Baisse de la croissance, tensions sur le pouvoir d’achat, déficits structurels des finances publiques, opposition épidermique aux réformes des retraites, la France se crispe à répétition sans voir le point commun à tous ces sujets, le vieillissement d’une société mal préparée.
Quelques dates
Rétrospectivement, plus le vieillissement s’installe, plus son impact est occulté, comme le nez au milieu du visage que l’on ne voit plus.
Au moment où il généralisait la répartition pour financer les retraites, le législateur de 1945 n’hésitait pas à souligner qu’elle était plus onéreuse que la capitalisation, et que si on n’y prenait pas garde, le vieillissement lent et progressif de la population « ferait peser sur la population active une charge insupportable ».
En 1965, le cinquième plan de développement économique et social invitait à accroître le montant des réserves des régimes de retraites.
En 1978, le Premier ministre Raymond Barre soulignait qu’« on ne pourra pas dans ce pays continuer à concevoir un système d’avantages sociaux [seulement] à partir du mécanisme de répartition, et il faudra bien, comme dans d’autres pays, arriver à des mécanismes de capitalisation. »
Mais près d’un demi-siècle après la fin du baby-boom, la France n’a pas tenu compte de ces mises en garde et de ces appels à l’action.
En 1991, dans un Livre blanc sur les retraites, le Premier ministre Michel Rocard identifiait tous les dangers liés au statu quo (hausse des prélèvements, réduction du pouvoir d’achat et de l’épargne, perte de compétitivité, chômage…) mais refusait le recul de l’âge de la retraite, comme la généralisation de la capitalisation.
En 1999, après des années d’attentisme, le gouvernement français mettait en place un Fonds de réserve pour les retraites (FRR) sous la houlette de Lionel Jospin. Mais ce fonds a été rapidement pillé sans vergogne par différents gouvernements à la recherche d’argent facile pour résorber les déficits, sans comprendre que ces derniers étaient la conséquence d’un vieillissement mal anticipé.
En 2003 et 2017, les gouvernements de François Fillon et d’Emmanuel Macron relançaient les plans d’épargne retraite, mais ils n’attirèrent que 5,8 % des cotisations retraite en 2021.
En 2020, une réforme mal pensée proposait de fermer l’Établissement de retraite de la fonction publique (ERAFP), le plus gros fonds de pension français avec 38 milliards d’euros d’actifs placés.
En 2023, une réforme des retraites présentée comme comptable ferme un des régimes de retraite le mieux provisionné de France, celui de la Banque de France, avec à la clef des surcoûts à venir pour le contribuable.
Le déni du vieillissement
La situation française s’apparente à celle d’un déni durable de réalité et d’un refus d’obstacle.
Comme l’expliquait Alfred Sauvy :
« Nous sommes tous plus ou moins enclins à ne pas voir ce qui nous déplaît ».
Et parmi les sujets que l’on refuse d’assumer collectivement, le vieillissement occupe une place clef.
Le créateur de l’Institut national d’études démographiques soulignait :
« Il suscite un extraordinaire refus de voir, alors que c’est le phénomène le plus sûr, le plus ancien (il a déjà deux siècles en France), le plus facile à mesurer, sans qu’il soit besoin d’aller à une quatrième décimale, le plus facile à prévoir dans une large mesure. »
Pourquoi le vieillissement est un problème dans un pays qui s’appuie quasi exclusivement sur la répartition ?
En raison du déséquilibre croissant entre le nombre d’actifs cotisants et celui des retraités. Avec le contre-choc du baby-boom, le fameux théorème de Alfred Sauvy – « ce sont les enfants d’aujourd’hui qui feront les retraites de demain » – s’est retourné contre nous.
De 1950 à aujourd’hui, la fécondité a chuté de 3 à 1,8 enfant par femme. Moins d’enfants, c’est moins d’actifs, moins de cotisants, moins de moyens pour financer les retraites comme toutes les autres politiques publiques. De même, la bascule vers le vieillissement rime avec charges supplémentaires. Les dépenses publiques pour les plus de soixante ans sont trois fois plus élevées que celles en faveur d’une personne entre 25-59 ans et 2,6 fois plus élevées qu’un individu de 24 ans ou moins, mais rien n’a été fait pour amortir ce choc.
