La police de la santé publique progresse

Les “défenseurs de la santé publique” se sont d’abord attaqué au tabac et à l’alcool, ils s’attaquent désormais à notre alimentation quotidienne.

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06.BrianGibson.Funeral.SE.WDC.10February1997 By: Elvert Barnes - CC BY 2.0

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La police de la santé publique progresse

Publié le 2 mars 2019
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Par Bill Wirtz.

Dans un rapport publié fin janvier dans le journal médical réputé The Lancet, l’auteur principal, Boyd Swinburn, plaide en faveur d’une plus grande intervention afin de réduire les effets de la malnutrition sur la santé publique.

Ce rapport de 56 pages est une longue liste de prescriptions politiques pour améliorer la santé publique — y compris l’augmentation des taxes ou la réduction de la publicité. Avant tout, les chercheurs semblent très inquiets que Big Food (l’industrie de l’alimentation) s’immisce dans le débat sur la nutrition, et croient que ces professionnels organisent en effet unilatéralement une syndémie mondiale1, comme ils l’appellent.

Voici un extrait du rapport :

“Certaines mesures gouvernementales, y compris des règlements sur la commercialisation d’aliments et de boissons malsaines auprès des enfants, des étiquettes spéciales sur les emballages, des politiques fiscales comme les taxes sur les boissons gazeuses et des lois sur la protection des consommateurs peuvent aider à limiter cette consommation d’aliments malsains axée sur l’offre.”

Voyez-vous le problème ? Consommation axée sur l’offre implique que la demande d’aliments malsains n’est pas le résultat d’un désir réel du marché, mais plutôt d’une commercialisation intelligente. Les consommateurs sont considérés comme des pantins sans cervelle exploitable par l’industrie et non comme des individus.

La raison est claire : si vous admettez que les individus font des choix responsables et individuels, vous ne pourrez pas faire valoir que les interventions gouvernementales sont des mesures de protection. La déshumanisation des décisions de marché est essentielle à la politique de l’État-nounou.

Le rapport du Lancet est long, mais il vaut la peine d’être lu si vous voulez connaître de près l’état d’esprit sinistre des défenseurs des politiques de santé publique.

Les mesures d’emballages fortement réglementés, la hausse des taxes et les campagnes gouvernementales constantes sur les aliments se multiplient de façon effrayante.

En plus de la réglementation gouvernementale très intrusive, les chercheurs plaident pour l’infiltration de leurs idées à travers les individus en tant qu’activistes de l’alimentation, si jamais leurs propositions n’étaient pas assez dissuasives. C’est ainsi qu’ils décrivent leurs opportunités :

“Les gens vivent dans des réseaux d’influence. L’influence la plus forte est au niveau de la famille et des cercles sociaux mais les gens interagissent et influencent aussi dans de nombreux milieux — par exemple les lieux de travail, les écoles, les universités, les magasins, les lieux de loisirs, les villages et les communautés locales. Même au niveau macroéconomique, le fait d’être un consommateur, d’utiliser les médias de masse ou de travailler au sein du gouvernement ou d’autres systèmes offre une occasion de créer de l’influence.”

Il n’y a rien de mal à ce que les personnes défendent un changement au niveau personnel ou familial. Ce qui est déconcertant, c’est que ces auteurs seront des acteurs clés pour conseiller les décideurs publics. Ils pourraient faire en sorte que les gens soient informés par des fonctionnaires du gouvernement sur la façon de convaincre leurs amis et leur famille de s’inscrire pour devenir des “ambassadeurs de l’alimentation” ou peu importe le nom qu’on donnerait. Une utopie cauchemardesque pour s’immiscer dans les choix personnels de chacun de nous.

L’une des prescriptions est également qu’il devrait y avoir une conférence internationale qui pourra évaluer la nécessité et l’efficacité des nouvelles politiques.

Découvrez la CCLAT

La convention CCLAT est le premier traité de santé mondiale adopté par l’OMS. Elle a été ratifiée par 181 pays et constitue la base d’un certain nombre de lois nationales à travers le monde, telles que les taxes sur le tabac, les restrictions publicitaires et d’autres mesures comme le paquet neutre.

