Que veut-on cacher sous l’uniforme ?

Gabriel Attal va lancer une expérimentation sur le port de l’uniforme scolaire en France. Pour Anne Coffinier, cette proposition du ministre servirait surtout à masquer le problème du séparatisme culturel sans y répondre…

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Que veut-on cacher sous l’uniforme ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 7 octobre 2023
- A +

L’uniforme a la cote. Gabriel Attal veut l’expérimenter à grande échelle.

À droite comme à gauche, nombreux sont ceux qui s’en réjouissent : source d’économie pour les familles, il présente l’avantage d’effacer les différences sociales apparentes et aide indubitablement à la concentration des enfants. Il manifeste en outre une appartenance évidente à l’établissement et flatte le penchant si français pour la nostalgie et le vintage.

 

Le retour d’un vieux serpent de mer… pas sans contradictions !

Une fois passés en revue ces avantages, ne faudrait-il pas s’interroger sur les motivations politiques de la résurrection d’un vieux serpent de mer ?

Laissons de côté le lobbying des entreprises textiles françaises qui peuvent voir dans ce projet l’aubaine inattendue d’un marché captif préservé de la concurrence asiatique, qui pourrait utilement contribuer à la nécessaire réindustrialisation de la France.

L’uniforme, comme son nom l’indique… uniformise.

Il efface les singularités, ne veut rien savoir des histoires et des goûts de ceux qui le portent. Comment prétend-on alors concilier cette logique de l’unique forme avec celle qui tend à valoriser les minorités, les origines, les singularités, la créativité personnelle, et qui fait de toute différence de culture ou de mœurs une richesse à entretenir et à exhiber ?

Il y a là une contradiction flagrante. Si ma différence est un actif valorisable et bienvenu, pourquoi faudrait-il cacher les origines et les adhésions culturelles ou religieuses derrière le masque de l’uniforme ? L’Éducation nationale encourage les enseignants à appeler les élèves par le prénom (ou le pronom) qu’ils souhaitent quand ils veulent changer de genre. Et c’est à ces mêmes élèves qu’elle imposerait en même temps un uniforme ?

Comment ne pas voir la contradiction ?

Soit l’école repose sur un modèle où doivent prospérer les singularités propres, soit au contraire, elle valorise une approche où l’attention aux savoirs prime sur toute autre considération. Cette dernière optique, où le « moi » s’efface, n’est pas compatible avec un modèle où chaque être engage dans son apprentissage toute sa personne – cœur, corps, âme et esprit – et cherche à faire dialoguer sa foi, sa culture, ses idées et expériences propres avec les savoirs qui lui sont dispensés dans le cadre de l’institution scolaire. Notre époque est subtile, mais l’abus de contradictions risque tout de même de conduire au chaos.

 

L’uniforme pour masquer les vrais problèmes

Qu’y a-t-il de commun entre le fait d’imposer l’uniforme, la prohibition des signes extérieurs de religion, et l’interdiction des statistiques ethniques en France ?

C’est précisément la volonté de cacher ce qui est pour ne pas le voir, et ne pas avoir à l’affronter.

Les faits sont têtus, mais on peut toujours les dissimuler. Par l’uniforme, on cache l’importance numérique de la population tentée par un séparatisme culturel. Si on laissait les fillettes arriver voilées et vêtues d’abayas, les garçons en tenue « qamis- chaussettes- claquettes », et si l’on comptabilisait comme aux États-Unis les origines des citoyens, sans doute que cela pousserait nos concitoyens à voter Rassemblement national. Mais l’on aurait une idée plus précise du nombre toujours plus important de jeunes filles revendiquant le droit de se présenter ainsi à l’école. L’uniforme cacherait cette réalité qui n’en serait pas moins à l’œuvre dans le reste de l’espace public, comme dans l’espace privé.

Ainsi, contre toute apparence, et même si le Rassemblement national est favorable à l’uniforme et à une laïcité stricte, il est avant tout dans l’intérêt de l’actuel gouvernement de « cacher » par un uniforme les origines et les croyances de la jeunesse scolarisée à l’école publique aujourd’hui. À savoir des jeunes qui ont intégré le discours dominant du « venez comme vous êtes ». Ainsi, le problème posé par l’abaya n’est pas tant le caractère islamiste qu’aurait cette tenue traditionnelle que le refus d’assimilation que l’abaya et le qamis manifestent.  Ceux qui portent ces tenues signifient à qui veut se donner la peine de le voir qu’ils entendent vivre en France, « terre d’accueil », selon les mœurs et la foi de leur pays d’origine, sans adopter les codes de la culture française. Notre pays s’est perdu dans ses contradictions.