Comme le soulignait encore Alfred Sauvy :
Dès l’instant que le niveau de la natalité ou de la fécondité est parfaitement connu, pourquoi y aurait-il débat ? Parce que le diagnostic que l’on émet conduit au pronostic. Et avant même que le pronostic soit établi, déjà le diagnostic semble conseiller l’ordonnance, une ordonnance désagréable. L’opinion préfère alors refuser le diagnostic pour ne pas avoir à suivre certaines mesures. C’est un peu comme si un malade refusait le diagnostic parce qu’il a peur du remède.
Depuis la fin du baby-boom, la réflexion collective face au vieillissement n’a quasiment pas progressé.
L’État a fait mine de s’emparer du sujet de la dépendance en créant une « cinquième branche » de la sécurité sociale, mais chacun sait que c’est un miroir aux alouettes.
Les moyens manquent pour financer la dépendance à domicile comme dans les Ehpad. La tentation est forte de pointer du doigt les opérateurs privés, sans qu’on réalise que le sous-financement orchestré par l’assurance maladie est un problème global.
S’agissant des retraites, les rapports du Conseil d’orientation des retraites dressent un constat édulcoré de la situation. Ils occultent notamment la quasi-totalité (94 %) des déficits associés aux retraites (884 milliards d’euros depuis 2002 ou 2 % du PIB chaque année). Ils se focalisent sur le secteur privé et ne tiennent pas compte des subventions d’équilibres dont bénéficient les retraites des fonctionnaires et les autres régimes spéciaux (SNCF, RATP…).
Ce faisant, le COR a contribué à masquer la situation.
Explosion des dépenses de la retraite par répartition
La dégradation structurelle des finances publiques françaises est une conséquence du vieillissement. Ce n’est pas une coïncidence si les administrations publiques n’ont jamais été à l’équilibre depuis 1974, date qui marque la fin du baby-boom.
Auparavant, la croissance de la population active et de l’économie était significative, et les comptes publics étaient le plus souvent excédentaires. Avec la fin du baby-boom, cette mécanique s’est enrayée, et les déficits sont devenus systématiques.
La crainte du législateur de 1945, qui redoutait que l’insuffisance de la natalité n’entraîne un vieillissement de la population, et fasse peser sur la population active une charge insupportable, s’est réalisée. Les dépenses de retraite par répartition ont explosé, de 7 à 14 % du PIB.
Elles expliquent 40 % de la hausse des dépenses publiques sur un demi-siècle.
Faute d’avoir fait appel aux marchés financiers pour financer une partie des retraites, il a fallu augmenter significativement les prélèvements obligatoires, ce qui a nui à la compétitivité, l’emploi et au pouvoir d’achat, renchérissant la facture associée au vieillissement.
L’État – qui est de loin le premier employeur avec 2,5 millions d’agents – a été l’opérateur le plus imprévoyant en France. Il a promis des retraites attrayantes, financées par le budget. Il n’a pas de caisse de retraite permettant de limiter ses engagements avec des points ou un provisionnement permettant d’autofinancer une partie des prestations sans faire appel au contribuable. Cette erreur historique, qui remonte à 1853 et Napoléon, n’a pas été corrigée en 1945, les fonctionnaires d’État n’ayant pas souhaité rejoindre la répartition, et encore moins en 2020, le régime universel ayant été rejeté.
En proie à une dégradation accélérée du ratio cotisant/retraité (à 0,9 contre 1,3 dans le privé suite à la réduction des embauches consécutive à la décentralisation), l’État a besoin chaque année de 60 milliards d’euros pour financer les pensions promises à ses personnels, qui représentent un engagement de 1600 milliards d’euros. Une partie de ces pensions est financée par de la dette, le reste étant financé par une dégradation du rapport qualité prix des services publics.
À titre d’illustration, 28 % des dépenses d’Éducation nationale sont absorbés par le paiement des pensions de retraite dont bénéficient les anciens personnels. C’est autant d’argent qui manque pour mieux rémunérer les personnels, et réduire le nombre de postes vacants.
Dans le secteur privé, l’équation du vieillissement est tout aussi insidieuse.
L’augmentation des cotisations retraite des salariés – actuellement à 28 % des salaires bruts contre 21% en 1980 –nuit à la compétitivité et au pouvoir d’achat. Si les régimes complémentaires de retraite sont parfois bien gérés – à l’image de l’Agirc-Arrco qui dispose de points et de réserves – le refus de généraliser la capitalisation se traduira par une paupérisation des retraités. Leur niveau de vie relatif équivaudra dans cinquante ans à celui des retraités des années 1980. Un sacré retour en arrière ! En 2070, le niveau de vie moyen des retraités pourrait représenter 80 % de celui de l’ensemble de la population, alors qu’il dépasse légèrement les 100 % aujourd’hui.
