crédit, il faut mieux avoir une économie saine, sans dette.
    Oui il est urgent de ne rien faire.

    • encore faudrait il qu’il soit prouvé que ce réchauffement oit bien du aux activités humaines..
      mais bref l’important c’est de taxer!

      • Et l’argent des taxes recoltees permet de faire des rois de la fete peu avares en voyages aussi inutiles a la planete que cher en carbone.

      • Oui, comme le dit un auteur lu ici; il y a autant d’arguments pour le réchauffement que le contraire. Actuellement je pense qu’il est géologique et pas anthropique. Mais que l’homme fait et a fait toutes ses conneries de pollutions des mers, des sols, de l’air affectant toute vie est une évidence. Je dis actuellement car quant-on voit le GIEC proposé 6 scénarios de réchauffement on ne peut raisonnablement penser qu’ils sont d’accord entre eux; alors nous grand public …

  • Je doute que cette personne ait une pense politique autre que d’entasser des dollars canadien et autres en suivant le torrent impetueux de la propagande ecolo.

  • « aux hurluberlus comme le Heartland Institute qui s’entêtent à prétendre que le réchauffement est un mythe »
    il ne me semble pas que heartland Institute affirme de façon unanime qu’il n’y a pas de réchauffement, mais mettent en cause, la fiabilité des mesures, mais surtout, les supposés effets catastrophiques de ce réchauffement. De là à les traiter d’huluberlus…

    • j’aime bien cet auteur qui nous sert un long « poulet » pour démolir un bouquin, et qui « crame « entièrement son argumentaire avec cette petite phrase, preuve que lui aussi n’y comprend rien

      • Vous n’avez pas plus compris. Par contre les âneries de cette marxiste, qui s’est enrichie en sortant des conneries que les ânes avalent en ignorant la réalité, sont assez évidentes! Il n’y a donc aucun besoin de les démolir!

      • S’il n’y en avait qu’une !
        « Klein a raison lorsqu’elle affirme que les pays riches … émettant la grande majorité des GES présentement dans l’atmosphère. » — l’eau ?
        « Les politiciens des pays riches favoriseront …. cela implique de ne pas réduire le niveau de vie actuel. » — les riches de la Rust Belt ?
        « les externalités… » — supprimons le pétrole ?

        • Ou encore : « Une réduction de l’interventionnisme militaire américain dans le monde permettrait donc de réduire significativement les GES sans affecter le niveau de vie de la population, et de plus, cela coûterait moins cher. »
          Bon sang mais c’est bien sûr ! Comment ne pas y avoir pensé plus tôt.
          Et si les USA (et seulement eux, comme par hasard) arrêtent d’intervenir, que va-t-il se passer ? Il y a pensé le monsieur ? (entre autres, nous serions restés sous le joug nazi… et plus récemment, les Syriens seraient encore soumis à Daesh – mais bon, tout cela n’a pas d’importance)

  • reprenons

    les émissions du Canada peuvent avoir des impacts positifs pour le Canada, mais négatifs pour le Maroc par exemple ;
    affirmation gratuite, car encore faudrait-il que l’influence du CO2 sur le climat soit prouvée et indubitable.L’auteur devrait se renseigner sur la signification du terme « hiatus »
    les émissions provenant du véhicule de mon grand-père il y a 30 ans ont un impact sur le climat aujourd’hui, mais mon grand-père
    ne peut pas dédommager les habitants du Maroc ;
    Votre grand père peut dormir tranquille, car les estimations du temps de résidence du CO2 dans l’atmosphère varient de 5 ans à mille ans, (c’est de la sciences climatique, incompréhensible pour le commun des mortels)
    il ne pourra pas non plus dédommager les populations affectées dans un siècle ;
    dans mille ans non plus
    impossible de déterminer l’impact de chaque molécule de CO2 émise : a-t-elle contribué à submerger l’île de Tuvalu d’une fraction de millimètre ou a-t-elle contribué à former l’ouragan Katrina, ou encore causé une sécheresse en Californie laquelle engendra un immense feu ?
    Ah les Tuvalu, ben il ne s’y passe rien de particulier(l’auteur devrait utilement lire la saga de l’arbre de Tuvalu décrite par Morner, un autre hurluberlu)Une récente étude basée sur des observations satellitaires montre que la longueur du trait de côte s’est accru globalement dans le monde( curieux non?)
    Katrina, l’auteur sait-il que ni le nombre ni l’intensité cyclonique ne montrent de tendance à la hausse, c’est vrai pour les inondations, les sécheresses, pour les cors au pied je n’ai pas les chiffres.
    Et il maintenant évident, du moins pour les hurluberlus, que les incendies en californie ont pour cause principale la mauvaise gestion de la foret du fait de réglementations voulues par les verts
    L’auteur sait surement que la Californie est un désert soumis à des fluctuations dramatiques de son climat?
    il est impossible de quantifier l’ampleur des dommages causés par chaque molécule de CO2 émise et à qui ce dédommagement doit être octroyé car ayant endommagé sa propriété.
    A ce stade, l’auteur va nous démontrer comment le CO2 a un effet déterminant sur le climat?
    non?il laisse cela aux hurluberlus?
    Ce billet démontre avant tout comment cette hystérie climatique traverse toutes les couches de la société, car nul doute que cet auteur croit dur comme fer à ces assertions, comme Mme Michu, bombardée en permanence de fake news, devenues vérités, et que l’on retrouve ici dans un article critique sur le sujet
    c’est à désespérer

    • Le propre des ignorants doublés d’imbéciles est de répéter les âneries qu’ils ont entendu! Et Naomi en tient une sacré couche!

