Nicolas Hulot, écologiste autoritaire

A l’occasion de la démission du ministre de la transition énergétique, nous republions cet article qui témoigne de la rigidité idéologique affichée en poste.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Nicolas Hulot, écologiste autoritaire

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 août 2018
- A +

Par Michel Gay.

Sous des airs doucereux et consensuels, Nicolas Hulot veut imposer par la loi, via le Programme pluriannuel de l’énergie (PPE) un changement de société fondé sur la privation afin de développer coûte que coûte les éoliennes et les panneaux photovoltaïques.

Nicolas hulot a été un saltimbanque de talent, notamment dans ses émissions télévisées Ushuaïa, avant de devenir ministre par la grâce du Prince républicain élu en mai 2017. La politique a certainement ses raisons que la raison n’a pas.

Le saltimbanque est utile et même nécessaire à l’équilibre de l’esprit humain. Il contribue à faire rêver et à distraire pour rendre le monde moins rude.

Assemblée nationale le 22 février 2018

Mais l’édifiante séance de questions à l’Assemblée nationale consacrée à la stratégie de sortie du nucléaire du 22 février 2018 révèle un autre personnage, moins sympathique.

Selon Nicolas hulot, sa vision énergétique n’est pas absurde mais stratégique. La « nouvelle trajectoire » et les « objectifs » qu’il veut imposer par la loi (PPE) pour une production d’électricité fondée sur les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ne sont pas irréalistes mais « ambitieux« .

Lorsque certains députés lui posent des questions précises, il répond que « rien n’est décidé« , que « les différents scénarios sont encore sur la table« , que « nous ne comptons pas faire abstraction des débats citoyens« .

Mais dans le même temps, il montre sa volonté inébranlable d’inscrire dans la future PPE (avant fin 2018) le développement des sources d’énergies intermittentes, la réduction du nombre de réacteurs nucléaires, et leur non renouvellement (tant qu’il sera ministre de l’Écologie).

Il y a bien sûr quelques perles

Ainsi Nicolas Hulot ne dément pas madame la députée Sabine Hubin qui prend le problème à l’envers  (pour mieux le cerner ?) en déclarant dans sa question que « c’est la dépendance du notre pays vis-à-vis du nucléaire qui empêche l’émergence d’un pôle d’énergies renouvelables« .

Ne serait-ce pas plutôt son incapacité à produire une énergie fiable et bon marché ?

Et notre pays ne dépend pas du nucléaire, il en vit grâce à ses remarquables qualités depuis 40 ans.

Sauter sans parachute ?

Après avoir reconnu que :

Les conséquences sociales de cette transition sont immenses ; or, si nous agissons brutalement, la transition énergétique échouera

Nicolas Hulot affirme :

il faudra maintenir la part du nucléaire à 50 % dans la production d’électricité. Arrivés là, nous aurons peut-être démontré qu’il est possible d’aller plus loin ; nous aurons peut-être, à l’inverse, démontré qu’il faut prendre un peu plus de temps.

 

Faut-il comprendre que les énergies intermittentes (éoliennes et photovoltaïques) n’ayant pas encore démontré leur capacité à répondre aux besoins de la Nation (et c’est même l’inverse en Allemagne), il faudrait prier pour qu’elles puissent le faire pendant que la puissance nucléaire disponible diminue vers 50 % ?

Sauteriez-vous d’un avion sans parachute en espérant pouvoir le fabriquer avant d’arriver au sol ?

En clair, courons ensemble vers la catastrophe puis nous verrons à l’échéance si c’est idiot !

Le débat sur la PPE ne sera pas confisqué par les experts ; nous y associerons les citoyens.

Bravo ! (applaudissements sur les bancs de l’Assemblée).

Mais à quoi sert-il d’organiser un débat public sur la PPE si les conclusions sont déjà dictées par le Ministre ?

