Les vaccins sont-ils utiles ?

À quel point une certaine défiance face aux vaccins est-elle justifiée ? Existe-t-il un droit de forcer les parents à faire vacciner leurs enfants ?

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Les vaccins sont-ils utiles ?

Publié le 22 juillet 2021
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Par le Minarchiste.

Les vaccins constituent l’une des inventions les plus importantes de l’histoire de l’humanité. Ils ont sauvé des millions de vies humaines et ont contribué à éradiquer de terribles maladies, du moins dans les pays développés. Pourtant, depuis 1991, le pourcentage d’enfants Américains non-vaccinés a plus que doublé.

Le résultat inévitable de cette tendance est que des centaines d’enfants ont récemment souffert (et sont trop souvent morts) de maladies qui datent de l’époque de leurs grands-parents comme la rougeole, les oreillons, la coqueluche et la polio.

Pourquoi les gens s’opposent-ils aux vaccins ? Par ailleurs, le gouvernement devrait-il avoir le droit de forcer les parents à faire vacciner leurs enfants ?

 

Des épisodes inquiétants…

En 2009, une épidémie de méningites causées par la bacille de Pfeiffer (Hib) s’est répandue au Minnesota, même si un vaccin prévenant l’Hib existait depuis environ 20 ans : la majorité des enfants infectés, incluant celui qui en est mort, n’avaient pas reçu le vaccin.

Vers la même époque, des événements similaires sont survenus en Pennsylvanie, New York, Oklahoma et dans le Maine, causant le décès de cinq enfants que leurs parents avaient choisi de ne pas faire vacciner. Avant l’avènement du vaccin contre l’Hib, cette bactérie causait des méningites, des infections sanguines et des pneumonies chez environ 20 000 enfants américains par année, causant la mort d’environ 1000 d’entre eux et en laissant beaucoup avec des séquelles cérébrales importantes.

Sur l’île de Vashon, dans l’État de Washington, où vivent environ 10 000 âmes, un enfant sur sept n’est pas vacciné. Cette île est une sorte d’enclave de la culture antivaccins. Depuis 1991, suite à la propagande de certains activistes et la facilité avec laquelle on peut obtenir une exemption de vaccination dans cet État, le taux de vaccination s’est mis à chuter drastiquement sur l’île. Le nombre de cas de coqueluche y est passé de 48 en 1994, à 263 en 1995 puis à 458 en 1999 et des épidémies ont sans cesse continué d’y sévir au cours des 15 dernières années. Avant l’avènement du vaccin contre la coqueluche dans les années 1940, environ 300 000 cas survenaient chaque année aux États-Unis, emportant la vie de 7000 enfants.

En 2005, en Indiana, une jeune fille de 17 ans non-vaccinée s’est rendue en Roumanie. À son retour, elle a participé à un pique-nique où 500 personnes étaient présentes. Parmi celles-ci, 35 n’étaient pas vaccinées, dont 31 ont été infectées par la rougeole. Des 465 autres personnes, seulement 3 ont été infectées. Des 34 personnes infectées, 4 ont dû être hospitalisées et l’une d’entre elles a été placée sous assistance respiratoire en soins intensifs. Un vaccin contre la rougeole est disponible depuis 1963 et cette maladie a été pratiquement éradiquée des États-Unis, mais elle sévit encore dans d’autres pays où la vaccination n’est pas prépondérante. (détails)

En 2008, un jeune garçon de 7 ans de retour chez lui à San Diego après un voyage en Suisse a présenté 9 jours plus tard des symptômes de toux ; il avait contracté la rougeole et n’était pas vacciné. Dans les jours suivants, 11 enfants de son entourage sont tombés malades (frères/soeurs, camarades de classe et patients dans la salle d’attente du médecin), la plupart non-vaccinés. (détails)

En 2009, un garçon de 11 ans s’est rendu en Angleterre et y a contracté les oreillons. À l’époque, sévissait une campagne anti-vaccin contre le vaccin MMR (rougeole, oreillons, rubéole) alléguant qu’il causait l’autisme. À son retour, ce garçon a participé à un camp d’été pour Juifs hassidiques, où il a déclenché une sévère épidémie qui 6 mois plus tard avait infecté 179 enfants.

Plusieurs d’entre eux ont connu de graves complications (pancréatite, méningite, surdité, paralysie faciale, inflammation des ovaires) et ont dû être hospitalisés. Cette épidémie aura au final infecté environ 3500 enfants, dont 97 % faisaient partie de la communauté juive. Le taux de vaccination était de 89 %, ce qui est quand même élevé, mais ces enfants participaient à des séances d’études, jusqu’à 15 heures par jour, durant lesquelles ils étaient assis face à face très près les uns des autres. Cette forte proximité a permis au virus de se propager plus intensivement (détails ici et )

En 2003, des rumeurs ont circulé au Nigéria sur le vaccin contre la polio, accusé de transmettre le VIH et de rendre les jeunes filles infertiles. Le programme de vaccination a alors été interrompu. Au cours des années qui ont suivi, les cas de polio ont explosé au Nigéria, qui dès 2006 représentait 80 % des cas de polio du monde entier.(détails)

 

Le mouvement « antivaxxers »

Le mouvement antivaccin américain (les antivaxxers) est né vers 1982, lorsqu’une chaîne affiliée à NBC a diffusé un documentaire d’une heure intitulé DPT : Vaccine Roulette (détails). Ce documentaire a propulsé la carrière de la journaliste Lea Thompson et lui a valu un prix Emmy. Le documentaire visait à sonner l’alarme sur le « P » du DPT, un vaccin contre la diphtérie, la coqueluche (ou pertussis en anglais) et le tétanos. Ce documentaire est à l’origine de la fondation du National Vaccine Information Center, l’organisme anti-vaccin le plus puissant aux États-Unis.

Parmi les « experts » consultés par Thompson, le Dr. Robert Mendelsohn, présenté dans le documentaire comme l’ancien chef du département de pédiatrie de l’University of Illinois Medical School et du Michael Reese Hospital de Chicago n’a pourtant jamais occupé ces positions !

Gordon Stewart, un autre des experts présentés dans Vaccine Roulette, était présenté à tort par Thomson comme étant membre du comité sur la sécurité des médicaments du Royaume-Uni. Selon Stewart, le vaccin contre la coqueluche n’était pas que dangereux, il était aussi inefficace et inutile. Il était d’avis que le déclin de la coqueluche n’avait rien à voir avec le vaccin, mais plutôt avec de meilleures habitudes sanitaires. En 1995, Stewart déclarait que le Sida n’était pas causé par le VIH, mais plutôt par le mode de vie homosexuel ! Selon lui, il résultait de l’action de protéines contenues dans les spermatozoïdes entrant par le rectum, et déclenchant ainsi une réaction des anticorps…

Ce documentaire n’était qu’un ramassis d’anecdotes non-généralisables et de témoignages de pseudo-experts. Cependant, pour le commun des mortels, il était fort convainquant et effrayant. En 1982, année de diffusion de Vaccine Roulette, environ 3000 enfants ont contracté la coqueluche et 10 en sont morts aux États-Unis.

En 1973, le Docteur John Wilson, ayant travaillé au prestigieux Hospital for Sick Children at Great Ormond Street et membre du Royal College of Physicians, a publié un article auprès de la Royal Society of Medicine dénonçant le vaccin anti-coqueluche vecteur de dommages cérébraux.

Son étude était bâclée, elle ne portait que sur 36 patients dans l’échantillon, dont plusieurs étaient prédisposés génétiquement, avaient développé des symptômes avant de recevoir le vaccin et/ou ne l’avait même pas reçu ! (détails) Mais le mal était fait : le taux de vaccination de l’Angleterre est passé de 79 % à 31 % en 4 ans, générant environ 100 000 cas de coqueluche, 5000 hospitalisations et 36 décès.

Cette étude du Docteur Wilson aurait pourtant dû être prise avec davantage de prudence, puisqu’une étude de 1956 portant sur environ 30 000 enfants pendant 2 ans n’avait démontré aucune relation entre les dommages cérébraux et le vaccin contre la coqueluche. Il aurait fallu une étude bien plus sérieuse pour renverser une preuve empirique aussi solide.

Pour réconforter la population, le gouvernement a demandé au Docteur David Miller du Central Middlesex Hospital de Londres, de faire une étude sur la question, qui s’avèrera l’une des plus coûteuses de l’histoire de la médecine. Ses résultats ont montré une corrélation entre les atteintes cérébrales et le vaccin DPT, pour une prévalence de 1 sur 100 000.

Pourtant, l’étude du Docteur Miller avait une faille importante. Les médecins avaient, entre autres, comme instruction en cas de doute de systématiquement privilégier l’interprétation selon laquelle le vaccin était responsable du dommage cérébral.

Miller avait fait la déclaration suivante :

Because it was essential that pertussis vaccine should not appear from this study safer than it actually is, steps were taken at every stage to ensure that the results would overestimate rather than underestimate the risks.

Ce biais méthodologique a abouti à diagnostiquer de nombreux enfants parfaitement sains comme présentant un dommage cérébral majeur. Certains d’entre eux avaient été infectés par des virus non reliés aux vaccins, ou encore par le syndrome de Reye (qui était plutôt causé par une réaction à l’aspirine, pas par les vaccins). Suite à la découverte de ces erreurs, l’étude du Docteur Miller fut balayée du revers de la main.

Néanmoins, suite à Vaccine Roulette, les parents dont les enfants étaient tombés malades suite à l’administration d’un vaccin se sont mis à poursuivre les compagnies pharmaceutiques. Aux États-Unis, les sommes accordées par les juges sont passées de 25 millions de dollars en 1981 à 414 millions de dollars en 1982, 655 millions en 1983, 1,3 milliard en 1984 et 3,2 milliards en 1985.

En réponse à ces coûts exorbitants, les fabricants de vaccins se sont mis à augmenter leurs prix. Le coût du DTP est passé de 0.12 dollar par dose en 1982 à 4,29 dollars en 1985. Mais même à ce prix, les dommages réclamés excédaient les ventes.

Devant les difficultés financières des compagnies de vaccins, le gouvernement fédéral est intervenu.

En octobre 1986, le Congrès a adopté une loi pour les protéger : le National Childhood Vaccine Injury Act. Cette loi comprenait un mécanisme pour compenser les victimes de problèmes reliés aux vaccins (le Vaccine Injury Compensation Program ou VICP). Le VICP comprenait une liste de problèmes auxquels étaient associés des montants précis. Ce mécanisme est devenu un moyen facile pour les avocats de faire de l’argent, bien plus qu’un tribunal scientifique.

 

La science réplique…

Beaucoup d’enfants souffrent d’épilepsie et de retards mentaux, vaccinés ou pas, et les premiers symptômes se manifestent généralement à l’âge auquel les vaccins sont administrés. Cela amène souvent les parents à imputer à tort les premières convulsions ou les premiers signes d’autisme au vaccin reçu quelques semaines ou mois auparavant. Mais la simultanéité des événements ne signifie pas qu’il y ait causalité…

Ainsi, durant les années 1980 et 1990, de nombreuses études sont venues contredire les travaux des Docteurs Wilson et Miller.

  • En 1983, une étude de T.M. Pollack et Jean Morris portant sur 135 000 enfants ayant reçu le DPT et 134 000 n’ayant reçu que le DT (sans la portion anti-coqueluche) n’a montré aucun lien.
  • En 1988, des chercheurs du département d’épidémiologie du Harvard’s School of Public Health et du Group Health Cooperative of Puget Sound ont publié une étude portant sur 35 000 enfants visant la fréquence des symptômes d’épilepsie chez les enfants vaccinés : aucun lien.
  • Un résultat similaire a été obtenu par Marie Griffin de la Vanderbilt University en se basant sur des données portant sur 38 000 enfants du Tennessee, cherchant à relier dommages cérébraux et vaccin DPT.
  • En 1989, la British Pediatric Association et le Comité consultatif National de l’Immunisation du Canada (CCNI) ont conclu que le vaccin contre la coqueluche ne présentait aucun risque significatif de dommages permanents.
  • En 1994, les chercheurs de l’Université de Washington et du Centers for Disease Control and Prevention (CDCP) ont réalisé une étude portant sur plus de 200 000 enfants de Washington et de l’Orégon et n’ont trouvé aucune relation significative entre troubles neurologiques graves et vaccin DPT dans les 7 jours suivant son administration.
  • Finalement, en 2001, une étude portant sur 340 000 cas de convulsions chez des enfants ayant reçu le DPT et 200 000 ne l’ayant pas reçu a conclu que le vaccin n’était associé à aucune conséquence négative à long terme.

 

Devant ces recherches concluantes, les convulsions reliées au vaccin DPT ont été retirées de la liste d’indemnisation du VICP en mars 1995. Ce qui est plutôt ironique considérant que ce programme a été fondé suite à des inquiétudes manifestées à cet égard !

Le fait qu’un événement survienne à la suite d’un autre ne signifie pas que l’un cause l’autre. Malheureusement, il est très difficile de combattre les anecdotes et les croyances avec des statistiques scientifiques (et pas seulement au sujet des vaccins).

Par exemple, un professeur de l’Université Duke School of Medicine racontait que confronté à une file d’attente interminable, il avait renoncé à faire vacciner son fils de 4 mois contre le DPT ; quelques heures plus tard, son enfant est décédé durant son sommeil, probablement du syndrome de la mort subite du nouveau-né. Si l’enfant avait été vacciné quelques heures plus tôt, son père aurait été tenté d’attribuer la mort de son fils au vaccin… ce que beaucoup de parents ont fait.

Cette confusion s’explique par le fait qu’il y a quelques décennies, la science médicale avait bien du mal à comprendre l’origine des convulsions touchant les jeunes enfants, conduisant souvent leurs parents à les relier aux vaccins. Cela a changé depuis. En fait, les convulsions sont plutôt fréquentes chez les enfants de moins de 12 mois. Ceux ayant des convulsions suite à une fièvre n’en ont plus pour le restant de leur vie. Par contre, pour certains, ces convulsions sont les signes avant-coureurs de l’épilepsie.

Au cours des dernières années, les neurologues ont fait beaucoup de progrès dans la compréhension des convulsions infantiles.

En 2006, le chercheur Samuel Berkovic  a fait une découverte stupéfiante : il a démontré que beaucoup d’enfants souffrant d’épilepsie et de retards mentaux sont atteints du syndrome de Dravet, résultant d’une anomalie génétique (sans aucune relation avec les vaccins). (détails et ici)

 

Les bonnes raisons de craindre les vaccins

Chose surprenante de la part des organisations antivaccins, elles n’abordent pas les vraies raisons de s’en méfier, celles qui importent vraiment et qui sont reliées aux erreurs de fabrication.

Dans les années 1950, le Docteur Jonas Salk a inventé un vaccin contre la polio, une immense découverte. En 1954, lorsque son vaccin a été testé avec succès sur environ 2 millions d’enfants, les cloches des églises ont retenti à travers tout le pays. La population était euphorique, à juste raison, cette maladie était terrible.

L’un des trois fabricants du vaccin mandatés par le gouvernement était un petit laboratoire pharmaceutique du nom de Cutter Labs basé en Californie. Ce fabriquant a commis l’erreur de mal inactiver le virus contenu dans le vaccin, et environ 120 000 enfants furent infectés. Ce fut une véritable catastrophe : 200 furent paralysés de manière permanente, 10 en sont morts.

En Allemagne, en 1929, 250 nouveaux-nés ont reçu un vaccin nommé Bacille de Calmette et Guérin, mal préparé et porteur d’une bactérie de tuberculose. Cette erreur a tué 72 de ces bébés.

Ces événements terribles n’ont pourtant pas déclenché de vague antivaccins… Pourtant, grâce à l’immunité légale dont bénéficient dorénavant les fabricants de vaccins aux États-Unis suite aux poursuites occasionnées par les antivaccins, le risque moral est dorénavant plus élevé… Néanmoins, ces erreurs sont de nos jours très rares, la science vaccinale et les processus de fabrications ayant beaucoup évolué depuis quelques décennies.

Selon les antivaccins, les autorités gouvernementales sont de connivence avec les laboratoires pharmaceutiques et cachent la vérité sur les vaccins. Pourtant, quand un vaccin présente de réels effets néfastes, le gouvernement agit rapidement.

En 1998, la FDA a approuvé un vaccin contre le rotavirus. Ce dernier entraîne fièvre, vomissements et diarrhée chez les bébés et les jeunes enfants, conduisant à 70 000 hospitalisations et 60 décès aux États-Unis chaque année. Dans les pays du tiers-monde, ce virus tue 2000 enfants chaque jour. Cependant, le vaccin fut retiré du marché l’année suivante par le CDCP car il augmentait le risque d’occlusion intestinale par invagination.

Il faudra 5 ans avant qu’un vaccin sécure soit réintroduit sur le marché (le Rotarix de GlaxoSmithKline et le Rotateq de Merck). Ce type de problème peut être rapidement détecté grâce au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) qui compile tous les incidents potentiellement reliés aux vaccins. Ce mécanisme fut peut-être le seul bienfait du National Childhood Vaccine Injury Act de 1986…

 

Barbara Loe Fisher et le vaccin contre le Hib

L’une des plus ferventes militantes anti-vaccin, et cofondatrice du NVIC est Barbara Loe Fisher. Diplômée en anglais, elle a co-écrit le très populaire livre DPT : A Shot in the Dark (1985). Son intérêt pour la lutte anti-vaccin est apparu après que son fils aîné, à l’âge de deux ans et demi, soit pris de convulsions et atteint d’une inflammation cérébrale quelques heures après avoir reçu le DPT en 1980.

Elle a notamment fait partie du National Vaccine Advisory Committee (1988-1991) et du Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee de la FDA (1999-2002).

Lorsque le premier vaccin contre le Hib fut introduit en 1987, Fisher déclarait qu’il causait le diabète. Une étude portant sur la prévalence du diabète chez 21 000 enfants ayant reçu le vaccin Hib contre 21 000 enfants non vaccinés a révélé que c’était faux. Elle s’était basée sur une étude finlandaise dont la méthodologie était faible.

En 1995, la mère de Heather Whitestone, qui remporta le titre de Miss America 1995, déclara que sa fille était devenue sourde suite à des complications reliées au vaccin DPT alors qu’elle n’avait que 18 mois. Elle devint alors une figure de proue du mouvement antivaccin, et Fisher en fit ses choux gras.

Mais par la suite, son pédiatre a déclaré publiquement que Heather Whitestone avait perdu l’ouïe après avoir été infectée par la Hib. Le vaccin, commercialisé en 1987, l’aurait au contraire protégé de ce handicap. (détails)

Avant le vaccin contre le Hib, chaque année, environ 20 000 enfants Américains souffraient de ses effets néfastes. Ce chiffre passa à environ 50 enfants par la suite.

Voici d’autres déclarations stupides de Barbara Loe Fisher concernant les vaccins :

  • Le concept d’immunité grégaire est faux.
  • Les maladies prévenues par les vaccins ne sont pas si graves.
  • Il vaut mieux être immunisé en étant infecté par un virus plutôt qu’en recevant un vaccin.
  • Les médecins utilisent les vaccins pour éliminer les enfants handicapés.

 

Ces affirmations sont complètement ridicules. Malheureusement, cette diplômée en langue anglaise a davantage de poids médiatique que n’importe quel épidémiologiste…

 

Les vaccins et l’autisme

En 1999, l’Académie Américaine de Pédiatrie et le CDCP se sont inquiétés du contenu en mercure des vaccins. Ils ont alors demandé aux laboratoires pharmaceutiques de supprimer le thimerosal de la composition de leurs vaccins, un agent de conservation contenant du mercure. Cette action a ravivé les craintes relatives à l’autisme provoqué par le mercure. Six grandes études épidémiologiques ont alors été lancées et ont conclu que thimerosal et autisme n’avaient aucun lien.

En 1998, le chercheur Andrew Wakefield a publié une étude démontrant un lien entre le vaccin MMR et l’autisme. Cette étude déclencha un tollé chez les autorités médicales et les antivaccins. Les taux de vaccinations ont alors fortement chuté, engendrant des épidémies d’oreillons notamment au Royaume-Uni. Des chercheurs séparés en douze groupes ont analysé  des données de plusieurs pays concernant des centaines de milliers d’enfants : aucun lien apparent entre le vaccin et le MMR.

Quelques années plus tard, on découvrit que Wakefield avait reçu d’avocats des pots de vin à hauteur de 800 000 dollars afin qu’il publie son article. Ces avocats prévoyaient d’utiliser l’étude trafiquée dans le cadre de poursuites en recours collectif à l’encontre des laboratoires. L’étude fut par la suite retirée par le prestigieux journal The Lancet. En 2010, Wakefield fut rayé du registre des médecins, lui retirant son droit d’exercer la médecine en Angleterre.

Néanmoins, ces événements ont propulsé les mouvements anti-vaccins ; le VICP a vite été inondé de demandes de compensation concernant l’autisme. Les témoignages de l’actrice/Playmate Jenny McCarthy et de son conjoint l’acteur Jim Carey y ont fortement contribué. Le VICP faisait alors face à environ 5000 requêtes totalisant 4,5 milliards de dollars au sujet de l’autisme.

En 2009, le gouvernement décida d’agréger les demandes et un procès fut mené à cet égard : le Omnibus Autism Proceeding. Des dizaines d’experts furent entendus et de nombreuses études furent produites. Le verdict a été rendu en février 2009. La décision était unanime et sans équivoque : le vaccin MMR comportant le thimerosal ne cause pas l’autisme. Le juge George Hastings a d’ailleurs déclaré que « les plaignants ont été trompés par des médecins qui sont, à mon avis, coupables de grossières erreurs de jugement ».

Parmi les 6 experts cités à comparaître par les poursuivants,  Marcel Kinsbourne, un pédiatre, monnayait ses services auprès des avocats : il livrait des témoignages en cour leur étant favorables. Selon les propos d’un juge, il occupait la fonction de  « témoin professionnel ». Kinsbourne a témoigné 185 fois dans les affaires relatives au VICP !

Jeff Bradstreet était, lui, un charlatan vendant des cures alternatives contre l’autisme, des potions lucratives mais complètement inefficaces pour les patients désespérés tombant dans le piège. Sa présence au procès n’était rien d’autre qu’une forme de publicité pour son commerce. Le juge a qualifié ses interventions de dispendieuses, potentiellement dangereuses et complètement inefficaces.

Les scientifiques qui ont étudié l’autisme ont découvert que la maladie résultait soit d’anomalies génétiques, soit de troubles structurels du cerveau émergeant durant la gestation ; rien à voir avec les vaccins.

 

Le premier vaccin : une grande découverte

La petite vérole était une maladie qui débutait par une simple fièvre, céphalée, nausées, puis lombalgies. Par la suite, de gros boutons purulents apparaissaient sur le visage, le tronc et les membres. Ces boutons donnaient l’impression aux victimes que leur peau était en feu. Le virus était très contagieux, simplement par voies aériennes. Une victime sur trois en mourait, d’autres souffraient de séquelles permanentes (surdité, cicatrices, fausses-couches, troubles de croissance). Cette maladie a tué davantage que la peste noire et toutes les guerres du XXe siècle réunies, soit environ 500 millions de personnes.

Ce virus a changé le cours de l’histoire à plusieurs reprises, emportant la reine Mary II d’Angleterre, le roi Louis I d’Espagne, le tsar Pierre II de Russie, la reine Ulrika Eleonora de Suède et le roi Louis XV de France, en plus de 11 membres de la dynastie des Habsbourg en Autriche. Cette maladie a anéanti presque 70 millions d’Amérindiens quand les colons Européens sont venus s’établir en Amérique.

En 1796, Edward Jenner a inventé un vaccin qui a éliminé la petite vérole de la surface de la Terre. D’ailleurs, le mot vaccin tire son origine de l’invention de Jenner, qui utilisa du pus provenant de vaches atteintes de la vaccine (cowpox en anglais) dans la composition du vaccin.

En 1853, le Bill to Further Extend and Make Compulsory the Practice of Vaccination fut introduit en Angleterre pour imposer la vaccination à tous les enfants avant l’âge de 6 mois. Les parents qui ne se conformeraient pas à la loi risqueraient des amendes, et même l’emprisonnement. Cette loi plutôt liberticide allait de fait déclencher les premiers mouvements anti-vaccins.

À l’époque, la population entretenait toutes sortes de croyances saugrenues concernant les vaccins. Certains croyaient qu’ils transformaient les enfants blancs en enfants noirs, ou encore en vaches ! Certains considéraient les vaccins comme anti-chrétiens, et une forme de vénération du diable.

En 1898, le gouvernement britannique a fini par céder et a levé l’obligation de vaccination, souvent pour des motifs religieux. Tandis que les taux de vaccinations sont demeurés élevés en Irlande et en Écosse, où ces exemptions n’étaient pas possibles, ceux de l’Angleterre ont fortement chuté, et le pays est devenu l’épicentre d’une importante épidémie de petite vérole.

