Passeport sanitaire : une idée liberticide et infantilisante

Un « passeport » permettant aux Français ayant eu recours à la vaccination de se déplacer à nouveau librement, serait un moyen détourné de rendre obligatoire un vaccin qui nous a été présenté comme optionnel.

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Passeport by LLudo (Creative Commons) (CC BY-NC-SA 2.0)

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Passeport sanitaire : une idée liberticide et infantilisante

Publié le 6 février 2021
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Par Sabine Sultan Danino.

Face à la défiance de nombreux Français, le président de la République avait clairement précisé lors de son allocution que la vaccination contre la Covid-19 ne serait pas obligatoire.

Elle ne sera pas obligatoire certes, mais probablement indispensable si cette vaccination conditionne légalement le retour à une vie normale.

En effet, l’idée d’un passeport vert semble dans l’air du temps et défendue par l’opposition.

Concrètement, un passeport sanitaire ou encore vaccinal attestera du fait qu’une personne a été vaccinée, et offrira un certain nombre d’avantages, comme une dispense de quatorzaine, l’accès à toutes sortes d’événements culturels, aux restaurants et ainsi de suite.

Un « passeport » permettant aux Français ayant eu recours à la vaccination de se déplacer à nouveau librement, sur sa seule présentation, autrement dit un moyen détourné de rendre obligatoire un vaccin dont le gouvernement n’a pourtant cessé de répéter qu’il ne le serait pas.

La sanction en cas de refus étant plus qu’insidieuse, puisqu’elle reviendrait à la promesse d’une vie ostracisée, un confinement social à peu près total pour ceux qui ont osé refuser le précieux sésame.

Infantilisation du citoyen

Au-delà du problème de libertés dont s’accommodera sans l’ombre d’un doute « l’état d’urgence sanitaire », c’est cette logique continue d’infantilisation du citoyen qui laisse perplexe. Indirectement des personnes a priori défiantes, seraient forcées de se faire injecter un vaccin non obligatoire, non pas pour préserver leur santé corporelle mais pour préserver leurs libertés.

Sans aller sur le terrain scientifique, ou sur l’efficacité d’une telle exigence, la mesure n’est pas sans poser un problème du point de vue des libertés fondamentales, et aussi tout simplement du point de vue de l’intégrité physique.

Il y aurait désormais, dans le monde du coronavirus, deux catégories de citoyens ne disposant pas des mêmes droits : les citoyens qui se font vacciner et les citoyens qui ne se font pas vacciner.

L’idée fait son chemin dans un silence politique quasi absolu et la disparition de tout esprit critique.

Ajoutés à cela la récolte et l’utilisation de ces données posent aussi des questions en termes de droits à la vie privée et de protection des données personnelles, sans parler des risques d’une potentielle discrimination sur des critères de santé. Si vous n’êtes pas vacciné, cela veut dire que vous êtes potentiellement dangereux, on vous écarte donc de la vie publique et sociale.

Alors qu’en est-il du côté du droit français ? Une telle exigence serait-elle légale ?

Ce que dit le droit français

La vaccination obligatoire est déjà très présente dans notre arsenal législatif : pour être inscrits à l’école, les enfants doivent ainsi être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

De même, la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour se rendre ou pour vivre en Guyane. L’exercice de certaines professions médicales est également soumis à une obligation vaccinale pour l’hépatite B, la typhoïde, la diphtérie, le tétanos ou la poliomyélite.

Dès lors, imposer une vaccination contre la Covid-19 pour permettre l’entrée à des ressortissants étrangers sur son territoire ne constituerait pas un précédent.

Mais la question de la légalité de la vaccination n’est pas celle de la légalité du passeport sanitaire.

Déjà, on voit mal comment un passeport sanitaire pourrait être instauré tant qu’il existe une inégalité des citoyens face à l’accès au vaccin, ce qui est le cas, au regard de la campagne de vaccination par tranche d’âge et qui pourrait s’étendre sur plusieurs mois… De fait, les plus jeunes, qui payent déjà un lourd tribut seraient discriminés car vaccinés en tout dernier.