La capitalisation collective au secours de la répartition
Il faudrait donc épauler la répartition d’une dose de capitalisation collective, comme nous avons eu l’occasion de le défendre dans une étude publiée en 2019 en partenariat avec Contrepoints.
Pour ce faire deux démarches sont indispensables.
La première consiste à provisionner progressivement les retraites des personnels publics au sein du Fonds de réserve des retraites (FRR).
Cette méthode est employée depuis plus d’un siècle par la Banque de France ou le Sénat. Elle permet de créer de la valeur sur les marchés et de limiter le recours aux prélèvements obligatoires pour financer les retraites. À titre d’illustration, si l’État avait provisionné ses retraites comme le Sénat, il aurait placé 920 milliards pour financer les retraites de ses personnels. Il aurait économisé en moyenne 29 milliards d’euros par an sur les 15 dernières années. Son déficit aurait été 30 % moins élevé, à 66 milliards d’euros par an au lieu de 95 milliards. Cette démarche – qui s’apparente à l’investissement le plus rentable que l’État puisse faire – est une priorité si l’on veut redresser les finances publiques.
La deuxième priorité est d’inciter les régimes de retraite du secteur privé à généraliser la capitalisation collective, sur le modèle de la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP).
Dès les années 1960, les pharmaciens ont intégré que le tout répartition ne permettrait pas de distribuer des retraites généreuses. Ils ont choisi de financer leurs retraites complémentaires de façon hybride, en s’appuyant à la fois sur la répartition et sur la capitalisation, conformément à la recommandation standard des économistes. Une partie des cotisations est placée pour bénéficier du rendement des marchés financiers (40 % des cotisations qui, grâce aux intérêts, financent 50 % des prestations) avec à la clef un milliard d’euros de gains générés par la capitalisation sur les 4,7 milliards de prestations distribuées par leur régime complémentaire durant les 30 dernières années.
On le voit, les solutions existent.
Concluons avec Sauvy :
« Tant que le diagnostic sera refusé, il ne sera pas question de trouver le remède spécifique. Mais le jour où il sera clairement exprimé, combien de reproches pleuvront sur les dirigeants, sur les informateurs, sur toutes les têtes du pays, politiques, économiques, universitaires, syndicales, qui auront tout fait pour cacher ce mal éminemment guérissable. Ne ménageons pas les efforts pour que s’ouvrent enfin les yeux ».
Capitalisation oui, collective non.
Nous ne laisserons pas passer ici ces tentatives d’auto promotion.
Capitalisation collective ou non, c’est déjà trop tard pour y penser. A part les cadres et les héritiers, les actifs ont trop à dépenser pour financer le système de répartition actuel pour pouvoir dégager assez d’épargne pour capitaliser. La seule solution c’est déjà de diminuer les pensions pour que les actifs puissent un peu respirer.
Bien sûr que non, il est encore temps, la transition se finance sans problème en retardant un peu les avantages pour les nouveaux capitalisateurs sans pénaliser les anciens répartiteurs.
Et les actifs feraient bien de réfléchir à comment leurs propres retraites seront financées plutôt qu’à dépenser allègrement l’argent de leur dette envers ceux qui ont financé leur jeunesse insouciante et leur éducation malapprise.
… ou alors instaurer immédiatement les avantages pour les nouveaux capitalisateurs, et laisser un tronc commun en répartition, englobant tous les régimes actuels en répartition, et servant à terme de revenu minimum de retraite, c-a-d ce qu’aurait pu être le projet initial de la réforme des retraites.
A chaque fois que je rencontre un adepte de l Etat tout puissant, je ne manque de lui dire : « tu attends quelque chose de l Etat et ce dernier n’a pas été fichu de s’occuper du problème le plus prévisible du pays ? » Généralement l’argument porte, surtout de nos jours.
Capitalisation collective est un oxymore destiné à faire de la répartition sans le dire. La capitalisation doit être individuelle, quand bien même la gestion en serait déléguée. L’affectation des fonds doit être choisie dans l’intérêt du cotisant et non de la collectivité.
Une capitalisation collective signifie confier les fonds à l’Etat en souscrivant à sa dette et en suivant ses lubies d’investissement dans des projets à motivation politicienne, même si c’est en passant par des caisses-écrans qui d’ailleurs se sucrent au passage.
Et à qui devrait profiter le crime de connivence ?
