Les fabuleuses économies du gouvernement Philippe

Ni réformettes ni économies. Ni rien. On peine à voir la ligne directrice du gouvernement. D’ailleurs, y en a-t-il une ?

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Les fabuleuses économies du gouvernement Philippe

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 septembre 2018
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Ah, sapristi de saperlipopette, quelle évolution depuis le mois de juin ! Rappelez-vous, c’était ce mois où, frappé d’une lucidité minutieusement calculée, le président Macron « découvrait » que les dépenses de l’État représentaient « un pognon de dingue » pour, en face, un résultat franchement médiocre…

Après cette fugace prise de conscience, on s’attendait donc à la mise en place de mesures en rapport : allait-on lancer des économies drastiques ? Allait-on auditer les services de l’État et des administrations pour les remettre au niveau de l’argent prélevé ? Allait-on commencer à couper dans les services les moins utiles, les fonctions les plus discutables, les rentes les plus établies et les moins justifiées ? Allait-on se concentrer, enfin, sur l’essentiel et laisser tomber les palettes de superflu ?

Il y avait, on le comprend, mille et une façons de procéder.

Parmi elles, insister sur le prélèvement à la source, le Pass Culture ou les limitations à 80 km/h échappe quelque peu à la logique d’ensemble. En revanche, envisager fermement de réduire la voilure considérable de l’État un peu partout dans la vie du citoyen, sur le territoire ou au travers de ses millions de taxes, cerfas et règlements rigolos, cela entre parfaitement dans ce cadre.

On ne sera dès lors qu’assez peu étonné de lire de temps en temps l’annonce d’une suppression de postes dans l’une ou l’autre administration du Leviathan. Et dernièrement, à la faveur d’un remaniement ministériel écolo-propulsé, on a appris la volonté du chef de l’État de supprimer 1600 postes au ministère des Sports.

Comme de bien entendu, la nouvelle a fait l’effet d’une catastrophe majeure : tout indique, « étude d’économiste » à l’appui, que ce nombre est bien trop élevé, que le ministère ne s’en remettra pas et que le sport, en France, va péricliter dans un petit couic misérable si jamais ces suppressions devaient effectivement avoir lieu.

Parallèlement, c’est avec la même stupeur et la même panique lisibles dans les yeux humides de toute la politicaillerie française qu’on découvre qu’est conservé — malgré tout — l’objectif initial de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires d’ici la fin du quinquennat de Macron.

Coupes sombres abominables, austérité sans précédent, destruction de nos services publics, privatisation effrénée, « on est à l’os » : aucune expression ne nous sera épargnée pour bien faire comprendre l’ampleur de ce véritable massacre de la fonction publique !

Et quand bien même les uns et les autres s’accordent mollement à dire qu’il faudra pourtant faire des économies quelque part, tant les gabegies, les dettes, déficits et autres dérives comptables s’empilent dans le pays depuis trop longtemps, personne en revanche ne semble prêt à se retrousser les manches pour mettre en place la moindre mesure concrète de réduction des dépenses. Les coupes de personnel, c’est un peu comme les éoliennes : c’est moche, ça fait du bruit et personne n’en veut dans son pré carré.

Du reste, le nombre de 120 000 postes semble gros mais cache pourtant l’essentiel : la fonction publique, en France, c’est plus de 5,4 millions d’individus, soit 1 emploi sur 5 en France (oui, 20 %). La suppression, parfaitement hypothétique à ce stade, de 120 000 postes représente un petit 2,2 % en quatre ans, ce qui est tout sauf énorme et se traduit essentiellement par un non renouvellement des départs à la retraite. Question douleur, ce sera en réalité fort modéré.

D’autant que les années passées, la masse salariale dépendant de l’État et de ses administrations nationales ou locales n’a pas cessé d’augmenter, et dans des proportions qui font passer ce 2,2 % très ponctuel comme une aimable plaisanterie au regard du cumul, année après année : en 1980, l’emploi public ne représente alors que 17,5 % de l’emploi total (pour moins de 4 millions d’agents concernés). Il lui a donc fallu grossir pour dépasser les 5 millions et les 20 % de l’emploi total.

En comparaison, les 1600 postes du ministère des Sports ou les 120 000 voués à disparaître sur les quatre prochaines années paraissent bien timides.

