Liberté d’information : vive la concurrence !

En France, certains ont du mal à s’y faire : là où l’information évoluait beaucoup dans un certain sens, ce n’est plus tout à fait le cas. Haro sur CNews !

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Screenshot 2021-06-10 at 14-07-26 Éric Zemmour « Gérard Larcher c’est un peu Obélix » - YouTube

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Liberté d’information : vive la concurrence !

Publié le 11 juin 2021
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Par Johan Rivalland.

Décidément, rien ne sera épargné à CNews, et à travers elle à Éric Zemmour. Pratiquement pas un jour ne se passe sans qu’une polémique soit lancée. Quand ce n’est pas une condamnation pénale, ce sont d’autres stratagèmes qui émergent, comme cette idée lumineuse de décompter les temps de parole de certains éditorialistes qui seraient jugés (par qui ?) « engagés » (et dans quel sens, on se demande).

Une manière de refuser la concurrence des idées et de tenter de sauvegarder la rente de situation dont bénéficiaient les « grands médias » jusqu’à ce que des trublions viennent marcher sur les platebandes de ceux qui faisaient habituellement l’information.

Le problème de la liberté d’expression

Loin de nous l’idée de défendre particulièrement Éric Zemmour. Qu’il m’arrive régulièrement d’écouter (avec plaisir), sans être forcément en plein accord avec toutes ses idées. J’avais même fini par renoncer, au moment où la Covid-19 apparaissait et faisait la Une de tous les médias, à écrire un article dans lequel je souhaitais contester en détails son argumentation lors d’un débat qu’il avait eu avec Jean-Marc Daniel.

Contrepoints ne se montre d’ailleurs jamais complaisant avec le célèbre polémiste. Pour autant, le journal présente des points de vue équilibrés à son égard, dans la mesure où s’il est une idée qui nous est particulièrement chère, c’est bien celle de la liberté d’expression, trop souvent bafouée.

Car, quel est le problème de fond ? Il est, comme le dit si bien Jean-Philippe Delsol, que celle-ci est hélas à géométrie variable. Certains rêveraient même de pouvoir considérer l’information comme un bien public. L’affaire est grave, car sans qu’on y prenne garde on risque alors très vite de basculer dans le régime autoritaire, par le chemin de la censure, et pourquoi pas du fameux ministère de la Vérité.

La concurrence des idées

Pour être plus précis et plus direct, voici quel est le fond de ma pensée. Et je ne suis bien sûr pas le seul…

Depuis sa naissance CNews provoque beaucoup la polémique, et ce surtout depuis sa montée en puissance en matière d’audience. Ce succès agace, déplaît, attise la jalousie, les rancœurs, la crainte. Essentiellement, il faut bien le dire, puisque les idées de gauche étaient nettement prédominantes dans la sphère des médias classiques jusque-là. Or, l’arrivée de cette concurrence (déloyale ?) remet en cause cette situation de prédominance ou de leadership. CNews étant classé, une fois n’est pas coutume, à droite.

Que France Inter soit classée très clairement du bon côté, à savoir à gauche, n’est un secret pour personne. Que son personnel et ses journalistes soient très majoritairement (pour ne pas dire plus) de gauche ne pose pas davantage problème. Que la chaîne Arte soit réputée écolo est un secret de Polichinelle. Et on pourrait dire la même chose d’autres grands médias (je précise que je continue de regarder et d’apprécier le JT de 20 heures de France 2 depuis de très nombreuses années, sans que cela me pose problème. Comme quoi je ne suis pas fermé). Mais alors, qu’une chaîne comme CNews ne suive pas cette tradition si respectable et – péché suprême – rencontre un tel succès croissant, alors là c’en est trop !

Il suffit de taper dans un moteur de recherches « Interdire Zemmour », et on trouve alors une quantité phénoménale de réponses révélatrices du véritable acharnement à chercher par tous les moyens à faire taire une personnalité lorsque ses idées ne conviennent pas et assurent une certaine renommée à la chaîne. On n’hésitera pas à le qualifier par ailleurs de « polémiste controversé », terme que récuse la journaliste Charlotte d’Ornellas dans la séquence qui suit, notant que le procédé bien connu ne sert qu’à décrédibiliser, mais n’est en aucun cas utilisé lorsqu’il s’agit d’une personne de gauche. Et elle a en face d’elle quelqu’un qui n’est pas connu pour toujours faire dans la dentelle en matière d’idées caricaturales, il me semble.

 

Jusqu’où peut mener la haine de la liberté d’expression

Mais là où les choses vont encore plus loin, où l’intolérance atteint des seuils encore plus préoccupants, c’est lorsque ce déchaînement contamine la vie quotidienne. Et qu’elle s’empare à son tour de l’homme (ou la femme) de la rue.

On se souvient, entre autres, de la vive agression verbale qu’avait subie l’académicien Alain Finkielkraut en pleine rue, reflet de l’intolérance et de la haine des idées des autres, d’ailleurs lamentablement minimisée par certains.

Que dire de celle de la présentatrice de CNews Christine Kelly ces jours-ci, dont le seul tort est d’avoir pour principal intervenant de son émission Éric Zemmour ? (dont on relèvera, comme certains l’ont fait, qu’il n’intervient – et pas seul – que dans une émission d’une seule heure quotidienne cinq jours par semaine, là où les médias considérés comme de gauche disposent de nombreux canaux et intervenants à longueur de temps).

Non, on ne peut accepter que de telles contestations de la liberté d’expression dérivent vers de telles issues et violences. Au contraire, vive la concurrence ! Et on peut dire qu’il existe encore d’importantes marges de progression en la matière.

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  • Zemmour , non seulement nous parle de réalité , mais en plus , il dit ce que pense des millions , oui des millions, de Français ; ce qui emmerde profondément  » la bien pensance  » ;

    • ce n’est pas pour ça qu’il faut le laisser parler, il faut le laisser parler car parfois celui qui pense autrement que des millions a raison..

      faire taire est un excellent moyen de se priver de pouvoir connaitre la vérité.

  • pour qu’un personne soit controversée, il suffit de créer une controverse…en effet…mot qui fait rire ou pleurer…

  • C’est domage que Zemmour soit economiquement de gauche. Ce que j’aime chez Zemmour c’est qu’il casse du gauchiste. Mais concrètement, il chante avec avec les rouges quand il s’agit de critiquer les libertés economiques et les libertés individuelles non conservatrices.

    • Plus généralement, Zemmour est anti-libéral, si tant est qu’il utilise ce mot (libéralisme) à bon escient.
      Il est aussi profondément impérialiste, bien plus que souverainiste. Ce qui rend ses idées irréalistes dans l’Europe du 21eme siècle.
      Ce qui ne l’empêche pas d’avoir malgré tout, compte tenu de sa culture politique et historique, des analyses souvent pertinentes de notre actualité.

      • Oui, autant j’ai de l’affection pour le personnage de Zemmour et ses mimiques, autant il est important de rappeler qu’il est profondément anti-libéral, dans tous les sens du terme (ou plutôt c’est le libéralisme qui historiquement s’oppose à toutes les idées portées par Zemmour).

        Le danger avec une lecture manichéenne de la politique, c’est de se jeter dans les bras du premier penseur un tant soit peu charismatique et critique de l’environnement idéologique actuel, sans réaliser que ses idées sont parfois aussi problématiques que celles qu’il combat.

        C’est le cas avec la fascination qu’exerce Zemmour sur certains libéraux conservateurs, qui peinent à réaliser à quel point Zemmour est l’antithèse parfaite du libéralisme, de son propre aveu et à juste titre.

    • @Mitch ; @Jétémy Lapurée : @François C
      Bonjour,
      Zemmour est jacobin. Il l’a dans l’émission sur Cnews. Il est pour un gouvernement fort et centralisé. De plus, dans l’émission, il tape souvent sur le capitalisme.

    • dans tous les partis étatistes on trouve une parcelle de défense de la liberté.. parfois purement circonstancielle..

    • rien d’étonnant si ce qu’on lui prête de penchant politique est avéré !!! car le RN a un programme économique et social très proche de LFI au point qu’un éditorialiste a pu parler de partis jumeaux !!!! tout un programme !!!!

  • Dire que l’on devrait limiter le temps de parole d’un éditorialiste, c’est se poser en censeur tout en étant très fier de se poser en représentant de la bien-pensance. Lamentable oubli de nos valeurs de liberté de la presse !

    • Il y avait « incitation à la haine », maintenant on a les parleurs « engagés »… La gauche est très forte pour créer des concepts vagues, interprétables à souhait, pour réduire au silence ceux qui ne pensent pas comme elle.

  • Pour moi, Cnews est le seul média audiovisuel qui invite sur ses plateaux aussi bien des personnes de gauche que de droite. Qui accepte les débats d’idée. Les autres média sont des caricatures gauchistes bobo de « la bien pensence »

    • Non, c’est pas le seul. Tous les médias TV le font. Pourquoi ? Parce que c’est une obligation du CSA !
      Un journal peut être d’opinion. Pas un media contrôlé par le CSA. Il doit y avoir pluralité de courants politiques.
      C’est pour ça que prétendre que CNews est une chaîne de droite, voire d’extrême-droite, est aussi débile que de prétendre que France Info est une chaîne de gauche.

      • On ne doit pas vivre dans le même monde

      • euh… le point qui fâche est l’étatisme…devoir être approuvé par le csa.. ne prouve en rien la neutralité…

        c’est illusoire, un simple regard d’unjournaliste peut décrédibiliser un invité..
        la neutralité journalistique est une farce…

        elle impliquerait de relater TOUS LES FAITS.. sans analyse ou commentaire..

        la pluralité façon csa c’ets un décompte de temps de parole de gens avec une filiation plus ou moins claire avec un parti…et une pondération …arbitraire. il faut supposer d’ailleurs que l’assemblée soit pluraliste ou « représentative « de l’opinion ..ce qu’elle n’est pas..

        A vrai dire mon problème est d’une toute autre nature , je suis persuadé qu’une proportion de la population ne se retrouve en rien dans ce qu’ls voient dans les médias…

        et je n’arrive pas à comprendre pourquoi des médias différents ne montent pas en puissance…mais bon il existe d’autres médias..
        joe rogan ou cnn..

        et j’ai aussi un bias de pensée qui suppose que tous les gens ont besoin de représentativité médiatique  » traditionnelle » …des tas de gens ignorent simplement les médias..n’ont pas besoin d’entendre ce qu’ils pensent…

    • Le type qui m’a mis « -1 » ne connaît visiblement rien du rôle du CSA.
      Il fait la même erreur que Pujadas ou Fogiel.
      Il n’y a pas de chaîne d’opinion en France.
      Prétendre le contraire, c’est nier la réalité des faits, et accessoirement passer pour un niais ou un tartuffe.

      • à la purée (intellectuelle ?) : manifestement, vous n’avez jamais vu ou écouter Marx info, Marx Culture, Marx musique, Marx Inter, (M)Ar(x)te, Marx investigation, etc etc etc …. toutes ces chaines et émissions validées par le CSA …

        • @ Stéphane12,

          ARTE n’est pas systématiquement marxiste. Les reportages genre  » Apocalypse Staline  » est un exemple.

        • exact avec une utilisation massive de messages subliminaux !!! ce qui est quand même le summum de la manipulation des esprits !!!!

  • Totalement d’accord.
    J’apprécie Zemmour, déjà par sa culture mais aussi par sa capacité à n’être gêné par aucun sujet et de savoir mettre les mots là où certains dégoulinent de pudeur et de tromperie.
    À côté de ça, je ne suis pas d’accord avec tout, notamment économiquement et sa vision du libéralisme. Il y a quelques semaines où mois, il avait déclaré que les libéraux n’avaient aucun projet collectif… je considère que c’est terriblement faux, dans la mesure où (et c’est un exemple parmi d’autres) les libéraux souhaitent l’acquisition de plus de libertés individuelles… pour tout le monde.

    • Faut voir ce qu’il entend par là. Certains ne prennent le libéralisme que par le bout qui les intéresse. Quand il en parle, Eric Zemmour parle essentiellement des échanges internationaux.

      Par ailleurs, il dit haut et fort que le « modèle social » français est complètement déraisonnable et qu’on paye beaucoup trop de taxes et d’impôts.

      • Pas faux. Il serait donc intéressant de voir quelle limite il donnerait à un libéralisme international par rapport à celui pratiqué sur le territoire…

      • « Quand il en parle, Eric Zemmour parle essentiellement des échanges internationaux. »
        Ce qui veut bien dire qu’il ne comprend rien au libéralisme:
        Le libéralisme est une théorie juridique, pas une théorie des échanges internationaux.
        Penser que les échanges internationaux actuels sont régis par le libre échange est une ânerie absolue: Je suis directeur export pour une entreprise indistrielle: Le libre échange est un mensonge total. Même au sein de l’UE, même au sein de la zone euro, il y a des protectionnismes dans tous les sens, et les protectionnismes qui sautent ne sont que le fruit de lobbys de distributeurs quand ils trouvent un fournisseur à l’étranger.
        Les journalistes et les polémistes qui n’ont JAMAIS VENDU NI ACHETE LE MOINDRE TRUC A L’ETRANGER et qui vous parlent de libre échange sont au mieux des ignorants, au pire des menteurs.
        Les barrières non tarifaires pullulent comme des black blocks dans une manif.
        Le libre échange c’est réservé aux grosses entreprises. Pour les autres entreprises et les particuliers, vous pouvez vous gratter.

  • le socialisme n’aime pas la concurrence : elle révèle sa nocivité, ses échecs…

  • Zemmour est un grand détecteur de c.ns.

  • Vive la controverse, la polémique, la dissidence et pour tout dire la vie des idées.

  • La Vérité Vraie (de gauche) est de moins en moins crue. Et cette mainmise du « Camp du Bien » sur les medias ne rencontre plus que scepticisme voire dégoût et colère contre les medias en général. A moins de créer un Etat Stalinien à la Corée du Nord (ce dont rêvent bien des Marcheurs), le balancier est déjà largement passé de l’autre côté. Il suffirait d’un coup de balai dans le service dit « public » de l’audiovisuel ou, mieux!, de le dénationaliser (et supprimer cette aberrante redevance) pour retrouver une certaine pluralité d’opinions et d’information en France.

    • Avec des journalistes votant à 85% à gauche cela n’arrivera jamais! Aux USA les media sont privés pourtant à part Fox News tous à gauche!

  • Ecrire publiquement qu’on n’est pas totalement contre Zemmour, même en argumentant, en défendant le point de vue, en citant des exemples d’impartialité, n’est plus acceptable aujourd’hui.
    Cher auteur, je dois vous prévenir : pour le camp du bien, vous êtes désormais un ennemi.
    Vous venez de basculer dans le camp d’en face, avec les gilets jaunes, les complotistes, les extrêmistes démago-populistes, les anti-vax, les fêtards de rave-party, les amateurs de rosé sur la plage, les islamo-gauchistes et les nostalgiques du reich (oui, allez comprendre comment ils arrivent à mettre les deux dans le même panier), les gens qui-ne-s’inquiéteraient-pas-des-lois-liberticides-s’ils-n’avaient-rien-à-se-reprocher, les réfractaires illettrés, les royalistes ultraviolents qui mettent des gifles et tous ces autres individus imperméables à la supercherie macroniste.
    Ce ne sera pas facile, mais courage, vous n’êtes pas seul 😉

    • les nostalgiques de l’Occupation (ah le plaisir de pouvoir dénoncer son voisin, de vivre très sobrement…) sont aujourd’hui dans le camp du Bien.

  • « ce surtout depuis sa montée en puissance en matière d’audience. Ce succès agace, déplaît, attise la jalousie, les rancœurs, la crainte »

    Pourquoi ça marche, une émission comme celle de Kelly, avec Zemmour en guest star ?
    Non pas à cause de son format. Toutes les autres ont le même, que ce soit Pujadas, Calvi,… Un animateur et 4 invités.
    Non pas à cause de la diversité des opinions. Toutes fonctionnent sur le même principe : des débatteurs qui ne sont pas du même bord politique.
    J’avance deux explications (outre la présence de Zemmour qui attire du monde) :
    – l’émission est bon enfant, on ne s’y écharpe pas comme sur d’autres plateaux, où l’on sent parfois que le choix des invités procède d’une volonté de faire le buzz
    – elle est très pédagogique, car outre Zemmour, nous avons trois rubriques intéressantes, une économique, une geo-politique, et une historique ; on ressort de là en ayant la conviction d’avoir appris qqe chose, alors qu’ailleurs, on a le sentiment d’assister à la simple confrontation d’opinions souvent inconciliables…

    • @Jérémy Lapurée
      Bonjour,
      E. Zemmour est excellent, le format de l’émission lui sied parfaitement. Les 3 autres sont aussi très bons. Le niveau culturel de l’émission est très haut et c’est très appréciable, tout autant que la courtoisie qui y a cour. Le niveau des débats est aussi à un tout autre niveau qu’ailleurs.

      • Je reconnais un vrai talent à Zemmour : c’est un très bon débateur et un sacré rhéteur.

        Pour le reste je ne suis pas d’accord : le niveau culturel de l’émission est assez médiocre. Il y a beaucoup de cuistrerie. A chaque fois que Zemmour s’aventure sur des sujets que je maitrise (l’économie, la science politique et le libéralisme en particulier), je constate qu’il raconte n’importe quoi. Les idées des auteurs qu’il cite sont déformées, les mécanismes économiques sont incompris ou mal maitrisés. Je mettrais ma main à couper qu’il cite la plupart du temps des auteurs qu’il n’a jamais lu…

        • le talent est une chose, je considérais le pen comme un un fin verbeux.. et justement, à l’instar des intellectuels de gauche il ya quelque chose de révoltant dans le fait d’utiliser les ficelles du verbe pour induire en erreur..

          la forme et le fond…

          les idéologiques les pires sont jouent des gens lettrés et cultivés..

        • @Raphaël
          Bonjour,
          « je constate qu’il raconte n’importe quoi. »
          Evidemment qu’il raconte n’importe quoi sur ces thèmes : il est jacobin. Je ne suis pas Maître ES économie-science politique-libéralisme, toutefois, je sais que sur ces sujets il est à côté de la plaque.
          Vu que lui « raconte n’importe quoi » malgré sa maîtrise de l’argumentaire, je vous laisse constater le niveau culturel de toutes les autres émissions dites de débat. Charlotte d’Ornellas en relève le niveau quand elle assiste à l’une d’elles (chez Pascal Praud le plus souvent.)

  • ça me fait penser à la pub Carrefour qui nous informe la bouche en cul de poule qu’ils ont supprimé je ne sais combien de produits ‘controversés’ de leur gamme…

    Il suffit qu’un mec ne digère pas les poivrons pour que ces derniers soient ‘controversés’…

    Ah les c…s !

  • Il ne devrait pas y avoir de problème avec C News dans une société policée: personne n’est obligé de regarder cette chaine, et, en cas de désaccord, on peut toujours débattre et argumenter. Mais c’est le propre du sectarisme et de l’intolérance que de vouloir faire taire ceux qui ne pensent pas comme eux. Le dogme à la mode ne se discute pas, sous peine de mort.(sociale, médiatique, ou parfois, hélas, physique.)

  • « Au contraire, vive la concurrence ! »
    Autant je soutiens l’article sur le thème « Vive la liberté d’expression la plus complète possible, non aux censures déguisées en défense de la <> », avec le seul bémol du respect des lois, mais là, je ne vois pas ce que vient faire la « concurrence » dans cette histoire ?
    Car, sauf erreur, les FB et autres « réseaux sociaux » sont en libre concurrence, mais sont pourtant de féroces censeurs, ils l’ont largement prouvé depuis plus d’un an !
    Pour Apple et Google, ils se font concurrence férocement, mais semblent beaucoup plus prudents sur l’aspect « censure », et protègent pas si mal leurs utilisateurs des tentatives d’intrusion des États, mais cela ne les empêche pas d’utiliser pourtant sans vergogne leur situation dominante pour essayer d’empêcher la libre concurrence contre eux, censurant allègrement les critiques envers eux.
    Donc, on peut peut-être dire que la concurrence réduit un peu le risque de censure, mais les mois récents montrent que cela n’est pas si net que cela.
    Ne mélangeons pas tout.

  • Qu’une chaine comme CNews existe, c’est très bien car ça apporte effectivement une tonalité différente dans les chaines d’info.

    Là où je ne suis pas d’accord avec l’article, c’est lorsqu’il présente Zemmour comme une pauvre victime des intolérants. Or, en matière de liberté d’expression, Zemmour n’est pas du tout exemplaire : il n’est pas le dernier à vouloir bâillonner ceux qui expriment des idées contraires aux siennes. Il a notamment cherché à faire censurer certains titres de rap. Il a par exemple intenté un procès contre le rappeur Youssoupha qui le critiquait dans l’une de ses chansons, procès qu’il a perdu.

    • @Raphaël
      Bonjour,
      « Il a par exemple intenté un procès contre le rappeur Youssoupha qui le critiquait dans l’une de ses chansons, procès qu’il a perdu. »
      Ce n’était pas une « critique » de Zemmour mais une menace de mort claire et nette sous la forme d’un contrat. Il a perdu son procès pour injure et diffamation en deuxième instance. Il aurait dû porter plainte pour menace de mort. « le rap est un style artistique permettant un recours possible à une certaine dose d’exagération » dixit la cour qui a cassé le jugement de la première instance.
      Dans un autre de ses titres, il « rêve » d’ensemencer Marine Lepen.., de la violer donc. Et lui, il est pressenti pour composer l’hymne des Bleus… ?

      • Ce n’était pas une « menace de mort ». Isoler une phrase de son contexte pour lui faire dire quelque chose qu’elle ne dit pas est un procédé malhonnête. « Faire taire quelqu’un », ça ne signifie pas le tuer, hein, mais lui rabaisser son caquet, tout bonnement.

        Si Zemmour n’a pas porté plainte pour menace de mort, c’est parce qu’il savait très bien que ça n’avait aucune chance d’aboutir, parce que ce n’était pas le cas, comme le comprend très bien toute personne qui écoute le titre en question dans son intégralité.

        Du coup, M. Zemmour, celui qui prétend être bâillonné par la gauche, a intenté un procès pour injures et diffamation à un rappeur parce qu’il l’avait… traité de con. Bigre. Le pauvre chou. Et ça joue ensuite les victimes de la censure…

        • @Raphaël
          Traiter quelqu’un de « con » est une injure, ni plus ni moins. Je ne pense pas que vous accepteriez le terme à votre encontre peu importe qui vous le réserverait.

          « A force de juger nos gueules les gens le savent qu’à la télé souvent les chroniqueurs diabolisent les banlieusards
          Chaque fois que ça pète on dit que c’est nous… j’mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d’Eric Zemour ! » – Youssoupha.

          « Faire taire quelqu’un », ça ne signifie pas le tuer, hein, mais lui rabaisser son caquet, tout bonnement. » … lui faire fermer son clapet en somme… avec violences donc. Vu que Youssoupha a eu la meilleure note de l’académie de Versailles à l’oral du Bac de français, il sait très bien ce que ça veut dire : « Faire taire quelqu’un » a aussi le sens de « tuer quelqu’un ». Il a quand même sorti une version de ce titre où le nom « Eric Zemmour » est brouillé.
          Vu qu’il n’a pas de passé criminel et qu’il ne fait pas de gangsta rap, votre définition peut se justifier. Le morceau est du rap victimaire par contre.

  • C’ est comme avec l’ affaire Mélanchon / Papacito. Depuis plus de 50 ans la gauche a eu le monopole de la dérision. Elle a moqué l’Église, la monarchie, la patrie et la famille traditionnelle. Souvenez vous des unes de hara Kiri des années 70 ans, du professur Chauron etc etc Maintenant qu’elle a érigé son clergé, elle ne supporte pas que Papacito fasse la même chose mais cette fois en se moquant de la gauche.

  • Nous observons la longue marche vers la soviétisation du pays qui passe par la maitrise d l’information type PRAVDA et à défaut de parti unique au moins une pensée unique ce qui en est le prélude !!! A terme nous bénéficierons des mêmes bienfaits dont ont pu profiter les peuples ayant expérimenté cette idéologie !!! Bon courage à tous !!!!

    • @robin 35
      Bonjour,
      « Nous observons la longue marche vers la soviétisation du pays qui passe par la maitrise d l’information type PRAVDA et à défaut de parti unique au moins une pensée unique ce qui en est le prélude »
      Les 6 critères du totalitarisme :
      – 1) Une idéologie officielle à laquelle chacun est supposé adhérer au moins passivement ;
      – 2) Un parti unique avec à sa tête un homme susceptible d’être considéré comme un dictateur ;
      – 3) Un système de terreur ou de pression soit physique, soit psychique ou morale, dirigé non seulement contre les adversaires déclarés du régime mais aussi certaines fractions désignées de la population ;
      – 4) La mainmise sur les médias ;
      – 5) Le monopôle de l’utilisation des armes à feu ;
      – 6) Une direction centralisée de l’ensemble de l’économie.

      Comme vous dites : Bon courage à tous !!

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