A ceux qui promeuvent la capitalisation collective, pardi !
Merci à Mitterrand qui a baissé l’âge de départ à la retraite de 65 à 60 ans.
Merci à Mitterrand qui a créé le RSA (RMI) pour que des fainéants professionnels ne travaillent plus mais manifestent pour augmenter le minimum retraite quand leur heure de la retraite arrive.
Merci à Mitterrand pour l’énorme augmentation du nombre de fonctionnaires en compensation son incapacité à résoudre le chômage.
Merci a Mitterrand qui a octroyé aux émigrés de plus de 60 arrivant en France et sans n’y avoir jamais travaillé le minimum vieillesse.
Merci à Mitterrand d’avoir autorisé le retour des immigrés dans leurs pays pour toucher jusqu’à plus de 120 ans leur retraite (en Algérie, il y a plus de retraités centenaires qui touche une retraite française que de centenaires recensés par les autorités algériennes)
Et j’en oublie certainement encore..
@JR Et merci à ceux qui ont voté Mitterrand d oser venir aujourd’hui défendre la retraite à 64 ans d’un air docte et pénétré à ceux qui payent leur retraite prise à 60 (quand ce n’est pas avant …) . Et après on s’étonne que les jeunes puissent vouloir les « canceler »
Capitalisation individuelle… et facultative. Oui.
Collective. Non.
Et de 3 !
Comment se fait-il que l’on trouve chaque semaine qui vient des milliards et des milliards pour faire tuer de jeunes russes et ukrainiens? le problème de la vieillesse c’est aussi un choix de civilisation, et de société…pas uniquement un problème financier..
Particulièrement intéressant cet article ouvre les yeux sur le fond du problème le déficit des Caisse de retraite ponctionnées par celles de la fonction publique qui jouissent d’un régime spécial que le bon sens d’aujourd’hui ne saurait soutenir . Avec un taux de cotisation de 16.5% ( approximativement) sur les salaires des fonctionnaires et assimilés contre 25% (environ ) pour les salariés du privé , il y a déjà une anomalie qui doit cesser car il n’est pas concevable que les « fonctionnaires » se voient payer partie de leur retraite par le privé . Pas plus qu’il n’est concevable que le salaire de référence soit la moyenne des six derniers mois pour les fonctionnaires partant à la retraite contre la moyenne des 25 meilleures années pour le privé .
Quant à la capitalisation , fort intelligemment soulignée dans cet article comme nécessité première , rappelons qu’un seul régime existe en France ( outre celui de la caisse privée de retraite des pharmaciens ) , Préfon , dont la capitalisation n’est ouverte qu’aux fonctionnaires et encore pas tous me semble -t-il .
En sommes la réforme était nécessaire et ce qui est navrant c’est qu’après une négociation interminable on s’aperçoit que les évolutions acceptées seront totalement insuffisantes .
Mettons un nombre de trimestres de cotisations minimum pour une retraite à taux plein sans obliger les cotisants à les atteindre et harmonisons avec honnêteté les cotisations et sans porter atteinte aux régimes privés excédentaires ( ce serait du vol que de s’approprier leurs réserves) nous aurions déjà accompli l’essentiel du chemin
Il ne resterait plus qu’à généraliser la capitalisation et là tout le monde serait contant.
La Préfon est justement l’exemple même de la pseudo-capitalisation miroir aux alouettes qu’on a dans les systèmes collectifs. Les appâts sont une déduction des sommes souscrites du revenu imposable et une garantie complète. La déduction du revenu imposable des sommes souscrites, comme pour le PER, ne correspond en fait qu’à la non double imposition puisque la retraite sera soumise à l’impôt. L’investissement est très majoritairement en obligations et titres assimilés, les actions et l’immobilier représentent respectivement 12 et 6% du portefeuille. Rappelons que sur une longue durée, la croissance annuelle équivalente d’un investissement en actions est entre 6 et 7% hors inflation, celle d’un investissement en obligations entre 0 et 2% hors inflation. Les simulations présentées ne tiennent pas compte de l’inflation, et font miroiter des multiplications d’un facteur 4 sur une carrière de 40 ans entre cotisation et rente annuelles. Cela correspond en fait à la simple préservation sans gain du pouvoir d’achat de l’épargne, le smic nominal a lui-aussi été multiplié par 4 sur la carrière de celui qui avait 25 ans en 1983… Enfin, il semble y avoir des contraintes réglementaires : « Il convient néanmoins de préciser que l’augmentation de +1,59 % (2023 du point Prefon) n’arrive pas à couvrir la hausse des prix de l’année dernière (+5,9 %). Mais selon la réglementation en vigueur, la revalorisation du point Préfon est limitée à +2,01 %. D’autre part, la valeur de rachat et de transfert a progressé de +2,10 %. »
Deux remarques.