En interdisant aux jeunes gens d’affirmer et d’afficher leur foi ou leur culture d’origine à l’école, tout en les invitant en même temps à affirmer leur orientation sexuelle ou les mutations de leur « identité de genre », la République les pousse à d’autres formes de marginalité, au sens premier du terme. Les jeunes désireux de s’exprimer et d’attirer l’attention seront donc poussés vers le seul champ du genre pour le faire. Par l’uniforme, on aura affaibli le diktat consumériste, mais on n’aura pas pour autant conforté, ni a fortiori renforcé la dimension académique et intellectuelle de l’école. Surtout si on laisse les jeunes s’adonner sans modération aux réseaux sociaux.

C’est à une lutte de l’être contre l’avoir, du savoir rigoureux contre la répétition panurgique qu’il faut se livrer de toute urgence. Et parce que l’aspiration spirituelle fait partie de l’homme, il faudra bien se résoudre à laisser dialoguer la foi et la raison dans l’espace scolaire, avec rigueur, sur le terrain de la raison et de la science, pas sur celui de l’intimidation et des affirmations aussi péremptoires que dogmatiques.

Un vrai chantier pour l’école !

Anne Coffinier est présidente de Créer son école.

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  • Je pense surtout que c’est un signe de plus du marxisme omniprésent en france.

    L’uniforme permet d’appuyer les délires égalitaristes, et de renforcer l’endoctrinement des enfants.
    Façon jeunesses hitlérienne ou écoles soviétiques.

    Il ne faut pas perdre de vu que le quasi seul but de l’éducation nationale est de former des électeurs socialistes.

    • Pourquoi donner une signification politique à cela ??
      Sortez, respirez, regardez la nature, riez. La France est un des plus beaux pays du monde. Sauf à voir et entendre des gens qui font du boudin tous les jours!!!. Je suis un français de l’immigration depuis 74 ans!!!!! Pourquoi attaquer la France sans cesse i ce n’est majoritairement pas la réussite de la politique. Pour tous le soleil se couche à l’ouest.

    • Après avoir tiré vers le bas les connaissances et formaté les esprits au socialisme, il ne reste plus qu’à habiller la population uniformément. Tous cela est un aveu d’échec de l’intégration de l’immigration musulmane aux valeurs de la République. Pourtant, le simple fait de s’habiller en musulman devrait de facto interdire l’école aux filles (aucun homme en dehors de sa famille ne doit échanger avec une musulmane), interdire la plage/piscine aux musulmans (les hommes et les femmes ne peuvent pas se baigner sur le même lieu), interdire la présence des élèves le vendredi, interdire le sport aux femmes en publique, etc, etc. Bref, tout ce que font les Afghans,les pakistanais ,les émirati, les iraniens et autres délicieuses théocraties. Toutes ces belles choses que défendent Mélenchon, Rousseau et leurs partis associés.

    • Entre le machiavélisme et l’incompétence, toujours privilégier l’incompétence.
      Ainsi.
      L’égalitarisme marxisant n’est évidemment pas le sujet.
      D’abord ne pas perdre la face.
      La blouse est le seul truc que l’Etat ait trouvé pour jeter un voile pudique sur l’islamisme conquérant.

  • Il ne faut pas voir toujours mal partout et tout le temps.
    Quel plaisir de voir dans de nombreux pays des écoliers quitter l’école: Angleterre, Birmanie, Brésil….Inde
    Comme pour beaucoup c’est une tenue de travail; pompier, boulanger, menuisier, médecin, avocat……….
    L’uniforme scolaire est la tenue de travail des élèves qui vont à l’école; ils y vont pour apprendre!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Il n’y a pas de métier d’écolier à proprement parler. Mais nos anciens avaient des instituteurs qui vêtaient la blouse (grise) à l’instar de leurs élèves. Pour les enfants d’autrefois, c’était d’abord une sorte de recueillement, un recul sur leur agitation habituelle (récréations) et, surtout, une tenue d’humilité devant un enseignement gratifiant. Les enseignants étaient respectés, les matières aussi. Mais on ne peut plus aujourd’hui assimiler ces symboles avec les attitudes que nous voyons. Nous sommes passés à l’« Éducation » qui avait pour but d’abolir l’« Instruction ». Le multiculturel est ainsi devenu une absence de culture.