Et quid de ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner pour raison médicale ?

Imbroglio juridique à prévoir

Enfin, le principe étant que ce vaccin n’est pas obligatoire, il faudra plancher sur les sanctions en cas de défaut de passeport, ce qui ne sera pas sans constituer un véritable imbroglio juridique.

Il ne suffit pas qu’une loi énonce que l’on peut exiger d’un usager ou d’un client qu’il présente la preuve de sa vaccination, encore faut-il un décret déterminant la liste précise des lieux et services autorisés à le faire. C’est-à-dire les administrations, les transports, tous les commerces essentiels comme non essentiels…

En pratique, si les commerces essentiels sont visés, cela reviendrait à empêcher des individus de subvenir à des besoins fondamentaux, tel que celui de se nourrir.

Si vraiment ce passeport était institué, alors il y a fort à parier que le Conseil d’État aura du travail. Il a d’ailleurs donné son avis sur un projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires : 

« Sans être par elle-même assimilable à une obligation de soins, une telle mesure peut, si notamment elle conditionne la possibilité de sortir de son domicile, avoir des effets équivalents et justifie, à ce titre, un strict examen préalable de nécessité et de proportionnalité, dans son principe comme dans son étendue et ses modalités de mise en œuvre, au vu des données scientifiques disponibles ».

Et il invite « à préciser la nature des activités ou lieux concernés », ainsi que les « catégories de personnes […] concernées ».

Et il faudra aussi gérer la nouvelle « délinquance sanitaire », déjà plus ou moins présente puisqu’au lendemain de ce qui aurait pu être un réveillon, la presse semblait davantage scandalisée par le déroulement d’une rave party clandestine que par le nombre de voitures brulées (861 quand même). Les fêtards sont sanctionnés tandis que les voitures brûlent spontanément.

Finalement cette histoire de passeport sanitaire est secondaire et vient simplement s’inscrire dans la liste des entraves à nos libertés dans cette interminable parenthèse à notre État de droit qu’est le monde du coronavirus.

Article initialement publié en janvier 2021.

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  • Paradoxalement, et à condition qu’il soit prouvé que la vaccination limite drastiquement le risque de contamination, ce qui n’est pas encore le cas, ce très déplaisant passeport aurait un ( petit ) côté libéral : faites ce que vous voulez, mais assumez-en les conséquences.

    • Je ne suis pas d’accord. Le côté libéral c’est que chaque propriétaire d’un lieu privé acceuille qui il veut : vaccinés ou non vaccinés. Que celui qui craint le virus se protège (c’est facile aujourd’hui de travailler chez soi et tout se faire livrer) et ne fréquente aucun lieu autorisé aux non vaccinés. Et que chacun paye pour sa santé s’il tombe malade (sans avoir à cotiser à la sécu évidemment).

      • Surprenant : vous validez en fait le passeport : « chaque propriétaire d’un lieu privé acceuille qui il veut » – le corollaire est; malheureusement, que ce ne soit pas le cas pour les lieux publics.

        • Lucx, vous avez raison : j’entendais ya quelques semaines des organisateurs de festivals réfléchir à ce système de passeport santé, avec possibilité de test PCR à l’entrée pour ceux pas (encore) vaccinés. Le privé est très demandeur de ce passeport car il aurait la légitimité nationale et serait « non-discriminatoire » dans le sens où c’est le même partout… donc le concurrent se réfère au même passeport, aux mêmes exigences (genre vacciné depuis X jours ou autre).
          Pour Alix, celui qui craint le virus doit rester cloitré chez lui ? Ce n’est pas vraiment une grande liberté que vous laissez aux gens… et « tout se faire livrer » ? Belle parole de citadin.

    • @lucx
      En gros, vous acceptez une restriction de vos libertés et l’ouverture systématique aux autres (et en particulier, aux autorités) de ce qui est du ressort de votre sphère privée (une partie de votre dossier sanitaire) pour un peu de sécurité sanitaire. Sécurité passablement illusoire au vue de la grande mutabilité des coronavirus, des grandes inconnues de l’efficacité des vaccins sur la transmission du virus et sur son efficacité sur son éradication des porteurs sains…etc

      Bref, je trouve que votre remarque illustre parfaitement la maxime de B.Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité finit par perdre les deux ».

