Pour un homme politique et un chef d’État en particulier, le mensonge permet d’accéder au pouvoir et/ou de s’y maintenir.
Chefs d’État de la Cinquième République
Il y a tout d’abord les mensonges lors des campagnes présidentielles.
François Mitterrand a utilisé son « programme commun » pour se faire élire et l’a abandonna dès 1983. Le mal était déjà irréversible et nous le payons encore aujourd’hui.
Lors du débat de l’entre deux tours de 1988 l’opposant à Jacques Chirac ce dernier l’a accusé d’avoir menti dans l’affaire Gordji : « Pouvez-vous vraiment contester ma version en me regardant dans les yeux ? » Mitterrand rétorque : « Dans les yeux je la conteste ». Il s’agissait bien d’un mensonge qui lui a permis de gagner l’élection.
François Hollande a menti en affirmant :
« Moi président je ne recevrai pas les parlementaires à l’Élysée », ce qu’il a fait un an plus tard le 19 avril 2013.
« Mon adversaire c’est le monde de la finance » alors qu’il occupait un poste à la Cour des comptes.
« Je n’aime pas les riches » alors que selon ses propres critères la richesse commence à partir de 4000 euros mensuels. Comme il doit se détester !
D’autres promesses ne seront également pas ou partiellement tenues :
« Je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire ».
« J’aurai à cœur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l’État, je le réformerai. »
« J’introduirai la représentation proportionnelle »…
Certes d’autres présidents n’ont pas respecté tous leurs engagements mais pas avec les conséquences aussi catastrophiques pour l’avenir du pays !
Il y a ensuite les mensonges durant l’exercice du pouvoir.
C’est certainement pendant leur mandature que nos présidents mentent le plus. Le plus fréquemment utilisé : « c’est la faute de l’Europe ». En effet, il est facile pour le dirigeant de se dédouaner de ses erreurs ou de son manque de courage en accusant l’Europe de tous les maux de la Terre, avec comme conséquence la détestation de celle-ci par une part croissante de la population.
Un autre mensonge est de laisser croire que la France serait libérale voir ultralibérale alors qu’elle est le pays le plus étatique d’Europe avec des prélèvements obligatoires qui devraient la classer parmi les pays socialistes. D’ailleurs elle est fréquemment considérée comme un pays communiste qui a réussi. La réalité prochainement révélée est qu’elle est bien un pays communiste qui n’a pas encore échoué.
Le mensonge se rencontre également dans l’absence totale de reconnaissance de responsabilité des mauvaises décisions prises, la dernière étant celle de M. Macron à propos de la dénucléarisation du pays et la fermeture de Fessenheim lors de son premier mandat et sa volte-face au second.
La liste est malheureusement trop longue pour citer ici l’ensemble des mensonges proférés à des niveaux différents par la majorité des chefs d’État. Je laisse donc aux lecteurs le soin de se les remémorer.
Chefs d’États étrangers
La France n’a malheureusement pas le monopole du mensonge en politique. En voici quelques exemples récents :
Donald Trump a utilisé sans complexe le mensonge comme argumentaire lors de sa dernière campagne, mais aussi lors de la première qui l’a amené au pouvoir : la raison pour laquelle il a échappé au service militaire ; selon le Washington Post durant les 100 premiers jours de son mandat il aurait prononcé « 417 déclarations fausses ou trompeuses ».
Boris Johnson a utilisé et assumé le mensonge dans sa campagne pro Brexit. Il est convoqué par la justice britannique à ce sujet. Il est donc responsable des graves problèmes actuels en Grande Bretagne.
C’est durant leur mandat que les dirigeants des grandes puissances comme des petites ont le plus menti. La palme revient à Vladimir Poutine qui utilise le mensonge en permanence au point qu’il faut comprendre l’inverse de ce qu’il déclare à longueur de journée.
À des degrés différents toutes les dictatures, de Xi Jinping à Ebrahim Raïssi en Iran en passant par Erdogan et les 50 dictatures recensées par Wikipédia : 19 en Afrique sub-saharienne, 12 au Moyen-Orient et au nord de l’Afrique, 7 en Eurasie, trois en Amérique et une en Europe (Biélorussie).
Finalement le mensonge d’État est pratiqué dans le monde entier, soit pour se maintenir au pouvoir soit pour « protéger sa population », heureusement à des niveaux et des degrés très différents.
Mensonges politiques en France
Les chefs d’État n’ont pas la prérogative du mensonge. À de rares exceptions près, toute la classe politique le pratique par volonté, par ignorance mais pire par idéologie.
Nous pouvons le constater aujourd’hui avec le traitement confondant du problème pourtant simple du report de l’âge de la retraite alors que même reporté à 64 ans, la France est en Europe le pays qui travaille le moins, et de loin, dans tout le parcours professionnel des Français !
Il y a plus grave encore : Dominique Voynet reconnait avoir trahi la République en se faisant complice de son homologue anglais avec qui elle a monté un complot contre Lionel Jospin qui lui avait dit de défendre, avec les Anglais, le nucléaire à Bruxelles.
La liste est longue des lâchetés de nos politiciens qui, pour satisfaire leur carrière politique, n’hésitent pas à mentir et ont mis le pays dans la situation déplorable actuelle alors qu’il avait les atouts pour rester en tête des puissances occidentales.
Conclusion
La France est devenu un pays à la dérive qui ne fonctionne plus : le système éducatif est totalement défaillant, le système de santé est au bord du gouffre, la police est débordée, la justice est dépassée et même la défense ne pourrait pas soutenir une guerre de haute intensité plus d’une semaine.
La France est endettée à outrance afin que nos bonimenteurs ne se déjugent pas de leurs engagements irréalistes. Ce sont nos petits-enfants qui devront payer ces inconséquences.
Réveillez vous Français de tous bords !
OUI, bien évidement, mais nous avons en plus les mensonges d’une Europe technocratique, qui nous asphyxie. Mensonges, repris et amplifiés par notre classe politique. Souvenons nous des politiciens recasés (recyclés) dans les commissions à Bruxelles…. (avec leurs idéologies ou leurs incompétences) dans les premières années de la « construction » européenne.
J’ai envie de me faire élire : la France a le meilleur système éducatif, de redistribution, de retraite, de justice, de police, d’armée, de liberté, de logements, etc du monde. Mais on peut encore l’améliorer par 24 h de travail par sa semaine, 10 semaines de congé payés, le droit aux vacances en club 4* pour tous, la retraite à 45 ans et le droit à la paresse dans la Constitution.
Qu’y a-t-il de plus grave ?
Un mensonge d’Etat ou une vérité d’Etat ?
« La palme revient à Vladimir Poutine qui utilise le mensonge en permanence au point qu’il faut comprendre l’inverse de ce qu’il déclare à longueur de journée. »
C’est plutôt un des rares qui dit ce qu’il va faire…
« En ces temps d’imposture universelle,
dire la vérité est un acte révolutionnaire. »
(G. Orwell)
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