Et ils le resteront : en pratique, il n’est qu’à voir les précautions oratoires déjà utilisées pour tempérer ces ardeurs dégraissantes pour comprendre qu’il y a fort loin de l’objectif affiché à la réalisation concrète : ces réductions ne sont pas « l’alpha et l’omega » de la politique gouvernementale. Et puis de toute façon, une majeure partie de ces réductions devrait être opérée par les collectivités territoriales qui, comme c’est commode, ont une certaine liberté d’administration. Ce qui veut dire que pour la partie nationale, rien n’est gravé dans le marbre, et pour la partie locale, attendez-vous à de gros ajustements.

En somme, l’État obèse va peut-être faire un effort, mais ce n’est pas dit. Et vous reprendrez bien un peu de dette ?

Apeuré par le départ précipité de Hulot, Macron n’a pas voulu tenter le diable en s’opposant à Philippe et Darmanin au sujet du prélèvement à la source. Tout comme les mesures idiotes sur la limitation à 80 km/h finiront par coûter cher au pouvoir en place, cette « réforme » qui prend de plus en plus la tournure d’une méforme fiscale va provoquer la colère de beaucoup de Français qui pourront tester, en direct, la puissance de l’État informaticien lorsqu’il calcule et ponctionne l’impôt.

Ainsi, plutôt que de vraies réformes de fond (et de fonds), courageuses et profondes, Macron s’est rapidement embourbé dans les bricolages technocratiques propulsés par Philippe, sa clique énarchique et les pesants ronds-de-cuir l’accompagnant (dont Darmanin représente l’archétype frisé). En lieu et place d’une sévère cure d’amaigrissement de l’État, Macron s’est très promptement rangé aux mesures les moins piquantes, aux pilules les plus faciles à faire passer. Sabre au clair et monté sur son petit poney électoral, il a vaillamment trottiné les premières semaines de pouvoir, mais s’est épuisé bien vite. À présent, le voilà broutant en rase campagne, déclamant des discours creux, croyant que ceux-ci intéressent la prairie autour de lui.

Au bout d’un an, la République qui croule sous les dettes, les déficits, la perte de repères et les abandons de toutes parts est à nouveau orpheline de toute volonté de remettre les choses d’équerre. Les objectifs fixés en début de quinquennat sont tous revus à la baisse les uns après les autres, passant de modestes à humbles et s’approchent maintenant du pusillanime, avec une application qui frise la psychiatrie lourde.

De même qu’il n’y a pas davantage de réformes que de simplification de quoi que ce soit, il n’y a pas davantage d’économie et d’austérité que de beurre en broche. La fête continue, sans faiblir.

Dès lors, ce pays est foutu.


—-
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  • Un premier moyen simple de réduire la charge de la fonction publique (à tous les échelons) serait de mettre en place une véritable subsidiarité : chaque problème est traité au niveau capable de le faire le plus proche du terrain, et uniquement à ce niveau.
    Mais ça voudrait dire se pencher sur le fonctionnement des communes, leur liens avec les intercommunalités, les relations avec les cantons et arrondissements – toutes places offrant aux petits roitelets locaux des fauteuils bien confortables où se recaser en cas de revers. Sans bien sûr parler de toutes ces agences plus ou moins utiles pour recaser les mêmes.
    Autre piste : se pencher sur le fonctionnement interne des administrations diverses et, de la même manière, démanteler les baronnies où des petits chefs profitent largement du petit bout de pouvoir qu’ils ont. Ça pourrait se faire simplement, par exemple en les rendant comptables devant les contribuables de leur gestion (hmmm… pas si simple que ça finalement…)
    Bref, des pistes existent. Mais toutes passent par une réduction de pouvoir pour certaines personnes. Ce qui ne peut que leur déplaire.

    • subsidiarité ?
      ces gens là n’en sont absolument pas capables, ils ont peur de leur ombre.
      un exemple personnel, en octobre 2017, le tribunal condamne une de mes locataires à l’expulsion de mon logement, le temps de lui signifier le jugement, l’hiver débute, j’attends donc le mois d’avril (la fin de l’hiver) mais en fait le mois de juin car la préfecture dispose d’un délai de deux mois pour ne rien faire…
      du 10 juin au 4 septembre le sous préfet féminin de mon secteur et le préfet féminin de mon département se réunissaient sur une base hebdomadaire pour savoir si il fallait faire exécuter une décision de justice ou s’il fallait faire preuve d’humanité et lui accorder une semaine de délai supplémentaire.
      il faut des dizaines et des dizaines d’heure de travail aux deux personnes les plus importantes du département pour savoir si on expulse ou non avec la force publique une personne de 46 ans qui ne paye plus son loyer depuis 18 mois…

  • Supprimer 120 000 postes ne signifie pas qu’on ne va pas en créer 120 000 à côté, « en même temps ». On n’oublie pas que du temps du Zébulon élyséen, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux s’est traduit par… une augmentation générale du nombre de fonctionnaires. Soupirs.