      D’autant, qu’une fois créé ce fameux passeport santé, ne croyez-vous pas que les autorités ne pourraient pas être tentées d’y mettre d’autres informations? Votre vaccination grippale? Puis certains traitements médicamenteux pouvant induire une perte de l’attention et contre-indiqués pour la pratique de certaines activités (conduite automobile par ex)? Votre état cardio-vasculaire pour vous empêcher l’accès à certaines activités à risque ? Tout ceci, bien évidemment, pour votre bien, pour la « sécurité » de la population, pour « préserver » notre si efficace système de santé pour lequel le gvt n’a déjà pas hésité à plomber l’économie du pays et à mettre en difficulté économique une partie de sa population (pour son bien il va de soi)…etc

    • Plus précisément, si les vaccinés ne pouvaient pas être contaminés par les non vaccinés chacun pourrait faire son choix d’appartenir à l’une ou l’autre des deux catégories et assumer sa propre prise de risque.
      L’existence même d’une contrainte vaccinale signifierait donc soit que l’autorité ne croit pas à la protection immunitaire soit qu’elle prétend contrôler une fois de plus le libre choix adulte de nos propres risques.
      En revanche je comprendrais que des assurances-santé fassent une différence entre immunisés et non immunisés.

      • Mais non ! L immunité de troupeau C est 60 à 70% de la population vaccinee ! On va donc nous faire le même « chantage affectif » qu avec le confinement. Comment ça ? Sale égoïste ! Vous ne pensez donc qu à vous ?!
        Or, ce vaccin de L avis même des labos, ne protège que des formes graves. Vacciné on reste contaminable ET contaminant. La vaccination de masse n à donc clairement aucun intérêt !

  • A quand un passeport de bonne conduite comme en Chine ? Avec l’inscription de vos excès de vitesse par exemple ? Et bientôt votre consommation de cigarettes, votre IMC (trop élevé vous coûterz cher à la sécu), les notes de vos enfants…

    • Jadis dans les bals de campagne on marquait à l’encre ceux qui avaient payé, pour entrer !

      • @zelectron
        Bonjour,
        Cela se fait encore dans les petits festivals. L’encre se nettoie et disparaît. Le passeport sanitaire…
        Ils ont pondu un « passeport » pour ne pas faire porter un autre signe distinctif aux récalcitrants.

  • Un passeport vaccinal pour contourner la non-obligation de vaccin… Encore faudrait-il qu’il y ait suffisamment de vaccins, et de personnel disponible pour les administrer. On est bien en Absurdistan!

  • De toute daçon les vaccinés étant protégés, pourquoi embêter les non vaccinés qui ne peuvent contaminer les vaccinés?
    Et que dire à tous ceux qui ont une contre-indication médicale au vaccin? Vous serez des sous citoyens ou veut on les euthanasier?
    Les risques des vaccins actuellement disponibles ne seront pas connus avant plusieurs mois voire années. La maladie est peu létale surtout si traitée. Quel pourrait être le bénéfice d’une vaccination pour tous?

    • Oui majobo mais là, vous raisonnez. On ne nous demande pas de raisonner mais de répéter comme un mantra : le virus circule trop, au secours. Que ce ne soit en fait pas grave pour 99% de la population et que le 1% restant puisse être vacciné (quand, avant, il suffisait de gestes barrières ultra démultipliés) n’est pas non plus à prendre en compte.

      • Commencer à réfléchir c’est commencer à désobéir, m’avait-on dit à l’armée…

        • Une maxime qui, soit dit en passant, est d’une absurdité sans nom, même dans le domaine militaire.

          • Pourquoi donc?
            La remise en cause d’un ordre/obligation/contrainte imposée par d’autres passe par une réflexion personnelle aussi courte soit-elle. Cela ne dit pas que cette réflexion est juste ni ad hoc mais simplement qu’elle existe.
            S’il n’y a pas de réflexion de l’individu (au moment de la décision ou avant), il ne peut y avoir de refus.