Tout cela ne serait-il qu’un « outil de communication » comme le déclare en séance le Député Raphaël Schellenberger à propos de la mise en place par Sébastien Lecornu d’un comité de pilotage sur la fermeture de la centrale de Fessenheim ?

Chassez les importuns !

Quant aux oppositions locales et aux problèmes réglementaires qui freinent le développement des énergies renouvelables, Nicolas Hulot est « en train d’y mettre bon ordre« .

Les citoyens qui ne sont pas d’accord sont priés de circuler, et les vilaines entraves de la loi (qui ne doivent pas s’appliquer aux EnR) seront aplanies.

Enfin, Nicolas Hulot a sans doute mal compris les rapports de la Cour des comptes puisqu’il déclare :

L’argument économique ne vaut plus et la démonstration a été faite que les énergies renouvelables peuvent à tout le moins équilibrer, et sans doute concurrencer, l’énergie nucléaire.

Il faut à tout le moins un sacré culot pour affirmer une telle contre-vérité. La Cour des comptes a écrit le contraire mais peut-être a-t-il mieux entendu Staline qui se plaisait à dire  « Désinformez ! Désinformez !  Il en restera toujours quelque chose… »

Nicolas Hulot révèle aussi aux Français la raison « philosophique » pour laquelle il est viscéralement antinucléaire, au-delà des arguments économiques et rationnels :

Je ne vais pas me priver ici d’afficher ma réserve à l’égard de cette filière. À quoi tient-elle ? Pour moi, si une société prend un risque et commet une erreur, elle doit être capable de contenir les conséquences de ce risque dans le temps et dans l’espace – c’est là selon moi un indice de civilisation. Or, malheureusement, les expériences de Fukushima et de Tchernobyl nous montrent que nos sociétés ne sont pas en mesure de contenir dans le temps et dans l’espace les conséquences du risque. C’est un vrai problème philosophique qui justifie ma réserve, au-delà des arguments économiques.

En mettant de côté sa mauvaise appréciation partisane des conséquences des deux accidents cités, le risque de chaos économique et social qui résultera de sa « vision stratégique » ne semble pas le déranger.

Dans chaque politicien en charge de l’intérêt général peut sommeiller un poète. Mais il y a un temps pour tout, et il est malsain de mélanger les deux dans la réalité du combat, même politique.

Le saltimbanque a le droit de devenir ministre comme tout citoyen. Mais, il serait sain et responsable pour le ministre de ne pas perdre de vue la réalité du monde physique, même si elle peut inclure une part de rêve…

Mais lorsque ce dernier devient prédominant et se transforme en dogme en voulant imposer la fermeture de centrales nucléaires en parfait état de fonctionnement sans tenir compte des lourdes conséquences économiques et sociales de cette décision, alors il peut conduire au cauchemar.

Sous sa vision écologique « ambitieuse » et idéaliste, Nicolas Hulot, comme dans la chanson de Jacques Dutronc, « a l’air sympa et attirant, mais, mais, mais… méfiez-vous« , c’est un idéologue apprenti dictateur !

Voir les commentaires (26)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (26)
  • l’écologie quand ça l’arrange …marché très juteux…personnage étrange !!!! contre le nucléaire mais sa fondation ne refuser pas des dons EDF pour sa fondation….

  • En admettant que le gouvernement doit décider de fait de la production energetique du pays….
    Le nucleaire souffre du même péché originel que les renouvelables..

    Il a AUSSI été décidé en raison du « bien commun »..

    quels sont les objectifs de la politique energetique actuelle??? sinon développer les renouvelables qui sont le but et le moyen…

    • Non. Le principal problème du nucléaire est qu’il faut énormément investir au départ. Donc qu’il faut une somme d’argent considérable au début, que seuls un État ou une très très grosse entreprise peuvent se permettre. Mais au final, l’électricité reste moins chère si on considère tout le cycle de vie. Et ceci même avec un EPR explosant le budget, on arrive à 13€ le MWh, alors qu’on est à 62 pour le PV, 80 l’éolien offshore et 50 onshore) ( sources IREF )

      Ensuite, un autre problème du nucléaire est qu’il faut une surveillance militaire étatique pour sa sécurité (par exemple, intercepter tout risque d’attaque aérienne sur le territoire). Mais tant que l’Etat existe, alors l’armée existe, par conséquent ce n’est pas un argument de surcoût.