Aux États-Unis, en 1905, la Cour Suprême a décrété non garanti par la Constitution le droit de refuser le vaccin. Les autorités américaines étaient très sévères à l’époque. Considérez l’histoire fameuse de Mary Mallon, qui était curieusement atteinte de la fièvre tiphoïde puisque n’en présentant aucun symptôme. Elle était cuisinière, ce qui causa l’infection de 49 personnes et la mort de trois d’entre elles. Elle fut alors mise en quarantaine entre 1905 et 1910 ; sa quarantaine fût levée à condition qu’elle cesse d’exercer son métier. Elle ne respecta pas cette directive, ce qui provoqua une épidémie touchant 25 personnes et causant deux décès. Elle fut alors arrêtée et remise en quarantaine sur une île jusqu’à la fin de sa vie en 1938.

Il ne faisait donc aucun doute qu’aux États-Unis, le bien-être collectif prévalait sur les libertés individuelles relativement aux virus et aux vaccins. Pourtant, les antivaccins ne se sont pas vraiment manifestés aux États-Unis avant la diffusion de Vaccine Roulette, peut-être parce que les maladies comme la polio et la diphtérie étaient encore présentes dans la mémoire collective durant les années 1950-60-70.

De nos jours, les organisations antivaccins travaillent main dans la main avec les avocats en recours collectifs, qui y voient une opportunité d’affaires lucratives. Ces avocats siègent aux conseils d’administration de ces organisations et les aident à amasser des fonds et concevoir des pamphlets. Le site web de Barbara Loe Fisher comporte des liens vers 16 firmes d’avocats !

Les parents qui racontent leurs anecdotes à Oprah et Larry King Live sollicitent efficacement une réaction émotionnelle chez les auditeurs, alors que les scientifiques qui réfutent leurs allégations par des statistiques et des études ne parviennent pas à tempérer ces émotions irrationnelles.

 

Des vaccins non-nécessaires ?

Avant le vaccin contre l’hépatite B en 1981, ce virus infectait environ 200 000 personnes aux États-Unis chaque année, surtout des adolescents et jeunes adultes. En fait, 16 000 enfants de moins de 10 ans étaient infectés chaque année, le virus provoquant environ 5000 décès chaque année.

En 1999, l’émission d’affaires publiques 20/20 diffusée sur ABC rapportaient des histoires de scléroses en plaques potentiellement causées par le vaccin contre l’hépatite B. Barbara Loe Fisher était derrière cette attaque. Dans les années ayant suivi ce reportage, pas moins de sept études ont été publiées à ce sujet et toutes concluaient que vaccin et sclérose en plaque n’étaient pas liés. (détails) De nos jours, grâce à ce vaccin, l’hépatite B n’affecte pratiquement plus les enfants (qui reçoivent ce vaccin aux États-Unis depuis 1991). Pourtant, beaucoup croient à tort que ce vaccin n’est pas nécessaire pour les enfants puisqu’ils ne sont pas actifs sexuellement…

Même son de cloche du côté de la bactérie pneumocoque, qui causait 4 millions d’infections de l’oreille, 120 000 pneumonies nécessitant l’hospitalisation, 30 000 infections sanguines et 25000 cas de méningite chaque année aux États-Unis, aboutissant à 200 décès.

L’un des vaccins jugé inutile par les antivaccins est celui contre la varicelle, qui est considérée comme une maladie bénigne. Pourtant, chaque année, ce virus causait des centaines d’hospitalisations et la mort de plusieurs enfants. Les boutons causés par la varicelle favorisent l’entrée de bactéries streptocoques (dites « mangeuses de chair »). Le virus peut aussi atteindre les poumons et causer de graves pneumonies. Plus tard à l’âge adulte, le virus peut se réveiller et causer le zona.

Les vaccins sont victimes de leur succès : les maladies disparaissent et cessent d’effrayer la population, ce qui laisse croire qu’on peut s’en passer…

En 2007, un médecin du nom de Robert Sears (Dr. Bob) a publié un livre très populaire : The Vaccine Book : Making the Right Decision for your Child. Ce livre n’est pas foncièrement antivaccin, mais incite tout de même à le devenir. Sans aucune preuve scientifique pour étayer ses affirmations, le Docteur Sears suggère aux parents d’utiliser un échéancier alternatif de vaccination qui espace davantage les doses de manière à « minimiser les risques ». En fait, le programme du Docteur Sears n’améliore en rien la sécurité des vaccins, mais il augmente la période de contamination potentielle des jeunes enfants. L’année suivant la publication de son livre, des épidémies de Hib ont choqué le Minnesota et la Pennsylvanie. Ces épidémies ont touché principalement des enfants dont les parents avaient pris la décision de ne pas les faire vacciner.

Robert Sears n’a jamais publié d’étude scientifique sur un vaccin, il n’a jamais été impliqué dans le processus d’approbation d’un vaccin, il n’a jamais participé à la conception d’un vaccin et n’a développé aucune expertise en virologie, immunologie, épidémiologie, toxicologie, microbiologie, biologie moléculaire ou statistiques. En quoi est-il qualifié pour suggérer un nouveau programme de vaccination qui serait meilleur que celui auquel en sont arrivés les experts en la matière ?

 

Les vaccins contiennent-ils des substances toxiques ?

Jenny McCarthy affirme que les vaccins introduisent des toxines dans nos corps. Pourtant, de son propre aveu, elle est une grande adepte du botox, qui est dérivé d’une bactérie (botulinum), une des toxines les plus puissantes qui soit !

Il y a environ un siècle, les enfants américains recevaient un seul vaccin (petite vérole), alors qu’aujourd’hui ils en reçoivent 14. Il y a cent ans, le vaccin contre la petite vérole était peu sophistiqué et contenait environ 200 protéines virales. De nos jours, les 14 vaccins administrés aux enfants totalisent environ 160 protéines virales et bactériologiques. Vers le milieu des années 1990, le vaccin contre la coqueluche ne contenait plus que 2 à 5 protéines de coqueluche au lieu d’environ 3000 comme par le passé.

En recevant des vaccins plus purs, le nombre de stimuli immunitaires auxquels les enfants sont soumis est en fait plus bas que par le passé.

De plus, ces 160 protéines ne sont rien comparativement à ce à quoi un nouveau-né est soumis dès sa naissance, moment où son système immunitaire est exposé à des millions de bactéries. Après quelques jours de vie, le corps des bébés est déjà habité par des milliards de bactéries. En fait, chaque corps humain contient davantage de bactéries (10 fois plus) que de cellules vivantes ! Le corps humain répond à ces menaces en produisant des anticorps. D’ailleurs, les anticorps d’un bébé sont suffisamment nombreux pour s’occuper d’environ 100 000 vaccins à la fois !

Les sels d’aluminium sont ajoutés aux vaccins depuis les années 1930 afin d’amplifier leur effet. Ils permettent ainsi de réduire le nombre de doses et le nombre de composants immunologiques de chaque dose. Leur innocuité a été démontrée depuis longtemps. L’aluminium est l’un des éléments les plus présents sur Terre. Il se trouve naturellement dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons et dans notre nourriture. Il se trouve notamment en bonnes concentrations dans le thé, les fines herbes et les épices. On en trouve dans les mélanges à crêpes, la poudre à pâte et le fromage, pour ne nommer que ces produits du quotidien.

Les adultes ingèrent ainsi en moyenne 5 à 10 mg d’aluminium par jour. Un bébé allaité en ingurgitera 10 mg en 6 mois. En comparaison, l’ensemble de toutes les doses de vaccins qu’un enfant recevra au cours de sa vie en contiennent 4 mg, une quantité tout à fait négligeable. Des chercheurs ont mesuré la quantité d’aluminium dans le sang avant et après l’injection d’un vaccin. Ils n’ont trouvé aucune différence puisque la quantité est si minime que le corps l’élimine presque immédiatement.

Quant au formaldéhyde (ou formol) qui sert de conservateur dans les vaccins, les jeunes enfants en ont environ 10 fois plus qui circule dans leur corps que dans un seul vaccin. Par ailleurs, aucun vaccin ne contient d’antigel ou d’éther ; c’est de la pure invention des antivaxxers.

Les vaccins sont les médicaments les plus testés sur le marché, c’est-à-dire sur le plus grand nombre de patients et durant les périodes les plus longues. Le vaccin contre le rotavirus a été testé sur 130 000 enfants pendant 20 ans avant d’être commercialisé. Aucun médicament n’a été soumis à un tel niveau de précaution. De plus, il doit être démontré qu’un nouveau vaccin n’interfère aucunement avec un vaccin existant avant qu’il ne soit approuvé.

 

Le droit de refuser un vaccin ?

img contrepoints235Plus le pourcentage de gens vaccinés est élevé, moins un individu a d’incitatif à se faire vacciner puisque le risque d’épidémie est alors plus faible, tandis que le risque d’effets secondaires n’est jamais complètement nul. De plus, le taux d’efficacité des vaccins n’est jamais de 100 %.

Le problème avec ces personnes qui refusent les vaccins est qu’elles agissent en passagers clandestins, c’est-à-dire qu’elles obtiennent une partie des avantages de la vaccination sans en subir les inconvénients.

Par ailleurs, des centaines de milliers de personnes ne peuvent pas être vaccinées en raison de troubles de leur système immunitaire. Elles sont très vulnérables aux maladies infectieuses et le risque qu’elles courent est proportionnel au pourcentage des non vaccinés. Des taux de vaccination de 85 % à 95 % sont nécessaires pour obtenir l’immunité grégaire.  Le pourcentage dépend de la maladie dont il est question.

Pour la plupart des libertariens, le gouvernement ne devrait pas avoir le droit de nous obliger à l’injection d’une substance contre notre gré. Par contre, certains libertariens affirment que ne pas se faire vacciner est équivalent à une promenade sur un trottoir bondé en brandissant et agitant un couteau (il est inévitable que l’on finirait par poignarder quelqu’un). Un policier qui verrait une personne brandir un couteau en pleine rue pourrait-il l’arrêter avant qu’elle ne frappe quelqu’un ? Bien sûr que oui !

Pour ma part, le dilemme des vaccins ressemble un peu aux dilemmes de tramways. Le gouvernement a-t-il la légitimité de bafouer les droits individuels pour favoriser le bien-être collectif ? En fait, la question pourrait être reformulée en affirmant que les personnes non-vaccinées pourraient répandre des virus et ainsi commettre une agression envers celles qui seraient infectées. Néanmoins, je trouve ce genre d’argument boîteux. Je pense qu’il existe des moyens d’atteindre l’immunité grégaire sans forcer les gens à se faire vacciner.

L’une des manières d’inciter les parents à faire vacciner leurs enfants sans les forcer légalement serait de permettre, voire de suggérer, aux écoles primaires de ne pas accepter les enfants non-vaccinés. Aux États-Unis, cette politique se nomme no shots, no school. Certains médecins refusent maintenant de traiter des patients dont les enfants ne sont pas vaccinés.

Par le passé, il a été souvent observé que les salles d’attente des bureaux de médecins ont été de véritables épicentres pour la transmission de maladies. Tout entrepreneur a intérêt à ce que son commerce (école, hôpital, garderie, etc) ne soit pas un foyer d’infections virales. Il a donc intérêt à exiger la vaccination au risque de voir fuir le reste de sa clientèle.

La ville de Texarkana est traversée par la frontière entre l’Arkansas, où les vaccins étaient obligatoires pour l’entrée à l’école en 1970, et le Texas, où ils ne l’étaient pas. À l’époque, une grave épidémie d’oreillons est survenue dans la ville. Des 633 cas, 608 sont survenus du côté du Texas alors que seulement 25 sont survenus du côté de l’Arkansas. De nos jours, tous les États américains exigent la vaccination pour l’entrée à l’école (depuis 1981). Néanmoins, beaucoup de parents obtiennent des exemptions souvent pour raisons religieuses, surtout du côté des adeptes de la Science chrétienne. Les exemptions dites « philosophiques » sont permises dans 21 États.

Protégez vos enfants : faites-les donc vacciner !

Pour plus détails au sujet des vaccins, je vous suggère l’excellent livre du Docteur Paul Offit :
Deadly Choices: How the Anti-Vaccine Movement Threatens Us All, par Paul A. Offit MD.

Cet article a été publié une première fois en 2017.

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  • Un article intéressant et très documenté. Merci pour ces rappels.

  • Bonjour
    A-t-on le choix de se vacciner ou pas.
    Je ne me vaccine pas, j’attrape la maladie, je meurs tant-pis pour moi. Je refile la maladie à qq’un d’autre, il n’avait qu’a se vacciner aussi.
    Il reste la question des enfants et comme d’habitude, l’état arrive avec ses gros sabots, et dit: « les parents sont irresponsables donc contraintes »
    Le rêve de tout état et de tout contrôler et d’étendre son pouvoir. Il utilise ce prétexte (à tort ou à raison) pour contraindre la population.

    • « Je ne me vaccine pas, j’attrape la maladie, je meurs tant-pis pour moi. Je refile la maladie à qq’un d’autre, il n’avait qu’a se vacciner aussi. »
      Pourquoi « aussi » ? Ca implique que vous êtes vacciné, alors que vous dites ne pas l’être.

      • Dans la phrase de Gillib « aussi » n’a pas le sens de « également », il s’agit plutôt d’un tic de langage servant à appuyer ce qui précède.

        • Toutafe, c’est comme les belges qui disent « j’ai été vacciné, une fois ». 😉

          • Ils ont raisons: de nombreux vaccins demandent des injections (ou autres formes) de rappel!

          • Haha…
            Les Belges ne disent pas tous « une fois » (dans ma famille, il n’y a que mon beau-frère flamand) et, pour ceux à qui cela arrive, c’est en général dans la phrase et pas à la fin de celle-ci.
            Exemple : « Je boirais bien une fois une bière en terrasse ».
            À votre santé !

      • En fait, ce n’est pas le sens qu’il a voulu utilisé, une phrase est sous-entendue, la version complète est la suivante :
        1) « Je ne me vaccine pas »
        2) « j’attrape la maladie, je meurs tant-pis pour moi »
        3) (SOUS-ENTENDU 🙂 Tant pis pour moi, je n’avais qu’à me vacciner
        4) « Je refile la maladie à qq’un d’autre »
        5) (Suite du 3) : tant pis pour lui, « il n’avait qu’a se vacciner aussi. »

        En fait, une formulation plus correcte de sa phrase aurait sans doute été :
        « il n’avait lui aussi qu’à se vacciner. »
        …ce qui n’aurait pas suscité la confusion.

      • @ Fornost
        De toute façon, il a tort et/ou il est c…!

        Il n’a pas lu (ou alors, de façon sélective!) l’article où il es clairement écrit:
        « Par ailleurs, des centaines de milliers de personnes ne peuvent pas être vaccinées en raison de troubles de leur système immunitaire ». Donc si il contamine une de ces personnes il lui fait courir un risque multiplié X fois! CQFD.

        • Ces personnes ont sans doute aussi un devoir envers elles même et la communauté : se protéger contre les voisins, pas forcément vaccinés.
          On ne peut pas être responsable pour les autres, c’est intenable en pratique et juste bon pour le socialisme. Que ce soit pour les vaccins, pour la pauvreté, les accidents de la route etc.

    • Si tu ne te vaccines pas, tu risques aussi de transmettre des germes mortels à des gens qui ne peuvent être immunisés, enfants immunodéficients, patients séropositifs, ou pour la coqueluche, enfants de moins d’un an, trop jeunes pour être vaccinés mais qui peuvent en mourir. Ça ne devrait peut-être pas être obligatoire, mais c’est indispensable, à moins de mettre je ne sais quelle idéologie ou convenance personnelle au dessus de la vie humaine.

      • Bonjour Pierre
        Ma question n’est pas de savoir si les vaccins sont efficaces et tout et tout, mais plutot d’aborder la question de l’obligation de la vaccination d’un point de vue libéral. D’ailleurs en france les adultes ne peuvent pas être soumis à obligation, tous les soins médicaux sont soumis au consentement du patient. Seul les enfants et malades mentaux peuvent être soigné sous la contrainte.
        Je note comme d’habitude que les trolls volent dru quand on parle de certains sujets.

        • D’ailleurs je rebondis sur l’obligation de soins en particulier dans la cas de maladie infectieuse avérée comme la tuberculose contaminante.
          http://www.splf.org/s/IMG/pdf/sante-pub.pdf

        • Globalement, pour moi, le libéral doit pouvoir faire ce qu’il veut tant qu’il ne nuit pas aux autres.
          Or, en ne se vaccinant pas, il peut nuire, voire nuit.
          Je ne vois donc aucune opposition entre être libéral et DEVOIR me faire vacciner.

          • Ca marche aussi dans l’autre sens quand celui qui se vaccine impose à l’autre de se vacciner il viole son droit de propriété, ce qui est tout aussi nocif pour moi.

            • Je pense que le libéral peut ne pas se vacciner tout en ne faisant rien courir aux autres, simplement en n’ayant plus de contacts avec les autres. Comme l’exemple de l’article : il peut se balader dans la rue en s’amusant avec un couteau sans risque de blesser quiconque s’il n’y a personne dans la rue. L’exemple de cette femme malade qui n’a aucun symptôme est du même genre : quelque part, ok, elle fait ce qu’elle veut, et les autres, faisant ce qu’ils veulent aussi, la mettent définitivement en quarantaine « tant pis ».

              Ca me fait penser aux enfants qui font mal à d’autres en faisant quelque chose qu’on leur a dit de ne pas faire parce que cela pouvait entraîner des problèmes et qui, quand le problème a lieu disent « je n’ai pas fait exprès ». A un moment on est responsable ou on ne l’est pas et toute société exige la responsabilité. On peut trouver ça injuste et essayer de quitter la société, mais c’est très dur parce qu’il y a un grand nombre de relations d’interdépendances à rompre.

        • @ gillib
          Vous vous enfoncez!
          « D’ailleurs en france les adultes ne peuvent pas être soumis à obligation, tous les soins médicaux sont soumis au consentement du patient »: dites-vous!

          C’est bien naïf! J’ai bien travaillé en France 16 ans: je n’opérais pas un patient sans son test HIV et hépatiteB, évidemment! J’étais vacciné contre l’hépatite B, mais les autres?

          Bon! Ce n’était pas légal (je ne demandais l’avis de personne), mais c’était bien ma responsabilité.
          Et en médecine: le principe premier est de « ne pas nuire »! Ce qui passe au-dessus de ma dilection libérale!

  • Très bon article, merci!

  • Loin de moi l’idée d’interdire la vaccination. Mais après avoir vu ce documentaire: http://youtu.be/CHYJkMfdNJI j’en suis venu à penser que le VIH est passé du singe à l’humain lors du test d’un vaccin candidat sur la population du Congo alors Belge. Les souches étaient crées aux US puis envoyées au Congo oú elles étaient cultivées dans un substrat à base de reins de chimpanzés capturés localement, certains étant infecté par la version animale du VIH. Des millions d’enfants congolais on pris part à ce test mis en place par Dr. Hilary Koprowski, le concurrant de Dr.Saks. Bien évidement, les millions d’enfants à qui on a administré le vaccin n’ont pas eut le choix, ils ont été obligés. Les preuves ne sont que circonstancielles mais me semblent très puissantes. Il ne s’agit pas là d’une théorie conspirationiste, comme de nombreuses voudraient nous le faire croire, mais bien de faits scientifiques clairement établis. Les témoignages des infirmiers et les statistiques géographiques sont troublants. Les premiers cas recensés de SIDA sont apparus exactement là ou le vaccin a été testé. Dans ce documentaire, un des membres de l’équipe du Pr. Montagné de l’Institut Pasteur témoigne ainsi que bien d’autres universitaires de renommée internationale. Regardez, et faites vous une opinion.

    Le documentaire en anglais en entier: http://youtu.be/LZs1V8mpcoY

    • Cette thèse est réfutée par la communauté scientifique, mais quand bien même, vous êtes en train de nous proposer une application universelle et drastique du principe de précaution, qui nous renverrait au temps où nous n’étions encore que des singes…

      • Pas du tout. Vous tirez des conclusions hâtives et erronées. Je suis assez grand pour m’exprimer et je n’ai pas besoin que vous me fassiez dire ce que je ne pense pas 😉

        Je soumets des faits qui font réfléchir, c’est tout. Je suis totalement pour la vaccination: je suis vacciné et ai fait vacciner ma fille. Sur ce forum, le simple fait que je m’exprime à visage découvert montre bien que je n’ai pas peur de prendre des risques et que je ne crois donc pas au principe de précaution. Je trouve simplement obscène qu’on ait testé un vaccin de force sur un million de personnes avec un produit non validé. Si vous avez bien regardé le documentaire, le Professeur Salk avait lui même fait remarqué, dès le début des années 60, que le vaccin test contenait un virus inconnu d’origine animal. Si c’est vrai, alors on est dans le crime contre l’humanité: Koprowski et Courtois ont traité les Congolais comme des animaux de laboratoire. C’est pas mieux que Mengele. Déjà ça c’est insupportable. Mais si en plus ce test a fait passer et muter le virus SIV du chimpanzé vers l’homme pour qu’il devienne le HIV alors là, il n’y a plus de mots. Car non seulement on a bafoué le droit des Congolais, ça c’est certain, mais en plus on a peut être créé une des maladies les plus meurtrières de notre temps.

        Lá, on ne parle pas de théories conspirationnistes farfelues. Nous sommes dans la science, la vraie. Les personnes qui s’expriment sont au plus haut sommet de la science officielle. Ce n’est pas un docu des frères Bogdanoff.

        • @ Stef à Lisbonne

          « Sur ce forum, le simple fait que je m’exprime à visage découvert montre bien que je n’ai pas peur de prendre des risques »

          Vous utilisez aussi un pseudo et pas votre vrai nom, et je suppose que vous ne donnez pas le lien twitter à chacun de vos commentaires. De plus, si vous n’habitez pas dans un pays francophone, vos propos sur ce site n’auront certainement que peu d’impact sur votre entourage qui ne parle pas français.

          Enfin, pour ma part, lorsqu’un propos est pertinent, que les références sont sourcées, peu m’importe que leur auteur ait toutes les raisons du monde à les tenir, car de toute manière tout le monde a un parti-pris, et les gens cohérents ne vont pas s’amuser à écrire un long article pour défendre le contraire de ce qu’ils croient…

          • Maintenant, a totalité de mes posts ont un lien vers mon Twitter. Je n’utilise pas de Pseudo. Je m’appelle vraiment Stef et je vis réellement à Lisbonne.

        • Sauf erreur, la thèse en question parle d’un vaccin anti-polio administré entre 1957 et 1960. Il ne s’agissait pas d’un test de l’efficacité du vaccin mais sans doute de son administration orale dans un contexte où l’injection par piqûre était risquée, et de campagnes d’un grand intérêt humanitaire. Compte-tenu des dégâts que faisait la polio à l’époque, je vois mal comment et pourquoi il aurait fallu recourir à la force pour les mener. Renoncer à ces campagnes au prétexte de la présence éventuelle d’un virus animal jamais identifié chez l’homme, prétendument responsable — mais innocenté par la communauté scientifique — d’une épidémie qu’on ne détectera que 20 ans plus tard, et qui ne sera isolé qu’alors et même au bout de plusieurs années supplémentaires d’efforts, je suis désolé, c’est bien une application excessive du principe de précaution.

          Replacez-vous dans le contexte de l’époque. Vous avez une maladie horrible, la polio, et un nouveau vaccin qui vous permet de vacciner une population d’un million de personnes à l’écart des possibilités conventionnelles. Imaginons même, ce qui me paraît de l’histoire réécrite, qu’un professeur vienne vous dire que ce nouveau vaccin contient un virus animal inconnu, et qu’il faut 25 ans pour savoir si ce virus ne va pas muter en une maladie mortelle, soit le temps que plusieurs milliers de votre million de personnes soient handicapées ou tuées. Que faites-vous ? Est-il obscène de choisir le sauvetage certain de 2000 personnes contre le risque très incertain de voir apparaître quelque chose dont vous n’avez pas la moindre idée ?

          Quant aux personnes qui s’expriment « qui sont au plus haut sommet de la science officielle », vous parlez de qui ? Je ne connais pas de « science officielle », et dans l’affaire, quand on me dit qu’il n’y pas trace de la souche génétique du VIH dans les échantillons de vaccin conservés, j’ai du mal à voir autre chose que des « scientifiques » qui font du racolage médiatique.

          • « Renoncer à ces campagnes au prétexte de la présence éventuelle d’un virus animal jamais identifié chez l’homme, prétendument responsable — mais innocenté par la communauté scientifique — d’une épidémie qu’on ne détectera que 20 ans plus tard, et qui ne sera isolé qu’alors et même au bout de plusieurs années supplémentaires d’efforts, je suis désolé, c’est bien une application excessive du principe de précaution. »

            Pour vous il n’y a donc pas de scandale du sang contaminé, mais une application excessive du principe de précaution.