La CCLAT exclut de ses réunions les organisations de médias et les ONG qu’elle juge inutiles et discute à huis clos de ses recommandations politiques, qui vont s’appliquer à des milliards de personnes. Le fait que tout cela soit très coûteux et financé par les contribuables va sans dire.

Vous n’êtes peut-être pas fumeur mais ne soyez pas indifférent à la CCLAT qui pourrait à terme réglementer beaucoup d’autres secteurs de consommation. Une CCLAT pour les aliments proposerait des mesures aussi draconiennes que celles qui s’appliquent au tabac : augmentation des taxes sur les péchés, diminution de l’accès et étiquetage clair.

Si vous n’y croyez pas, jetez un coup d’œil à ce tweet de Jennifer Browne, nutritionniste en santé publique (qui a depuis été supprimé en raison des réactions) :

Préparez-vous à voir l’alimentation se renchérir et à des supermarchés ternes si ces gens obtiennent ce qu’ils veulent.

Arrêtons l’État-nounou !

Si vous ne défendez pas la liberté des fumeurs, des buveurs et de ceux qui aiment les jeux de hasard, même si vous réprouvez leurs choix de vie, alors vous êtes condamné à être le prochain.

La CCLAT alimentaire argumentera : “quand nous l’avons fait pour le tabac, vous étiez d’accord avec les mêmes principes de taxation, d’accès limité et d’interdiction de marque.”

Allez-vous dire que c’est différent ? Pourquoi ce serait différent ? Les hamburgers ne sont pas les choix nutritionnels les plus sains pour tous.

Certains choix comportent des risques que nous assumons car ils nous apportent du plaisir. Respecter les choix des autres sans nous élever à une prétendue norme morale supérieure signifie vivre dans une société libre.

Vivre et laisser vivre. Ce n’est vraiment pas si difficile.

_____

Pour plus d’informations, c’est ici.

 

  1. Ce néologisme est employé dans la littérature médicale autour des pathologies liées au VIH et à la toxicomanie. Il désigne un ensemble de problèmes de santé qui se renforcent mutuellement.
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  • Inutile de pleurnicher, les libéraux conversateurs en peau de lapin de Contrepoints soutiennent hystériquement les traitements médicaux obligatoire à des enfants en plein santé sous peine de les enlever à leurs parents.

    • contrepoints est un site ouvert aux commentaires…
      de tous les sujets de ce type l’obligation vaccinale est celle que j’accepte le plus facilement de mettre au vote..je suis contre sur le principe mais je peux entendre que ne pas vacciner un enfant lui luit…
      Mais je crois que je voterais contre ne serait ce que parce que des gens essaient de me présenter comme responsable que les gens ne se vaccinent pas.. sauf que des gens comme vous me feraient changer d’avis.
      et on donne son nom quand on accuse à tout va.

      • @ jacques lemiere
        « je peux entendre que ne pas vacciner un enfant lui nuit. »
        Non pas seulement à lui mais à toute sa classe, son école et autres personnes non vaccinées C’est donc un traitement individuel avec visée bien plus large: d’où le terme de santé publique! Pas difficile à comprendre!
        Être libéral, c’est un choix individuel MAIS sans le droit de nuire à autrui!

        • Quelle nuisance? Vous parlez de quel vaccin au juste? La polio? LOL

        • La politique d’obligations de vaccinations satisfait l’amour-propre des ministres qui l’instaurent au nom d’un prétendu intérêt général: cela leur permet d’attacher leur nom à une mesure visible à court terme (augmentation de la couverture vaccinale), quel qu’en soit l’effet à long terme (déplacement de l’âge de survenue d’une maladie, élargissement du champ laissé à une autre, intoxication à long terme)… Il n’y a en France surtout aucun avantage collectif à vacciner contre le tétanos (non contagieux, non immunisant), la diphtérie, la poliomyélite (contamination orofécale, maladie quasi éradiquée au niveau mondial)… : ces vaccinations sont néanmoins obligatoires!