  • et il leur reste 4 ans à faire ? ils sont pas sortis de l’auberge.

  • Ces tristes épisodes (80 km/h, prélèvement à la source, économies qui tardent…) nous révèlent que le grand réformateur Macron, l’adepte du spoil system, s’est fait bouffer tout cru par sa technostructure.
    Ca va donc vivoter cahin caha jusqu’en 2022, où lui et son parti se feront éjecter du paysage.
    Avec un peu d’avance, je lui souhaite à lui et à Philippe : bon débarras !

  • mais sauver la planter et changer le climat ça c’est un objectif à la portée de mOnsieur macron, quel homme!

  • Déjà, il faut supprimer certains ministères comme ce pompeux ministère chargé des « droits de la femme » ! une secrétaire d’état aussi débile qu’inefficace (Schiappa) et certainement une prise de conscience chez les hommes qu’ils sont différents des femmes (ça on ne le savait pas !) . Ce con de Macron a écouté sa « vieille Bique » (Brigitte) qui aurait mieux fait de se taire ! mais quel gâchis !
    Et pourquoi pas un ministère chargé des droits des « gays, lesbiennes et transgenres » ? ces gens existent et sont traités différemment des hommes et des femmes ! Hein Brigitte !

  • entre un moi je sais ,je décide ! et son 1er ministre ,je vous emmerde ,les rois du 100% du PIB vont entrer dans l’histoire de la France ,de la nullité des Élites, tout le reste ne sera que de la Com..à la prochaine élection il faut rabattre le claquer à ces bonimenteurs..
    RÉSISTANCE !!!

    • il a été élu démocratiquement…En pratique? résister à quoi au juste?
      vous contestez quoi? la légitimité démocratique de macron ou de tout président de cette république?
      je serais tenté de dire qu’il faille une VI eme république…zut comme méluche ..garantissant les libertés individuelles…ya plus méluche…

      • les libéraux aux élections…
        on sort du socialisme par la faillite et on peut tomber dans pire…

        mais on peut demander à un politicien ce qu’est l’Intérêt général et pourquoi diable l’intérêt général est toujours opposé à mon interet particulier…..

        • Les libéraux aux élections, vous y croyez vraiment dans un pays structurellement marxiste et dont les habitants sont même dans l’impossibilité intellectuelle d’imaginer que l’on peut également se soigner correctement avec une assurance privée ? Pour ma part, CPF comme dit tout le temps H16. La résistance, elle doit être interne: agorisme, marché noir, Bitcoin, production d’électricité, agriculture, etc. Avec comme objectif de pouvoir dire à l’état d’aller se faire voir et que l’on peut très bien se passer de lui, dans de nombreux pans de notre existence.

  • Vous ne le saviez pas ?
    mais
    France is come back !

  • en attendant , j’ai rarement vu une république exemplaire autant dans la merde ….le problème étant qu’elle nous y enfonce et pas qu’un peu…..

  • Vite! des règlements, des interdictions, des limitations et des gesticulations pour nous rendre indispensables.

  • H16 l’avait dit : Macron sera pire qu’Hollande !!!

  • Au moins , H16 nous fait rire. C’est toujours ça de pris… Pour le reste, j’ai encore de quoi m’acheter des kleenex, mais ca ne va pas durer, je le crains…

  • Le tric pour continuer la fête, c’est de sortir la trique et de tringler une victime à l’extérieur, grâce à une flopée de barils de moraline. Imparable.
    CPEF 🙁