  • Ce gouvernement Macron ne sait faire que 2 choses :
    1/ Incapable de régler les problèmes, il met la poussière sous le tapis en permanence.
    2/ Il nous emmène gentiment vers la dictature technocratique sous des prétextes divers (écologie…). C’est vrai que l’uniforme va très bien figurer dans la société soviétique qui s’annonce…
    Mais il faut reconnaître qu’il les fait bien, tant pis pour les démocrates qui se faisaient une idée du service public…

    -1
  • L’uniforme est une identité. La tablier de boucher permet de reconnaître que la personne est un boucher avant d’être un barbu ou un chauve. Le bleu de travail que c’est un mécanicien. la tenue bleue un flic, la tenue kaki un militaire. Rien d’anormal à ce qu’on veuille qu’un gamin soit reconnu au premier pour ce qu’il est, un écolier (et qui fait l’école buissonnière s’il est dans la rue à 11h le matin — ah non, j’oubliais, l’école c’est quand il veut si il veut maintenant).

    • Notre société ne force pour le moment personne à être boucher, mécanicien ou flic.
      Qu’une école privée impose à des élèves qui s’y sont inscrit un uniforme et un règlement est complètement normal.
      Qu’une école publique obligatoire, inclusive, intrusive, catastrophiquement nulle et hors sol décide que les gosses auront la dégaine voulue par l’Elysée et non par eux-mêmes, les parents, la mode du moment ou en s’adaptant à la météo, c’est inique. L’école a bien changé, et fait maintenant figure de prison sans crime et sans jugement, avec la même tambouille, la même violence, le même harcèlement et les mêmes perspectives de réintégration…

      -2
    • Il semble aller de soi que notre école devrait reposer sur un modèle valorisant une approche où » l’attention aux savoirs primerait sur toute autre considération ».
      Les arguments dans l’air du temps selon lesquels le concept de laïcité pourrait affecter voire effacer le « moi »ne sont guère probants !
      Les problèmes récurrents actuels concernant le domaine de l’éducation, notamment le sacro-saint respect de l’autorité, devenu pour le moins « vintage », ne se posaient nullement pour les générations nées le siècle dernier.
      C’est bien l’ensemble des éléments constituant notre personnalité et individualité désignant notre  » moi « qui permet à chacun d’entre nous d’exprimer notre singularité, dès notre plus jeune âge, en s’orientant vers des parcours distincts reflétant en principe nos possibilités intellectuelles,bien au delà de toute notion vestimentaire, néanmoins à considérer, apprentissage et attention allant de pair faut-il le rappeler ?

  • Avatar
    The Real Franky Bee
    7 octobre 2023 at 9 h 09 min

    Symbole de l’étatisme centralisateur français. On veut tout régler d’en haut à coup de mesures rigides et inadaptées. Comme si les problèmes de l’école allaient s’évaporer par magie avec une telle mesure. Et si on laissait les gens qui savent vraiment prendre des initiatives à la base, en arrêtant de leur imposer des décisions médiatiques et de leur coller des inspecteurs gadget ? Et si on cessait de vouloir tout régler dans des ministères parisiens où l’on est compétent sur pas grand chose à part un peu de droit public et beaucoup de marketing politique ? Relisez Le mal français de Peyrefitte, tout est déjà parfaitement diagnostiqué.

  • Excusez le caractère trivial de ma question mais qui va payer ?

  • J’ai bien aimé le début du post , à savoir uniforme=emplâtre sur jambe de bois. Voile et autre : manifestation de refus de se conformer au reste de la population. Ce problème est vieux comme le monde , les jeunes ont toujours poussé la rébellion d’abord sur le plan vestimentaire (cf cheveux longs et autre de 68) . Bien sûr maintenant, cela a en plus la force de s’ancrer non sur un conflit de génération mais sur un conflit de culture, d’origine et religieux . C’est un ancrage autrement plus solide et potentiellement beaucoup plus clivant . Que faire ? Rendre nos valeurs plus désirables que repoussantes . Vaste chantier .