            J’hallucine grave.

            « Replacez-vous dans le contexte de l’époque. »

            Même à cette époque (du moyen age?) on savait qu’une maladie pouvait se transmettre de l’animal à l’homme!!!

            « qu’il faut 25 ans pour savoir si ce virus ne va pas muter en une maladie mortelle »

            Très grand délire.

            Bon là j’arrête.

          • Similaire :

            https://en.wikipedia.org/wiki/SV40

            SV40 became a highly controversial subject after it was revealed that millions were exposed to the virus after receiving a contaminated polio vaccine produced between 1955 and 1961.

          • @ MichelO
            Le « gap » temporel entre la vaccination et l’apparition du « syndrome » est un argument scientifiquement fort, contrairement aux anti-vaccination qui se passent top facilement d’un lien établi de « cause à effet », ou, sur les études de grands nombres, d’une fréquence différente ET significative statistiquement.

            Par contre, quand j’étais enfant, c’est vrai, la poliomyélite a fait des ravages, en Europe, et j’ai été vacciné par injection.

            Il faut bien se remettre dans le contexte: les vaccinations jugées nécessaires, se faisaient avec l’aval du « chef de village », à l’autorité non contestée, surtout des enfants. Le vaccin anti-polio sous forme orale est une solution sans douleur qui s’est rapidement étendue y compris en Europe.

            Ces discussions manquent leur but car on ne travaille plus que très rarement avec des vaccins « vivants » et bien plus avec des fragments ou des organismes désactivés, diminuant de beaucoup les risques d’effets secondaires.

            Et à une époque où on parle tant de « médecine préventive », le vaccin reste le « must » de l’offre médicale.

        • Ce que vous dites ne fait que remettre en cause des pratiques « scientifiques » discutables (pour ne pas dire condamnables). Mais pas le principe de la vaccination. En fait, on est à la marge du sujet de l’article… Non ?

  • Très intéressant, merci! Un peu long tout de même. C’est drôle le dernier argument mis en avant sur le libertarien non vacciné, moi je pensais d’en l’autre sens: mes enfants non vaccinés,mais bonne hygiène de vie, système immun efficient sauf que brassage +++ des individus et pouf contaminés. L’instinct de mère poule…

  • Cet article paraît trop bien documenté pour être honnête. Qui ou quels intérêts subventionnent le temps consacré à sa rédaction ? De toute manière le problème des vaccins ne vient pas de leur efficacité ou non, mais du fait que cela prône une médecine totalitaire et dogmatique comme la religion a pu l’être ! Le choix de la médecine personnelle doit rester libre, telle devrait être notre orientation. De la part d’un média libéral, que j’apprécie par ailleurs, je trouve cet article très décevant !

    • Sérieux?

      Prenez deux minutes et allez voir le site de l’auteur, les autres sujets traités sont aussi complets.

      Le fait de se documenter et d’écrire un bon article est maintenant suspect… n’importe quoi.

      • Pour être totalement honnête l’auteur ne devrait pas rester anonyme. On aimerait savoir qui est Le Minarchiste, pour qui il travaille etc… pour l’instant le message est intéressant, le messager inconnu, donc il est suspect… c’est le B.A ba de l’information, vérifier ses sources…

        • Le Minarchiste est juste une des meilleures plumes libertarienne francophone. Ses articles, portant que des sujets divers, sont toujours très documentés et fouillés.

          Concernant sa profession, il est dans la finance si je me souviens bien.

          Allez sur son site, c’est une vraie bible pour les libéraux. Je ne vois aucun autre auteur libéral francophone qui approfondit autant ses sujets.

          Conclusion: du grand n’importe quoi votre commentaire.

          • Notez que je ne juge pas son propos, je serais plutôt d’accord avec lui, ou elle… Je fais juste remarquer qu’il s’exprime anonymement et que je trouve ça suspect. Apparemment, il vivrait au Canada, pays que je connais un peu, et qui ne me frappe pas comme une dictature. Ce genre d’opinions me semblent raisonnables, elle gagneraient à être émise en toute transparence. Je crois d’ailleurs que la transparence est une condition essentielle de la liberté. On ne peut vivre libre et caché. Dans ce cas, Le Minarchiste s’enferme lui même, il à créé ses propres chaînes… certains disent que c’est ça la liberté 🙂

            • Je fais juste remarquer qu’il s’exprime anonymement et que je trouve ça suspect.

              !???
              Je n’arrive pas à comprendre cette manière de penser qui me semble totalement irrationnelle.
              Les faits avancés sont valables ou pas, c’est tout ce qui importe.

            • Quand on plus d’argument et qu’on veut absolument démonter l’argumentation adverse, il faut bien trouver quelque chose. Arguments ad personam.

        • Et que dire des grands auteurs qui publiaient sous un nom d’emprunt ?

      • Sauf qu’il ne s’est pas documenté, il a recopié la propagande vaccinaliste.

        L’article ne parle pas des ratés de la vaccination.

        Il ne parle pas des enfants dont la vie a été gâchée au motif grotesque de les protéger UN AN contre la grippe, quasiment jamais grave à cet age!

        • Un argumentaire contre le communisme devrait aussi lister tous les ratés du libre marché ? Je ne comprends pas !?

          L’article ne parle pas des ratés de la vaccination.

          La médecine est puissante et à ce titre évidemment dangereuse comme tout ce qui est puissant. Seuls ceux qui débarquent d’une autre planète ne sont pas au courant et confondent médecine et miracle.

          Les erreurs médicales occasionneraient 250 000 décès aux états unis chaque année, vous préconisez au titre de la « vie gâchée d’enfants » de laisser tomber aussi tout le système médical moderne ?

          • Nous, en France , sommes des enfants gâtés . La vaccination est gratuite , et l’Etat , notre Dieu ( contrairement aux Américains et d’autres ) prend en charge tous nos soins. Plus de 55% de Français ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu , cela n’existe dans aucun pays , sauf dans ce pays de dictature.
            Pourquoi les anti-vaccins ne manifestent-ils pas devant les Ambassades des pays Africains et Arabo-musulmans , pour leur déconseiller la vaccination qui peut être responsable de milliers de morts ou d’handicapés selon eux ? Voilà un acte de fraternité humaine !

        • La vaccination contre la grippe n’est pas obligatoire chez les enfants (même de moins d’un an). Elle est simplement fortement recommandé si le bébé/enfant présente un terrain fragile.

          « …quasiment jamais grave à cet age! »

          Nombre d’hospitalisations imputables à la grippe pour 100 000 individus (Age : Nombre d’enfants)
          Moins de 6 mois : 449
          6 mois à 1 an : 233
          1 an à 3 ans : 79
          3 ans à 5 ans : 43
          5 ans à 15 ans : 22
          http://www.vulgaris-medical.com/dossier-article/grippe-de-l-enfant-une-menace-sous-estimee

          Dont environ 84 décès d’enfants de moins de 14 ans par an en France (le plus souvent liés aux complications secondaires associées au virus).
          Cherchez un peu sur internet, toutes les infos y sont disponibles. Mais c’est encore de la propagande vaccinaliste, nous direz-vous…

          • Un peu trop bien documenté votre commentaire… c’est suspicieux 😀

          • Bref, la grippe est pour les jeunes, bien plus dangereuse que le COVID.
            Le vaccin contre la grippe provoque très peu d’effets secondaires indésirables (cf la pharmacovigilance un peu partout)
            les vaccins contre le COVID en provoquent beaucoup (cf les mêmes sources)
            Le vaccin contre la grippe n’est pas obligatoire pour les enfants (ni les adultes, même pas les vieux, quand même plus à risque).

            Ergo:
            Le vaccin contre le covid ne doit pas être obligatoire, ni même incité par chantage plus que celui de la grippe (pas trop, donc).
            Et l’OMS il y peu recommandait de NE PAS VACCINER LES MOINS DE 18 ans.
            Mais l’OMS c’est comme le GIEC et l’énergie nucléaire : une référence absolue, sauf quand ils disent ce que les politiciens (et leurs larbins) ne veulent pas entendre.

        • @ simple-touriste
          Votre mauvaise foi est sans nom! Regardez le schéma après le premier alinéa, colonne de droite, vous verrez le taux d’échec illustré en rouge sur dessin de seringues noires pour chaque vaccin! En regardant la colonne de gauche, vous verrez que les vaccins n’ont pas à rougir!

          Quant à la vie gâchée d’enfant vaccinés contre la grippe: des chiffres? Des documents? Des références?

          « grippe quasiment jamais grave à cet âge »
          Des précisions sur « quasiment »? Des chiffres? Des proportions? Des références?
          Pour finir, avez-vous lu le bouquin de P.A.Offit?

        • Pour vous, l’article de Nathalie MP sur le castriste et le communisme cubain doit aussi être trop documenté… ^^

      • @ casuffit
        La (grande) vérole était la syphilis, la « petite vérole » étant la variole.

    • Je n’ai pas fait de recherche, mais cet article n’est certainement pas le premier du genre. Il aura suffi à l’auteur de rechercher tout ce qui a déjà été écrit sur la question et d’en faire la synthèse.

      • J’aime bien le « il aura suffit »…
        Du même niveau que les » yaka fokon »

      • Et oui, la science c’est facile et efficace tandis que la pensée magique c’est compliqué et ne sert à rien. En gros, la science et le travail, c’est bien.

        • Non, la science c’est difficile et pas toujours efficace. Par contre la pensée magique, c’est très simple et très facile à comprendre (c’est fait pour être compris par n’importe qui). Et cela n’a jamais résolu un problème. Cela permet tout juste de ne pas voir ce problème et/ou de croire qu’on peut s’en prémunir (ou le résoudre) facilement.

          • Je répondais à xc qui écrivait qu’il avait « suffi » à l’auteur de travailler. Mon commentaire était ironique.

          • @ cyde
            La pensée « magique » crée l’espoir irrationnel, souvent de façon vénale, avec un pourcentage de succès proportionnel à la quantité de données recueillies auprès du client: Fr.Mitterrand était un bon client!

    • Je suis tout a fait de ton avis, très déçu de cette campagne de desinformation, je pense sinceremment a me desinscrire.

      • Il est toujours difficile de lire un article qui va à l’encontre de ses credos. Et cela encore plus quand certains arguments semblent difficile à contourner. Cela dit, vous êtes libres de présenter une contre argumentation étayée…
        Vous êtes également libre de vos actes et donc de ne pas vous faire vacciner. C’est le plus important je crois. Cette liberté va bien sûr de pair avec la responsabilité des conséquences de cette non-vaccination…

  • @ Stef à Lisbonne

    Il me semble que l’article mentionne également les problèmes que peut poser la vaccination et qu’il s’oppose à toute obligation étatique d’être vacciné.

    @ Sissi

    Je ne trouve pas très dérangeant qu’un article soit long. Je l’ai lu rapidement entre les lignes, mais je le garde sous la main, si je dois une fois y rechercher plus d’arguments.

    @ P. L.

    Et si l’article avait été moins documenté, il aurait été trop peu documenté pour être honnête?

    Je rappelle que la conclusion de l’article est bien de laisser la liberté aux parents de choisir pour ou contre la vaccination, mais également de laisser la liberté aux entreprises (médicales ou scolaires) d’accueillir ou refuser des personnes vaccinées. Avec une telle conclusion, je ne vois vraiment pas en quoi on va vers une médecine totalitaire, on est au contraire en plein dans la philosophie libérale: que chaque fasse ce qu’il veut et qu’il assume ses choix.

    Et l’intérêt à creuser le sujet en profondeur, il me paraît évident lorsque l’on a des enfants et que l’on se pose la question de les vacciner ou non… 

    • Je ne critique pas l’article, je le trouve étonnamment complet. J’apporte simplement une source de réflexion. Si réellement en vaccinant un million d’Africains sans leur consentement on a fait sauter le virus qui cause le SIDA du singe à l’homme, nous devons réfléchir au droit des uns à disposer de leur propre santé ainsi qu’à ce que ce droit implique pour la santé des autres. Rappelons simplement que le SIDA a fait infiniment plus de victimes que la polio. Si cette théories s’avérait valide, alors nous devrions légiférer, et faire que l’état préserve d’abord l’intérêt des citoyens avant celui des grands laboratoires, dont la motivation première est le retour sur investissement. Dans l’exemple que je cite, quand bien même le vaccin ait été inoffensif, sous le prétexte de la santé publique, l’état a surtout privilégié l’intérêt d’une entreprise industrielle.

    • Et la liberté de mettre sur le marché des produits non testés et très dangereux, comme le vaccin contre la grippe pandéporcine, on en parle ou pas?

    • @ Aloygha et @ P.L.
      Il n’y a aucune opposition entre une vaccination obligatoire et les missions régaliennes de l’état!
      Avec la mobilité internationale actuelle, avec la responsabilité de la sécurité nationale de l’état, il n’est pas inepte de rendre obligatoire les vaccinations contre les maladies les plus lourdes et les plus contagieuses: c’est une protection de sécurité pour la population, bien plus compatible avec la sécurité de la population que d’autres mesures inutilement coercitives.
      L’état français ne se dit pas libéral et ne compte aucun député se réclament comme tel!
      Dans ces circonstances, le libéralisme de Contrepoints, si « pur et dur » ne peut conduire qu’à une éternelle déception.
      Une vaccination protège évidemment l’individu mais répandue par l’obligation, elle protège la population, ce qui est, aux yeux d’un état responsable, sa vraie mission.
      Il appartient à la liberté de l’individu de se mettre hors-la-loi ou de s’expatrier vers un pays plus libéral! (Je l’ai fait – par pur hasard – pourquoi pas vous?)

  • Très bon article bien documenté.

    Il arrive un moment en effet où des actions autoritaires de santé publique semblent indispensables. (Mises en quarantaine de personnes présentant un fort risque de transmettre une infection dangereuse par exemple.)

    Evidemment, si c’est justifié pour quelques cas, c’est injustifié pour d’autres…

  • Qui est le Minarchiste, auteur de l’article? Je suis allé sur son site, aucune info précise. Il avance masqué… Un nom, une bio, un visage lui donnerait plus de crédibilité… Défend-il l’intérêt d’un groupe ou d’un lobby? Son propos serait renforcé si il avançait à visage découvert… Le mien est ici: https://twitter.com/magnethique

    • Vous ne pensez pas que les idées valent indépendamment de celui qui les énonce ?

      • Pas du tout! Pour être crédible il faut parler à visage découvert. Si vous ne le faites pas, on peut légitiment soupçonner vos motivations. Contrepoints est un site Libérale, nous ne sommes pas des néo nazis ou des négationnistes, nous n’avons pas à avoir honte de nos idées, elles sont belles et nobles: nous prônons la liberté. Si nous en sommes réduits à nous cacher pour nous exprimer nous resterons dans l’ombre. Moi je suis totalement décomplexé par rapport à mes convictions libérales. Je n’éprouve pas le besoin de me planquer. Ceci dit, ça en dit long sur comment le Libéralisme est perçu en France.

        • La science ne dépend pas des motivations du scientifique. Si vous ne pouvez pas évaluer une idée sans savoir qui la présente, alors restez à l’écart du domaine considéré. Il ne s’agit pas de se cacher, mais d’obliger le lecteur à réfléchir par lui-même, à juger l’oeuvre indépendamment de l’auteur dans ses activités qui n’ont rien à voir. Refusez-vous d’écouter un chanteur ou d’aller voir un acteur qui utilise un nom de scène ou de lire un auteur qui publie sous un pseudonyme ? Pensez-vous que les mathématiques signées N. Bourbaki sont douteuses ? Le libéralisme par des pseudonymes, c’est le parfait analogue des mathématiques de Bourbaki, c’est au contraire un honneur que les idées soient exposées sans les 100 000 euros de maquillage annuels d’une porte-parole politique française lambda.

          • Je ne dis pas que l’article n’est pas crédible. Je dis que le fait que son auteur reste anonyme lui fait perdre de sa crédibilité. Je crois aussi que si des gens comme Dieudonné et Soral expriment des idées souvent jugées extrémistes au grand jour, je suis choqué que les avocats de la raison et de l’humanisme choisissent l’ombre. Nous sommes les héritiers du siècle des lumières, si nous nous cachons nos idées resterons anathèmes.

            • Stef à Lisbonne: « Je dis que le fait que son auteur reste anonyme lui fait perdre de sa crédibilité »

              Les arguments, sources et références sont les mêmes.
              Je trouve bizarre de changer d’avis parce que la personne qui les compiles n’est pas identifiée ?

          • « La science ne dépend pas des motivations du scientifique. »

            Niveau de réflexion nul. Zéro absolu.

            La science suppose la réplication des résultats. Sinon, il faut faire confiance. Aveuglément.

            Les principes éthiques INTERDISENT la réplication d’expériences sur les humains : aux USA, les autorités refusent même les tests contre placebo d’un vaccin anti-GRIPPE!!!!

            Les vaccinalistes sont les GIECistes de la médecine, désolé.

            • Ce ne sont pas les principes éthiques qui brident l’expérimentation des médicaments sur l’Etre Humain aux US. Ce sont toutes les réglementations qui ont été mises en place pour se prémunir des conséquences juridiques et financières d’un moindre effet adverse même minime pouvant survenir pendant un essai. Conséquence de cette judiciarisation de la médecine, l’inflation du coût des assurances devant couvrir ce type d’essai limite la réalisation même de ces essais.
              Les essais contre placebo permettent d’évaluer si le principe actif testé est plus efficace que l’effet placebo. Ces essais sont réalisés en simple aveugle (le médecin sait quel produit est administré au patient) ou en double aveugle (ni le patient ni le médecin n’ont connaissance du produit administré pour ne pas induire une modification du comportement du médecin). Si certains essais contre placebo sont refusés aux USA (et non pas interdits par la loi), c’est pour ne pas subir les procès de personnes ayant attrapé la maladie étudiée (car ayant reçu le placebo) alors qu’ils ne l’auraient peut-être pas eu s’ils avaient pris le principe actif testé, les avocats considérant que la participation à l’essai a fait perdre des chances au patient de ne pas contracter la maladie car cette participation implique (la plupart du temps) d’éviter l’absorption d’autres principes actifs pour ne pas fausser les résultats. Il n’y a rien d’éthique là dedans.

        • Et bien vous avez de la chance! Nombreux sont ceux, et j’en fais partie, qui peuvent craindre de perdre leur emploi, leurs amis, ou se couler d’une partie de leur famille s’ils s’affichent libéraux. C’est hallucinant mais c’est comme ça dans notre beau « pays des droits de l’homme »

          • Chacun assume sa vie comme il le peut et je respecte ça. Moi, je ne peux pas me cacher, c’est dans ma nature., et il y a des jours ou je le regrette. C’est sans doute pour cette raison que j’ai quitté la France, mon pays natal, il y a vingt cinq ans. Depuis que je suis né en 1957, je paye le prix de mon franc parlé tous les jours.

            Allez, tous en coeur, sur un air de reggae:

            Liberté, Liberté chérie
            Combats avec tes défenseurs ! (bis)
            Sous nos drapeaux, que la victoire
            Accoure à tes mâles accents
            Que tes ennemis expirants
            Voient ton triomphe et notre gloire !

            • @ Stef à Lisbonne

              Alors si vous reconnaissez que votre franc parlé vous a valu bien des problèmes, et notamment de quitter la France qui est pourtant loin d’être une dictature, pourquoi exiger envers d’autres personnes les mêmes sacrifices?

              Le minarchiste n’a peut-être pas envie de quitter sa famille, son job, son pays, tout cela pour quelques prises de positions qui sont encore trop atypiques pour changer grand chose à la société…

              • Publier sous un pseudonyme permet aussi d’éviter les attaques mettant en cause l’homme afin d’invalider les propos.
                Mais il reste quelques personnes pour lesquelles les faits comptent moins que l’homme. On n’est plus dans la science, dans les faits, dans l’étude mais dans la propagande.
                Quand Nicolas Hulot parle sous son nom, ses propos écologistes n’en sont pas plus valides que s’il était un commentateur inconnu.
                Quand Stéphane Foucard publié sous son propre nom ses articles de propagande climato-alarmistes dans LeJournalDeReference, il n’en est pas pour autant un meilleur journaliste scientifique.
                Un « bon » article colle celui ci-dessus n’a en fait pas besoin d’être signé…

        • Vous avez le droit d’exprimer votre incrédulité basée sur une méfiance de principe sans aucun fait, vous pouvez construire une argumentation sur toutes les questions périphériques sans jamais questionner la problématique centrale.
          De mon côté je remarque cette tendance au questionnement périphérique sur lequel nous pouvons élaborer un consensus et finalement, s’en contenter, tout en travaillant éventuellement, avec d’autres, sur les problématiques centrales. Personnellement je pense même qu’on peut essayer, tous ensemble, de se focaliser dessus pour donner plus de lisibilité aux échanges.

        • @ Stef à Lisbonne
          Vous, vous êtes du genre à adorer les livres d’Émile Ajar et à détester ceux de Romain Gary??

    • Il cite suffisemment de noms, des jugements, des exemples concrets qu’il vous est permis de vérifier ces sources sur internet.

      • Non ça ne suffit pas, quand bien même l’article est excellent, il doit être signé. Il faut avoir le courage de ses opinions.

        • Non!!!! Vous êtes qui vous? Et si on exigeait de dévoiler votre identité?
          Vous pensez pas qu’il puisse craindre par exemple la réaction de son employeur s’il apprenait que c’est un affreux ultra-néo-méga-hyper-giga-turbo-libéral? Il ne fait pas bon s’afficher libéral!

          C’est quoi ces propos totalitaires digne des pires étatistes?

          Vive l’anonymat du web!

          • Rien ne vous empêche de rester anonyme, c’est votre droit le plus stricte. Mais, si vous n’avez pas le courage de vos opinions, votre propos perd de sa crédibilité. C’est celle d’une lettre anonyme envoyée par un corbeau. Moi, je ne me cache pas. Je ne m’énerve ni n’insulte personne. Je défends simplement mon opinion paisiblement et sereinement dans le respect des opinions d’autrui. L’anonymat favorise l’invective et les trolls. Écrire « à découvert » favorise un débat respectueux et ouvert.

            https://twitter.com/magnethique

            🙂

            • « Je ne m’énerve ni n’insulte personne »

              Si si. Vos propos sont une insulte à l’intelligence.

              Une idée vraie reste vraie quelque soit la personne qui l’énonce. De même par rapport à votre exemple, si vous aviez vraiment lu l’article vous auriez retenue que « Le fait qu’un événement survienne suite à un autre événement ne signifie pas que l’un cause l’autre ». En l’état, votre « exemple » n’est rien de plus qu’une énième théorie du complot.

            • On peut détester les corbeaux. On peut condamner le procédé de l’anonymat relativement à ses conséquences (infimes) tout en examinant le contenu et le juger séparément, éventuellement avec plus de soin que d’habitude. Pourquoi ignorer une information, pourquoi choisir consciemment de ne pas avoir une approche rationnelle des choses ?
              Votre opinion est très respectable, mais n’aborde pas les questions posées par l’article. Je veux dire… y en a qui appellent ça tout simplement un « troll » de même que d’autres parlent de « corbeau » pour l’auteur. J’ai l’impression qu’on n’avance pas d’un pouce dans votre questionnement. Allez, ok, l’auteur est un méchant, passons à l’article.

            • Stef à Lisbonne, vous ne vous cachez pas mais un diminutif de prénom et le nom d’une capitale européenne ça n’est rien d’autre qu’une pseudonyme derrière lequel vous estes tout aussi anonyme que Le Minarchiste.
              Étrange notion de l’anonymat ?

            • Le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.
              Vous êtes en train de troller inutilement un article qui posait une question et essayait d’y apporter une réponse (no shot, no school).
              Je ne sais pas qui vous êtes, mais un troll certainement.

        • « Il doit être signé » et pourquoi cette affirmation péremptoire ? Quelle réflexion peut ainsi mener à vouloir imposer à autrui de signer un article de fond ? Pour quel motif libéral ou autre ?
          En quoi un tel article est-il intrinsèquement meilleur s’il est signé par le nom d’un humain que vous ne connaîtrez pas plutôt que par le pseudonyme d’un homme, voir d’un collectif de rédaction ?
          Curieux impératif arbitraire ce « Il doit être signé… »

          • Surtout que cet article est signé, même si ce n’est pas en utilisant l’état-civil. Ce dernier peut d’ailleurs continuer de porter à confusion, faut-il laisser son n° de sécurité social ? On imagine que ça ne servirait à rien au lecteur qui est intéressé par mettre en relation des discourz : la certification de l’identification ne sert pas à grand chose dans un contexte d’échange ouvert et culturel d’humain à humain, elle ne sert que dans le cas d’un arbitrage a posteriori en cas de conflit. Exiger l’identification de l’autre avant toute interaction c’est considérer autrui avant tout comme une menace, je pense que à la base ça disqualifie la prétention de tentative de discussion.
            Dans la vraie vie, sans intervention de l’état, chacun de nous est appelé de plein de noms différents par différentes personnes relativement à des intéractions référencées. Les intéractions avec le Minarchiste sont référencées, on n’est donc plus dans le cadre de l’anonymat… entre nous sur ce site et sur son blog.