1. Les primes des fonctionnaires n’entrent pas dans le calcul de la retraite. Cela compense les 6 mois. Il faut tout comparer.
2. L’Etat est son propre assureur. Comme on dit. C’est le contribuable qui paie le salaire du fonctionnaire. C’est le contribuable qui paie sa retraite. Quel que soit le mécanisme, avec plus ou moins de fonds intermédiaires qu’on retiendrait, il en sera toujours ainsi.
Sauf si on entre, pour tous, dans un système de capitalisation individuelle, et, dans l’idéal, facultative. Si ma fortune constituée ou héritée est suffisante pour m’assurer une rente suffisante, pourquoi devrais-je, en plus, épargner auprès de Dieu sait qui ?
@abon Vous aurez beau dire , le système de retraites de la FP est ni plus ni moins de la cavalerie financière . Après vous pouvez trouver cela génial , libre à vous . Dans le monde de l’entreprise et dans la loi de notre pays , c’est purement et simplement puni sévèrement . Mais l Etat, ses membres et ses soutiens ne s’appliquent pas la loi qu’ils exercent sévèrement au commun, c’est bien ce que je leur reproche et c’est bien ce qui conduira , tôt ou tard à l’explosion .
Ni Ponzi, ni génial.
Les dépenses des administrations (y compris les retraites de ses agents) financées par l’impôt sont légales. Même constitutionnelles. Cf art 13 de la DDHC de 1789.
Vous aurez beau habiller le financement de la retraite des fonctionnaires de moultes manières, vous n’en ferez pas un moine pour autant.
Réduire la facture ? Il n’y a 2 voies. Espérons qu’elles ne sont pas impénétrables.
Dégraissage du mammouth.
Capitalisation individuelle.
@abon c’est l’exacte definition d’un Ponzi. C’est legal pour l’Etat , illegal pour une entreprise , c’est bien mon point. « Vous n’en ferez pas un moine « ? c’est sûr que l’on en est loin … , les moines le service ça les connait , vivre aux crochet des autres ? pas leur truc . Non , la désignation qui convient au régime de la FP c’est l oligarchie assumée , ils se servent, ils ont le plat . Réduire la facture dans ce contexte ? rire franc et massif . Leurs faiblesses ? Trop de clients jamais repus à nourrir, plus trop de laine à tondre chez les brebis , trop de loups qu ils laissent harceler les brebis , elles en ont marre , elles se cherchent de nouveaux maîtres , certes aux promesses sanglantes , mais qui les tiendront , eux , et les protègeront peut être , pas le choix en France il n’y a pas d’autre richesse que d hommes .
C’est l’exacte définition d’un Ponzi si la définition que vous faites du Ponzi n’est pas exacte.
Trop de clients jamais repus…
Que celui qui n’a jamais été subventionné par l’Etat (allocations familiales, prime à la casse, crédit d’impôt recherche, vaccin covid, remises carburants, défiscalisation,…) jette la première pierre…
Que celui qui n’a jamais pesté contre la disparition des services publics en campagne jette la deuxième…
Que celui qui n’a jamais réclamé plus d’infirmières à l’hôpital, de flics dans la rue, jette la troisième…
Que celui qui a accepté, pour un domaine le concernant, de subir des coupes franches dans le Budget de l’Etat, jette la quatrième…
Est-ce qu’on peut jeter 4 pierres d’un coup ?
@abon je serais légitime à balancer un tombereau de gravats. Ce n est pas mon désir. Ce dernier est simplissime : la suppression du régime de la FP . L alignement de tous sous un unique statut . Pour un pays qui prône l égalité cela ne devrait pas sembler excentrique ni hérétique, non ?
Pourquoi pas ?
Transformation des services de l’Etat en agences. Avec salariés contractuels. Par exemple.
Mais ça changera quoi pour le contribuable, puisque ces agences sont financées par le Budget général de l’Etat ?
Pourquoi pas ?
Transformer les services de l’Etat en agences, salariant des contractuels. Par ex.
Mais ça changera quoi pour le contribuable ? Puisque ces agences sont financeses sur le Budget général de l’État.