      • Il n’y a pas à voter sur une obligation dont les adversaires seront privés de leur job par une institution du gouvernement de Vichy. Il faut l’interdire au niveau constitutionnel, point.

        (Il faut aussi supprimer cette institution vichyste.)

        En plus la critique de la vaccination est l’excuse pour supprimer l’anonymat sur les réseaux sociaux et aussi pour interdire la cryptographie au RU!

  • Le problème est que le sans dents n’a pas les moyens des ambitions Etatique. Donc d’un côté l’Etat pousse et dirige vers une impasse de l’autre la population voudrait juste survivre. On se demande bien pourquoi l’Etat s’acharne ainsi sans relâche sur ceux qui votent pour lui. Peut-être pour que l’on se dise qu’ils travaillent beaucoup pour nous ? Mais finalement je n’écoute plus rien de ces cloportes. Le comportement de ces gens est ignoble et ils voudraient nous rendre « meilleurs » ! Je le dis, mon comportement est aussi extraordinaire que nos élus….plus c’est pire, plus je copie.

  • Il faut préciser que c’est plus simple de manger du filet de St Pierre et de la langouste au caviar lorsque c’est gratuit. La plus grosse différence est que le sans dents se gave de nutella et de bière car il n’a pas les moyens de faire autrement. A priori faudrait expliquer cet étrange paradoxe à nos comportementalistes. Après au niveau limitation vitesse, taper ses amis avec un casque, enfiler des matraques, arracher des mains et des yeux, faire disparaître son pognon, contaminer du sang, détruire des opposants politiques, etc…. toussa il faut le dire l’on ne peut pas copier. L’on préfère la clope et la biere ! Douce mort très lente loin de la coke made in colombie passée en douce dans une valise de Benalla. Bref, ce pays est foutu.

  • « Le peuple ne sait pas ce qui est bon pour lui »
    (Lénine)
    Il n’ y a pas de différence fondamentale avec ceux qui prétendent diriger le monde aujourd’hui. Juste de moyens. Pour l’instant.

    • « Le peuple ne sait pas ce qui est bon pour lui »

    • Oops!

      Même si c’est du Lénine, c’est bien vrai.
      Le problème est que l’État sait encore moins ce qui est bon pour le peuple ou pire: qu’il s’en moque royalement.

      • Quand même les Français sont d’après tous les sondages le peuple le plus sensible à l’idée que les vaccins ne sont pas un miracle médical; même si ça monte aussi aux USA.

  • Il faut continuer à dénoncer ces pratiques qui nuisent gravement à la liberté.

  • Quand il s’agit de faire des choix avec son propre porte-feuille, le consommateur est considérés (par ces érudits qui savent tout mieux que quiconque) comme un « pantin sans cervelle ».

    Quand il s’agit de faire des choix avec le porte-feuille des autres (élection), tout-à-coup, le citoyen deviendrait intelligent?

    N’y aurait-il pas comme une contradiction?

  • Dans vingt ans le jeune auteur, superbement libre de ses choix de fumer, de boire autant qu’il veut, gavé de sucre, refusant tout vaccin odieusement totalitaire, sera rattrapé par les conséquences de ses choix dits libres. Cohérent il tiendra à payer lui-même les soins nécessaires à tenter de le maintenir en vie, ou préfèrera couler avec son esquif idéologique et sa petite cargaison d’irréflexion.
    Pour la vaccination il suffirait de comparer la mortalité chronologique dans le monde avec, et sans vaccination.
    La liberté n’a jamais été de pouvoir dire n’importe quoi à partir de préjugés fondés sur une méconnaissance fautive des sujets abordés. Que connait l’auteur en alcoologie, tabacologie, diabétologie, économie de la santé et sans doute philosophie de la liberté ? A l’évidence pas grand chose.
    L’alcool, le tabac, le sucre tuent chaque année des centaines de milliers de gens en France (pays voisin), qui se croyaient « libres » de consommer sans danger, des produits dont ils deviennent en fait souvent dépendants. Avertir des gens qu’ils risquent de devenir dépendants c’est précisément leur permettre de rester ou de devenir libres. Leur éviter des maladies mortelles ou très invalidantes aussi.
    Pour être libre il faut tout de même disposer d’un minimum de cervelle et de connaissances, et cesser de croire, ou d’exprimer, n’importe quoi.

    • Si tout ce passe comme on nous le répète, ces multiples abus le feront mourir avant 65 ans… Le système devrait être content… Il aura cotisé mais il ne grévera pas les régimes de retraites…

    • @ Vincent Llifrat
      Belle lucidité modérée!
      Mais ça ne va pas plaire à tout le monde ici, comme ma référence à la santé publique (21H26, ci-dessus) qui est hors-régalien! Peu me chaut!

    • « Pour la vaccination il suffirait de comparer la mortalité chronologique dans le monde avec, et sans vaccination »

      NON il ne suffirait pas. On peut être vivant dans un état de santé lamentable. Les centaines de milliers de vies brisée par UNE campagne de vaccination vous ont échappé, bien sûr!

      • Et bien sûr, vous avez des sources sur ces « centaines de vies brisées »…? Et vous les avez mises en balance avec les millions de vies sauvées par la vaccination (voir article récent sur la rougeole, sur ce même site)…? Parce-que la médecine, la vraie, celle qui se base sur la méthode scientifique, est entièrement basée là-dessus : un rapport coût / bénéfices favorable. Un vaccin qui provoque une réaction négative dans un cas sur 1 million, mais qui par ailleurs protège réellement d’une maladie très contagieuse, qui provoque des malformations une fois sur 1000 a toutes les chances d’être validé par les autorités, en toute connaissance de cause. C’est compliqué à comprendre…?

        La polio, dont vous rigolez par ailleurs, est une maladie qui provoque une paralysie une fois sur 1000, qui peut toucher n’importe quelle partie du corps – voyez par exemple Franklin D. Roosevelt pour un malade célèbre, il a fait tous ses mandats de président des États-Unis dans un fauteuil roulant.

        • Je précise mon point de vue sur la vaccination obligatoire : je pense que c’est un non-sens, elle ne devrait pas être obligatoire – sauf éventuellement la rubéole vu qu’on se vaccine contre cette maladie pour protéger les autres (les femmes enceintes).
          Mais le principe de responsabilité doit jouer à plein :
          1. les collectivités doivent avoir le droit de refuser un enfant qui n’a pas certains vaccins (en incluant bien sûr tout type de garde d’enfants, ça devrait être une condition d’annulation unilatérale des contrats de garde d’enfants)
          2. un malade non vacciné doit être soigné de la maladie et de ses séquelles éventuelles à ses frais. Dans le cas de la polio, si vous avez la « chance » d’attraper la forme paralytique et d’en survivre… ça va vous coûter cher, et pendant longtemps.

    • « Pour la vaccination il suffirait de comparer la mortalité chronologique dans le monde avec, et sans vaccination. » Surtout sur une période longue, ce parallélisme ne permet pas d’induire un lien de causalité. Sur le XXe siècle par exemple, quel que soit le pays, de nombreux facteurs ont contribué à la régression de telle ou telle maladie: amélioration de l’hygiène en général (alimentation en eau potable, assainissement, alimentation suffisante en qualité et quantité…), amélioration des soins (antibiotiques, radiologie, etc.)… Et par l’effet exponentiel (en première approche, dès que l’endémie d’une maladie passe au-dessous d’un certain seuil, elle diminue « automatiquement… les vaccins n’y sont pour rien.

  • @Vincent, merci de préciser que les laboratoires n’arrivent même pas à produire assez de vaccins (aux normes sanitaires) pour l’ensemble de la population. Sur le papier le vaccin est bien. En pratique et sur des cas particuliers, non. J’avais besoin d’un vaccin avant une opération…et il y avait rupture de stock. Aux urgences il y avait rupture de petites mains…puis après il y avait des fautes liées à l’incompétence. Voyez vous l’ensemble de la chaine médicale est foireuse. Alors je vais retourner à mon Whisky et oublier votre « précieuse » intervention qui tombe comme un flop au milieu d’un pays communiste complètement foutu.

  • Finalement je ne fais pas plus confiance à un médecin qu’à un homme politique. Pourquoi ? Car l’un comme l’autre veulent me sauver de moi même. Vivre en bonne santé pour l’Etat c’est des taxes qui tournent. Pour le médecin c’est des médocs qui se vendent. Entre les deux, y a moi avec ma bouteille.

    • Sauf que le médecin est un poil plus compétent que l’homme politique 😉

      • une fois enleve tous ceux qui sont « lobotomises » par les labos, il n’en reste pas beaucoup des medecins « competents » 🙂

      • et est il moins corruptible? j’ai un doute…le fameux « serment d’Hippocrate » c’est un peu comme le bac ça ne veut plus rien dire et ça n’engage plus ceux qui le disent.

      • Non! La plupart des médecins soutiennent le vaccinalisme grotesque qu’un enfant de 10 ans ne goberait pas

    • @ golum
      Les médecins vendent des « médocs » en France? C’est nouveau: ça vient de sortir?
      Allez! Bonne picole!

  • Nouveau racket ! Après l’hystérie du « réchauffement climatique », c’est au tour de la santé publique, thème très attrayant pour brigander de nouvelles contributions ; quant à la santé publique… nos guignols n’en ont cure.
    Si les consommateurs boudaient toute cette mal-bouffe (y compris McDo et autres fast-food) bourrée d’ersatz, dénoncée dans de nombreuses émissions, les entreprises auraient vite compris et changeraient la composition de leurs productions. Nombreux sont les foyers à revenus modestes, et ce grand n’importe quoi proposé est intolérable. Mais il est possible, pour peu de frais et peu de temps, de faire soi-même pizzas ou autres plats équilibrés, les matières premières étant à prix abordables (pour tous) et les légumes surgelés (nature) pas chers. Une autre possibilité de se nourrir existe, encore faut-il la vouloir. A chacun son choix, selon ses goûts et envies, mais assumons alors les conséquences.
    Que tous ceux qui nous gouvernent, de loin ou de près, cessent, d’une part, de nous considérer et nous éduquer comme des enfants immatures, et d’autre part, arrêtent d’outrepasser leur droit nous dictant leurs tris du « bon pour nous » et du « mauvais pour notre santé »… cette dernière, n’étant qu’un prétexte fallacieux pour nous extirper de nouveaux impôts !

  • @Rick, oui, parfois. Hélas en France le médecin comme l’homme politique infantilise. Le résultat est que le patient/votant n’a pas besoin de savoir ce qui est bon ou pas pour lui. Si on lui affirme que ça ira comme ça (avec une jambe, un oeil, un anus en moins) avec une bonne « ré-éducation ». Cf l’article du jour sur l’état de délitement de la France. Je me vois vivre dans une dystopie. Moi qui était dans ma jeunesse un grand lecteur de ces conneries pour me faire peur, j’ai ma dose là.

  • L’article inquiète mais certains commentaires font vraiment froid dans le dos. Les camps de rééducation sont déjà planifiés …

    • Oui certains commentaires font froid dans le dos !
      Beaucoup de certitudes, peu de critères étayant ces certitudes !
      Les polémiques autour d’un sujet comme la vaccination sont souvent agitées par des personnes qui vivent dans un monde sans mémoire, un peu comme ceux qui construisent des villages en zones d’inondation, sous prétexte qu’il n’y a pas eu de débordements pendant les 40 dernières années ! Et ceux là, les premiers à se plaindre quand …
      Il y a un mot , en français, qui, étymologiquement, signifie privé de soutien, privé de béquille et ce mot est IMBECILE.

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