          • Le rédacteur de l’article donne, à la fin, la source de ses informations: « Deadly Choices: How the Anti-Vaccine Movement Threatens Us All », par Paul A. Offit MD.

            L’auteur peut très bien avoir été trompé par ses sources, il n’a pas à devenir coupable pour lui surtout si il a vérifié les sources de l’auteur (ses références aux études citées). @ Stef de Lisbonne est de mauvaise foi si il n’a pas lu le bouquin et vérifié les références de l’auteur.

  • Article intéressant, mais qui oublie la notion de rapport bénéfice/risque. Certains vaccins ont clairement un rapport bénéfice risque largement positif, c’est le cas du vaccin contre le tétanos (maladie non contagieuse mais difficile à soigner voir incurable si une injection de sérum n’est pas faite très rapidement). Ce fut le cas du vaccin contre la variole. D’autre ont un rapport bénéfice/risque clairement défavorable, comme … le vaccin contre la variole actuellement, la maladie étant éradiquée, le bénéfice est nul quel que soit le risque.

    Pour d’autres cela dépend des circonstances. Pour quelqu’un qui dans sa profession est fréquemment confronté aux Accidents d’Exposition au Sang, souffrant d’hémophilie et pratiquant le vagabondage sexuel, le vaccin contre l’hépatite B n’a pas le même rapport bénéfice risque pour un enfant.

    De même le rapport bénéfice/risque d’un vaccin contre une maladie bénigne rare et qu’on sait soigner correctement n’est pas le même que celui d’un vaccin contre une maladie grave, fréquente et incurable.

    Dans cette optique, la comparaison entre la personne qui ne se vaccine pas avec quelqu’un donnant des coups de couteau à droite et à gauche ne tient pas. En effet, en théorie il n’est dangereux que pour ceux qui ont fait le même choix que lui qu’ils en assume les conséquences. S’il s’avérait que cette personne pouvait être la source d’une épidémie même parmi les vaccinés, cela mettrait des doutes sur l’efficacité du vaccin et donc sur la nécessité de vacciner.

    Le vrai problème c’est qu’on est en face de deux lobbies et que de ce fait toues les informations sont biaisées dans un sens ou dans l’autre.

    • Tout à fait d’accord : une phrase de type = l’auteur affirme n’avoir aucun conflit d’intérets avec l’industrie pharmaceutique aurait été tout à son honneur.
      Il existe incontestablement un lobbying dans les deux sens…
      Juste quelques pistes :
      – les sels d’aluminium : pas si anodins (je pourrais retrouver les ref.). Plus une question de cout => voir le revaxis qui s’est substitué au DTPolio. L’aluminium a été plus ou moins impliqué dans certaines causes de démences (sans pour autant impliquer les vaccins).
      – le risque non négligeable de sélections de certaines souches au détriment d’autres comme peuvent le provoquer le pneumo 23 ou le vaccin antimeningococcique.
      – curieusement on ne parle pas de la grippe. Pour info le nombre de décès de la grippe est difficile à déterminer, difficile aussi à déterminer la vraie efficacité sur la mortalité des personnes âgées.
      Attention je ne dis pas que les vaccins sont inutiles ou indispensable. Simplement que souvent l’information est biaisée car soumise à l’émotion, la passion et les liens financiers (dans les deux sens) sont importants. Certains laboratoires font une grosse part de leur bénéfice avec leur gamme de vaccins. Certains avocats sont à la recherche d’un coup tout comme le journaliste.

      • Les mathématiciens devront-ils aussi prouver qu’ils n’ont aucun intérêt personnel à ce que 2+2=4 ?

        • Vous caricaturez, mais oui, la transparence rend les propos des scientifiques plus crédibles. Je vous retourne l’argument et vous rappelle que des milliers de scientifiques ont été payés pour soutenir que le tabac était inoffensif 🙂 Personne n’est à l’abris de la critique.

          • Des milliers de journalistes ont été payés pour présenter certains résultats plutôt que d’autres. Par contre, les « scientifiques » payés pour obtenir un résultat plutôt qu’un autre restent des exceptions, et je ne pense pas qu’il y en ait plus de quelques dizaines, tous domaines confondus, dans les sciences dures. Trafiquer des résultats pour satisfaire un financeur fait de vous un paria. Dans les domaines où il y a des interprétations probabilistes, genre médecine, climat, il peut y en avoir beaucoup plus, la plupart incompétents de bonne foi pour l’interprétation finale. Et ils ne seront donc pas démasqués en fonction de leurs financeurs, vu leur bonne foi.

            Le problème, si on se fie aux financeurs, c’est qu’il y a forcément un financeur non neutre dans 99.999% des cas. Ce financeur est souvent un état, sinon un employeur privé ou une ONG partisane, et dans les cas où on leur échappe, les motivations du chercheur elles-mêmes restent comme toujours suspectes. Travailler pour la gloire, est-ce plus une incitation à la crédibilité chez un chercheur que chez un politicien?

            Il n’y a pas à tortiller, il faut utiliser d’autres critères pour établir la crédibilité.

            • J’aimerais que vous ayez raison. J’ai bien peur que tout le monde soit à vendre et que ça ne soit juste qu’une question de prix. Les scientifiques, qui sont des humains comme les autres, n’échappent pas à cette règle, comme les autres ils sont corruptibles, pas toujours pour de l’argent; souvent des honneurs suffisent. Je ne me considère pas comme un cynique, je pense simplement être lucide.

            • Oui, chacun est à vendre à condition d’y mettre le prix, mais la science comme le bitcoin sont des systèmes de consensus majoritaire entre une multitude de pairs, et les mauvaises branches finissent toujours par être coupées parce qu’il est trop cher d’acheter la majorité et que ça détruirait le système.

              • MichelO : non, la science ne repose pas sur un système de consensus, justement. La croyance oui, la propagande oui, mais pas la science.
                À force de « croire » à la domination et à la validité d’un consensus on en arrive parfois à valider des idées scientistes qui ne sont pas valides scientifiquement (eugénisme, réchauffement climatique anthropique, etc.)

            • Attention… le consensus à ses limites. La recherche permanente du consensus empêche les idées innovantes d’exister. Dans un autre domaine, c’est le consensus que recherche les banques, analystes, investisseurs etc… qui nous amené à la catastrophe de 2008. Si clairement nous avons besoins de l’effet de troupeau pour faire avancer le monde, nous avons aussi besoins du mouton à cinq pattes pour innover.

              De plus la science est complètement capable de se tromper. Jusqu’à il y a encore peu de temps on nous enseignait que d’après les travaux d’Einstein, un jour, nous voyagerons dans le temps. Il a fallu attendre que Steven Hawking dise le contraire pour que du jour au lendemain on oublie cette théorie. Mais cela ne veut pas dire que la science se trompe tout le temps… dans l’ensemble elle fait un super boulot.

              • La science peut se tromper, et c’est d’ailleurs la science qui arrive à le montrer quand ça arrive. La science est une méthode, la croyance en des résultats et une modélisation, même si on peut y attacher une certaine confiance, même s’il découlent d’une méthode scientifique, reste du domaine de la croyance et n’est pas aussi efficace que la sicence.

            • Les innovations rompent avec le consensus, mais seul le consensus les valide ensuite.

              Par curiosité, c’est dans quelle école qu’on vous enseignait que d’après les travaux d’Einstein, on pourrait voyager dans le temps ? Ni en prépa, ni dans les grandes écoles que j’ai fréquentées je n’ai jamais vu ça…

              • MichelO, non, ce n’est pas le consensus qui valide la science, c’est le fait qu’on n’arrive pas à réfuter l’hypothèse étudiée par l’expérience. Cf Popper à ce sujet, tout y est.
                C’est ainsi par exmple que le le sujet consensuel du réchauffement climatique semble « actée » pour les climato-alarmistes, alors même que cette « science » n’est plus réfutable par décision politique !
                Lyssenko doit se retourner dans sa tombe en entandant parler de consensus…

        • Ben le problème c’est que la médecine n’est pas une « science » assimilable aux mathématiques. D’autre part il n’y a pas d’enjeux financiers immédiat de savoir si 2+2 est vraiment égale à 4.
          Je pourrais aussi vous répondre, par exemple, que votre électricien devrait-il prouver que le tableau électrique qu’il va vous poser est dans l’intérêt de ce que vous souhaitez ? On peut aussi comparer des chaussettes avec des chaussures….
          Par ailleurs, les publications médicales sérieuses commencent à donner les liens d’intérêts des auteurs parce que l’on sait que dans cette profession cela a une importance non négligeable dans certaines études. Dans le cas qui nous occupe, des liens financiers avec le monde pharmaceutique pourraient expliquer certaines omissions. Cela dit, il ne s’agit que d’un avis, d’une opinion déjà bien étayée, et non d’un article scientifique. Je propose simplement que cela aurait plus honnête et dans le cas d’absence de lien, aurait donné un peu plus de force à son propos, d’autant qu’il dénonce des intérêts malhonnêtes de personnalités médicales.

    • @CerfD

      Le taux d’efficacité d’un vaccin n’est jamais de 100%, donc les gens vaccinés courent toujours un risque non-nul d’être infectés.

      Par ailleurs, je trouve la loi qui immunise les fabricants de vaccins contre toute poursuite comme étant liberticide et irresponsable puisqu’elle engendre une distorsion du rapport risque/bénéfice.

      • Nous sommes d’accord, mais une personne vaccinée peut être infectée par une autre personne vaccinée qui ne serait pas malade mais serait porteuse du virus. Il serait très difficile de prouver que c’est une persone n’ont vaccinée qui l’a contaminée.

    • La question qui se pose alors est celle ce l’évaluation que l’individu peut avoit relativement aux informations qu’il a à sa disposition. Comment supporter la liberté individuelle tout en prenant en compte des informations sur des systèmes complexes qui ne sont pas à l’échelle individuelle ?

    • Cerf D
      Oui, de fait, l’OMS avait déclaré que la variole avait été « éradiquée », sauf qu’il ne faut jamais sous-estimé les pouvoirs de résistance des micro-organismes: des guerres, des problématiques politiques compliquées, des services sanitaires défaillants suffisent à réveiller la « petite bête », désorganisent la vaccination,diminuent l’hygiène, et finissent par favoriser la contamination: il faut donc une éradication de plusieurs années pour penser que le danger a disparu et arrêter la vaccination. Surtout dans une époque où les gens voyagent beaucoup.

      Le téténos est différent: c’est impossible de l’éradiquer: le « Clostridium tetani » est encore partout dans la « Nature ». Mais la maladie est atroce. Donc, dans le doute, à chaque dommage, vous risquez un « rappel » inutile: une vaccination bien faite vaut pour 10 ans, au moins!

      Un enfant normal sort sans conséquence d’une hépatite A, pas forcément d’une hépatite B, ni C!
      La gravité de la maladie est aussi à prendre en compte dans la vaccination: il est conseillé quand on va à l’étranger exotique, de vérifier sa vaccination: une hépatite, c’est au moins 3 semaines d’éloignement du boulot et de la vie active, même sans se sentir malade! Et non!, au plan national, l’intérêt sanitaire et économique dépasse bien sûr la liberté individuelle et une vaccination forcément préventive concerne une population sans trop d’égard pour l’individu pour qui le risque est négligeable et le bénéfice, pas nul!

      Il est temps de quitter un libéralisme dogmatique et de principes, pour une réalité collective, au moins nationale! Ou on s’expatrie!

  • Le jour où on découvrira un vaccin limitant la connerie, sûr que les plus cons refuseront de se faire vacciner.

  • @ cerf D: je suis d’accord avec vous, cela semble plus logique et il est vrai que dans cet article, l’auteur aurait pu évoquer tous les enjeux pharmaceutiques, cela pourrait faire l’objet d’un second article.
    @ Stef à Lisbonne: personne ne vous force à lire cet article, et si vous considérez que cet individu et ces écrits ne méritent pas votre confiance, passez votre chemin et si ce sujet vous intéresse vous avez d’autres manières pour vous informer, je suis certaine que vous trouverez.
    Vous êtes un peu paranoïaque ou je suis un peu trop naïve, mais vérifiez si vous doutez, en plus avec votre personnalité, vous nous feriez un très bon article sur le minarchiste ou son article…!!

    • J’ai tous les droits, celui de lire l’article, celui de ne pas le lire, et bien évidemment celui de commenter, même si cela ne vous plaît pas. C’est ça la liberté. Avant de lire quoi ce soit, je commence par me poser la question de qui paye celui qui écrit. J’ai été à bonne école, puisque j’ai été employé du Wall Street Journal dont la crédibilité émane de son soucis quasi obsessionnel de vérifier les sources, de valider les faits et de rester indépendant. La vérité, rien que la vérité, toute la vérité, en mon âme et conscience. 🙂

      • Pffffh, moi je ne me pose aucune question avant…mais vous avez raison vs avez le droit de commenter, nous expliquant en quoi l’auteur nous enfume. Moi je me pose les questions après, quand par exemple, il s’agit d’universitaires ou de personnes « expertes dans un domaine » ayant des tonnes d’articles, bouquins, carrière à leur actif..là je me demande où est la part de vérité, la part de l’individu qui écrit, son âme, sa créativité, sa connaissance…
        Vérité en votre âme et conscience…., je ne peux pas lutter, heureusement mon âme se débrouille pas trop mal sans moi, ahah!

        • Je sais que de nos jours l’étique et l’honnêteté sont des valeurs obsolètes. Pour moi qui ai beaucoup pêché par orgueil, et qui continue, ces valeurs sont importantes. Mais je ne jetterai pas la première pierre, j’ai moi même plusieurs fois dans ma vie transgressé ces valeurs. Errare humanum est, perseverare diabolicum 🙂

          • Stef à Lisbonne: « Je sais que de nos jours l’étique et l’honnêteté sont des valeurs obsolètes »

            C’était bien mieux avant…

            !?!

            • Je ne sais pas. Je sais simplement que nous vivons dans une jungle médiatique et qu’il est plus facile de faire publier un article qui fait du « story telling » qu’une véritable news vérifiée et indépendante. Je ne connais pas grand chose en vaccin, par contre en médias, en tant qu’ancien employé de Dow Jones et Bloomberg, je connais un peu mon sujet 🙂

              • Le système médiatique est rempli de commentateurs qui s’expriment à visage découvert. Peut-être que si Finkielkraut, par exemple, s’exprimait sous pseudonyme on se concentrerait sur ce qu’il dit d’intelligent et on mettrait de côté ses délires.

            • Stef à Lisbonne: « par contre en médias, en tant qu’ancien employé de Dow Jones et Bloomberg, je connais un peu mon sujet 🙂 »

              L’article est très factuel et très bien documenté ce qui est bien plus que la majorité des articles. Les assertions sont facilement vérifiables en cliquant sur les liens (avec un minimum d’esprit scientifique).

              Ce que vous me dites c’est que peu importe ce qui est dis, c’est QUI le dit qui est important pour vous ? :mrgreen:

              Stef à Lisbonne: « Je sais que de nos jours l’étique et l’honnêteté sont des valeurs obsolètes »

              Avant c’était l’ORTF et les médias d’état donc pas vraiment non. Maintenant on est plus confronté à un bruit de médiocrité que de malhonnêteté. Il faut savoir trier.

            • @Ilmryn

              Vous caricaturez mon propos. Je dis, et le redis, cet article est excellent et très bien documenté. Cela dit il ne prend pas une position très tranchée. Je trouve simplement qu’il serait encore meilleur si l’auteur avait le courage de s’exprimer ouvertement. Si il s’agissait d’un brûlot, je comprendrai l’anonymat. Mais là, c’est plutôt consensuel, pas vraiment de raison de se planquer. C’est ça qui a éveillé ma suspicion.

              Savoir qui écrit est aussi important pour moi que le contenu de l’article. C’est un vieux réflexe, je sais trop bien comment les médias et les Public Relations fonctionnent. De plus, je juge les gens, et leurs idées, plus sur ce qu’ils font que sur ce qu’ils disent.

          • Après avoir tout lu, ce que vous soulevez c’est l’anonymat. J’y réfléchis souvent et comme vous, je ne jetterais pas la première pierre ni ne donnerais de conseil. Le minarchiste n’a peut être pas le courage de publier sous son propre nom pour des raisons qui lui sont siennes et qui ne nous regardent pas. Il nous fait l’honneur d’un article sur le vaccin et je l’en remercie.
            l’info pure n’existe pas, sachez apprécier la valeur ajoutée, et extraire votre information sans aide, vous avez ce talent j’en suis sûre!
            Qd au minarchiste, Coming out ou non, je continuerais de vous lire, l’éthique et l’honnêteté sont des valeurs que je tente tous les jours de respecter 😉

            • Nous somme 100% d’accord… je ne juge pas ses choix, je les respecte. J’explique comment moi je réagis quand je lis un article anonyme. Un document signé n’a pas le même poids qu’un non signé. Cela me semble évident. De nos jours, nous sommes soumis à un tel « story telling » que je trouve sain de questionner les sources de ce qu’on lit sur le web.

            • D’accord, je comprends et mon avis personnel et similaire d’autant que noyée sous ce que vous appelez « story telling », moi je n’accorde rien du tout à la personne qui écrit, sauf moi.
              Et puis vous savez me parler, en latin, je suis toute à vous, ahah!

      • @Steph à Lisbonne

        J’ai deux choix:

        1) Je publie mes articles de manière anonyme.
        2) Je ne publie rien et je profite d’une très belle vie.

        Mes lecteurs penchent fortement pour l’option 1.

        Et vous?

        • J’aime bien vos opinions, je regrette seulement que vous n’en ayez pas le courage. Mais vous avez complètement le droit d’écrire anonymement. Moi j’ai droit de penser que sortir de votre placard vous grandirait. En vous cachant vous rendez les idées libérales suspectes. Il y bientôt une dizaine d’années que j’ai arrêté de commenter anonymement. J’ai du mal à entretenir l’idée qu’on puisse à la fois être libéral et s’en cacher. Je ne pense pas que vous ayez honte, je pense que vous avez peur… de quoi, ça m’échappe.

          Vous devriez faire votre « coming out » 😉 Vous êtes libérale, minarchiste et fier de l’être et c’est tant mieux… vous seriez probablement plus heureux.

          Be yourself, everybody else is taken – O.Wilde

          • Stef à Lisbonne : « Il y bientôt une dizaine d’années que j’ai arrêté de commenter anonymement. »

            Sauf votre respect, ça fait un peu ancien-fumeur qui emmerde tous les fumeurs. :mrgreen:
            Vous avez fait votre coming-out, c’est parfait, tant mieux pour vous.

            En lisant la prose abondante d’une personne (comme celle du minarchiste) on se fait une idée assez précise de sa personnalité et des ses opinions sans la pollution des idées préconçue à propos de l’aspect physique, du métier ou de la position sociale de la personne.

            Je trouve ça pas mal en fait. En tout cas, j’ai plus confiance en la liberté de parole d’une personne anonyme qu’en celle d’une personne dument identifiée.

            • Effectivement j’ai arrêté de fumer du tabac il y a 35 ans… seulement le tabac, évidemment 😉 Je ne voyais pas l’intérêt de fumer juste pour me choper un vieux crabe.. le reste je continu sans la moindre honte. C’est mon choix.

              La prose du Minarchiste est sans aucun doute très intéressante et je découvre avec satisfaction comment ses lecteurs montent au créneau pour le défendre. Ça force le respect !

              Il aurait TOUT mon respect si en plus il avait les cojones d’écrire en son nom 🙂

            • Stef à Lisbonne : « Il aurait TOUT mon respect si en plus il avait les cojones d’écrire en son nom 🙂 »

              Quand on n’est personne comme toi c’est évidemment beaucoup plus facile de révéler son identité.

              Maintenant tous le monde s’en fout de l’identité de l’auteur sauf toi qui fait une véritable fixation insultante dessus alors que ça n’a aucun impact sur ce qui est dit dans l’article sauf éventuellement pour deux trois neuneux qui ont besoin d’identifier la voix de leur maitre avant de battre de la queue.

            • Moi au moins je suis qui je dis être. Je ne me cache pas pour insulter mes détracteurs. Je ne me sens d’ailleurs pas obligé d’insulter mes interlocuteurs quand je ne suis pas d’accord avec eux. je crois que la force de mes argument est suffisante.

              C’est intéressant que tu choisisse de m’insulter car dans Contrepoints, il y a justement aujourd’hui un article fort intéressant sur la différence entre attaques « ad hominem » et « ad personam ». En gros pour faire simple et court, la difference entre attaquer les gens sur leurs idées, ou, comme tu le fais maintenant, quand on a plus d’argument, sur leur personne. La conclusion étant que l’attaque « ad personam » finit systématiquement par retomber sur le bec de son auteur, ce qui met en évidence son incapacité à raisonner et participer à un débat respectueux de l’autre. Ce qui prend toute sa saveur sur un site soit disant libéral.

              Pour s’instruire, c’est ici: http://www.contrepoints.org/2014/04/16/162992-la-difference-entre-attaques-ad-hominem-et-ad-personam

              Personne.

            • Stef à Lisbonne « Je ne me sens d’ailleurs pas obligé d’insulter mes interlocuteurs quand je ne suis pas d’accord avec eux. »

              Noon…Ça fait juste 10 messages que tu traites l’auteur de lâche et de sans couille en plus d’insister lourdement comme un gros beauf.

              Tu ne gouttes pas ta propre médecine ? Syndrome de la Tourette ou bêtise ?

            • Tu devrais laisser le Minarchiste se défendre, il est assez grand. Tu dis trop de bêtises et ça aggrave son cas, il n’a vraiment pas besoin d’être défendu par un aussi piètre avocat.

              Si lui « n’a pas de couilles », comme tu le dit si élégamment, je soupçonne que tu n’ai pas de cerveau. Excuse moi, des comme toi on en rencontre pas souvent. Toi, tu es « hors concours ».

              Bien à toi.

              • @ Stef
                J’ai lu toutes vos interventions et je n’y ai pratiquement pas trouvé de commentaire sur le fond mais uniquement sur la forme. Et encore, la forme en question portant uniquement sur l’anonymat de l’auteur, l’article étant référencés vous auriez plus de mal à l’attaquer sur ce sujet.
                C’est plutôt pauvre et montre que vous n’avez pas grand chose à dire sur la question.
                Par contre, l’anonymat de l’auteur… Quel scandale! Cela vous permet surtout de proclamer que VOUS, vous avez des « cojones » comme vous dites et que ne vous réfugiez pas dernière l’anonymat. Donc, en fait des 10aines de commentaires, voulant démontrer directement ou indirectement que VOUS, c’est autre chose, vous en avez et des grosses en plus. Et de faire leçons de morale et jugements de ceux qui ne font pas comme vous.
                C’est plutôt une belle leçon de nombrilisme.
                Par contre question débat de fond… Cela ne semble pas vous intéresser, peut-être parce que cela ne permet pas de parler de vous?

            • Stef à Lisbonne: « Tu dis trop de bêtises et ça aggrave son cas »

              Quel noble âme emplie de justice et d’objectivité. :mrgreen:
              Tu ressembles vraiment à un gros beauf là…

              Stef à Lisbonne: «  »je soupçonne que tu n’ai pas de cerveau. »

              Ça marche encore ça comme tacle au camping des flots bleu ?

          • @Stef

            Mon anonymité ne relève pas d’une honte ou d’une peur, elle relève du fait que je perdrais probablement mon emploi si je révélais mon identité. Cela vous réconfortera quant à ma potentielle association à un lobby ou à une corporation qui profite de mes convictions.

            • Relisez mois bien: j’ai bien compris que vous n’aviez pas honte, vous avez juste peur de perdre votre emploi, et c’est une raison suffisante et totalement respectable. On est bien d’accord. C’est effarant que vous soyez obligé de cacher votre identité pour exprimer des idées aussi civilisées.

              Je soupçonne que vous travailliez pour l’état. Vous n’avez pas besoin de commenter… par contre je vous invite à réfléchir sur quand et comment vous allez faire « the right thing », c’est à dire votre « coming out ». Pas d’urgence, mais ne le faites pas trop tard.. vous auriez des regrets.

              Très cordialement…

              🙂

      • @ Stef de Lisbonne
        Et vous avez quitté le « Wall Street Journal » pourquoi???

      • mikylux8 juil. 20h56

        @ Stef de Lisbonne
        Et vous avez quitté le « Wall Street Journal » pourquoi???

  • Oú l’on apprend que l’état Britannique a dépensé £600 million pour un vaccin totalement inutile. Voici une industrie qui a de gros intérêts à défendre 😉

    http://www.independent.co.uk/news/science/britain-wasted-600m-of-taxpayers-money-on-useless-flu-drugs-stockpiled-by-government-in-case-of-pandemic-9249396.html

    • Non. L’article ne traite pas d’un vaccin, mais de 2 antiviraux.
      La vaccin est préventif, l’antiviral est un traitement, un médicament.
      Il est d’ailleurs ironique que l’antiviral dénoncé serait probablement préféré par les anti-vaccins décrits dans l’article.

      • Vous avez raisons. Il ne s’agit pas d’un vaccin stricto sensu. Néanmoins on peut établir un parallèle avec l’état qui se fait berner par les grands labos.

        • Avec l’anti-viral, on guérit et on reprends le travail en 7 jours, sans, en une semaine! Ceci dit, si un anti-viral permets de retravailler après 4 jours, pour une épidémie qui peut toucher plusieurs millions de personnes, cela peut être rentable. Ne pas oublier que la fameuse Grippe Espagnole a tué plus de gens que la guerre de 1914-1918.

        • @ Stef à Lisbonne
          Non: un anti-viral ( surtout si il présente une efficacité anti-HIV meilleure que ce qui existe) n’a rien à voir avec un vaccin! Mauvaise foi + exemples erronés (mensongers?) + suspicion gratuite d’une corruption d’état: la coupe est pleine: j’ai compris pourquoi ils ne vous ont pas gardé au « Wall Street Journal ».

      • « l’antiviral dénoncé serait probablement préféré par les anti-vaccins décrits dans l’article. »

        Pourquoi donc?

        Au contraire, les anti-vaccins sont plus méfiants par définition, et souvent mieux informés que la moyenne. (Sans parler des vaccinalistes incultes qui ayant subis le lavage de cerveau systématique ne sont pas capables d’argumenter.)

        • Parce qu’une maladie frappe le plus souvent rapidement, surtout pour une personne non vaccinée. Il est alors plus prudent d’agir rapidement et prendre l’antiviral disponible, si tant est qu’elle ait encore la possibilité de le faire…

          PS Bien sûr, la maladie doit être d’origine virale (Grippe, rage, etc…)

          • Il n’est pas prudent de prendre un médicament contre une maladie comme la grippe, qui passe d’elle même en une semaine.

            • « qui passe d’elle même en une semaine. »
              Oui chez des personnes en bonne santé sans fragilité. Il ne faut pas prendre son cas pour une généralité.
              On en reparlera quand vous serez âgé. A moins que vous ne changiez d’avis entre-temps… Mais vous nous direz peut-être que c’est le progrès des vaccinations qui vous a fait changer d’attitude.

              • @ cyde
                Le vaccin anti-grippe est au point! Ce qui l’est moins, c’est la prévision du type (H? et N?) du Myxovirus influenzae. Prédire l’avenir d’un mutant reste difficile!

          • @ amike
            Pour vaincre une infection bactérienne, on fait un prélèvement à mettre en culture pour l’identifier et pour étudier sa sensibilité au meilleur traitement antibiotique.

            Pensez-vous que tous les virus sont identiques et sensibles aux mêmes anti-virus?

        • « les anti-vaccins sont plus méfiants par définition, et souvent mieux informés que la moyenne. »
          Non, ils ont privilégié certaines informations plutôt que d’autres que vous, vous jugez non valides. Processus d’évaluation et de jugement faisant appel à beaucoup d’éléments personnels qui ne sont pas tous basés sur la rationalité.
          Par contre dénigrer systématiquement ceux qui ne pensent pas comme vous et les traiter quasiment de crétins, ce sont de beaux arguments ad personam qui servent souvent de masque au désarroi du manque d’argumentation solide.

          • @ cyde
            Non, je ne suis pas d’accord: les « anti-vaccins » sont aussi stupides que des « anti-OGM », (en ignorant superbement que toutes les huîtres françaises sont triploïdes (les êtres vivants ont des chromosomes en « paires », les huîtres en « triplette », artificiellement!!! Elles sont heureusement stériles!

            La démarche ne vient pas d’un raisonnement analytique, mais d’un préjugé « écologique » instillé par la doctrine d’un groupement: lequel (soutenu par qui?).
            Geenpeace ou une autre: vous en connaissez les buts affichés? Et secrets?

            • Euh, mikylux… Relisez bien, c’est ce que je disais. Sous le terme « éléments personnels » que j’ai employé, on peut tout mettre et beaucoup de choses irrationnelles souvent importées de groupement mouvements, religions ou autres. Dans ce cadre, même un raisonnement qui se veut analytique peut être biaisé.

  • Un Etat ne peut pas OBLIGER les gens à se faire vacciner, tout comme il ne peut pas obliger à se faire assurer contre le vol ou l’incendie de la maison (mais malheureusement beaucoup d’Etat font cela).
    Ceux qui ne veulent pas de la vaccination sont dans leurs droits.
    Cependant, comme les effets de la vaccination de masse sont très nettement positifs pour toute la population, refuser de se faire vacciner induit la responsabilité de ses actes :
    – Un personne non vaccinée devra payer les frais médicaux inhérent à ses choix : maladies, hospitalisation, séquelles !!!
    – Une personne non vaccinée sera responsable de l’épidémie quelle a provoqué. Responsable pénalement et financièrement !!!

    Je pense que la liberté de chacun est indéniablement liée à la responsabilité personnelle de nos choix. Cette responsabilité individuelle et collective sera bien plus efficace pour « obliger » les gens à se vacciner et abandonner les anti-vaccins que n’importe quelle loi ou obligation d’état.

    • Je pense que cet article a le mérite de montrer que la liberté et la responsabilité ont besoin d’un troisième pilier, celui de l’information et de la transparence sous une forme qui permet que les choix individuels soient éclairés.

      • Entièrement d’accord.
        Pour qu’un choix soit parfaitement réfléchit il faut une bonne information.
        Après, cela ne dédouanera jamais ceux qui refuse l’information.

    •  » les effets de la vaccination de masse sont très nettement positifs pour toute la population »
      Qui le détermine ? Est-ce vrai pour TOUS les vaccins (en particulier le vaccin contre le papillomavirus qui après une campagne de pub intensive semble avoir beaucoup d’effets indésirables pour une efficacité plus que médiocre ou la variole, maintenant qu’elle a été éradiquée, la vaccination de masse contre cette maladie a-t-elle encore des effets positifs ?) ?

      « – Un personne non vaccinée devra payer les frais médicaux inhérent à ses choix : maladies, hospitalisation, séquelles !!! »
      Oui, sauf si une assurance accepte de les prendre en charge.

      « Une personne non vaccinée sera responsable de l’épidémie quelle a provoqué. Responsable pénalement et financièrement !!! »
      Pénalement non, si elle n’a pas commis d’infraction.
      Ensuite, il y a une contradiction dans ce que vous écrivez. Si la vaccination de masse est efficace, une telle épidémie ne concernera que ceux qui ne sont pas vaccinés, qui seront donc chacun responsable de sa maladie. Si l’épidémie s’étendait aux personnes vaccinées cela remettrait partiellement ou totalement en cause l’efficacité du vaccin.

      • « Si l’épidémie s’étendait aux personnes vaccinées cela remettrait partiellement ou totalement en cause l’efficacité du vaccin. »

        N’importe quoi. Évitez d’étaler votre ignorance, ça fait tâche.
        La seule conséquence d’un vaccin sur votre corps est qu’il reconnait le virus et dispose des anti-corps pour le combattre. Le vaccin n’empêche pas le virus de pénétrer votre organisme, pas plus qu’il ne l’empêche de proliférer. Si vous êtes le seul vacciné au milieu d’une épidémie, que vous êtes sans cesse agressé par le virus, vous finirez par tomber malade : votre corps sera simplement débordé.

        • Je sais très bien ce que vous écrivez c’est bien pour ça que je n’ai pas simplement écrit « remettrait totalement en cause » mais « remettrait PARTIELLEMENT OU totalement en cause ». Je ne suis pas responsable si vous êtes incapable de saisir les nuances. Mais c’est surtout ça qui fait tache tout comme votre faute d’orthographe (tâche au lieu de tache).

          Dans le cas que vous citez je peux tomber malade pour 2 raisons :
          1/ Mon système immunitaire est débordé
          2/ Le vaccin n’est pas efficace

          A partir d’un échantillon aussi restreint, il est difficile de tirer la moindre conclusion.

          En revanche si le nombre de personnes non vaccinées est infime par rapport au nombre de personnes vaccinées et que malgré cela l’épidémie s’étend massivement chez les personnes vaccinées, oui on peut avoir de sérieux doutes sur l’efficacité du vaccin.

          • On a vu des épidémies d’une maladie infantine bénigne chez des personnes vaccinées.

            Ah oui, à cet age la maladie est nettement moins bénigne.

            Cet échec de la vaccination est utilisé pour justifier ENCORE PLUS de vaccination, dans le pure méthode socialiste.

            • N’importe quoi.
              1/L’effet de certains vaccins s’efface avec le temps. Et comme il s’agit de maladie bénigne pour l’adulte, on ne revaccine pas tout simplement. Il ne s’agit pas d’un échec de la vaccination.
              2/ L’efficacité d’un vaccin n’est jamais de 100% et ce d’autant plus que l’état de la personne est déficient.

      • « Qui le détermine ? »
        Les études scientifiques avec des outils mathématiques efficaces. A moins de remettre en cause toutes les sciences et aussi le monde moderne et de dire que tout ceci n’est qu’une vaste supercherie…. Vive la Matrice…
        Vous pourrez toujours dire le contraire. Mais alors apportez les preuves de ce que vous avancez !!!

        « la variole, maintenant qu’elle a été éradiquée, la vaccination de masse contre cette maladie a-t-elle encore des effets positifs ? »
        La Variole n’a pas été éradiquée, c’est un mensonge des anti-vaccin. Le virus de la Variole est toujours présent dans la nature, il ne disparaitra jamais. La maladie est CONTENUE grâce à la vaccination. Stopper la vaccination s’est s’exposer à de nouvelles épidémies !!!
        Comme si vous disiez au pied d’un barrage : il n’y a plus de crues, donc le barrage ne sert plus à rien !!!

        « Oui, sauf si une assurance accepte de les prendre en charge. »
        Aucune assurance ne prendra une telle personne en charge. Vous avez une très mauvaise idée du principe d’une assurance : une assurance assure contre un risque (phénomène dont on peut calculer la probabilité d’occurrence et qui provoque des dégâts chiffrables).
        Dans le cas d’une infection et du risque de séquelles, personne ne peut calculer une telle probabilité. Et donc aucune assurance ne viendra proposer un tel contrat.

        « Pénalement non, si elle n’a pas commis d’infraction. »
        Il y a infraction quand vos agissements délibérés ont entrainé la mort d’une tierce personne. Plusieurs personnes séropositives ont récemment été condamnées pour avoir eu des relations sexuelles non protégées et donc avoir transmis le SIDA. Dans le cas de maladies mortelles ou à lourdes séquelles les sentences seront les mêmes : vous avez porté atteinte à l’intégrité physique d’une tierce personne !!!

        « Ensuite, il y a une contradiction dans ce que vous écrivez »
        Il n’y a aucune contradiction dans ce que j’écris. Si vous aviez quelques connaissances en biologie, et si vous aviez lu l’article correctement, vous sauriez que certaines personnes fragiles ne peuvent pas être vaccinées (les sidéens par exemples, les immunodépressifs comme les transplantés….). Leur protection personnelle apparait par la protection du groupe. L’ensemble des personnes vaccinés jouent un rôle de tampon : plus il y a de personne vaccinées et moins grande est la probabilité que ces personnes fragiles soient en contact avec la maladie. Le groupe vacciné agit comme un rempart, un filtre !!!

        Vous avez vraiment un manque total de culture scientifique !!!

        • « « Qui le détermine ? »
          Les études scientifiques avec des outils mathématiques efficaces. A moins de remettre en cause toutes les sciences et aussi le monde moderne et de dire que tout ceci n’est qu’une vaste supercherie…. Vive la Matrice…
          Vous pourrez toujours dire le contraire. Mais alors apportez les preuves de ce que vous avancez !!! »
          Vous remarquerez que je n’ai jamais dit le contraire.

          « « la variole, maintenant qu’elle a été éradiquée, la vaccination de masse contre cette maladie a-t-elle encore des effets positifs ? »
          La Variole n’a pas été éradiquée, c’est un mensonge des anti-vaccin. Le virus de la Variole est toujours présent dans la nature, il ne disparaitra jamais. La maladie est CONTENUE grâce à la vaccination. Stopper la vaccination s’est s’exposer à de nouvelles épidémies !!!
          Comme si vous disiez au pied d’un barrage : il n’y a plus de crues, donc le barrage ne sert plus à rien !!! »
          Vous remarquerez que suite aux études scientifiques dont vous parlez, la vaccination contre la variole n’est plus obligatoire depuis 1979. Si son éradication est un mensonge (je n’ai pas d’opinion sur sa véracité) elle est autant le fait des anti-vaccins que des pro-vaccins, cette éradication ayant souvent été citée en exemple de l’utilité de la vaccination. Enfin, comme tout acte médical, la vaccination comporte des risque. Pour la variole ils sont actuellement jugés plus importants que le risque d’attraper la maladie.

          « Aucune assurance ne prendra une telle personne en charge. Vous avez une très mauvaise idée du principe d’une assurance : une assurance assure contre un risque (phénomène dont on peut calculer la probabilité d’occurrence et qui provoque des dégâts chiffrables).
          Dans le cas d’une infection et du risque de séquelles, personne ne peut calculer une telle probabilité. Et donc aucune assurance ne viendra proposer un tel contrat. »
          Toutes les maladies pour lesquelles il existe un vaccin n’ont pas les même conséquences et ne sont pas aussi contagieuses. En fonction de la gravité et de la probabilité, les assurances assureraient ou pas certaines maladies.

          « Il y a infraction quand vos agissements délibérés ont entrainé la mort d’une tierce personne. Plusieurs personnes séropositives ont récemment été condamnées pour avoir eu des relations sexuelles non protégées et donc avoir transmis le SIDA. Dans le cas de maladies mortelles ou à lourdes séquelles les sentences seront les mêmes : vous avez porté atteinte à l’intégrité physique d’une tierce personne !!! »
          Oui mais pour la personne séropositive, il comment un acte (relation sexuelle non protégée) en sachant que cet acte transmettra très probablement le virus du SIDA alors qu’une absence d’acte n’aurait rien entrainé. Dans le cas de l’absence de vaccination si elle n’est pas obligatoire, on pourrait effectivement reprocher de ne pas être rester à l’isolement, se sachant malade, mais pas de ne pas s’être vacciné. Encore que mettons que dans un lieu donné, il soit explicitement autorisé de ne pas être vacciné, ceux qui le fréquentent le font en pleine connaissance de cause.

           » Si vous aviez quelques connaissances en biologie, et si vous aviez lu l’article correctement, .. »
          J’ai ces connaissances et j’ai lu l’article correctement. Si vous aviez lu mon commentaire honnêtement, vous auriez vu que j’étais volontairement simplificateur.

          « Vous avez vraiment un manque total de culture scientifique !!! »
          J’en parlerai au jury a jugé ma thèse (sciences) et qui m’a attribué une mention Très Honorable. En attendant je préfère en rire.

          • Le Jury de votre thèse…
            Argument d’autorité….

            En quelle matière votre thèse; la mienne en Biologie, Physiologie Animale et Ecologie…
            Mention Très Bien…
            Mais j’en faisais pas état.

            J’ai bien lu votre commentaire, et justement vos « simplifications » sont dénués de sens.
            Rien d’autre…

            • L’argument de l’assurance est particulièrement comique sachant que le vaccin anti-grippe, vaccin baclé comme chacun sait, pourrait difficilement être assuré … aux USA, les fabricants ont obtenu l’immunité!!!!

            • Argument d’autorité, mais seulement en réponse à une attaque ad personam.

              Vous n’aviez pas à faire état de votre thèse, je ne me souviens pas avoir mis en cause vos compétences.

              Si vous ne comprenez pas le sens de mes simplifications, tant pis. Mais bon, manifestement, vous n’avez pas compris que je ne suis pas un opposant par principe à la vaccination.

        • « Les études scientifiques avec des outils mathématiques efficaces »

          Bref vous n’en savez rien.

          Alors évitez de vous ridiculiser.

          Au fait, que pensez-vous de la personne qui est vaccinée contre la grippe, l’attrape quand même, et va travailler et contamine une autre personne? Responsable, pas responsable?

          • De plus en plus n’importe quoi.
            Les vaccin ne sont pas efficaces a 100% donc un vacciné peut attraper la grippe. Celle-ci n’est en rien une maladie mortelle on est pas dans le cas de personnes VIH+ qui ont sciemment contaminé une autre personne d’une maladie qui n’est toujours pas entièrement curable mais seulement contrôlable.
            Si quelqu’un veut limiter le risque d’attraper la grippe, il limite son exposition et/ou se fait vacciner.

    • Ceci dit, si vous regardez sur dernière feuille de paye, l’état vous oblige à vous assurer, c’est même lui l’assureur et il est en situation de monopole. Sur €1 de travail, il y a en gros 60 centimes de charges dont l’essentiel sont des assurances: sociale, retraite, chômage etc.. que vous soyez assuré pour les risques dont vous pourriez être la seule victime vous regarde après tout, d’un autre côté il ne faut pas que votre problème devienne le miens. Si vous n’avez pas souscrit d’assurance, je ne vois pas pourquoi je devrais payer pour vous, moi qui en paye. Donc, l’idée que nous soyons obligé d’être assurés pour certain risques, comme par exemple celui d’estropier à vie un enfant en conduisant sa voiture, me semble raisonnable. Maintenant, comme pour la voiture, je devrais avoir le choix de mon assureur social, retraite, chômage etc….

      • La vaccination n’est obligatoire que pour certaines professions en contact avec des personnes potentiellement fragiles.

    • Comment établirez-vous qu’une personne non vaccinée aura causé une maladie? parce qu’il n’est pas de la même religion? de la même couleur? qu’il est végétarien?

    • « – Un personne non vaccinée devra payer les frais médicaux inhérent à ses choix : maladies, hospitalisation, séquelles !!!
      – Une personne non vaccinée sera responsable de l’épidémie quelle a provoqué. Responsable pénalement et financièrement !!! »

      Délire scientiste complet.

    • « Cependant, comme les effets de la vaccination de masse sont très nettement positifs pour toute la population »

      Prouvez-le.

      • Quelle preuve attendez-vous ? Ici les preuves son statistiques et son certaines quand-même, à grande échelle.

      • La vaccination a permis de faire quasiment disparaître ou de limiter des pathologies graves autrefois très répandues et sources d’une mortalité importante. Ce sont les faits.
        Vous nous dites à l’inverse que la vaccination n’est plus nécessaire et qu’au contraire, elle est source de nuisances plus importantes que son bénéfice (les faits cités au-dessus).
        C’est à vous de prouver vos dires.
        Cette inversion de la charge de la preuve est très fréquente chez les personnes ne disposant pas d’arguments indiscutables pour étayer leurs idées/croyances.

    • @ Daniel

      Avec vous, on retombe dans le libéralisme exigeant et ultra-pur de Contrepoints, sur le plan théorique puisque, sur le plan pratique, c’est rarement pratiqué chez vous!

      Quand on voit les conséquences des décisions individuels, on devine facilement qu’ils ne seront pas assumés et TOUS les Français exigeront que l’état (à qui on trouvera toujours une critique, si besoin est) assume le remboursement des dommages: qui va s’occuper de loger la famille dont le logis a brûlé? L’état, évidemment ou une de ses unités plus locales!

      Qui va payer les conséquences de l’épidémie créée par un « refuznik » anti-vaccin? On va attendre 3 ans pour que la justice décide?
      Non, pragmatiquement, le vaccin est obligatoire, par la loi de l’état qui, lui, en France devra bien assumer par sa « sécu », en attendant, la santé publique est bien devenue un domaine régalien, encore au moins 30 et sans doute 40 ans avant des changements significatifs!
      Alors?

  • @aloygah D’abord je n’exige rien. Tout le monde est libre des ses choix. Ceux qui veulent rester anonymes ont ce droit. Moi j’ai le droit de les trouver trouillard et de ne pas leur accorder le même respect que j’accorde à celui qui s’exprime dans la lumière.

    Ceci dit vous avez raison, j’ai quitté mon pays parce qu’il ne me laissait pas m’exprimer, et c’est triste… par contre, à cause, ou grâce à ça, j’ai vu le monde, beaucoup voyagé et ai eut une carrière assez intéressante. On m’a payé très bien pour dire ce que je pensais, pour mes idées très modernes, que d’autres transformaient en business… et bien ce que je pense aujourd’hui, à mon grand regret, c’est qu’à de rares exceptions près, la France, patrie de Bastiat, Pasteur, Say etc… est aussi celle de l’étroitesse d’esprit. J’y vient de temps en temps, faire du tourisme.

    • @ Stef à Lisbonne

      Sauf que votre situation est loin de représenter celle de tout le monde. Il est par exemple bien plus facile de quitter son pays lorsque l’on est jeune, célibataire avec toute sa vie à construire, que marié, plein d’enfants, avec des engagements dont le retrait serait dommageable pour beaucoup.

      Quelqu’un d’anonyme n’est pas forcément quelqu’un de trouillard, mais quelqu’un qui a fait le calcul que lever son anonymat pourrait être bien plus cause de désagrément pour lui et son entourage, que faire avancer sa cause…

      • Je respecte ce point de vue, il est complètement valide.

        Je suis juste sidéré que les Libéraux français soient obligés de se planquer. Je suis d’autant plus scié qu’à la TV ou dans les médias officiels, des gens comme Filloche, Dieudo, Soral, Mélanchons, Le Pen etc… évoquent, en toute liberté, des idées qui me font peur. Ça en dit long sur l’état de racornissement avancé de la patrie des droits de l’homme. Mais, ces gens peuvent dormir sur leurs deux oreilles, la voix de la raison reste planquée.

        Ceci dit n’allez pas penser que je suis un privilégié. Je passerais sur le côté Zola de mon enfance. Pour faire court on va dire que ne suis vraiment pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Je n’avais sans doute rien à perdre et ma liberté je l’ai conquise de haute lutte et payée très chère.

        • @ Stef à Lisbonne

          Je ne crois pas que cela se limite aux Français. Il me semble que le Minarchiste est canadien, pays pourtant autrement plus libéral que la France.

          • C’est pour ça que je suis scié. Je suis allé à Montréal, je me suis senti en territoire libéral.

            Ceci dit la haine du libéral, animal pourtant quasi inexistant en France, est chez nous particulièrement virulente. Ce doit être l’exception culturelle…

            • @ Stef à Lisbonne

              Il me semble que le Québec est déjà plus proche des idées françaises que les provinces anglophones, tout comme la Suisse-romande qui ne rêve que de copier le modèle français et doit son salut en grande partie au conservatisme alémanique… 

              Après, même en territoire libéral, il suffirait de travailler pour un seul client qui ne jure que par le socialisme, pour risquer son poste par rapport à ses idées.

            • Je me rappelle avoir été choqué par le nationalisme des Québecois, dont certains rejetaient la langue Anglaise en bloc (Québécois)…. dans la vie de de tous les jours je parle trois langues, notre fille est Britannique, donc, pour moi, l’idée qu’ils se font de la Francophonie, me rappelle trop le nationalisme Flamand. Je crois qu’avoir deux langues est plus une force qu’un handicap. Je ne crois pas un seul instant que le Québec risque de perdre sa langue, comme c’est arrivé en Louisiane. Par contre l’isolement nationaliste pourrait lui être fatal.

          • Assez d’accord @aloygah

            Doit on en conclure que c’est la langue Française qui porte en elle les germes de l’intolérance?

            • @ Stef à Lisbonne

              Non, car la francophonie occidentale avait aussi connue une ère relativement libérale, qui a été la cause de sa prospérité.

              Je chercherai plutôt dans des raisons historiques pour la France elle-même, et dans la recherche de se démarquer culturellement avec l’autre région linguistique en ce qui concerne les autres pays francophones.

            • @ Stef de Lisbonne
              Évidemment que non, ce n’est pas d’être francophone qui rend intolérant! C’est bien d’être français, unilingue français, souvent, mais chauvin, évidemment, puisque vous croyez que votre grandeur passée vous donne des droits supérieurs à tout autre quidam qui a le plaisir de vive hors de France, un beau pays pourtant, sauf ce que vous savez!

        • Que Le Pen, Mélanchon et autres s’expriment dans l’anonymat, et je suis certain que nous serons plus tranquille au niveau de leur couverture médiatique.

      • Ne croyez pas qu’il soit facile de quitter son pays… je suis d’accord que c’est plus facile quand on est jeune et européen. Mais je crois que ça réclame du courage, du dynamisme et surtout le goût du risque. Je ne me considère pas comme quelqu’un de spécialement courageux, j’ai eut mes moment de lâcheté, trop souvent à mon goût. Mais croyez moi, ce n’est pas facile de débouler dans un pays étranger avec « sa bite et son couteau » pour ensuite de se battre pour survivre au jour le jour en étant serveur dans les restaus, et enfin se hisser dans l’organigramme de grandes boites américaines. La vérité, c’est qu’il faut une faim hors du commun pour se battre comme ça.

        Imaginez ce qu’un Africain endure, quand il arrive à pied du Mali ou autre, pour venir balayer nos rues et se faire insulter par des gens qui n’ont jamais été plus loin que Palavas les Flots… d’une certaine manière, même si mon aventure personnelle a été infiniment moins risquée, je me sens une parenté avec lui.

  • Fameux article avec cependant un bémol: les « faux » vaccins et toujours le risque que les firmes auto-créent les problèmes comme dans le cas du vaccin contre le papillomavirus où il y a 3 camps: ceux qui disent que c’est une protection bénéfiques, ceux qui disent que cela expose aux effets secondaires d’un vaccin pour rien et ceux qui disent que cela éradique des virus potentiellement dangereux mais dont l’absence permet l’entrée d’autres virus encore plus dangereux. Et là, vous êtes experts contre experts, comme choisir en tant que simple citoyen?

    • C’est valable pour toutez les malveillances. On ne peut pas s’attendre à ce que les malveillants agissent en toute transparence et en toute sincérité, ce n’est pas pour ça qu’il faut en tirer la conclusion que tout doit être interdit.
      Disons que les « faux » vaccins doivent être interdits, et que les « vrais » doivent être autorisés, ça permet de reformuler correctement la question : comment détecter la malveillance et comment agir contre elle proportionnellement aux effets qu’elle peut avoir ? La question est difficile mais pour autant incontournable.

  • @Deeggs

    Si mon propos « insulte votre intelligence » c’est désolant. Je sais exprimer une opinion bien argumentée et valide que vient renforcer le crétinisme de votre commentaire. C’est surtout votre étroitesse d’esprit qui transparait dans votre attitude intolérante. Malheureusement il n’y a pas encore de vaccin contre ça. 😉

    • En effet, votre opinion est construite et valide. Si quelqu’un affirme que la Terre est plate, son opinion est valide : il a le droit de le penser après tout. Son opinion n’en reste pas moins crétine. Lorsque vous faite des pages et des pages pour affirmer que l’anonymat de l’auteur le décrédibilise, c’est parfaitement crétin. Quand bien même l’auteur serait payé par un laboratoire pour faire un article pro-vaccin, vous ne pouvez pas réfuter son article sur cette base : il a avancé des arguments, des chiffres et des sources, vous devez faire de même pour le contrer. Et là, on attend toujours votre valeur ajoutée sur ce fil…

  • Bonjour,

    Voici quelques éléments pour compléter votre article.

    1. En 1868, 1873 et 1881 les vaccinations contre la variole aux Etats-Unis ont entraîné une extension alarmante de la lèpre comme le rapporte le Board of Health (Conseil de Santé).

    2. En 1883, un document intitulé : Dossier d’une catastrophe vaccinale fait état de 400 décès après vaccinations.

    3. En 1900 le Syndicat Rockefeller et JP Morgan a acheté l’Encyclopedia Britannica. Toute information et références défavorables aux vaccinations ont été éliminées de l’Encyclopédie.

    4. En 1917, au cours de la première guerre mondiale, des soldats américains qui avaient été vaccinés avant de s’embarquer pour l’Europe tombaient subitement morts à la suite d’un syndrome bizarre qui semblait n’affecter que les jeunes personnes.

    5. Le 27 août 1928 la Société des Nations [qui a précédé les Nations Unies] a publié un rapport sur l’encéphalite (inflammation du cerveau) qui stipulait : « L’encéphalite post-vaccinale qui nous occupe est devenue un problème en soi… C’est un nouveau risque précédemment inconnu et insoupçonné qui est lié à la vaccination… »

    6. Le Secrétaire à la Guerre, Henry L. Simpson a publié un rapport en 1942 qui précisait : « la dernière expérience que nous avons eue du vaccin à l’armée contre la fièvre jaune nous a valu 28.505 cas d’hépatite et 62 décès.

    7. L’expérimentation de l’Ecole Willowbrook en matière de vaccins s’est déroulée de 1950 jusqu’à 1972. Au cours de cette période des enfants handicapés mentaux ont été délibérément infectés par l’hépatite dans le but de pouvoir mettre au point un vaccin.

    8. En 1957 The New York Times a signalé que près de 50% des cas de polio chez des enfants âgés de 5 à 14 ans se produisaient chez des enfants qui avaient été vaccinés contre la polio.

    9. En 1972, au cours d’une audition devant le Sous Comité du Sénat, l’inventeur du vaccin anti polio, Jonas Salk, devait témoigner que presque toutes les poussées de polio depuis 1961 étaient le résultat ou avaient été provoquées par le vaccin polio oral.

    10. The Lancet a signalé en 1976 que les vaccins ne protégeaient pas efficacement contre la coqueluche et que près d’un tiers des personnes qui avaient fait une coqueluche avaient bel et bien été complètement vaccinées.

    11. The Lancet a rapporté en 1977 qu’aucune protection contre la coqueluche n’avait été démontrée chez les nourrissons.

    12. La revue Science a signalé en 1977 que 26% des enfants qui recevaient la vaccination contre la rubéole développaient de l’arthrite.

    13. Dans le journal médical Archives of Disease in Childhood de 1984, Vol.59, n°2, pp.162-65 on peut lire : Depuis la diminution du nombre de vaccinations contre la coqueluche, [sic], les admissions à l’hôpital et les taux de décès faisant suite à la coqueluche ont décliné d’une manière inattendue… La gravité des attaques et des taux de complications des enfants admis à l’hôpital n’a virtuellement pas été modifiée.

    14. En 1986, le Congrès Américain a voté le « Vaccine Injury Compensation Act. » (Acte visant à dédommager les victimes des vaccinations).

    15. C’est en 1988 que le « Vaccine Injury Compensation Program » a été financé.

    16. En 1994 The Lancet a signalé que l’asthme était cinq fois plus fréquent chez les enfants vaccinés que chez les enfants non vaccinés.

    17. La Manuel de 1996 de Merck a publié : Des maladies auto immunes peuvent être provoquées par les encéphalites qui peuvent faire suite à la vaccination contre la rage. Des réactions auto immunes croisées pourraient probablement être provoquées par du tissu cérébral animal qui se trouve dans le vaccin.

    18. En 1999 The Lancet publie un article qui fait état de 15.229 cas de diphtérie en Russie, alors que la plupart des enfants étaient complètement vaccinés.

    19. Selon le NIH (Institut National de Santé), une étude japonaise de 2002, « Développement de la politique Vaccinale au Japon », explique que le nombre des enfants qui sont devenus autistes varie en proportion directe du nombre d’enfants qui ont été vaccinés chaque année.

    • @Bertrix

      Vos 5 premiers points manquent cruellement de sources et/ou références scientifiques.
      Par ailleurs, la qualité et la pureté des vaccins a grandement augmenté.

      6. C’est un exemple aussi cité par le Dr Offit de malfabrication d’un vaccin. Cela est un risque réel, comme n’importe quelle autre intervention médicale.

      7. Si cela est vrai, c’est terrible et criminel, mais cela ne signifie pas que les vaccins soient dangereux et/ou inefficace.

      8. et 9. Les taux d’efficacité des vaccins ne sont pas de 100%. Aussi voir l’histoire de Cutters Labs décrite dans mon article. Suite à cet incident, le vaccin du Dr Salk a été suspendu et remplacé par une version moins sécuritaire. Cela est détaillé dans le livre du Dr. Offit. Une fois tout cela éclairci, le vaccin de Salk a été réutilisé sans problème, la polio n’existe plus aux États-Unis. Mon article était déjà trop long, je ne pouvais pas tout y inclure…

      10. Encore une fois, l’efficacité des vaccins n’est pas de 100%. Néanmoins, les cas de coqueluche ont diminué de 89% suite à l’introduction du vaccin! C’est quand même bon comme efficacité.

      Imaginez qu’un vaccin contre une maladie qui affecte 5% de la population soit efficace à 85% et que 90% de la population le reçoive. Sur 10,000 personnes, le nombre ce cas diminuera de 500 à 118. De ces 118, environ 68 auront reçu le vaccin, soit plus de la moitié.

      Ce sont de simples mathématiques que les anti-vaxxers ne maîtrisent pas!

      Pour le reste, ce sont des anecdotes boîteuses qui ne concordent pas avec les données scientifiques plus fiables obtenues d’expériences qui ont été reproduites.

      • Je pense que cet exemple mérite d’être répété:

        Imaginez qu’un vaccin contre une maladie qui affecte 5% de la population soit efficace à 85% et que 90% de la population le reçoive. Sur 10,000 personnes, le nombre ce cas diminuera de 500 à 118. De ces 118, environ 68 auront reçu le vaccin, soit plus de la moitié.

      • L’hypothèse de transmission à l’homme du HIV par une campagne de vaccination en Afrique est considérée comme plausible a priori par certains scientifiques, c’est à dire qu’ils pensent que ça aurait très pu arriver, vu les conditions de préparation de ce vaccin.

        On a déterminé par analyse génétique que la parenté des virus HIV en circulation remontait à l’homme avant cette campagne, donc ce n’a pas été le cas.

        Comme un chauffard qui parcours une route en ligne les yeux fermés brûlant 10 feux rouges : même après qu’il n’ait tué personne, je le considère néanmoins comme un dangereux personnage.

        • simple-touriste : « L’hypothèse de transmission à l’homme du HIV par une campagne de vaccination en Afrique est considérée comme plausible a priori par certains scientifique »

          certains scientifiques trouvent plausible la présence des ET UMmite sur Gliese. :mrgreen:
          Donc qui ? Quels arguments et faits à l’appui ?

          • Les conditions de préparation déplorables à partir de singes capturés qui pouvaient très bien avoir le SIV, tout simplement.

            En quoi cette thèse est absurde?

  • J’ai connu Le Minarchiste, libéral s’il en est, mieux inspiré.
    Après le titre « Les vaccins, oppression étatique ? », on pouvait espérer un débat doctrinal sur un sujet grave : l’auteur nous livre en fait un pénible pensum en forme de réquisitoire contre les « anti-vaxxers », copié sur un site américain.
    Qu’un libéral Chartered Financial Analyst, professionnel de l’investissement, s’intéresse à ce sujet est légitime, encore serait-il bon qu’avant d’apposer sa signature, il apporte une contribution personnelle dans l’esprit du sujet annoncé.
    Il faut toujours garder à l’esprit que :
    – malgré de dramatiques épidémies, l’espèce humaine a traversé les siècles pratiquement sans vaccination (la pratique remonte au plus à 300 ans en comptant large avec certaines pratiques en Orient) et qu’elle est donc viable indépendamment de celles-ci ;
    – le développement de l’hygiène au sens large (eau potable, assainissement, alimentation, nettoyage, etc.), les progrès sanitaires (diagnostic, alerte, isolement, etc.) et thérapeutiques (antibiotiques, etc.) ont contribué plus encore que les vaccins à l’accroissement de l’espérance de vie, quoi que l’article affirme d’emblée ; la vaccination dans des pays victimes de famine chronique n’apporte pas grand-chose, voire détourne les moyens qui pourraient être consacrés au développement agricole, à l’éducation, etc. ;
    – les vaccins provoquent des maladies chroniques chez des individus initialement en bonne santé et modifient l’équilibre de leurs populations microbiennes, de sorte que de nouvelles pathologies prennent de l’importance ;
    – l’infinie variété des bactéries, microbes et virus interdit d’envisager de les combattre tous par des vaccins (qu’il s’agisse des moyens à consacrer à la recherche ou de la capacité des individus à supporter tous les vaccins nécessaires) ; pire, la priorité souvent donnée à la recherche d’un vaccin (contre le SIDA par exemple) représente une mauvaise allocation économique, même dans le seul domaine de la santé ;
    – l’importance économique des vaccins (chiffre d’affaires mondial des seuls vaccins : 42,3 milliards d’euros prévus en 2016 ; 25 % de l’activité des pédiatres, des vétérinaires…) ne manque pas d’influer sur l’objectivité des études, la complaisance des politiques, l’avis des praticiens, etc. Quelle cause réelle a pu inspirer l’alerte à une pandémie H1N1 en 2009 ?
    Ce cadre étant rappelé, peut-on du point de vue moral et libéral imposer à autrui et a fortiori à toute une population, qui plus est en bonne santé, un traitement médical avec toutes ses incertitudes et ses risques ? Appendicectomies, amygdalectomies, etc. ont fait les beaux jours de nombreux chirurgiens, même s’il n’est pas (jamais ?) question de généraliser ces pratiques…
    Même si le principe est d’abord de ne pas nuire à individu, la systématisation légale dispense les médecins d’évaluer les contre-indications individuelles… Même si la bonne pratique est d’individualiser un traitement, la systématisation revient à imposer à chacun, un traitement standardisé, inefficace pour certains, violent pour d’autres. La roulette russe n’a pas la même nature selon si ce n’est pas l’intéressé qui tient le revolver.
    Et pour généraliser des vaccinations, on avance donc les notions de principe de précaution, de solidarité, de balance bénéfices-risques collective, d’immunité grégaire…
    La fameuse balance bénéfices-risques est hautement subjective : les risques de la vaccination sont par principe minimes, tandis que les dangers de la maladie sont subjectivement grossis ; la rougeole n’est devenue un fléau que depuis qu’un vaccin est disponible !
    L’immunité grégaire exige toujours un taux de couverture vaccinale très élevé : cela est déjà bon pour le chiffre d’affaires ; élevé, ce taux est d’autant plus difficile à atteindre de sorte que l’échec d’une campagne de vaccination pourra toujours être mis au compte de l’égoïsme ou de l’indiscipline « des gens » plutôt que d’admettre l’inefficacité du vaccin ; et si la maladie concernée disparaît (dans des statistiques floues), la « victoire » sera mise au crédit du seul vaccin. On peut même aller jusqu’à dire que, plus que la campagne de vaccination, la seule perspective d’un vaccin a suffi à juguler la pandémie H1N1 !
    Malgré un habillage scientifique, il y a d’abord une religion vaccinale dans laquelle chaque vaccination tient lieu de baptême, puis de communion, d’allégeance au corps médical… Parmi les brebis de l’immunité grégaire, certaines trouvent à apaiser leur angoisse de la maladie et de la mort.
    Et toute religion se veut incontestable et universelle.

    La plus élémentaire liberté de l’individu est d’être maître de son corps et la société ne peut en disposer. Imposer ou généraliser une vaccination est d’abord une forme d’oppression, un premier pas vers la soumission. L’hypothétique avantage de santé n’est qu’un prétexte !

    Tout à l’opposé de l’article du Minarchiste, je conclus donc :
    Protégez vos enfants : regardez-y à deux fois s’il est question de les vacciner !

      • 34 post sur 98 bravo beau troll.

        • Pas besoin d’être Jérémi’,
          Pour d’viner l’ sort qui m’est promis :
          S’ils trouv’nt une corde à leur goût,
          Ils me la passeront au cou.
          Je ne fais pourtant de tort à personne,
          En suivant les ch’mins qui ne mèn’nt pas à Rome ;
          Mais les brav’s gens n’aiment pas que
          L’on suive une autre route qu’eux…
          Non les brav’s gens n’aiment pas que
          L’on suive une autre route qu’eux…
          Tout le monde viendra me voir pendu,
          Sauf les aveugl’s, bien entendu.

          😉

          • Stef à Lisbonne « Je ne fais pourtant de tort à personne »

            T’as juste traité l’auteur de sans-couille et de lâche à de multiple reprise… :mrgreen:

            Stef à Lisbonne «  »Mais les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux… »

            Joli auto-excuse, mais tu as surtout été lourd et insultant.
            Franchement, prend un peu de recul et examine ta prose à tête reposée, il n’est jamais trop tard pour un minimum de lucidité. Ça t’évitera de te faire jeter sans comprendre pourquoi la prochaine fois.

    • « la rougeole n’est devenue un fléau que depuis qu’un vaccin est disponible » Etes-vous tenté par l’encéphalite qui peut aller avec, ses séquelles, son handicap?

      • Rapprochez le taux d’incidence de ces cas extrêmes (1 cas par million de rougeole?) du taux de leur incidence parmi les vaccinés contre la rougeole: nous sommes dans des taux particulièrement faibles (et donc mal connus) et il est difficile de conclure à un avantage à vacciner surtout que certains individus sont particulièrement sensibles au virus ou au vaccin (cf. le décès d’une adolescente à l’hôpital cantonal de Genève, voici quelques années: c’est en raison de réactions violentes de son frère au vaccin qu’elle n’était pas vaccinée).

        • Plus proche de 1 cas sur 1000 que du million pour une pathologie lourdement handicapante.

          • Est-ce en raison d’une réaction autoimmune?

          • L’incidence de 1 pour 1000 est effectivement régulièrement citée.
            http://docteurdu16.blogspot.fr/2012/05/la-rougeole-etat-de-lart-sous-forme-de.html , par exemple, la juge surestimée. La panencéphalite sclérosante subaiguë (SSPE) est une affection dégénérative, rare et mortelle. Sa fréquence est estimée selon les pays de 1 cas pour 100 000 à 8 500 000 rougeoles.
            On considère que l’encéphalite résulte le plus souvent d’un processus d’hypersensibilité : prend-on des précautions avant de vacciner ? Peut-on affirmer que pour des personnes hypersensibles, la vaccination ne provoquera pas autant d’encéphalites ?

            • Pour justifier le vaccin anti Hep B, on avait aussi sorti des statistiques de nul part.

              Et quand la vaccination pseudo-obligatoire-mais-en-fait-non, les mêmes bouffons ont annoncé que la maladie gagnait du terrain.

              D’après les bouffons vaccinalistes, la vaccination anti Hep B avait donc fait nettement augmenter le nombre d’Hep B. Ils ne comprennent même plus leurs boniments!

            • @ simple-touriste

              Je suis d’accord qu’injecter un vaccin provoque un risque pour un individu, qui pourrait tourner à l’inverse de l’effet voulu, et que malgré ce que l’on en dit, les enfants ont des effets secondaires suite à la vaccination. Je suis aussi d’accord que l’éradication de certaines maladies graves n’a peut-être rien à voir avec les campagnes de vaccination.
              Mais les cas, qui me donnent à penser que la vaccination fonctionne sont ceux cités dans l’article sous le paragraphe « Des épisodes inquiétants… ». Si le simple arrêt de la vaccination peut faire réapparaître une maladie quasi-disparue, ce sont quand même des faits qui démontrent que la vaccination fonctionne quand elle est bien traitée!

            • « Si le simple arrêt de la vaccination peut faire réapparaître une maladie quasi-disparue »

              Des historiettes.

              Pourquoi pas parler des cas où une campagne de vaccination a été suivi par une épidémie?

              Pourquoi pas parler des maladies infantiles qu’on remplace par des maladies adultes bien plus graves?

            • @ simple-touriste

              Ces historiettes sont pourtant assez significatives.

              L’article a mentionné les risques de la vaccination, qui lorsqu’elle est mal appliquée peut avoir l’effet inverse que celui souhaité. Egalement du fait qu’il n’est pas nécessaire de vacciner pour tout et n’importe quoi.

          • L’encéphalite semble avoir une composante auto-immune. J’en ai vu mais aucune post-vaccinale (mais je n’ai pas tout vu). Pour l’article de Claudina Michal-Teitelbaum, il est très bon et je suis globalement d’accord (elle donne les mêmes chiffres que ceux que j’avance à ce que j’ai lu).
            Pour l’Hépatite B, on voit beaucoup moins aujourd’hui d’hépatites B gravissimes (dites fulminantes, souvent mortelles ou nécessitant une greffe en urgence) sauf pour des gens venant de loin.

            • Pour l’hep B, on nous a dit que le nombre de cas avait fortement augmenté suite à la vaccination de la moitié de la population française.

              on = les bouffons vaccinalistes

              OUI, LES BOUFFONS VACCINALISTES ONT ACCRÉDITÉ UN LIEN ENTRE LE VACCIN ET LA PROPAGATION ACCRUE DE LA MALADIE.

              ILS NE COMPRENNENT MÊME PAS CE QU’ILS RACONTENT.

              Ce sont des malades mentaux.

              Alors je ne crois plus personne.

    • Concernant la grippe espagnole, quelques auteurs émettent l’hypothèse qu’elle serait née d’une campagne de vaccination des troupes américaines aux USA. Vous trouverez les sources sur le net.
      Quant aux trente millions, on trouve des estimations qui vont parfois à 50 millions et sans qu’on soit très sûr de ce qui a relevé de famines par exemple en URSS.
      Faute d’informations sûres, je me contente d’admettre qu’il y eut une très grave épidémie sur une période relativement longue: aujourd’hui certains prétendraient la combattre avec un vaccin mis au point en quatre mois.

      • hugh « quelques auteurs émettent l’hypothèse qu’elle serait née d’une campagne de vaccination des troupes américaines aux USA »

        D’autres disent que les ET sont en contact avec la maison blanche.

        hugh « Faute d’informations sûres, je me contente d’admettre qu’il y eut une très grave épidémie sur une période relativement longue »

        On a même séquencé le génome de la grippe espagnol, en bref les informations existent mais ce ne sont pas celles qui vous intéressent.

  • @Steph

    Non je ne travaille pas pour un quelconque gouvernement!

    C’est que pour une question de marketing, ma firme demeure apolitique, ce qui est une sage décision.

    • Je viens de la culture anglo saxonne où les posts ne sont quasiment jamais anonymes, donc ils n’ont pas besoin d’être modérés. Les gens sont obligés de surveiller leur langages et de se traiter avec respect. Sur ce blog je vois un nombre impressionnant d’excités qui vocifèrent mais n’émettent que très peu d’idées cohérentes. Ils critiquent tout, et ne font qu’envenimer le débat. Peut être que les Latin ne méritent pas la démocratie, ils semblent incapables d’en faire un usage raisonné et raisonnable. Quand je vois ça je suis content d’avoir quitté cette foire d’empoigne. Ce libéralisme là, je n’en veux pas.

      • Et « je », « je », « je » et encore « je »…
        Et sur l’article lui-même, vous avez quelque chose à dire?

  • Je n’ai pas eu le courage de lire cette propagande vaccinaliste.

    Il suffit de voir l’affiche avant/après le vaccin, comme si un vaccin était la seule ou la meilleure façon de vaincre une maladie.

    Par contre, les pauvres victimes des vaccins n’auront aucun soutien des vaccinalistes : l’argument avant/après NE MARCHE PAS quand il s’agit d’incriminer un vaccin dans une horrible maladie auto-immune!

    La vaccinologie est la climatologie de la médecine. Incapable de prévoir quoi que ce soit, elle joue au savant fou avec les maladies.

    ASSEZ!

    • Au fait, c’est quoi un « anti-vaxxers »?
      Un négationniste du climat appliqué aux vaccins?
      😀

    • simple-touriste: « Il suffit de voir l’affiche avant/après le vaccin, comme si un vaccin était la seule ou la meilleure façon de vaincre une maladie. »

      C’est ce qu’ils écrivent dans conspirati-magazine ?

    • Et bien simple-touriste vous devriez prendre le temps de le lire l’article avant de dire n’importe quoi.

      • Pourquoi lire l’article, vous y parlez des SEP?
        Des narcolepsies?
        Des autres effets secondes atroces des vaccins?

        En quoi je dis n’importe quoi? Oui ou non, l’affiche nous invite à … bref.

        Vous êtes un bouffon.

        • @Simple-Touriste

          Pourquoi ne citez-vous pas ne serait-ce qu’une étude ou une source fiable avant de traiter les autres de bouffons?

          Pas moins de 7 études académiques ont démontré que le vaccin contre l’HepB ne causait pas la SEP. Ce n’est pas suffisant pour vous?

          Quand l’HepB, un enfant peut l’attrapper simplement en utilisant la brosse à dent d’un autre, ou par un siège de toilette infecté.

          En passant, la mère de Heather Whitestone voulait faire un splash médiatique avec l’affaire de sa fille. C’est elle qui voulait profiter de la situation pour bénéfice personnel. Ce n’est pas une opinion médicale contre une autre. Elle avait purement inventé l’histoire du DPT causant la surdité. L’APA a bien fait de ramener les pendules à l’heure, ce qui a possiblement sauvé beaucoup d’hospitalizations et de vie (ce qui survient toujours quand les taux de vaccination baissent).

          • « Pas moins de 7 études académiques ont démontré que le vaccin contre l’HepB ne causait pas la SEP. »

            Lesquelles?

            « Quand l’HepB, un enfant peut l’attrapper simplement en utilisant la brosse à dent d’un autre, ou par un siège de toilette infecté. »

            Source?

            • @simple-touriste

              Aucune problème.

              La liste et description de toutes les études pertinentes sur la question est sur le site du CDC ici:

              http://www.cdc.gov/vaccinesafety/Vaccines/multiplesclerosis_and_hep_b.html

              C’est assez clair et sans équivoque: « The weight of the available scientific evidence does not support the suggestion that hepatitis B vaccine causes or worsens MS. »

              Pour ce qui est de la transmission de l’hépatite, la fiche wikipedia contient un lien vers un site gouvernemental australien qui concorde avec ce que j’avais lu dans le livre du Dr Offit et sur d’autres sites médicaux comme webMD.

              http://en.wikipedia.org/wiki/Hepatitis_B#Transmission

              « HBV can be transmitted between family members within households, possibly by contact of nonintact skin or mucous membrane with secretions or saliva containing HBV. »

  • « Imaginez qu’un vaccin contre une maladie qui affecte 5% de la population soit efficace à 85% et que 90% de la population le reçoive. Sur 10,000 personnes, le nombre ce cas diminuera de 500 à 118. De ces 118, environ 68 auront reçu le vaccin, soit plus de la moitié. »

    Attention, ce calcul ne prouve rien . Permettez moi de le refaire tout d’abord en passant à une population de 100,000 personnes, uniquement pour éviter les arrondis. Dans ce cas, pour une vaccination de 90% de la population le nombre de cas passe de 5000 à 1175 dont 675 parmi les personnes vaccinées soit plus de la moitié.
    Imaginons maintenant que seuls 50% de la population soit vaccinés dans ce cas on a 2875 cas dont 375 vaccinés soit 13%.
    Si maintenant 100% de la population est vaccinée, il y aurait 750 cas dont 100% sont vaccinés.

    Tel que vous présentez le calcul on aura toujours 5% des non vaccinés et 0.75% des vaccinés qui seront atteints. Les vaccinés ne protègent donc pas les non vaccinés et les non vaccinés ne mettent pas en danger les vaccinés. Encore une fois tel que vous nous présentez le calcul. Ne prenez pas ça pour un argument pour ou contre la vaccination généralisée.

    • @CerfD

      Non! C’est plutôt un argument contre ce genre d’affirmation:

      « Environ 50% des gens qui ont la coqueluche ces 10 dernières années étaient vaccinées, donc les vaccins sont inefficaces ».

      C’est de la foutaise, même avec un vaccin efficace à plus 90%, si la grande majorité de la population est vaccinée, la plupart des gens qui seront quand même infectés auront été vaccinés! Cela ne veut pas dire que le vaccin est inefficace.

      Puis vous faîtes erreur en disant que les non-vaccinés ne mettent pas en danger les vaccinés. C’est scientifiquement faux. Les non-vaccinés sont plus susceptibles de répandre le virus et comme les vaccins ne sont pas efficaces à 100%, les gens vaccinés font face à un risque accru à cause des non-vaccinés.

      • « Puis vous faîtes erreur en disant que les non-vaccinés ne mettent pas en danger les vaccinés. C’est scientifiquement faux. Les non-vaccinés sont plus susceptibles de répandre le virus et comme les vaccins ne sont pas efficaces à 100%, les gens vaccinés font face à un risque accru à cause des non-vaccinés. »

        Je ne sais pas si je me suis bien exprimé, mais je ne dit pas que que les non-vaccinés ne mettent pas en danger les vaccinés, je dis que c’est la conclusion qu’on peut tirer de votre calcul. Je reprends : sur 10,000 personnes 90% sont vaccinées, que la maladie affect 5% de la population et que le vaccin est efficace à 85%, il y aura 118 (ou 117) personnes atteintes dont 68 (ou 67) vaccinées et 50 non vaccinées. Si on considère maintenant une population de 9,000 personnes toutes vaccinées et sans contacts avec les personnes non-vaccinées avec 5% de personnes affectées et une efficacité du vaccin de 85% on aura toujours 67 ou 68 personnes affectées, toutes vaccinées.
        AVEC LE PROBLÈME TEL QUE VOUS L’AVEZ POSE, il est possible de conclure que la la présence de personnes non vaccinées n’a aucun impact. C’est bien entendu faux, mais c’est parce que le problème est mal posé.

        • @CerfD

          C’est simplement parce que j’ai pris comme hypothèse que le taux d’efficacité était indépendant du taux de vaccination.

          Ainsi, plus le taux de vaccination sera bas, plus le taux d’efficacité du vaccin sera faible.

          En reprenant mon exemple, on pourrait dire que si le taux de vaccination chute à 80%, le taux d’efficacité du vaccin diminuera à 80%.

          On aura donc 100 personnes non-vaccinées infectées et 80 vaccinées pour un total de 180.
          Dans cet exemple, 44% des gens atteints sont vaccinés.

          • Je sais, c’est justement ce que je reproche à votre exemple. On pourrait dire aussi que le pourcentage de la population atteint par la maladie varie avec le taux de vaccination même si le vaccin n’empêche pas le virus de se reproduire, le risque de se retrouver en contact avec une personne infectée diminue.

  • Et bien messieurs, j’ai l’impression d’être en train d’assister à une bataille de coq pour la même poule.
    Si il/elle prend un pseudo pr écrire et qu’il/elle a des valeurs libérales, alors je suis persuadée qu’il n’est pas pleinement satisfait de sa situation, mais chacun son rythme.
    Maintenant je n’aurait pas terminer sur : vaccinez vos enfants. Il faut un usage raisonné et réfléchi de la vaccination surtout pour ses propres enfants, c’est plus difficile.
    Vos deux visions se complètent, le fond est le même, vous pouvez le faire sans vous disputer et traiter les autres de cons, sans couilles ou bouffons… moi je lirais toujours 🙂

  • Je rejoins l’auteur sur l’idée que l’État n’a pas le droit de nous forcer à nous faire vacciner.

    Néanmoins non merci, je n’ai pas l’intention de faire vacciner mes [futurs] enfants.

    Plus que les arguments scientifiques/témoignages adverses, c’est la relation forte de
    copinage entre le complexe pharmaceutique et l’État qui n’incite pas à accorder sa confiance.

    Rien que le terme de « politique de santé publique » me donne la nausée.

    • Et vous prévoyez aussi de rouler à moto sans casque et en voiture sans ceinture de sécurité, parce que si l’État en impose l’usage c’est pour engraisser les marchands qui les vendent ?
      Je vous déconseille de jeter le bébé avec l’eau du bain. Autant je suis réservé sur les nouveaux bidule genre gardasil qui protège peu contre des machins rares, autant les « vieux » vaccins ont fait la preuve de leurs avantages.

      • Oui, moi ça m’arrive svt de rouler sans ceinture et l’Italie en Vespa et sans casque…:)
        Au fond vacciner que avec les « vieux vaccins » ou pas du tout, la différence est minime. Ce n’est peut être pas tant pour protéger son enfant que de leur faire vacciner. J’y ai réfléchi longtemps à cette question, mon avis penche vers pas de vaccin, mais environnement et hygiène de vie sains et système immun performant!

        • mouais
          que vous rouliez sans ceinture et sans casque, pourquoi pas, c’est votre risque.
          Mais l’état vous impose d’attacher vos enfants, de préférence à l’arrière.
          vous ne le faites pas non plus?Quid si vous avez malgré un environnement , une hygiène et façon de rouler parfaitement performante ,un accident où vous n’êtes même pas en cause.?
          Que direz-vous à votre enfant cloué dans sa chaise,car maman a jugé qu’elle avait pourtant bien évalué le risque?
          Que direz-vous à votre enfant déformé par la polyo?car ces malheureux ont disparu de notre champ de vision, et nous ne mesurons pas quel soulagement cela a pu être pour les parents de l’époque d’avoir une arme efficace contre cette malédiction.

          On a la chance de profiter d’un environnement très sécurisé, qui nous paraît « naturel » acquis, et croyons que nous pouvons nous passer de ces progr§s, jugés contreproductifs, voire nuisibles.
          Un bon retour à la nature et ses inévitables catastrophes associées devient nécessaire pour les enfants gâtés que nous sommes devenus, la décroissance en est un moyen d’une redoutable efficacité

          f

          • Que dire aux victimes du vaccin anti-grippe, dont la vie est gâchée?

            Que dire aux victimes du vaccin anti-Hep B, alors que le nombre de SEP a explosé en France?

            Etc.

            • Vos sources?
              Sachant que tous les personnels médicaux dans ce pays sont vaccinés contre l’hépatite B, avez-vous vu des centaines de fauteuils roulants dans les couloirs de nos hôpitaux pour véhiculer ces soignants?

            • Où peut-on consulter les statistiques officielles?

              « avez-vous vu des centaines de fauteuils roulants dans les couloirs de nos hôpitaux pour véhiculer ces soignants? »

              Propos obscènes.

            • Simple-touriste

              Vous avez refusé de lire l’article, donc je pense que les sources et statistiques officielles vous vous en foutez complètement.

            • Quelles statistiques officielles?

              C’est vous qui vous foutez des victimes des labos.

            • J’ai essayé de lire un bout de l’article :

              « Mais peu après, son pédiatre a fait une sortie publique, déclarant que c’était faux et que Whitestone avait plutôt perdu l’ouïe après avoir été infectée par la Hib. »

              http://articles.sun-sentinel.com/1994-09-23/news/9409220773_1_heather-whitestone-pediatricians-group-routine-immunizations

              « quoted one of Whitestone’s pediatricians as saying her hearing impairment was caused by a serious bacterial infection and its treatment with a strong antibiotic. »

              C’est sûr que les médecins n’aiment pas mettre en cause les vaccinations systématiques et inutiles qu’ils pratiquent. Ils ont trouvé UN médecin qui l’a traité (combien de temps? de quand à quand? est-il compétent?) qui remet en cause ce qu’elle dit.

              Je ne vois pas pourquoi UN des médecins de la Miss ferait autorité sur le sujet. Vous n’avez jamais vu un médecin pontifier, vous?

              On a donc deux versions contradictoire, il n’y a pas à choisir l’une ou l’autre. Il faudrait vérifier, sauf que ça a relativement d’importance.

              Sauf pour des raisons idéologiques :

              « The doctors organization, concerned that parents might be discouraged from immunizing their children against life-threatening diseases »

              D’ailleurs, je me demande qui a autorisé le médecin à évoquer ce cas : il n’y a pas un secret médical violé?

              Enfin, la fin justifie les moyens, non?

          • Je n’ai pas d’enfant, mais déjà vous cherchez à me faire culpabiliser. Et si j’ai un accident en étant attaché, je dirais à mon loustic qui se retrouve en chaise roulante : tu n’as qu’à t’en prendre qu’à toi même, moi j’ai fait mon job! Vous croyez qu’en tant que parent cela change quelque chose? Vous culpabilisez moins si il arrive quelque chose? Moi, je trouve tjs un moyen pour me sentir responsable de mon incapacité à sauver les autres mais c’est égoïste, mal, et pas du tout libéral à mon sens.
            Enfants vaccinés ne changera rien à ma peur qu’il leurs arrive quelque chose de grave. Et puis vu les maladies hyper résistantes d’ajd, on devrait se pencher sur comment les soigner efficacement!

        • Sissi

          L’hygiène est bien insuffisante à protéger de la rougeole ou du Hib.

          À chaque fois que les taux de vaccination baissent, les épidémies abondent. L’hygiène n’y a rien à voir.

          Vous croyez que Miss America 1995 était une personne sale?

  • Tiens les lobbys pharmaceutiques racolent sur contrepoint.
    Le niveau baisse entre ça et les articles féministes à la pelle, vous creusez votre propre tombe ?

  • Un bel article qui mérite quelques éclaircissements..

    Il faut préciser que les Français ne connaissent pas forcément l’histoire des Anti Vaccination, mais ils connaissent en revanche les gros intérêts des laboratoires pharmaceutiques, et cela suffit à s’en détourner pour toutes les raisons évoques dans cet article.

    Par ailleurs, la question du droit à la contrainte de vaccination en cas « d’épidémie », on ne peut pas comparer la France qui est une république dont les citoyens détiennent le pouvoir (souveraineté), à des pays comme l’Angleterre ou la Suède qui sont des royaumes dont la santé du citoyen (sujet de la reine) est propriété du royaume.. Ce qui ne laisse pas à ces peuples, le libre choix de décider de leur santé.

    C’est la raison pour laquelle les politiques « communautaires » de santé publique n’ont pas autorité à pouvoir s’imposer en France, bien heureusement, le citoyen est libre de sa santé et de son bien-être, comme le précise notre constitution.

    Mais depuis quelques temps, afin de promouvoir l’acceptation de vaccinations spontanées, les « populismes » (récurrents), prétextent la « mise en danger du groupe par le refus de vaccination d’un citoyen.. », dans le but de contraindre (par convention collective) à la vaccination.

    Comme le précisé cet article dans l’exemple de « l’homme qui brandit un couteau dans la foule »…
    Ce faux prétexte, déjà largement utilisé (sans succès) dans la répression des drogues, ne fait que renforcer l’opposition des Français à ces politiques publiques, qui tentent vainement une culpabilisation des comportements (un classique des dictatures), considérées comme inacceptables par des citoyens qui seront toujours les premiers décideurs de leur santé.

    N’arrivant pas à s’immiscer suffisamment dans la vie de l’individu, les politiques de santé publique tentent une incursion dans le monde du travail, faisant valoir des principes « inquisitoires » tenus par des règlements intérieurs contraignants, et qui semblent ignorer sciemment les droits fondamentaux du citoyen.

    Alors, on pourra logiquement constater qu’une personne qui échappe à un vaccin dévastateur, sauverait probablement sa vie, alors qu’en se faisant vacciner, il périrait comme les autres…
    C’est dans cette perspective de la liberté que la vie peut évoluer, et qu’une société libre parviendra toujours à s’épanouir.

    • Votre opposition de la démocratie en France face à une tyrannie monarchique anglaise me semble relever d’une idéologie étroite plus que d’une analyse objective.
      Les représentants des Français sont désignés à travers des processus complexes (révisez le Code électoral pour les conseillers municipaux, régionaux, européens, les sénateurs…) privilégiant les fonctionnaires de préférence énarques et cultivant la toute-puissance de l’État. La culture britannique est beaucoup plus libérale et respecte davantage l’individu.
      Pour ne prendre que le simple aspect vaccinal: il n’y a pas de vaccinations obligatoires au Royaume-Uni, contrairement à la France, et celui-ci n’en est pas pour autant ravagé par les épidémies!

      • Désolé, mais vous n’avez pas compris le sens de mon propos qui dénonce justement l’emprise étatique Française, quand à l’Angleterre sur l’aspect de la santé, c’est justement le libéralisme économique des Anglais qui ne sont pas les derniers à exploiter de potentielles affaires pharmaceutiques..
        C’est entre autre pour cela que l’alliance atlantique est pour eux une espérance économique dont la France devra figurer bon gré mal gré. Enfin je vous remercie de me proposer une révision du code électoral, en tant que conseil juridique, je suis en formation permanente et comme je vais avoir fini avec le code de procédure civile, je ferais un tour dans le code électoral pour voir si rien n’a changé depuis…
        Pour conclure, je vois que vous avez conscience que la liberté joue un rôle fondamental mais qu’elle est mise à bas pour privilégier les édits de l’état, mais au delà du constat la liberté est une colombe , si on ne la saisit pas assez vite, elle s’envolera.

      • « il n’y a pas de vaccinations obligatoires »

        Demandez autour de vous quand l’obligation générale de vaccination anti Hep B a été supprimée en France.

        Beaucoup de vaccinalistes auront la réponse. (Croient avoir la réponse.)

        Bien sûr, cette obligation n’a jamais existé. Tout ça est généralement flou dans l’esprit des gens et surtout des vaccinalistes.

        En pratique, une vaccination obligatoire aurait eu moins de succès, évidemment!

  • Encore une fois, loin de moi l’idée de refuser en bloc la vaccination.
    Pour certaines maladies (au minimum tétanos et polio), le bénéfice d’une vaccination de masse est indéniable.

    Pour d’autres, comme l’hépatite B, toute la population n’a pas le même risque d’exposition au virus. Certaines personnes ont donc un bénéfice certain à être vaccinées d’autre non.

    En revanche, il y a d’autres maladies, en particulier la rougeole, qui sont passées du jour au lendemain du statut de maladies bénignes (selon la communauté scientifique et médicale) à celui de maladies contre lesquelles il faut absolument se faire vacciner (toujours selon la même communauté scientifique et médicale) tout du moins en France ( je ne sais pas comment cela s’est passé au Québec) et ce sans aucune justification d’un tel revirement. Pourquoi ?

    Enfin, je trouve dommage que sur Contrepoints, les partisans de la vaccination traitent ses opposants de la même manière que les réchauffistes traitent les climato-sceptiques.

    • pour le tétanos , mille fois oui à la vaccination ! j’ai connu une personne qui l’ a contracté en jardinant, elle s’en est sortie heureusement après des douleurs atroces : Les grandes épines (acacias, pyracanthes, rosiers, cactus…), se souillent de beaucoup de poussières organiques et de terre. Si on se fait piquer au sang, (même avec des gants, c’est possible) des bacilles de tétanos peuvent pénétrer dans l’organisme si on n’est pas déjà vacciné contre cette maladie…. La vaccination antitétanique était recommandée tous les dix ans, maintenant modification du calendrier vaccinal en 2013, pour les adultes correctement vaccinés pendant l’enfance, à 25 ans, 45 ans, 65 ans puis tous les 10 ans au-delà
      voir : La prévention des risques des jardiniers ; lien : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=404

      • Tout jardinier consciencieux utilise des gants, porte des manches, etc. et en cas de blessure désinfecte ses plaies. Vacciné ou non il limite déjà ses risques.
        Le tétanos n’immunise pas et on peut s’interroger sur l’efficacité de ce vaccin qui n’est pas sans risque.
        Le tétanos a baissé largement par la baisse des occasions de contact avec le crottin de cheval ou le fumier de bovins et quelques précautions évoquées plus haut dans le monde rural.
        Cette maladie représente actuellement 15 cas par an (vaccinés ou pas!) dont 5 mortels.
        Ceux qui s’estiment exposés et pensent trouver une protection particulière grâce au vaccin sont libres de le faire à leur convenance: pourquoi en faire un « calendrier » pour la population générale en sus d’une obligation dans l’enfance?

  • Suite à la publication de mon article sur Les 7 du Québec, un commentateur m’a référé à un site sur les vaccins qui, apparemment, permet d’éviter la « désinformation publicitaire » et de mieux s’informer.

    Ce site est : http://expovaccins.over-blog.com/

    Ce site est en fait complètement impertinent et non-scientifique. De la désinformation complète pour gens qui ne s’y connaissent pas en statistiques.

    Quelques exemples:

    1) Corrélation entre vaccins et autisme: aucune causalité. Le nombre de cas d’autisme a fortement augmenté à cause de la méthode de diagnostic. C’est une aberration statistique. On pourrait aussi montrer un lien entre l’autisme et le CO2 dans l’atmosphère tant qu’à y être… Voici un vidéo qui présente une excellent explication scientifique de l’autisme et qui précise que les vaccins n’ont rien à y voir : http://www.ted.com/talks/wendy_chung_autism_what_we_know_and_what_we_don_t_know_yet

    2) Épidémie d’oreillons en Ohio (116 cas), 97% étaient vaccinés (3 cas n’étaient pas vaccinés)

    Encore une aberration statistique. Imaginez un vaccin efficace à 70% et une population de 10,000 97% vaccinée et une maladie qui a une incidence de 2%. Environ 66 personnes seront infectées par année, dont 60 auront été vaccinées. C’est de la simple arithmétique qui crée l’illusion que le vaccin ne marche pas. L’illusion résulte du fait que les vaccins ne sont pas efficaces à 100% et que la forte majorité de la population est vaccinée.

    3) On montre un graphique qui compare mortalité infantile et nombre de vaccin pour quelques pays. Premièrement, les États-Unis n’administrent que 14 vaccins, pas 36. Cela est d’ailleurs confirmé par le lien vers le CDC. Deuxièmement, la mortalité infantile américaine est un phénomène ethnique, qui n’a rien à voir avec les vaccins.

    Bref, assez peu convaincant. Certaines personnes sont prêtes à croire n’importe quoi pour se donner l’impression de combattre le « système ».

    • « Qui payera en cas de complication » est une excellente question.

      En effet, il est extrêmement difficile de faire reconnaître un effet secondaire d’un vaccin s’il n’apparaît pas la demi-heure qui suit (et encore, des experts idiots parleront de coïncidence).

      Il y a en France une protection juridique plus importante pour les victimes des vaccins obligatoires, mais ceux ci n’étant plus produits… plus de protection.

      Qu’est-ce que vous les libéraux vous faites contre ça? Je n’entends rien.

      La preuve du lien de causalité entre vaccination et maladie rare (comme SEP) ne sera JAMAIS parfaite. On ne peut pas faire des tests en aveugle à cette échelle!!!

      Mais l’évolution des SEP en France parle d’elle même, de même que toutes les autres maladies du même type, à partir de la période du vaccin Hep B. Si l’explosion des SEP est liée à un changement de la méthode de diagnostic, changement qui est un renforcement des critères avec vérification biologique, c’est à ces experts idiots de démontrer que le renforcement conduit à plus de diagnostic! Encore une fois, on est en plein délire climatotologique.

      La preuve de l’utilité des vaccins est rarement parfaite. La preuve qu’un vaccin a permis d’éliminer une maladie laisse à désirer quand la même maladie a été éliminée ailleurs sans vaccins.

      Pour les vaccinalistes, quand le vaccin marche ce n’est PAS une coïncidence, jamais. Quand il ne marche pas, c’en est une.

      Ces gens là (les vaccinalistes) ont une maladie mentale, c’est pas possible autrement.

      Donc il faut pour commencer exiger que le critère pour établir la responsabilité d’un vaccin soit défini et publié. Pour l’instant, ce critère n’existe pas.

    • Pour vous les « libéraux » êtes contre le GIEC et ici pour Big Pharma?

      Il y a deux raisons pour être contre le GIEC :
      – la « science » élastique, où le climat se réchauffe quand il fait chaud mais est à un autre échelle de temps quand il fait froid
      – refuser la régulation gouvernementale ou mondiale (gouvernement mondial) des émissions de CO2

      La première raison devrait vous faire douter de la science vaccinaliste qui ne vaut pas mieux.

      Putain, nos vaccinalistes en France prétendent que le vaccin anti Hep B a causé une explosion des contaminations!!!! Ils voulaient défendre ce vaccin en disant ça!!!! Ils n’ont pas la lumière à tous les étages!!!! Ils ne valent guère mieux que le lewandowsky récursif!

      DÉBOUCHEZ VOUS LES YEUX ET LES OREILLES!!!!

    • « Encore une aberration statistique. »

      Blablabla

      Expliquez-nous comment la contamination fonctionne : chaque gosse contamine combien de camarades pour avoir ce résultat calamiteux?

      Encore une fois, les vaccinalistes disent de la merde!

      Marre de ces conneries.

  • Qu’est-ce que l’homéopathie et les vaccins ont en commun?

    (Ceux qui ne savent pas répondre sont dispensés de contribuer au débat.)

    • @ simple-touriste

      Les libéraux sont opposés à l’interventionnisme de l’Etat.
      Tant celui qui est direct via le financement du GIEC et d’études scientifiques, que celui qui est indirect, via la protection étatiques des brevets qui permettent à des entreprises comme les BIG Pharma d’éliminer la concurrence et de s’enrichir outre-mesure.

      Vous avez émis beaucoup d’arguments d’autorité contre les vaccins, pas beaucoup d’arguments scientifiques ou factuels, contrairement au Minarchiste. Pour ma part, je considère que les arguments d’autorité sont plutôt la preuve d’un nuage sans feu, et qu’ils desservent bien plus votre cause qu’autre chose…

      Quant au point commun entre vaccin et homéopathie, il est évident: dans les deux cas, il s’agit de lutter contre la maladie en l’inoculant à la personne. Après, l’homéopathie est bien plus sujette à controverse que les vaccins, on peut donc adhérer aux vaccins sans pour autant être convaincu par l’homéopathie.

      • « Les libéraux sont opposés à l’interventionnisme de l’Etat.
        Tant celui qui est direct via le financement du GIEC et d’études scientifiques »

        Financer la recherche publique est de l’interventionnisme?

        Donc plus de recherche fondamentale financée par l’Etat? Donc plus de recherche fondamentale s’il n’y a pas de brevets.

        C’est n’importe quoi…

        « pas beaucoup d’arguments scientifiques ou factuels, contrairement au Minarchiste »

        Des arguments, où ça?

        « Quant au point commun entre vaccin et homéopathie, il est évident: dans les deux cas, il s’agit de lutter contre la maladie en l’inoculant à la personne »

        Perdu.

        Vous ne connaissez rien au sujet, vous n’êtes pas qualifié.

        • @ simple-touriste

          « Financer la recherche publique est de l’interventionnisme? »

          C’est une question de définition. Dès que l’Etat intervient, par des lois ou des financements, dans le domaine économique (par opposition au domaine régalien), il s’agit par définition d’interventionnisme.

          « Donc plus de recherche fondamentale financée par l’Etat? Donc plus de recherche fondamentale s’il n’y a pas de brevets. »

          Bravo, c’est le crédo des socialistes de gauche et de droite.

          En réalité, ce sont des freins à la recherche fondamentale.

          Les financements de l’Etat ne consistent qu’à prendre l’argent aux citoyens et le redistribuer à des causes en fonction des intérêts politiques (électoralisme ou corruption). Voilà pourquoi on se retrouve avec des montants et ressources énormes sur des sujets que l’on ne maîtrise pas, comme le réchauffement climatique, alors que tout cela aurait pu être utilisé pour éradiquer certaines maladies bien plus actuelles.

          De même, les brevets sont des entraves pour les chercheurs qui ont toujours le risque de voir les efforts réduits à néant par des avocats.

          Et pour votre information, la pharmaceutique suisse est devenue réputée dans le monde, parce qu’à l’époque, la Suisse n’avait aucun brevets en la matière, ce qui a attiré les chercheurs qui ne voulaient pas être embarrassés de ces contraintes et cela a permis plein d’innovations en la matière.

          Cela n’a rien de surprenant, on observe les mêmes phénomènes dans tous les autres domaines économiques.

          « Vous ne connaissez rien au sujet, vous n’êtes pas qualifié. »

          Cela s’appelle de la vulgarisation, on n’est pas sur un forum scientifique où il s’agit de s’embarquer dans des termes techniques complexes que seuls quelques spécialistes chevronnés (dont vous ne semblez d’ailleurs pas faire partie) pourraient suivre.

          Et au niveau des arguments d’autorité, cela ne s’arrange pas… Ce qui a pour mérite de me convaincre, que je vais rester favorable au principe de la vaccination…

          • « Cela s’appelle de la vulgarisation, on n’est pas sur un forum scientifique où il s’agit de s’embarquer dans des termes techniques complexes que seuls quelques spécialistes chevronnés (dont vous ne semblez d’ailleurs pas faire partie) pourraient suivre. »

            Blablabla, vous ignorez quel est le point commun entre vaccins et homéopathie, donc vous n’êtes pas compétent, point final.

            • @ simple-touriste

              Je ne suis pas un spécialiste chevronné, vous non plus, alors oui: point final.

            • VOUS êtes un ignare.

              Moi, j’en sais suffisamment pour me méfier des vaccinalistes et des savants fous.

              • @ simple-touriste
                Presque à chaque fois que vous êtes à cours d’argument, les insultes fusent. Faudrait changer de technique si vous voulez convaincre.

            • @ simple-touriste

              Sauf que je continue aussi de me méfier des vaccinalistes et des savants fous, l’article du Minarchiste révélant clairement le côté problématique des vaccins… Si c’est donc sur ce seul critère que vous fondez la notion de connaissance, vous devrez revoir votre propos…

          • « Les financements de l’Etat ne consistent qu’à prendre l’argent aux citoyens et le redistribuer à des causes en fonction des intérêts politiques (électoralisme ou corruption). Voilà pourquoi on se retrouve avec des montants et ressources énormes sur des sujets que l’on ne maîtrise pas, comme le réchauffement climatique, alors que tout cela aurait pu être utilisé pour éradiquer certaines maladies bien plus actuelles. »

            OUI, il y a de la mauvaise dépense de recherche publique. Ce n’est pas le seul domaine qui ne passe pas la rampe niveau objectivité et validation expérimentale.

            NON, cela ne doit pas servir à condamner la recherche publique en général.

            C’est un raisonnement simpliste et dangereux.

            OUI, il a des abus des brevets (Myriad…).
            OUI, c’est horriblement difficile de se défendre contre les abus des brevets.

            Cela ne veut pas dire que le principe est mauvais. Le Système est mauvais, c’est certain, puisqu’il n’arrive pas à éliminer efficacement (en moins d’une décennie…) les mauvais brevets.

            S’il y a des abus policiers, on supprime la police?

            La Justice fait n’importe quoi : on privatise aussi? (y compris ce qui n’est pas actuellement arbitrable)

            La concurrence n’est pas la solution à tous les problèmes. Il y a des biens publics.

            Qu’il y ait trop d’Etat en France actuellement me semble difficilement contestable. De là à tout privatiser…

            • @ simple-touriste

              Il y a pourtant plein de gens à gauche qui contestent et qui considèrent que la France est ultra-libérale…

              Mais on arrive enfin au cœur du sujet, qui n’est pas tant de savoir si l’on veut ou non vacciner, mais de savoir dans quelle mesure l’Etat doit intervenir sur la question.

              La position libérale classique, qu’on appelle aussi aujourd’hui minarchiste, pour éviter la confusion avec le néolibéralisme (sociale-démocratie) et l’anarcho-capitalisme, c’est de considérer que l’Etat devrait se limiter au principe de légitime défense, c’est-à-dire à l’armée, la justice et la police. Tout le reste est une question privée.

              En l’occurrence, cela reviendrait à libéraliser la recherche, l’enseignement, les brevets, le social, l’écologie, etc… et à réformer la justice, la police et l’armée. Il s’agit d’un objectif sur le long terme, c’est évident que si l’on décidait cela du jour au lendemain, cela ferait une sacrée pagaille.

              La recherche fondamentale n’a pas besoin d’argent public pour exister, elle a juste besoin de répondre à l’aspiration de suffisamment de gens, ce qui est le cas.

            • J’ai pas tout compris.

              On finance les labos avec les aspirations des chercheurs?

            • @ simple-touriste

              Dans les démocraties, la majorité des gens trouvent normal que les labos soient financés avec leur argen soit par dons directs, soit par % d’un achat, soit par les impôts et taxes.

              Ce que prône le libéralisme, c’est que l’on supprime l’intermédiaire de l’Etat, et que les gens paient directement les labos. Cela fera même augmenter les rentrées, puisque il n’y aura plus besoin de ponctionner les montants de tout le coût de l’appareil étatique (qui n’est pas le moindre lorsque l’on voit les largesses que s’accordent les fonctionnaires).

  • La vaccination est une avancée utile mais Mineure dans la longévité. Certains peuples vivent centenaires sans vaccins et sans médicaments. Voir http://messagesdelanature.ek.la/les-centenaires-de-la-vallee-des-hunzas-p126888

    • On s’est rarement contenté en Afrique de vacciner (parfois avec des rebuts de vaccins périmés en Europe) . D’abord on ramenait à manger et on préconisait des mesures d’hygiène, à propos de l’eau en particulier.

      Avant que certains aient intérêts à attribuer l’amélioration générale de la santé aux seuls vaccins

    • Je ne vois pas ce que vous entendez par « mineure dans la longévité ». La science pose justement comme fondement qu’il est impossible de se fonder sur une Nature hypothétique pour améliorer nos conditions de vie. Les centenaires dont vous parlez font pâle figure par rapport à l’augmentation de l’espérance de vie due aux médicaments et aux mesures d’hygiène.

    • Oui, ce type d’infos revient régulièrement. Des peuplades dépasseraient régulièrement la centaines d’années. Vous remarquerez qu’il s’agit toujours de peuplades dans des sites peu accessibles et toujours très loin de nous. Vérification donc difficile.
      Que certaines populations par le biais de condition de vie particulières et/ou une selection génétique naturelle aient pu voir leur longévité augmenter, pourquoi pas? Cependant, comme toujours dans ce type d’article très orienté « gaïa », vous ne trouverez aucune statistique sur la mortalité de toute la population, la longévité moyenne, l’effectif de cette population de centenaire ou plus…etc Sans parler de l’absence de registre des naissances permettant de certifier l’âge réel du sujet.
      Bref si vous avez qq centenaires mais que la plupart meurent à 60 ans…

  • Le souci des dilemmes de tramways tels que vous les exposer c’est qu’ils sont formulés dans un cadre fermé, je ne sais pas s’ils sont pertinents du coup.
    Pourquoi faire confiance au général qui nous dite de tuer un soldat, ses règles du jeu sont-elles absolues ?
    l’homme gros arrêterait-il vraiment le train ? quid si en actionnant la manette qui dévie le tramway il s’avère que ce dernier fait une boucle et tue ffectivement la personne seule attachée et revient pour tuer les 4 autres personnes sans qu’on est aucun moyen de voir cette boucle à l’avance ?
    Je pense que la question qui se pose ici est en effet celle des probabilités et de l’action dans un contexte à la fois d’incertitude et d’informations vérifiées. Une tendance libérale qui m’apparait naïve est de considérer que puisqu’il n’y a pas de certitude locale alors l’inaction est obligatoire. Ca me semble erroné.

    De même on ne peut pas parler de l’état comme d’un individu hors société : l’état est une organisation historique constituée d’individus qui ont des mandats. On peut bien entendu partir du principe que l’état ne doit pas légiférer dans un contexte d’incertitude, sauf que les individus en appellent à lui pour juger de leurs problèmes a posteriori.
    C’est à dire que je m’attarderais plutôt à essayer de montrer comment l’état est aujourd’hui une organisation en voie d’obsolescence pour tout plutôt que de le limiter sur un périmètre défini, en considérant l’hypothèses que des organisations collectives alternatives non totalitaires sont en train d’émerger. Les exemples que vous donnez à la fin de cet article montrent qu’il est possible de gagner en efficacité avec des organisations collectives interconnectées qui prendraient des décisions structurantes, orientant les individus sans pour autant les contraindre.

    • Accessoirement je me demande s’il serait possible sur le site d’avoir un système de commentaire qui permette (dans un délai raisonnable pour ne pas dénaturer les échanges) de pouvoir corriger ses fautes d’orthographe ou de frappe. Certains sites le permettent. Bon… j’assume mes fautes, mais j’ai un peu honte sur ce coup là.

  • Excellent article, où il est démontré que croyances, anecdotes et perversité emportent davantage l’adhésion que raison, science et information.
    Même bourrage de crânes et pensée magique que pour l’homéopathie et autres médecines  » naturelles  » (l’aconit aussi est  » naturelle « , tout comme l’amanite phalloïde).
    Les charlatans de tous poils ont encore de beaux jours à vivre.

  • Il serait intéressant de comparer avec des pays n’ayant pas de politique de vaccination obligatoire.

    De plus certaines statistiques sont biaisées au moins par rapport à l’hépatite B. Dire 200 000 personnes infectées ça fait peur mais sur une population de combien de personnes ? C’est important pour évaluer un rapport bénéfice/risque.
    De la même manière, 16000 enfants de moins de 10 ans infectés, on aimerait bien savoir dans quelles conditions ils l’ont été vu que les modes de transmission du virus sont les voies sexuelles et sanguines.
    Y avait-il par exemple permis ces enfants des sujets devant recevoir des transfusions fréquemment et pour lesquels la vaccination aurait eu un rapport bénéfice/risque bien plus important que pour l’ensemble de la population.

  • Autre point la vaccination contre le tétanos est certes extrêmement utile, mais quel serait l’intérêt pour un médecin d’interdire dans son cabinet ceux qui ne sont pas vaccinés ?

  • Je ne peux pas reprendre tout ce qui est écrit ici. Seulement 2 points. Le formaldéhyde présent dans le corps humain ? Vous plaisantez ? Ce produit toxique est extrêmement réactif et ne subsisterait pas sans réagir immédiatement avec les composés du sang et sans causer de dégâts. Cette affirmation jette un doute magistral sur la validité scientifique de votre article. Deuxièmement, plusieurs milligrammes d’aluminium (sous quelle forme ?) ne sont absolument pas une petite quantité ! On parle de microgrammes, et encore on sait que certains métaux sont extrêmement toxiques à des doses infinitésimales (microgrammes ou moins). Visiblement, la science n’est pas votre affaire. Quelle est la fiabilité de votre documentation ? Un article entièrement en défense de toutes les vaccinations, sans mentionner l’âge, les conditions de santé, etc., sans mentionner les effets majeurs de l’hygiène dans la disparition de maladies, etc. A revoir entièrement avec un solide souci d’objectivité.

  • Lorsque les enfants de ces parents débiles et ignorants mourront il ne faudra pas qu’ils pleurent et se plaignent!

  • Bonjour Le Minarchiste,
    Après ces quelques centaines de commentaires souvent hors sujet à mes yeux (anonymat ?), j’ai partagé cet très bel article avec conviction.
    Parmi les commentaires que ce « partage » a soulevés, quelqu’un m’a suggéré d’aller lire ceci (désolé, pas d’éditeur de commentaire sur iPad, donc lien probablement pas actif…)
    http://www.vaclib.org/sites/debate/Vaccines.html
    J’ai trouvé ce point de vue intéressant, et il complète fort bien, selon moi, votre article.
    Si il semble qu’une large part des maladies concernées par les vaccins avaient déjà été grandement éliminées par les seules pratiques d’hygiène et d’assentiment avant la diffusion de leurs vaccins respectifs, il n’en demeure pas moins qu’une baisse des vaccinations les fait ressurgir aujourd’hui très rapidement.
    Tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc.
    Aux libéraux d’en tirer leurs propres conséquences…

  • Et …avez vous connaissance de la répercussion sur la santé des francais la fin du service militaire obligatoire au cours du quel on avait droit à la grosse piqûre ?

    On est contre les vaccins lorsque l’on se croit protégé de tout mais si vous empruntez les transports en commun , avez des enfants à la belle école de la République , obligatoire mais vous êtes d’accord, je me ferait vacciner contre tout plus les maladies tropicales !

  • si vous voulez prouver qu’une chose est « bonne » il faut laisse la possibilité de constater que de s’en passer a des conséquences funestes…

    liberté…

    il y a TOUJOURS la possibilité de nier l’utilité d’une vaccination au niveau individuel….. la maladie est rare…le vaccin n’est pas absolument sans danger…
    laissons donc les gens qui ne veulent pas se faire vacciner « prouver » …et c’est tout..

    la vaccination change des probabilités dès lors qu’une maladie est devenue rare… oui la vaccination est « discutable »…

    en effet, les enfants..est ce de la maltraitance? sans doute pas..navrant…

    usant… laissez les gens libres…oui donc laissez les gens mourir…

    le seul débat est l’obligation.. le seul argument est que si je ne me vaccine pas je tue une autre personne…et ce n’est pas acceptable…

    la vaccination obligatoire c’est du » scientisme »… en gros…la liberté d’un « con » vaut ZERO…

  • Ce long article est très intéressant. Il nécessite donc de vérifier les sources, comme le démontre le récent scandale à propos de l’hydrochloroquine dénoncé par l’ex-fiable Didier Raoult.

    Que pense ce puits de sciences de ce très triste sire de Pasteur ?

    Est-il d’accord que NOUS N’AVONS PAS TOUS le même patrimoine génétique, le même passé médical, la même qualité sanguine , les mêmes activités physiques, les mêmes modes alimentaires, le même état psychique, le même environnement, le même macrobiote, les mêmes .., le mêmes, etc. ….
    donc pas les mêmes réactions face à l’agression d’un des plus de 1000 mutants variants virus plus ou moins virulent, tout comme face à l’agression d’une injection génomique ou d’un vaccin « à l’ancienne » plus ou moins fiable ?

  • Article très complet qui permet de faire de bons rappels sur le pourquoi des vaccins.
    Mais je me pose la question : pourquoi faire cet article maintenant ?
    J’espère que vous ne tentez pas de convaincre les « antivax » « complotistes » « fachos » français de se faire vacciner contre la covid… Car tous les virus et bactéries présentés sur l’image qui résume assez bien l’efficacité des vaccins sont quand même au moins 50x plus létaux pour l’immense majorité…
    D’ailleurs, il n’y a pas d’indicateur sur la grippe saisonnière…
    En bref, l’immense majorité des « anti vaccin covid » ne sont pas contre parce qu’ils appartiennent au mouvement « antivaxxer », mais bien parce qu’ils réfléchissent par eux mêmes et souhaitent prendre leur responsabilité avec le bénéfice/risque indiqué par le vaccin face au virus…
    Mais ne vous inquiétez pas, nous serons obligés de nous faire vacciner avec toutes les restrictions mises en place… J’espère juste que ça ne sera pas considéré comme des « vaccinations de confort » et qu’il deviendra payant pour les prochaines générations…

  • très long article mais qui mention pas la vaccination contre la dengue!

  • Très bon article et très bien documenté. Mais dans le cadre du covid cet article parait très orienté. En effet il ne mentionne pas le vaccin pourtant le plus proche de la situation actuelle : le vaccin contre la grippe saisonniere
    Ces vaccins ont quasiment tous un effet qui dure plusieurs année et agissent contre des virus bien plus mortel que le covid (plusieurs dizaines de fois plus mortel au minimum) et beaucoup moins variable que le covid (celui-ci mute beaucoup et l’efficacité des vaccins semble très relative au cours du temps). La comparaison est très douteuse et montre un biais de raisonnement qui tiens plus du dogme que de la réflexion réelle
    L’historique reste malgré tout interessant

  • Cet article ne peut pas traiter du vaccin covid puisque, comme précisé tout en bas : il a été publié une première fois en 2017.

    • Ceci explique en effet cela, l’auteur cherchait à convaincre de l’intérêt des vaccins obligatoires actuels et le sujet ne s’applique pas à la situation actuelle

  • Mélenchon avait déclaré , qu’il s’y connaissait en vaccin , du fait d’avoir vécu dans le Jura. Il doit s’y connaître encore mieux en cannabis , puisqu’il est né à Tanger , ville connue pour cette substance.

    Comment se fait-il que tous ces Français , qui étalent leur connaissance en médecine , notre pays soit parmi un gros consommateur de Médicaments ? Oui, pourquoi les Français qui redoutent la vaccination , sont les champions en consommation , d’antibiotiques , d’anxiolytiques d’antidépresseurs et d’autres médicaments , qui coûtent un argent dingue et ruinent la SS? .

    • @ jonas
      Vous pointez, au sein de la population, une incohérence entre une consommation excessive de médicaments et le refus de la vaccination anti-covid.

      J’observe que ceux qui s’interrogent sur la pertinence de la politique sanitaire au point de refuser de se faire vacciner avec les produits actuels sont aussi ceux qui font des efforts d’hygiène de vie et de prévention à leurs frais qui les rendent économes en médicaments remboursés.

      A l’opposé, ceux qui sont demandeurs des vaccins anti-covid, présentés comme tels par les autorités, semblent être aussi ceux qui consomment le plus de médicaments qu’ils auraient pu éviter avec une meilleure prise en charge d’eux-mêmes par eux-mêmes.

      Par conséquent, il me semble que l’incohérence que vous relevez n’existe pas car chacun est cohérent dans sa catégorie.

      Par ailleurs, la communication gouvernementale semble avoir eu pour objet de rendre les produits de vaccination suspects. D’où l’échec relatif de la campagne de vaccination volontaire. De ce point de vue, le but visé par les autorités semble avoir été plus politique que sanitaire. Ceci afin d’imposer un moyen de surveillance généralisée, le Pass Sanitaire étant présenté comme nécessaire pour forcer un consentement qui aura largement découragé par la communication gouvernementale.

      D’où la résistance à ce type de contrôle, aussi bien de la part des méfiants, que d’une certaine partie des confiants, envers les produits de vaccination proposés. Là encore il y a une grande cohérence à refuser le Pass Sanitaire car ce refus est indépendant du refus ou non de l’offre de vaccination anti-Covid.

    • Ouais après il y a quand même une différence entre médicaments associés au traitement d’un problème et vaccins qu’on administre à des bien portants.

  • Personne ne remet en cause le vaccin par principe. Nous ne sommes pas des anti-vaccins hippies… Cet amalgame est profondément malhonnête et méprisant.

    Je rappelle le COVID19 n’est ni la peste, ni la polio, ni le typhus. C’est une grippe aigüe qui ne touche que des personnes âgées ou très malades. Qui ne -touchait- d’ailleurs car le faible nombre de cas graves, y compris chez les non-vaccinés, laisse penser que ces nouveaux variants sont peut-être très contagieux, mais très peu dangereux (en fait, c’est une sorte de rhume).

    Dans les circonstances actuelles, cet article de 2017 est hors-sujet.

    Les vaccino-sceptiques que l’on voit aujourd’hui sont sceptiques sur les risques et l’utilité des vaccins, ou thérapies géniques, contre le COVID19 réalisés en urgence, avec des garantie d’efficacité et de fiabilité minimales, et que l’on veut imposer à tous sans que ce soit justifier cliniquement.

    Il me semble que nos arguments sont clairs.

  • Deux remarques…

    1. Le cas du vaccin contre H1N1 est intéressant. On a decouvert quelques mois après les vaccinations en 2009, pour un fabricant en particulier, des cas de narcolepsies. En cause : un adjuvant, le squalene.

    2. La thèse du passager clandestin sur le bateau est entendable. Mais elle suppose deux choses :
    – avoir un vaccin efficace contre la contagion ; ce n’est pas le cas pour la diphtérie, la polio, la coqueluche…
    – avoir une maladie « égalitaire », ce n’est pas le cas pour le covid, qui crée 2 blocs, celui des gens à risque et celui des gens sans risque ; tout se passe donc comme si on avait deux bateaux ; et vacciner les 2 bateaux n’apporte aucun bénéfice par rapport à la vaccination seule du premier…

  • Article tout à fait intéressant pour la culture sur les mouvement anti-vax et pro-vax… Mais pas forcément transposable sans précautions aux « vaccins » COVID.
    Trois points font que cette application est « délicate »:

    1° En termes d’effets secondaires rapportés, même là où a priori la population était très favorable et en attente de ces vaccins, les bases de pharmacovigilance (européenne, US ou mondiales avec l’OMS) laissent voir une image très différente de ce vaccins vs. tous les autres. Par exemple sur VAERS (la base US) on avait une remontée (en 6 mois) de 11 000 décès suspects pour les 3 vaccins Covid, contre 16 000 décès suspects cumulés depuis 1968 pour les 94 autres vaccins répertoriés. On passe de grosso modo 200 décès par an pour tous les vaccins à potentiellement 20 000…

    2° On n’a pas ici de « vaccin » au sens propre (le mot vient de la vaccine, maladie des vaches proches de la variole qui bien que quasi totalement innoffensive pour les humains apportait une immunité quasi totale contre la variole). C’est à dire qu’on n’inocule pas un virus mort ou désactivé, mais des éléments génétiques codant faisant produire à nos cellules des protéines semblables à un de celles de surface du virus. Efficacité sans doute réduite (pas tout le virus) effets à long terme inconnus, à court terme pas tip-top puisque la protéine spike est une toxine. Une prudence certaine quant aux effets de long terme et à l’efficacité de ces produits sur des virus différent de celui initial est donc nécessaire. Ca ne serait pas le cas avec le vaccin chinois qui est « traditionnel » ou le Sanofi. Mais hélas le premier n’est pas autorisé en Europe (des études montrent pourtant une efficacité en population remarquable là où l’est) et le second n’arrivera qu’en Décembre, sauf retards suplémentaires.

    3° D’une façon générale il est mauvais de vacciner en periode épidémique : plus le virus circule plus les néo-vaccinés sont en risque face à lui (on le voit, partout où la vaccination « bat son plein » l’épidémie rebondit à ce moment… Tôt aux Seyichelles qui ont vacciné dès février, un peu plus tard en GB, encore ensuite en France… Des pays avec presque aucun cas on vu les contaminations exploser quand ils ont vacciné massivement : cf la Mongolie, ou même Taiwan. Deuxième raison pour ne pas vacciner pendant une épidémie : ça fait une pression sélective sur les virus. Pas de « variants » notables en 2020 mais hop on commence à vacciner en 2021 et avant d’arriver en août on a déjà des dizaines de variants d’importance (souvent détecté en premier dans les zones où les essais des vaccins ont été conduits, en plus). Le vieux précepte de médecine et d’épidémiologie est donc toujours d’actualité. Et là on veut aller encore plus contre.

    En dehors de ça, les vaccins à ARNm et peut-être plus encore celui d’AZ sont des merveilles d’ingéniosité et avec un peu plus de temps de développement et de recul donneront surement des tas de résultats formidables.

    Mais pour l’instant le calcul risque/bénéfice n’est pas aussi positif pour ces « nouveaux vaccins » qu’il ne l’était pour les anciens. Et ce calcul varie massivement en fonction du risque COVID donc de l’âge. Passé 75 ans c’est plutôt clairement bénéfique. De 30 à 75 ça se discute, en fonction du niveau de crainte (du covid) et de confiance (en « la science » ou plutôt les annonces des labos et gouvernements), sous les 30 ans, il semble clairement que ce rapport inciterait à ne pas vacciner.

  • Ce qui compte dans la vie c’est d’avoir une opinion, ça aide à se sentir exister. On s’en fiche que cette opinion ne repose sur rien et soit parfaitement débile.

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