            Dans le domaine militaire, c’est encore plus vrai. D’autant que la rapidité d’exécution d’un ordre est plus souvent que dans d’autres domaines, une des clés de la réussite ou tout du moins de la survie.

          • Certains aviateurs français, sous couvert d’ obéir aux ordres, descendaient des avions anglais au Moyen Orient pendant la seconde guerre mondiale. D’ autres ont choisi de traverser la Manche…

  • Faut pas exagérer, le carnet de vaccination existe depuis très longtemps, c’est vraiment un faux problème. Donc obliger la vaccination des enfants ne gène pas l’adulte, ça n’a aucun sens que l’adulte refuse sa vaccination obligatoire sous prétexte de liberté.

    • Le problème n’est pas la vaccination mais le manque de recul des vaccins actuels. On ignore tout des effets à moyen et long terme. On ne sait pas si ils évitent à une personne vaccinée d’être contagieuse. Il est impossible de rendre un traitement obligatoire dans une telle situation.

      • Manque de recul… Parfois il faut faire confiance, surtout qu’il s’agit d’un vaccin banal, il boost le syteme immunitaire ARn ou par l’autre méthode classique ne change pas le resultat, soit ça marche, soit cela ne marche pas.. Les problèmes rencontres chez certaines personnes sont mineurs et classiques. Quant à la non transmission, c’est du folklore.

        • « soit ça marche, soit cela ne marche pas.. »
          C’est quand même plus compliqué.
          Le taux d’efficacité n’est jamais de 100% et il faut se méfier des performances affichées des premières études qui portent tjrs sur une population sélectionnée pour respecter certains critères indispensables à une étude clinique fiable à savoir une relative homogénéité de la population testée. N’oublions pas que ce critère, s’il n’est pas respecté lors de la procédure d’Autorisation, peut servir d’argument pour refuser ou restreindre l’accès au marché d’un médicament par les diverses administrations étatiques.

          De plus un vaccin ne peut marcher qu’incomplètement càd sur certains éléments mais pas d’autres comme une atténuation de l’expression clinique de la maladie sans faire disparaitre le portage sain ce qui n’empêchera pas la propagation de la maladie (et même l’accentue puisque le vacciné se croit protégé et ne prend plus de précautions). Cela peut diminuer les formes graves pour certaines comorbidités… mais pas pour d’autres.
          Enfin, le virus covid ayant une grande capacité à muter, l’efficacité du vaccin chutera nécessitant d’autres vaccins et des campagnes de vaccination avec les mêmes interrogations…etc
          Tout cela pour une maladie à très faible mortalité globale et encore plus faible en l’absence de comorbidités.

          • Un vaccin n’est efficace à 100% que chez une personne en bonne santé imunitaire.. Qui n’en ont pas forcément besoin d’ailleurs.
            Pour les mutant on vient d’avoir confirmation que cela marche aussi, alors, où est le problème ?
            Meme si cela ne marche pas c’est bon de se croire invincible est c’est un dopant immunitaire.. Et si ça rassure le président, nous sommes libre enfin. Alors allez vous faire vacciner, y en a marre de cette situation. .

            • Non, un vaccin n’est jamais efficace à 100% même chez les personnes en bonne santé.

              Quant aux variants du virus, infos venant du labo fabriquant: « semble efficace contre une « mutation clé » des variants britannique et sud-africain du coronavirus,… »
              « semble »… dans quelle mesure? No se.
              Le vaccin actuelle aura une certaine efficacité contre les variants, personne n’en doute. Mais une efficacité de quel ordre?
              Souvenez-vous des vaccins contre la grippe: jamais efficace à 100% et d’efficacité très variable en fonction de la souche virale qui se développe de manière prépondérante par rapport à celles retenues pour la conception du vaccin.

              « Alors allez vous faire vacciner, y en a marre de cette situation. . »
              Parce que vous croyez vraiment que nos gouvernants vont nous lâcher la grappe? Avec le risque de se retrouver avec des mouvements sociaux +++ dès qu’ils relacheront les contraintes?