  • Pour les écologistes l’uniforme va leur poser des problèmes car elle soulève deux notions contradictoires
    Tout d’abord, l’uniforme effacera toute différence extérieure, tous les élèves seront semblables, pas de discrimination, pas d’actes racistes , on est tous frères
    Mais il y a aussi le respect de la biodiversité, un des fondements de l’écologie, tous les élèves ont led droit d’être différents de montrer que certains sont plus riches que d’autres et vice versa , que chacun peut montrer sa différence sexuelle, son genre multiple et indéterminé, sa religion etc etc

  • L’uniforme n’est pas la vraie question…

    si il est accepté par les parents..aucun problème..

    donc..je veux entendre les parents qui s ne sont pas d’accord ou bien sûr le principe de l’uniforme ou bein sur l’uniforme choisi lui même..
    l’éduction national est en soi contraire à l’epsrit libéral, le controle de l’état doit se limiter à la formation à la citoyenneté qui EST l’apprentissage des principes fondateurs de la société.

    au nom de quoi je peux interdire par exemple une abaya dans une école où les autres parents l’acceptent ou s’en fichent???

    Hors  » la formation du citoyen », , une école devrait être une enterprise , les parents sont des clients… Notez.. le principe foireux d’égalité des chances devrai par exemple interdire les cours privés..non???

    eh oui le libéralisme n’empeche pas la segregation librement choisie..
    le liberal refuse la segregation forcée par l’etat…
    ou le mélange forcé par l’etat..

    si on estime qu’une religion est anticonstitutionnelle et par ce fait détruit l’ide d’enseigner la citoyenneté , la cohérence force à l’interdire ou a supprimer le principe d’ensigner la citoyenneté. sinon la seule issue est la sedition.

    L « education nationale est un truc qui ne peut pas marcher mais qui marche malgré tout car ici ou là il a y a des soupapes et pas un hasard si la majeure partie des grèves vient des enseignants qui prétendent agir au nom de l’inteteret des enfants et sont de nature politique.. Autrement dit former des citoyens on oublie..
    On normalise…on classe ..ce qui revient à dire on normalise l’echelle des valeurs afin de classer..
    égalité devant la loi de la république.. pas égalité…or un ministre n’ets pas fondé dans l’esprit libéral de la république à decider de comment les gamins solvent être habillés..à la rigueur décence..hygiène..

    vous imaginez les ouvriers de Renault manifester parce qu’ils estiment que Renault fait de mauvaises bagnoles?

    les parents décident… pas le ministre…

    • si vous vous souciez de l’acces à l’education des enfants pauvres… vous leur donnez de l’argent..

      si vous mettez comme condition à cette aide un contenu éducatif quelconque..le parent pauvre peut dire non…
      je préfère qu’il ne soit pas éduqué au prix de mes convictions..

  • l’ecole publique a permis à des enfants modestes de gravir l’échelle sociale…MAIS AUSSI a créé des personnes qui ne peuvent pas remettre en question le « système ui les a aidées..d’un part parce que ça remet en cause leur réussite..d’autre par par une forme de gratitude perverse..
    ce n’est pas l’état qui a payé.. mais des contribuables..certains l’ont fait contraints et forcés…
    d’autres l’ont fait volontairement..

    j’affirme que cela n’est pas pour rien dans l’etatisme de nombreux citoyens..

    comment diable voulez vous faire reconnaitre à une personne qui doit sa réussite à un tuc que le système est aussi injuste !!!!

    donc ses personnes, éduquées, forcement éduquées et pas sottes, disent led nat ça marche..l’état sait faire ce genre de choses.

    mais ces personnes observent aussi la faillite de la citoyenneté et de la civilité… qui est contrairement à l’apprentissagede la mécanique quantique la vraie raison d’etre de led nat…

    • « l’ecole publique a permis à des enfants modestes de gravir l’échelle sociale…MAIS AUSSI a créé des personnes qui ne peuvent pas remettre en question le « système qui les a aidées ».
      L’école publique qui a aidé les générations du XX ième siècle à s’élever n’existe plus. Le système scolaire français est devenu le plus inégalitaire d’Europe. Cette incapacité de l’école d’être le moteur de l’ascenseur social est un problème gravissime, et tout est fait pour le masquer, à coup de quotas, de passes droits, des diplômes donnés. Les personnes qui ont pu s’élever dans l’échelle sociale grâce à l’école devraient au contraire s’opposer à ce qu’elle est devenue.

  • Quand les écoliers arriveront à l’école, les pieds mouillés dans leurs tongs et leurs robes longues trempées et crottées par la pluie, ils auront peut-être envie de porter des vêtements plus adéquats !

  • ce n’est quand meme pas rein de dire .à des parents vous n’agissez pas dans l’interet de votre enfant..
    chaque unité d’autorité, parentale enlevée doit être discutée pesée..pour un objectif si possible observable…

    le fait est que des parents pauvres SUBISSENT led éducation nationale.. crachent sur les profs quand le gamin rentre à la maison..
    et des écoles brulent..
    avec un soupçon de légitimité..
    car il ya bel et bien dan led nat quelque chose de tyran…nique..

    • Je vais illustrer..nus avons des pauvres qui souhaiteraient offrir des saucisses à leur gamin à la place de l habituel gruau qu’ils mangent..( tous les parents donnent une éducation à leurs enfants!!!)

      et led nat arrive en disant vl’a des saucisses végan tu lui donne et tu fermes ta guueule …
      quand à la fin parents et mouflets pensent que le gamin a une vie « meilleure » ça va;..

  • SI ON ACCEPTE l’education nationale et que l’etat sait au lieu que l’etat décide.., alors on accepte sans sourciller l’uniforme ou son interdiction.

    je vais à l’eglise catholique , le pape est le boss… je ne peux pas être catholique et critiquer le pape…
    beaucoup d’artilces exigent en fait de la part des commentateurs et des auteurs un préambule du type.. prenant acte que l’hypothèse de travail est la conservation de l’édcuation nationale avec les travers qui vont avec tout système collectiviste..bénéficiant encore du droit à critiquer l’état, et rappelant quel ‘état ne sait pas mais décide…etc..alors moi je veux pas ça… » mais que faire quand la majorité décide..

    • les article libéraux sur led nat c’est pas il faudrait pas faire ceci ou ça??
      c’est non ce n’est pas une « dérive » d’un système qui marchait c’est l’évolution naturelle possible du système.
      SI on veut que ça dure, iI faut donc au minimum intégrer des mécanismes pour empêcher les dérives..ce qui impose d’adopter une definition commune aux « dérives ».. limiter avec clarté ce que le système peut imposer aux parents..

      me demandez pas je sais pas faire..

  • « Cette dernière optique, où le « moi » s’efface, n’est pas compatible avec un modèle où chaque être engage dans son apprentissage toute sa personne – cœur, corps, âme et esprit » : c’est beau mais c’est surtout con ! Quand j’étais gamin, en primaire et au collège, j’ai porté l’uniforme de mon école. Et jamais au grand jamais j’ai eu l’impression, le sentiment ou autre chose de la même sorte, que mon « moi » s’effaçait. L’émulation ne se faisait ni au travers ni au moyen de la situation sociale des familles qui, elle, s’effaçait, mais au travers et au moyen de l’éveil de l’intelligence et de la conscience qui, lui, prenait son envol. Il faut dire que nous avions, mes petits camarades et moi, des « maîtres », de vrais enseignants qui avaient à cœur de nous enseigner, de nous instruire, de nous transmettre progressivement un savoir collectivement utile. Nous n’étions pas formatés, mais formés et armés pour relever les défis de l’existence.

    • Porter les mêmes vêtements dans une école n’est, en effet , pas la question..

      l’école « formate », peut on dire, .certaines choses . par exemple le langage, le comportement….

      une société a des normes..et pour vivre dans cette société il faut les apprendre…

      Il ne faut pas se tromper de débat… pas l’unifrorme , pas le contenu du « formatage mais
      les limites de ce qu’un état peut imposer.. d’apprendre mais aussi de ne plus apprendre.. AUX PARENTS..

      Il s’avere que les sociétés sont des interdits concernent les vêtements..

      je suis pour une politique d’assimation… non pas de nos traditions culinaires ni des codes vestimentaires.. mais des principes républicains…

    • Un truc que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
      Sauf s’ils apprennent dans les DOM-TOM où le port de l’uniforme est toujours d’actualité.
      C’est qu’il fallait gommer les différences sociales, voire d’origine.
      Aujourd’hui, en métropole, la gomme est arabique.

  • je m’appelle mohamed…mais je vais taire ma religion pour des raison de « laïcité »..
    de qui se moque ton?

    le choix du prénom du gamin comme le port de l’abaya n’est pas un signe de prosélytisme religieux… mais une différence par rapport aux coutumes » chrétiennes »..

    des limites du concept d’assimilation obligatoire….

    à quoi??? aux valeurs républicaines, ok..
    à la culture? eh…j’ai un problème…

  • « À savoir des jeunes qui ont intégré le discours dominant du « venez comme vous êtes » »
    Ce serait donc la faute à l’individualisme occidental si l’islam s’exerce au combat politique dans nos belles contrées ?
    Ben voyons !

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