L’espoir de voir l’État de droit et la démocratie se généraliser peu à peu sur notre planète s’est aujourd’hui évanoui.
Cet espoir était apparu après la chute de l’URSS et l’abandon du communisme par la Russie. Il avait été conforté par l’insertion progressive de la Chine dans le commerce international, qui conduisait à une relative libéralisation. Mais la dictature mafieuse de Poutine a stoppé cette évolution en Russie, et le repli vers l’omnipotence du parti communiste a commencé en Chine.
Le pouvoir politique sans limite relève donc la tête. Le danger est considérable, eu égard à la détention par les dictateurs d’armes de destruction massive. Les analyses anciennes doivent être révisées.
Dictatures de droite et dictatures de gauche ?
Au XXe siècle, la distinction entre les dictatures de droite (fascisme, nazisme) et de gauche (communisme) était admise par tous.
Le fascisme souhaitait idéologiquement instaurer une société inégalitaire glorifiant les chefs et asservissant les exécutants. Le communisme aspirait idéologiquement au contraire : une société sans classes. Mais l’idéologie n’a joué aucun rôle réel. Les communistes utilisaient d’ailleurs le concept de dictature du prolétariat pour justifier l’autocratie des dirigeants très privilégiés du Parti communiste. Ce concept de dictature du prolétariat, qui nous semble aujourd’hui une mauvaise plaisanterie, était parfaitement admis par les partis communistes occidentaux.
La distinction ancienne entre dictature de droite et de gauche n’a donc plus aucune valeur.
La Russie et la Corée du Nord démontrent clairement que le communisme ne fut qu’un prétexte idéologique pour refuser la liberté. Poutine rêve encore de la triste URSS d’antan et Kim Jong Un utilise le communisme pour maintenir sa tyrannie. Les régimes politiques actuels les plus sanglants, n’hésitant jamais à assassiner les opposants, sont issus du communisme.
Le seul critère politique robuste est donc la liberté.
Les démocraties fixent des limites au pouvoir politique et à sa violence consubstantielle. Les dictatures sont violentes par essence, puisque le pouvoir de leurs gouvernants provient de la force brutale. Elles exportent cette violence pour s’opposer aux démocraties.
L’impérialisme des dictatures, paravent de leur faiblesse
Les deux plus puissantes dictatures de la planète suivent aujourd’hui le même chemin réactionnaire.
La Chine s’était ouverte au commerce international au début du XXIe siècle (présidence de Hu Jintao) ce qui impliquait une certaine libéralisation.
La forte croissance économique (plus de 10 % par an parfois) était un indicateur de la réussite de cette politique puissamment exportatrice. Mais l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir en 2013 a marqué un revirement. Pour ce dirigeant, la domination sans partage du Parti communiste ne peut être remise en cause. Il en résulte un repli économique et un durcissement politique conduisant inéluctablement à un recul du niveau de vie. Il est alors nécessaire d’instrumentaliser le politique pour proposer à la population des objectifs mobilisateurs. L’impérialisme chinois reprend donc ses droits avec l’absorption de Hong Kong et les menaces répétées sur Taïwan.
L’histoire récente de la Russie présente de nombreuses analogies.
La libéralisation progressive sous le dernier dirigeant soviétique (Mikhaïl Gorbatchev), puis sous le premier président de la Fédération de Russie (Boris Eltsine) a cédé la place à un repli autoritaire et nostalgique de la puissance soviétique. Les richesses naturelles de l’immense territoire russe permettraient une élévation rapide du niveau de vie de la population, si le pays acceptait de s’insérer dans les échanges internationaux, et s’il s’ouvrait à la coopération avec l’Occident.
Mais le clan quasi-mafieux qui gouverne ne songe qu’à son maintien au pouvoir.