      Les « renouvelables » n’offrent pas les mêmes services que le nucléaire. Ou alors que Hulot parle de « ENR + stokage ». La politique « énergétique » est un terme dangereux, car l’électricité ( c’est surtout ça dont il est question) ça n’est pas de l’énergie mais un transfert d’énergie reposant sur des problématiques de puissance. ils devraient donc appeler ça la « politique énergétique instantanée », ça ne veut rien dire mais on s’approcherait des vrais questions … 😉

      Ces gens ne sont que des « anti-nucléaires ». C’est leur seule motivation.

      • je dis le contraire? si je vous comprends bien dans le non dit..vous dites le nucleaire n’aurait pas été possible par le privé…car top risqué..vous êtes certain de cela?
        Le nucléaire est ou était en compétition avec le charbon.. la perspective de la prise de conscience environnementaux liés au charbon aurait très bine pu faire pencher la balance dans le sens du nucleaire..

        • – Pour le privé, j’ai dit très très grosse entreprise …
          – le nucléaire ne peut pas souffrir du même péché originel que les ENRi car il n’offre pas les mêmes services. Une centrale charbon/pétrole peut se substituer au nucl, pas les ENRi. On revient toujours aux mêmes problèmes du stockage et de « pilotabilité ». On ne peut pas « comparer » uniquement en Kwh.
          – Le nucléaire est ou était en compétition avec le pétrole/charbon. Oui. Sauf qu’en France, pour revenir au choix des années 70/80 que vous évoquez, il n’y en a pas, contrairement en Allemagne où ils misent tout sur ENRi/Charbon. Beaucoup de pays investissent encore à ce jour dans le nucléaire pour le future production en base ( facteur de charge max ). Si on « électrifie » les 300 TWh de pétrole consommés par les transport, ça correspond à environ 60GW de nucl, soit le parc français actuel. Il va donc y avoir de sérieux problèmes dans l’avenir, sinon de brûler le pétrole dans des centrales électriques pour recharger les voitures/camions électriques. Hulot et toute la bande ne donne aucune visibilité là-dessus.

      • « Le principal problème du nucléaire est qu’il faut énormément investir au départ. »
        Parce que la France est un pays centralisé, et EDF autant.
        Nous disposons d’une technologie efficace et maîtrisée de petites centrales nucléaires, efficaces pour un sous-marin ou un porte-avions. Il serait très facile et peu coûteux d’adapter ces modèles, par exemple pour alimenter chacun une ville, et de les disséminer dans tout le pays.
        Cerise sur le gâteau : les problèmes de sûreté seraient beaucoup mieux maîtrisables.
        Mais là, il faudrait décentraliser… et EDF perdait son monopole…

      • Un gazoduc est invulnérable?

        Un barrage?

  • Notre parc nucléaire affiche une puissance de 63 GWe et produit 89 % de mon électricité.
    L’Allemagne affiche une puissance éolienne de 70 GWe et produit ~ 20 % de son électricité.
    Sur ma facture les renouvelables hors hydraulique pointent à 1,02%.
    Et notre ministre des gels douche veut me passer ces 1.02% à 50 ? Avec l’exemple de l’Allemagne en proche ?
    Eh ben, on n’a pas fini d’en payer des Cspe, des Tcfe, de la Cta en plus de l’abonnement et de la TVA sur tout ça.

    • Vous confondez (volontairement ?) choux et carottes, en mélangeant puissance installée et une ligne sur une facture.
      Pour comparer ce qui est comparable. : la puissance installée eolienne en France est de 14 GW.