              De toute façon, le temps que les vaccins soient en disponibilité suffisante et accessibles en France, on en sera à la 2è voire 3è variante du virus. 🙂

    • sauf qu’il y a de gros doutes quant aux effets à long terme des vaccins ARNm…
      https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/12/31/traitement-du-covid-5-les-vaccins/

      Par ailleurs, le COVID n’est pas la polyo, tetanos, dyphtérie et autre.

      Elle se soigne bien avec les bons produits (qui sont tout de même prescrits par les médecins qui soignent, même si interdits en France).

        • Publicité ? Non merci !

          • Je précise que si vous avez des commentaires, je suis heureux de les lire, mais que se contenter de poster ce lien à chaque article plutôt que VOS commentaires argumentés, pour effrayer sans preuve quant au vaccin comme certains le font quant au virus, est particulièrement énervant.

            • MichelO, il me semble que vous aussi vous mettez des liens dans vos commentaires, non?
              De plus, G.Maudrux est médecin et un intervenant régulier de CP. Vous voudriez que breizh face mieux que lui en matière d’explication?

              C’est bien la première fois que vous nous sortez cela alors que des commentateurs qui mettent de simples liens sont fréquents. Qu’est-ce qui vous énerve au juste? De n’avoir que peu d’argument à faire valoir vis-à-vis des commentaires de G.Maudrux? 🙂 🙂 🙂

              • Moi, quand je mets un lien dans mon commentaire, je ne répète pas ce commentaire réduit au lien à chaque article covid. J’ai des arguments contre Maudrux (et même une ou deux fois pour le soutenir aussi), je les ai déjà exposés ici, et je n’aurai pas l’outrecuidance de les reprendre comme si mes interlocuteurs avaient besoin qu’on les leur serine pour les comprendre et se positionner à leur égard.

              • Cher ami si vous aviez un cancer du rein….iriez vous voir votre infectiologue spécialiste és vaccination..??? Non…plutôt votre excellent urologue…!!! Moi aussi….Mais si j’avais un problème infectieux je n’irais pas voir mon urologue préféré même s’il est hyper compétent..J’irais voir mon excellent infectiologue…Vous aussi..???

                • @sainté
                  Bonjour,
                  Ca tombe bien que vous parliez d’ « excellent infectiologue », nous avons une pointure mondiale en France en la matière en la personne du Pr. Raoult… qui n’a pas été écouté malgré ses travaux/recherches.

                  • Je doute que vous obteniez un rv pour une consultation…

                    • @MichelO
                      Bonjour,
                      N’habitant pas la région, je m’en doute.
                      Cependant, tout a été fait pour le discréditer : critique, rappel à l’ordre, convocations devant une commission, incertitudes concernant son protocole inspiré des asiatiques, retrait puis interdiction de l’HCQ archie connue, pour au final nous faire accepter de force un « vaccin » rempli d’incertitudes et qui ne bénéficie d’aucun recul. Aux oubliettes le « principe de précaution » qui fut dégainé contre l’HCQ !
                      Mon père se fait vacciner contre la grippe. Quel est le traitement si son vaccin est inefficace cette année ? Devra-t-il en plus recevoir le « vaccin » anti-covid ? Ces deux types d’injections sont-ils compatibles (je n’ai rien lu à ce sujet) ? Vacciné contre la grippe mais pas contre le Covid, il ne pourra plus aller faire ses courses, ni sortir de chez lui pour avoir une vie sociale.
                      Mon père ne présente pas de comorbidités, si ce n’est son âge : près de 70 ans. Ma mère par contre en présente une sévère qui la cloître quasiment depuis 2 ans.
                      Les contre indications des HCQ et azythromicine sont connues, détaillées. Celles du « vaccin »…
                      Du coup, je pense qu’un médecin infectiologue ou même un urologue, cancérologue, pouvant trouver un patient atteint d’une maladie dans son domaine mais aussi avec une infection type Covid19, devrait se retourner vers son confrère spécialiste dans le domaine des coronavirus, discuter, prendre conseil et aviser. Ceci ne nécessitant aucunement l’intervention du ministère de la Santé, et encore moins celle de l’Etat en général. Or, le Covid a mis en suspens les dépistages de cancer pour ne citer qu’eux, les RDV non urgents qui le deviendront ou le sont devenus.