  • Le chapeau de l’article est une tautologie : depuis leur création, les mouvements « écologistes » n’ont qu’un but, que l’une de leurs représentantes a clairement exprimée il y a quelques années à la tribune de l’ONU. Le but des « écologistes » est la destruction du capitalisme. La « protection de l’environnement « les indiffère totalement.

  • Le réchauffement climatique est probablement un fait mais est-il dû au CO2 anthropique ? Ce n’est pas sûr ! Il y a eu des réchauffements bien pire qu’actuellement entre 1876 et 1879 (entre 30 et 50 millions de morts) et 1896 et 1903 par exemple ? Cela pourrait être dû à l’axe de la terre et donc au réchauffement du soleil.
    Par ailleurs, en supposant que cela soit dû au CO2 anthropique, il suffirait de transformer la moitié des terres désertifiées en savanes pour que tout le CO2 en excès soit capturé. or, un chercheur Zimbabwéen a trouvé une méthode et il fait des miracles : Allan Savory que vous trouverez sur Youtube.
    Et Naomi Klein est un des nombreux intellectuels écolos dont le seul but est l’anticapitalisme, c’est à dire le retour à l’âge de pierre !

  • « L’auteur vante le Danemark, qui est l’un des pays ayant le plus d’électricité renouvelable, mais elle néglige de mentionner que les prix de l’électricité y ont fortement augmenté. »

    Sans compter que les EnR au Danemark sont principalement composés de combustion de bois…

    « Selon Klein, l’énergie nucléaire n’est pas une solution viable, mais elle n’explique pas vraiment pourquoi. »

    Parce que c’est méchant.

    En tous cas, une réduction de GES de 95%, ça aurait tellement d’implications économiques, sociales, humaines catastrophiques, dues à la destruction de l’industrie, des transports et de l’énergie (comment on fait pour construire une éolienne et un vélo sans industrie polluante ? Comment on construit une industrie verte sans industrie polluante ?), comme la baisse de production, le retour du travail physique, l’éviction des femmes du travail, la déscolarisation, la déconcentration de la production, la fin des économies d’échelles, toute la création qu’aura permis la destruction créatrice, la fin de la production industrielle de biens médicaux, etc. qu’il vaut mieux faire face à quelques inondations, canicules, tempêtes et réfugiés climatiques probables que d’affronter la fin de la civilisation que provoquerait les solutions utopiques des verts.

  • « ont accepté les règles du capitalisme et octroyer des milliards de dollars »

    et octroyé, pas ‘octroyer’, pleeaase !!!

  • De tout façon soit le réchauffement est anthropique, il durera probablement des milliers d’années (ben oui, rien ne le fait baisser, 84% de nos énergies sont fossiles, et celui déjà présent ne va pas disparaitre par enchantement). Soit il est géologique est dans ce cas c’est quelques siècles. Mais dans les deux cas, c’est problématique ce saut dans l’inconnu. Même si le vert végétal semble avoir progressé selon certains, il semblerait que l’eau potable disponible soit moindre, et donc?

    • @le bon sens: 1/ si l’inconnu vous fait peur, je peux vous rassurer : un petit âge glaciaire est terriblement meurtrier. Réjouissez vous du climat présent.
      2/ le problème de l’eau potable, c’est la distribution. Or on préfère gâcher des milliards dans des éoliennes ou du solaire.

      • Et une élévation de quelques degrés de la température extérieure permet des économies de chauffage (et donc d’émissions de CO2) considérables sous nos latitudes européennes ou canadiennes…

        • Consommation de gaz dans notre immeuble au 10.04 :
          – 2019 : 2318 M3
          – 2018 : 2563 M3
          – 2017 : 2380 M3

          Pour 2019, j’ai activé le mode nuit-jour, (4 degrés de moins la nuit) et abaissé la courbe de réponse au capteur extérieur (1.8 à 1.0). Sans cela, je pense que l’on aurait battu 2018. malgré février. En ce moment, gel et neige prévus cette nuit. Sans regarder les degrés-jours, on voit qu’il fait de plus en plus froid.

          Donc vivement qu’il fasse vraiment plus chaud en hiver.

  • La biodiversité est un système qui s’adapte constamment à son milieu/ environnement.
    Affirmer que la disparition d’une espèce animale ou végétale d’une zone géographique donnée est une catastrophe planétaire est une ânerie.

  • Les commentaires sont fermés.

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