      • Pardon ? ? ?
        Je confonds quoi ?
        Vous vous foutez de ma g… ? Ou quoi ?
        Avez-vous ne serait-ce que déjà lu (je dis bien lu et pas regardé) une facture Edf ?
        Je lis : 5.53% renouvelables dont 4.51% hydraulique. Il n’y a pas un reste de 1.02% là ?
        Et quand bien même la puissance installé en France correspond à 14 GWe, qu’est-ce qui empêche à mon électricité d’être à 1.02% et/ou photovoltaïque ?
        Votre rayonnement ? Ou que vous soyez sacrément gonflé ?
        « Volontairement » un sacré rigolo, voilà ce que vous êtes.

      • Une des escroqueries des EnRi consiste précisément à afficher des « puissances installées » mirobolantes en passant sous silence l’intermittence… d’où une production dérisoire.

  • il ne faut pas se leurrer s’il est entré au gouvernement c’est bien pour faire passer ses idées en force (à mon avis un deal avec Macron) il avait renoncé avec chirac,Sarko et Hollande.

  • Ca ne sert à rien de taper sur Hulot. La décision de réduire le nucléaire et de développer les ENR a été prise par les technocrates et matérialisée par les politiques depuis des années. Le couple Hulot-Macron a au contraire récemment permis une sérieuse inflexion dans la trajectoire initiale. Gay n’a rien compris au film et se trompe d’ennemi.

    • On en tient un ! ! !
      Apparemment Michel Gay n’a rien compris,
      moi je confond, volontairement . . .
      Et pendant ce temps là Jrdc il déroule du câble, et il déroule, et il déroule . . .

      • il a raison à mon opinion, on ne devrait pas à avoir à tenir de tels discours, michel gay VEUT de la politique dans la gestion de la production électrique, Michel gay râle parce que ce n’est pas la bonne à ses yeux..le jour où tu acpete les prinipe que lespolitiques décident de la production energetique parler économie est assez illusoire sauf à penser que les gens sont compétents à choisir un « bon » moyen de production ( ce qui ne veut rien dire au passage) par la magie du vote…

        • Bof !
          Je résumerais : on est en train de se faire tondre. On utilise à cette fin les plus fallacieux arguments. Il existe des personnes qui les relèvent. Et Jrdc c’est un sacré tordu, c’est tout.
          Ses réflexes relativistes sont justes bons pour introduire les récitations des habituels donneurs de leçon.

          • bof mon oeil…moi je vois une réponse réflexe que j’ai souvent faite moi même de défense du nucleaire… c’est le marché qui doit décider de la pertinence d’une technologie. quand on met son secteur sous la coupe des politiques , on devient leur jouet et le jouet de l’opinion.

            On a une politique agricole..
            On a une politique culturelle..
            et un jour la main qui te donne du pognon et des clients faciles te laisse tomber du joue au lendemain en te parlant marché…et tu apparais toi comme le vilain de l’affaire…
            Il ne faut pas tout mélanger..
            gay le fait gaiement..
            et le sujet de l’énergie nucleaire est pourri en France, intraitable comme tout sujet en France il est idéologique…et bientôt..la bouffe avec une politique alimentaire…

            • pardonnez moi mais edf est elle véritablement privée risquant la faillite?
              alors qui est tondu le contribuable ou le client? mais aussi celui qui habites dans un coin reculé et devrait payer son électricité plus cher. Notez que la collectivisation du réseau est une subvention négative au moyen de production individuelle..
              allons plus loin…les expropriations au nom de l ‘interet collectif…

              sur ce plan ça ressemble à notre dame des landes..
              un aéroport à nddl ne devrait pas me regarder..