                    • @STF
                      Tout a peut-être fait d’un certain côté pour le discréditer, mais de son côté il avait tout fait pour s’accréditer lui plutôt que ses travaux. Lesquels travaux ne suivent pas la méthode scientifique, sur la base d’un argument inacceptable : ne pas avoir de groupe témoin placebo pour vérifier la supériorité du traitement puisque ce serait priver ce groupe des bienfaits du traitement.
                      C’est très ennuyeux que la personnalité du médecin l’emporte sur le respect de méthodes scientifiques. C’est très ennuyeux que des incertitudes (on n’a pas vérifié l’absence d’effet secondaire à long-terme), aussi faibles soient-elles, soient transformées en risques dans l’esprit des gens, et que des certitudes (ça n’a pas d’effets à long-terme), aussi inutiles soient-elles, soient transformées en atouts.
                      Le vaccin a été testé en double aveugle. Des millions de personnes ont depuis été vaccinées sans effets secondaires pires que de simples désagréments passagers, donc le risque est inférieur ou égal à l’ordre de grandeur de quelques par million. Le mécanisme qu’il utilise ne permet pas d’imaginer d’effets secondaires à long-terme. Donc du point de vue purement scientifique, celui qui ne pondère pas les risques par des considérations personnelles, le vaccin est une réussite majeure.
                      Comment se fait-il que l’HCQ n’ait pas été validée suivant le même principe scientifique alors que cela aurait été si simple, et soit systématiquement défendue par des considérations de personnes ?
                      D’accord avec vous, en tout cas, sur l’intérêt de laisser les états en dehors de ça. Mais cela veut dire former les citoyens à l’analyse de risque, leur donner les informations scientifiques nécessaires à cette analyse, et les décourager de se décharger sur leur médecin ou sur l’état du travail de cette analyse dans leur cas personnel. Pourquoi un médecin serait-il moins obnubilé qu’un politicien par le désir de pouvoir sur ses patients, celui de se défausser de ses responsabilités, ou celui de gonfler son portefeuille en profitant de son aura ?

                    • …Tout a peut-être été fait…

                  • pour le momenet et après des mois..

                    l’excellence de raoult face au covid tient en ce qu’il a testé massivement..
                    sur l’excellence de ses soins toujours pas de certitudes!!!

                    arrêtez avec l’excellence… raoult est excellent à publier… accessoirement, de ce que j’ai vu, il a compris l’importance de l’investissement technologique ..

                    • Dans certaines équipes médicales, la direction est tournante afin de ne pas tenir le chef de service isolé trop longtemps du terrain. Est-ce le cas pour la direction de l’IHU ?

      • Y a autant de doute que pour les ogm le ghysphosphate etc, les ecolos sont vraiment des oiseaux de malheurs.

      • Il y a autant de doute sur les effets bénéfiques des vaccins contre le covid qu’il y a de doutes sur le fait que l’activité humaine et à la cause principale du réchauffement climatique. On peut toujours trouver quelques opinions divergente mais il y a consencus de la part de la vaste majorité de la communauté médicale qu’il y a beaucoup moins de risque à se faire vacciner que de ne pas le faire. Arrêtons d’écouter les marginaux et que tout le monde se fasse vacciner qu’on en parle plus de cette épidémie.

        • Désolé mais autant la communauté médicale n’est pas trop inquiète sur les effets secondaires des vaccins autant bcp ne voient guère l’intérêt de ce vaccin pour les populations non à risque.
          D’ailleurs bcp de médecins que je connais ne vont pas se faire vacciner et aucun de ceux qui ont déjà eu le covid. Curieux, non? 🙂

        • Les mêmes médecins et conseils scientifiques qui refusaient depuis des années de faire des vaccins ARNm pour l’homme (ou seulement en labo sur des animaux) ?