Poutine a donc fait adopter une loi lui permettant de s’y maintenir jusqu’à 2036 (il aurait 84 ans). Que proposer alors à la population ? Le danger extérieur, évidemment, grand classique de la justification de l’impérialisme des dictatures. La guerre en Ukraine contre un pays souverain devient ainsi une guerre de libération, de dénazification. L’Occident devient globalement l’ennemi. Mais la population, hormis celle de quelques grandes villes, vit dans la pauvreté sous la férule des dirigeants.
Affaiblir les dictatures en les isolant
Si l’on admet comme prémisse que la liberté est la condition du progrès, et par suite de la puissance, les démocraties n’ont qu’une option à long terme : affaiblir les dictatures.
Les dictatures prêtent d’ailleurs involontairement le flanc à cette stratégie, puisqu’elles ont une propension à l’isolement, prodrome du déclin. Les rencontres de dirigeants (par exemple Poutine et Kim Jong Un) ne doivent pas faire illusion. Elles ne s’accompagnent évidemment pas d’échanges libres entre les populations. Il ne s’agit que de communication politique et, au mieux, de quelques contrats entre États.
La véritable puissance provient de la société elle-même, lorsqu’elle acquiert par la recherche et l’innovation libres une avance technologique importante. Les États-Unis ont ainsi distancé l’URSS au XXe siècle. La coopération étroite États-Unis/Europe (plan Marshall) avait permis le développement et l’enrichissement du vieux continent. Les innovations majeures de notre époque proviennent toutes d’Occident (énergie nucléaire, informatique et numérisation de l’information, biotechnologies, etc.).
Mais actuellement, des erreurs d’analyse majeures des gouvernants européens, en particulier dans le domaine de l’énergie, peuvent faire naître l’inquiétude. Il est évident que l’énergie nucléaire est l’une des plus grandes découvertes de l’histoire de l’humanité. L’être humain n’a jamais renoncé à une découverte majeure, et ne renoncera pas à celle-là. La politique de certains pays, comme l’Allemagne, qui ont abandonné le nucléaire civil pour des raisons purement électoralistes (les voix des partis écologistes) représente un grave danger. La fermeture de la centrale de Fessenheim en France fut une absurdité.
Les quantités d’énergie nécessaires pour maintenir notre puissance et distancer les dictatures seront gigantesques.
Avec le rationnement énergétique lié à l’idéologie écologiste, une véritable guerre de l’énergie risque de naître. Il est donc vital pour l’Occident de maintenir sa suprématie scientifique et technique, et de disposer d’une énergie abondante et décarbonée. Seule l’énergie nucléaire peut y pourvoir, ce qui ne signifie pas qu’il faille abandonner éoliennes et panneaux solaires. Mais ce ne sont que des appoints intermittents. Les autocraties russe et chinoise n’ont aucun scrupule dans ce domaine, et poursuivent activement la construction de centrales nucléaires.
Pour maintenir la liberté sur notre planète, le réalisme s’impose. La sidérante naïveté des Européens, abandonnant le nucléaire civil et ne disposant même pas d’une défense puissante et coordonnée, est observée avec ravissement de Moscou et de Pékin. Il est possible que nos dirigeants aient été des enfants de chœur dans leur jeunesse. Ils feraient bien de ne pas le rester en tant que gouvernants.
Plusieurs remarques : La meilleure arme contre la dictature est que la démocratie fasse envie et non comme aujourd’hui : pitié. Osons le mot : « il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. » (Ch. Péguy) . La liberté est le but ultime de la démocratie mais le paix est le moyen (lui même fruit du régalien ie. Justice ). Cette dernière phrase est centrale . Pourquoi ? Parce qu’avoir la liberté pour but est le cœur de la démocratie, c’est aussi sa force (et sans le régalien sa faiblesse). Parce que l Europe en mettant le moyen à la place du but , nous a gravement fourvoyé et tordu le message démocratique. Et à l’arrivée nous n’avons ni la paix et nous perdrons la liberté .
Affaiblir les dictatures, c’est la politique Iznogoud de ceux qui veulent devenir dictateurs à la place des dictateurs. D’ailleurs, « Il est donc vital pour l’Occident de maintenir sa suprématie scientifique et technique, et de disposer d’une énergie abondante et décarbonée, n’est-ce pas dire « Il est impératif que l’Occident règne sur le monde » ?
L’Occident et les autres ne peuvent triompher à long terme qu’en faisant envie, et pas seulement aux incultes miséreux, mais surtout aux grands esprits. Combien de savants se réfugient aujourd’hui à l’Ouest ?
Pourquoi les articles utilisent-ils des mots qui si on les reprend dans les commentalres valent de rester des jours en attente de modératlon ?
La fermeture de Fessenheim est une faute (de même que l’abandon d’ASTRID) plutôt qu’une absurdité. Et la fermeture de Superphoenix mériterait le qualificatif de haute trahison.
si vous le dites..en regard de quoi.?
du bien commun???
qu’est ce qui a été « trahi »..
sans parler de nucléaire qui hérisse certains…
les simples réseaux électriques ont permis de justifier la spoliation de propriété privée ..
tu est désormais en pratique obligé de construire près de réseaux collectifs..
« bien public » entraine corruption et rente..
ça commence à quelle route construire..
jusque tendre vers quelque chose qui présente des aspect avec un communisme…irresponsable..en effet quand vous affirmez que l’eectricté est un droit ça signifie que VOUS paierez pour l’électericté d’autres personnes..
nos ingénieurs et scientifiques ont été biberonnés à l’étatisme…et ils pensent souvent d’ailleurs pour des raisons obscures qu’avoir l’oreiile des politiques sets une évidence..
or non…rousseau peut être présidente…
ségoléne pouvait déblatérer sur les routes solaires devant des cohortes d’ingénieur cois…
un politique n’etspas competent et ‘na pas à l’etre , il prend..juste des décisions arbitraires.. le maire avalise le menu de la cantine.. il décide du machin qu’on met sur le rond point..
J’aurais aimé que nous ayons justement um moment où nous puissions dire…
en faisant ça vous trahissez l’esprit qui a motivé que l’etat se mêle de ça…
nous venons de vivre le délire du covid!!!!
ou regardez l’evolution de l lnra..en inrae..
les plans d’etat génèrent des gens qui se pensent technocrates.. et le temps vient où leurs convictions explosent..mais ils se sont leurrés..
y
Quand la démocratie se réduit à la dictature d’une majorité naïve et jalouse façonnée par d’habiles propagandes étrangères on peut douter de son aptitude à concurrencer les dictatures maffieuses.
Il faut commencer par s’immuniser contre la bien-pensance [crypto]socialiste.
les dictatures…prospères.. sont confrontées à leur peuple;.
si la chine prend la voie du nationalisme ce n’etspas un hasard il faut trouver des ennemis..
sinon..comme d’hab, je suis libéral MAIS… or quand on spolie… on justifie une autre spoliation …
» liberté est la condition du progrès, »
pou un liberal le progrès est une notion vague. voire fallacieuse . il implique de juger l’etat de la société donc les choix de vie et la vie des autres..
le progrès technologique ou scientifique fait plus sens..
mais pour un libéral dans une société où les liberté individuelles sont établies… alors c’est est fini du role de l’état..
moi je veux bien de votre constructivisme mais je le repete…il faut dès le départ un cadre.. une charte..des règles …
s’opposer à la dictature se fait d’abord ici..
nos politiques prétendent que leur principal souci est le climat…que le monde émette le moins de CO2 fossile… et dans le fatras d’idées qui qui va avec on trouve la justice climatique.. qui implique de transférer de fait des droits d’émettre des pays les plus riches vers les pays les plus pauvres..
bienvenu dans le monde des décideurs..des constructives.. des gens avec des grands objectifs..et de multiples priorités…
l’ennemi de de la liberté à l’innovation est intérieur..
et l’ennemi de notre souveraineté politique est d’abord la dette publique.
on peut aussi peut être discuter des politiques monétaires chinoise et européennes..
et des tas de gens en france ne sont pas opposés à une dictature vous savez;..
Dictature communiste
Dictature fasciste
Dictature capitaliste
Mêmes logiques, un seul but : asservissement de l’Humain.
La prétendue lutte entre l’Occident démocratique et les dictatures russes et chinoises me fait penser à l’affrontement entre URSS et nazis.
Il y a 70 ans, les dirigeants chinois et russes voulaient transformer leur peuple. Ils ont fini par abandonner l’affaire dans les grandes lignes, et se contenter d’un contrôle très fort sur ces peuples. Aujourd’hui, l’Occident est sur les 2 fronts : contrôle de plus en plus ferme sur notre vie, via l’économie et l’écologie, et changement de peuple : migratoire, écologie, wokisme.
La différence entre une dictature masculine, dure et pragmatique et une dictature féminine, molle et larmoyante, insidieuse, qui va t’emmerder pour la taille de tes cuvettes de chiotte mais se laisse marcher dessus par tous les autres dirigeants –> exemple face à Erdogan.
Pour bien comprendre : les dirigeants occidentaux n’ont aucun intérêt à affaiblir les dictatures car cela leur donne le pouvoir de dire qu’ils sont dans le camp du bien. Comme Staline l’avait fait avec Hitler avant 1941.
le recul des libertés dans nos démocraties est bien plus inquiétant pour nous et ne provient pas de Poutine ou de KIm jong Un.
Excellent article. Juste un bémol : la caste au pouvoir dans les « démocraties » peut aussi engendrer une forme de « dictature douce » en imposant la bien-pensance et le politiquement correct (polco) via les médias « aux ordres », une vraie démocratie ne pourra réaliser votre beau programme (comme l’avait fait Reagan aux USA) que si la liberté d’expression est totalement sauvegardée. En France certaines forces politiques tentent de l’abolir (proposition de loi contre les soi-disant « fake news », interdiction de parole des soi-disant climatosceptiques, haro sur ceux qui voudraient proposer des négociations de paix en Ukraine, …). La propagande « soft » que nous subissons, si elle est plus subtile, est peut-être aussi importante que celle des dictatures communistes.
J’aurais préféré que l’on discute des indices et des critères pour dire ce qu’est une démocratie plutôt que de nous faire croire que nous faisons partie des démocraties. En fait, le problème vient du manichéisme dont souffre la frontière entre démocratie et dictature. Déjà, mon prof de philo dirait qu’on commence par poser des définitions claires de ce sur quoi on discute. Dictature, bon, ok, c’est quand on a pas de liberté d’agir, de penser. Démocratie ? C’est le contraire ? Bon dans ce cas, nous ne sommes pas en démocratie, éventuellement en démocrature. Je ne serait pas enfermé pour dire cela. Par contre, je serai sans doute, si j’allais trop loin, discrédité, voire censuré. Et ma voix ne serait pas portée. On a vu l’effet de l’ingénierie sociale lors du covid, Mc Kinsey nous a fait une jolie démonstration de son pouvoir.
Un science po nous dirait tout de suite que non, nous somme tout au plus en démocratie représentative, et que finalement, c’est assez loin de ce qu’est une démocratie.
Et on continue, même ici, de se croire en démocratie, en jouant les bons contre les mauvais, alors que nos dirigeants et gros patrons se vautrent tous ensembles et ont bien compris, eux, l’intérêt de faire croire aux foules que les méchants sont de l’autre côté de la barrière. Allez dire que la France c’est chouette et que la Russie sont des méchants en Afrique aujourd’hui, vous verrez que nous n’avons pas tous les mêmes valeurs. Alors n’allez pas faire le raccourci de croire que je soutiens les russes, non, non, il s’agir ben d’une dictature. Mais je ne soutiens pas non plus tous ces politiciens qui font leurs voix sur le dos de la défense de la liberté. Je pense que la liberté, ça les ennuie plus qu’autre chose et qu’ils font tout pour nous en priver petit à petit, en nous faisant croire que les gentils, c’est nous…
Et que chaque jour, regardez bien, on nous prouve que notre voix ne compte pas.