              • Il y a quand même des contraintes physiques à l’acheminement de l’électricité. Facile d’arrivée sur le marché alors que tout est déjà câblé, et que les ENRi ne peuvent pas fonctionner sans les machines tournantes régulant le 50Hz …
                Que les nouveaux opérateurs paient leut propre réseau, et là ça change tout. La mutualisation du réseau électrique ( comme les télécom filaires ) est déjà en soi un début de distortion de concurrence …. regardez ce qu’il se passe avec la fibre optique dans les télécom. Là il faut déployer de nouveaux câbles, et ça change tout.

                • je ne dis pas le contraire, je dis la politique c’est toujours de favoriser certaines personnes et de fait on subventionne le raccordement des gens qui habitent loin ( et notez que ça donne une raison pour vous interdire de construire où vous voulez! )mais zut privatisez tout ça…et si vous voulez une politique quand même expliquez ses grands principes et basta…on crée des bidules supposés nous servir et puis un jour…on se demande à quoi ils servent…
                  la sécu pour quoi au fait?
                  l’ed nat pour quoi au fait?
                  la sncf pour quoi au fait?
                  la politique culturelle pour quoi au fait?
                  la politique energetique pour quoi au fait?

                  que gay me dise quelle but doit servir une politique energetique ..ensuite on discute..
                  moi je ne vois qu’une raison pour arrêter des centrales nucleaire en condition de marche , c’est un danger inacceptable..et sans doute nouveau …
                  mais bon un jour hollande m’est apparu et il a dit sans doute après avoir eu une divine révélation en 2050 en consommera moitié moins d’energie en France…est ce que je dois vraiment me prêter à ce genre de pantomime et de débats à la noix quand un président peut dire des trucs pareils sans les justifier?

  • Pour ma part, je trouve cet homme non seulement irresponsable mais dangereux. Ses arguments sont fallacieux et sa vision de l’avenir est totalement faussée. Il baigne dans l’erreur avec fatuité et aveuglement.

    • beaucoup de gens sont comme ça…le problème est qu’il est devenu un politique au pouvoir…

      • alors où c’est y que le problème se trouve?
        dans la liberté qu’on les politiques d’intervenir dans tous les secteurs de notre vie… ce n’est pas démocratie en tant que telle qui protège d’un crétin au pouvoir. Ce sont des libertés garanties constitutionnellement. Du moins à mon opinion.

  • C’est typique de l’infinie bêtise des écolos. Sautons dans le vide les yeux bandés! Et surtout ne tenons aucun compte de l’expérience chez nos voisins.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

De palinodies en atermoiements, un pouvoir comme jamais incompétent et ce qu’il reste du flamboyant opérateur historique d’autrefois n’en finissent pas de se demander comment et avec quels moyens reproduire avec succès un plan Messmer à échelle réduite.

La vérité est que, sans un spectaculaire ressaisissement de notre politique électro-énergétique, la fin de l’histoire du Dassault de l’électricité française menace bel et bien d’avoir sonné. Amputée voilà 24 ans de son organe de pilotage industriel en charge des maîtrises d’œuvre et d’o... Poursuivre la lecture

Je viens d'écouter l'audition d'une petite heure de Jean-Marc Jancovici au Sénat, qui a eu lieu le 12 février dernier dans le cadre de la « Commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France ».

Beaucoup d'informations exactes, qui relèvent d'ailleurs bien souvent du bon sens, mais aussi quelques omissions et approximations sur lesquelles je souhaite reveni... Poursuivre la lecture

Précisons d’emblée que je parle ici des écologistes en tant que parti politique, souvent baptisés les Verts. Et non des environnementalistes, soucieux de l’environnement, quelle que soit leur appartenance politique.

Pour beaucoup d’écologistes, l’objectif est de transformer la société actuelle qu’ils estiment, au choix, « capitaliste, libérale, ploutocratique » etc. Ils ont partiellement réussi à diffuser leurs idées, ce qui a été très nuisible à l’environnement.

Dans ce billet d’humeur, je commencerai par rappeler les catastrop... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles