Le matraquage fiscal des retraités
Depuis des décennies la pression fiscale s'accumule sur les retraités, et le gouvernement Macron ne déroge pas à la règle.
Depuis des décennies la pression fiscale s'accumule sur les retraités, et le gouvernement Macron ne déroge pas à la règle.
Dialogue imaginaire entre un député et un jeune sur la retraite par répartition à la française.
Un réforme des retraites complémentaires pourrait s'inspirer de l'expérience suédoise.
Lors de la présentation du projet de loi de finance 2018, le gouvernement a fait la promotion du pouvoir d’achat avec un effort notable de communication simplifiée par le biais d’un petit livret jaune.
Après avoir essoré les entreprises, on s’attaque à ce qui reste : l’immobilier !
Étrange philosophie sociale du gouvernement français : face à "ceux qui travaillent" chers à Macron, on montre du doigt les "pensionnés", évitant de rappeler que ce sont "ceux qui ont travaillé".
Il est manifestement très difficile à un jeune et brillant financier qui a gagné et dépensé 3,3 millions d’euros en 5 ans de se mettre à la place de retraités qui gagnent péniblement 40 à 50 fois moins que lui.
Expliquer que l’augmentation de la CSG se justifierait par la nécessité de transférer depuis les retraités « riches » du pouvoir d’achat aux actifs qui n’en auraient plus suffisamment, cela ressort tout simplement d’un tour de bonneteau.
La retraite par répartition consomme chaque année de l’ordre de 14% du PIB, pris aux actifs pour financer les retraités. Elle est devenue un problème dans la mesure où elle génère une fiscalité excessive.
Selon Le Monde le régime de retraite dispendieux des cheminots devrait disparaître au profit d’un grand régime universel. Manifestement, les cheminots n’ont pas bien compris que les années de veau d’or s’achevaient.
En son temps, Marisol Touraine avait claironné qu’en 2017, le « trou de la Sécu » aurait disparu. La Commission des comptes de la sécurité sociale vient de dire le contraire : le déficit s’est accru par rapport aux prévisions.
Le rapport annuel du Conseil d’Orientation des Retraites montre que les prochaines années seront difficiles : les retraites seront déficitaires de 10 milliards d'euros dès 2020.
Si le nouveau Président ne veut pas laisser sur le bord de la route les 17 millions de retraités, il va falloir sans nul doute et vite qu’il s’emploie non seulement à trouver les mots, mais à proposer des mesures concrètes pour leur rouvrir un chemin d’espoir.
17 millions de retraités sont politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle.
Retraite par répartition ou par capitalisation ? Quel modèle suivre pour sauver notre système de retraites ? Plus on tarde, plus les réformes seront pénibles.
L’une des mesures les plus significatives du programme d'Emmanuel Macron est le passage à un système de retraite par points. Mais pour l'instant, le programme est encore flou.
Système de retraite par répartition ou fonds de pension : le problème démographique se pose quel que soit le système choisi.
Parlementaires socialistes, élus du peuple français et premiers menacés par les élections qui viennent, le moment est venu de vous réveiller et d’agir ! Osez l’impopularité face à vos pairs, demandez l'abolition des privilèges des politiques !
La publication de l’étude actualisée de l’INSEE sur les inégalités de patrimoine doit être mise en perspective en tenant compte par exemple du critère des générations ou encore des droits acquis dans le cadre des régimes de retraite par répartition.
La CSG est devenue un exemple étudié dans toutes les bonnes écoles du monde, puisqu’elle est devenue le seul impôt… sur lequel nous payons des impôts !