« Etat de droit », « démocratie », « dictateurs », « armes de destruction massive », « exportation de violence », « pouvoir mafieux », « impérialisme chinois » … je crois que vous avez utilisé presque tous les poncifs…
Si l’on essaie d’être un peu factuel, force est de constater que, depuis 30 ans, ce sont surtout ce que vous cataloguez comme démocraties qui exportent la violence, déclenchent des guerres un peu partout dans le monde en y laissant le chaos, inventent des armes de destruction massives pour justifier leurs interventions, ont des bases militaires partout dans le monde…
Je suis personnellement beaucoup plus inquiet, pour notre pays, de l’effondrement économique, intellectuelle, sociale, sécuritaire, culturel, démocratique et stratégique, sans parler de l’effondrement des libertés publiques ou encore de notre totale perte de crédibilité sur la scène internationale.
Avant de se permettre de donner des leçons aux autres pays, et qui font bien ce qu’ils veulent chez eux, essayons d’être à la hauteur au moins de ce que nous étions : une puissance d’équilibre, forte économiquement, respectée internationalement et qui, justement, était écoutée parce qu’elle ne se donnait pas le droit de donner des leçons de morale à tel ou tel régime car, les régimes changent mais les peuples restent.
Lorsque c’est dans nos « démocraties » et autres « Etats de droit » que l’on interdit aux gens de sortir de chez eux, que l’on réfléchit à des projets de lois pour imposer une vérité « scientifique » (réchauffement climatique) ou encore qu’un parlement fait des « standing ovation » à un Nazi comme au Canada, on devrait d’abord balayer devant notre porte avant de donner des leçons aux autres.
Je suis d’accord avec vous. Et n’oublions par notre chère Turquie devant laquelle l’Allemagne baisse bien bas son froc car elle y produit tout son électroménager, les pièces détachées de ses kollosal wagen et autres productions nécessaires à son Industrie. Sans l’Allemagne, il y a longtemps que l’Europe aurait envoyer le dictateur turc dans des problèmes insurmontables qui l’auraient fait chuter. Idem pour la Chine : les allemands rejettent déjà l’idée d’une commission d’enquête sur les subventions des voitures électriques parce que le premier marché des Mercedes est désormais la Chine. Et heureusement que les Ukrainiens ont fait sauter les pipelines russes sans quoi les Allemands seraient toujours en train de tergiverser sur les positions à prendre vis à vis de la guerre en Ukraine. Nos démocraties sont malades et soutiennent les dictateurs dont elles ont besoin. Et à ce jeu, les Allemands sont au top.
Et la guerre c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage…
Orwellienne, votre prose.
Le Covid. Parlons-en. Quand l’Occident a mis un terme à la mascarade, la Chine en était encore à la politique du Zéro-Covid.
Tout n’est pas parfait ici. Mais là-bas, c’est pire. Je vous imagine en Chine publier l’équivalent du post commis ici.
Si vous doutez… Allez-y, vous n’en reviendrez pas !
oui…mais en chine je peux conduire un diesel. ou autre point de détail.. . vous répondra t on..
on ne dira jamais assez que la premiere des libertés est la liberté d’expression.. et qu’un tyran élu… c’est pas xi ping.
Dans l’affaire de l’énergie, l’écologie politique agit telle une dictature. Elle est là pour imposer et restreindre la liberté. Il ne faut pas craindre que nous ne puissions pas affronter les dictatures étrangères, il faut craindre que nous devenions nous même une dictature. De façon générale, la liberté régresse dans le monde ces dernières années, même dans les démocraties.
La victoire sur l’URSS ne s’est pas faite par un affrontement, mais par simple délitement de l’adversaire. De même, si les dictatures progressent, c’est parce que les démocraties se délitent. Et nos dirigeants s’imaginent qu’il leur faut plus de pouvoir pour inverser la tendance…