Moralisation de la vie politique : la peau de chagrin des parlementaires
Plus les élus s’approchent du pouvoir central, plus leur capacité à rester honnête diminue. TRIBUNE
Plus les élus s’approchent du pouvoir central, plus leur capacité à rester honnête diminue. TRIBUNE
On nous avait vendu avec l'élection d'Emmanuel Macron la moralisation de la vie politique. Aujourd'hui, on est encore loin du compte...
Projet prioritaire d'Emmanuel Macron depuis son élection, la loi sur la moralisation de la vie publique a été adoptée dans la douleur par le Sénat, à la veille du week-end du 14 juillet.
La multiplication des « affaires » pendant la campagne et leur impact dans l’opinion ont fait surgir l’idée de moralisation de la politique. Plutôt que parler de moralisation, pourquoi ne pas prendre exemple sur le secteur privé pour résoudre le problème ?
Le renouvellement promis par Emmanuel Macron se limite pour le moment à un rajeunissement. Pour le reste, la monoculture administrative du pouvoir politique est plutôt confortée.
S’il s’agit de subvenir aux besoins des communes, renforçons et simplifions la fiscalité locale, s’il s’agit de faire vivre des associations, laissons la société civile choisir celles qu’elle souhaite soutenir.
Les « affaires » ont émaillé de tout temps la vie politique. Évoquons simplement le scandale de Panama (1892), l’affaire des emprunts russes (1918), l’affaire Stavisky (1933), celle des avions renifleurs (1975) ou des diamants de Bokassa (1979).
Est-ce que si l’on avait eu toutes ces lois de moralisation de la vie politique on aurait pu éviter les affaires Elf, Urba, Péchiney, Falcone, Méry... ? Pas vraiment, car le problème est bien plus profond.
L’inquiétude des Français à l’égard des emplois familiaux dans la sphère politique est parfaitement légitime. Mais l’interdire sans penser à une solution “encadrée” risque d’évincer des personnes réellement compétentes.
C’est dit, c’est lancé : le chantier de la moralisation de la vie politique, dirigé avec la poigne herculéenne de François Bayrou, a décidément commencé. L’actuel…
Comment la recherche, légitime, d’une moralisation de la vie publique débouche implacablement sur la création d’une caste d’« intouchables » comme en Inde.
Les législatives approchent à grands pas et grâce à Emmanuel Macron (♪ Gloria In Excelsis Déééhhooo ♩ ♫), la vie politique française vient de se…
À vouloir à tout prix moraliser la vie publique, ne risquons-nous pas d’aller vers une véritable tyrannie de l’opinion, qui n’est guère que l’image qu’en donnent les médias ?
Dans un livre très argumenté, Xavier Bébin explique pourquoi la justice crée l'insécurité en France.
Avec le retour du beau temps, les soucis quotidiens des Français vont-ils s'éloigner ?
Sous couvert de moralisation de la vie politique, François Hollande a décidé de recycler la « Commission pour la transparence financière de la vie politique », instituée par François Mitterrand, en « Haute autorité ».
La solution au problème de la morale publique est de faire reculer l’État et non de gémir en public avec dans la besace de fausses solutions.
Le regard de René Le Honzec.
François Fillon comme Najat Vallaud-Belkacem nous expliquent qu'ils sont fauchés. Ces numéros de comédiens tentant de jouer les pauvres est la pire insulte que les élus puissent faire au peuple français.
Alors que s'aggrave la crise de régime, François Hollande semble paralysé et ne rassure plus personne.