  • @ h16
    Oui mais non! Des mesures plus radicales et c’est toute la fonction publique qui se met en grève et bloque la France!
    Ça fait des années que les fonctionnaires se transforment pour devenir plus indispensables et faire des petits (= des postes pour les gosses qu’il sera facile de pistonner.
    Jouer en sens inverse n’est évidemment en rien acceptable!
    Un fonctionnaire est un soldat de la puissance d’état, évidemment! Et on ne limoge pas un allié sur le champ de bataille!
    L’état n’a pas le droit de licencier un fonctionnaire, donc il doit attendre la retraite du fonctionnaire pour ne pas le remplacer!
    Avec des contractuels, c’est moins problématique! Avec ceux engagés pour une mission, c’est sans doute encore plus souple!
    Donc non! E.Macron ne veut pas tout faire en un coup pour ne pas déclencher de grève CGT. C’est pas le moment!
    « En même temps », il n’est pas raesponsable de ce que ses prédécesseurs n’ont pas fait depuis G.Pompidou (mort en 1974)!
    Alors il avance en créant des brèches dans l’ex-intouchable des « droits zacquis »: déjà, c’est remettre en cause l’intouchable, ce n’est pas rien et depuis ’74, ça n’a pas été fait! Lui, l’a fait!
    Ces brèches dans les monuments nationaux de la politique sociale française, n’est que le début: une brèche dans un barrage finit inéluctablement à s’élargir en retenant de moins en moins d’eau!
    Les mesures d’E.Macron finiront par s’élargir (en 2 quinquennats, sans doute).
    Je n’ai pas choisi E.Macron, mais pendant encore 4 ans, vous n’aurez pas d’autre président! Ce n’est pas le meilleur ni le pire!
    Donc, faut faire avec!
    Maintenant, à vous de choisir!

    • il n’est pas responsable ce que n’ont pas fait les autres avant lui, d’accord avec vous. il est juste responsable de ce qu’il ne fait pas aujourd’hui.
      vous dites que l’état n’a pas le droit de licencier un fonctionnaire, mais n’avez vous pas remarqué que c’est l’état qui fait les lois dans ce pays ? il suffit de changer la loi pour que l’état puisse licencier les fonctionnaires. macron est responsable de ne pas faire cette loi, nécessaire depuis des dizaines d’années.
      et enfin, de quelle brèche parlez vous ?

    • A Mickey-de-luxe :
      Quand je lis tes débilités, j’en reviens à regretter Hollande !

    • Il peut y avoir cohabitation à partir de l’été 2019 selon les européennes. Au fait voyez-vous un candidat(e) libertaire ? Vous avez un nom à proposer.

      • Un candidat libertaire, ça soulagerait bien des commentateurs ici, mais il vaudrait sans doute mieux commencer par un candidat simplement pragmatique, réaliste, et prêt à réduire un peu la part de l’état, mais qui aie des chances d’être élu.

  • L’auteur aurait pu mettre aussi en parallèle le graphique de l’évolution de la dette ( que l’on trouve partout si on veut bien se donner la peine de chercher ) depuis 10 ans . Ne pas oublier que Macron est aux affaires depuis l’élection de Hollande d’abords comme conseiller de l’Elysée puis comme ministre de l’économie . 6 ans quand même……

  • pour accéder au pouvoir ,il faut de l’argent ,vous êtes redevable aux donateurs et décideurs privé du pays , exemple : Attali et sa bande , Minc ect de quels droits ces gens ,sont des manipulateurs,donneurs de leçons ,donnent des conseils aux présidents ,qui au passage retournent leurs veste …j’attend d’un homme d’État qu’ils les ignores !!! ils n’ont aucune légitimité..

    • Et France Stratégie (la clique à Attali & Pisany Ferri) qui suggère que les propriétaires paient un loyer fictif sur leur résidence principale !! Mdr !!
      D’autant qu’ils démentent en prétendant que l’un de leur bande a proposé différentes mesures (dont le « loyer fictif ») sans pour autant que ces messieurs soient tous d’accord !!!! on publie des absurdités pour étudier la réaction d’ans l’opinion puis, si le retour est négatif, on dit que c’est « l’autre » qui a publié cela sans nous demander notre avis !!! belle bande d’escrocs tout de même !
      Et ces idées stupides, Macron les applique depuis le début de son mandat sans savoir vraiment pourquoi : on voit le résultat aujourd’hui !

  • à michel0,que faire pour éliminer ces parasites politicards qui se sont appropriés là démocratie ? ou l’extrême, faire la prise de là démocratie par le peuple ,revenir aux heures sombre de la révolution,couper des têtes, engendrer la peur pour que les choses change ..ou cette solution la plus efficace ,au lieu de manifester ,occuper le terrain face aux habitation de nos élus, doit on accepter ,l’asservissement ,tête baissée…quand le peuple de France va t il se réveiller..!!

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