        • Dixit Tri04:
          « Arrêtons d’écouter les marginaux »

          Si la science n’écoutait jamais les marginaux, elle en serait encore au stade CroMagnon.

      • Ahah le fantasme de la chloro à la vie dure… ??????

    • Que le vaccin contre la fièvre jaune ait été obligatoire pour aller en Afrique n’avait en effet pas grand chose à voir avec la liberté. C’est une garantie que prend la société pour se prémunir des comportements irresponsables.

      • De quels comportements irresponsables parlez-vous en ce qui concerne la Fièvre Jaune?
        La fièvre jaune (FJ) entraine une mortalité oscillant entre 20% et 50% des cas. Cela calme l’envie de s’exposer sans protection.
        Sa transmission se fait via la piqure de moustiques qui ont eux-mêmes acquis le virus en piquant des humains infectés dans le cas de la FJ urbaine. Il y a donc un facteur non humain relativement difficile à gérer dans un pays tropical. Et encore plus quand la population de ce pays n’a pas été vaccinée.

        • Toute personne sensée allant dans une région infectée se ferait vacciner. Sauf qu’en l’absence d’obligation, plein de gens ne le feraient pas, c’est cela que j’appelle comportements irresponsables.

          • A noter que depuis règlementation OMS en 2016, une seule injection de vaccin confère une protection à vie contre la FJ.

            « La FJ est la seule maladie mentionnée dans le Règlement sanitaire internationale (2005) pour laquelle les pays peuvent, dans certaines circonstances, exiger des voyageurs une preuve de vaccination comme condition d’entrée et peuvent prendre certaines mesures si un voyageur à l’arrivée n’est pas en possession d’un certificat de vaccination. »

          • Vous pensez qu’il y aurait pléthore pour aller sans précaution dans une région d’endémie d’une maladie mortelle dans 20% à 50% des cas? Vous prenez les gens pour des imbéciles. Comme nos gouvernants d’ailleurs.

            Et même si certains le font, c’est leur vie qu’ils mettent en jeu. C’est leur problème. Et cela serait encore plus leur problème s’ils avaient à gérer eux-mêmes leur propre assurance santé : celle-ci leur ferait payer une surprime en cas de non vaccination (voire refuserait de les couvrir pour ce risque précis). Sauf que nous avons un système de santé médiocre (par rapport au coût mais peu le savaient jusqu’à maintenant) et déresponsabilisant, donnant l’impression au français que leur chère Sécu sera tjrs là pour les prendre en charge quel que soit leur comportement sanitaire.

            • Nuance, je ne prends pas les gens pour des imbéciles, je les vois chaque jour arrogants, sachant mieux que tout le monde, et peu désireux de s’informer sur ce qui risquerait de ne pas leur plaire, mais au demeurant disposant du potentiel d’écarter l’imbécillité.
              Et oui, c’est leur vie et souvent nos sous qu’ils mettent en jeu, c’est essentiellement leur problème, mais ils ne l’assument pas de ce que j’appellerais une manière responsable.

              • « souvent nos sous qu’ils mettent en jeu, »
                C’est nos sous parce qu’on est en France dans un système de santé collectiviste déresponsabilisant. Donc pourquoi voulez-vous qu’ils changent d’attitude quand on leur répètent qu’ils ont droit à tout?

                Vous pouvez tjrs passer des lois contraignantes. Il faudra les faire respecter. Déjà qu’ils ne sont pas capable d’empêcher les voitures de bruler…
                Ensuite, sur un système contraignant qui ne marche pas, que proposez-vous? Encore plus de contraintes? Et vous croyez que cela marchera? Vous me faites penser au MEMe de H16 avec l’aspirine et la gangrène.

                • Et vous, que proposez-vous ? Vous et moi savons que l’aspirine ne guérit pas la gangrène, peut-être pourrions-nous travailler ensemble à en convaincre d’autres…

      • Je ne crois pas ; normalement on fais signe rune décharge tu te vaccines pas alors si tu est malades tu te soignes à tes frais..
        c’ets votre assurance santé qui devrait vous propos dans le calcule de la prime..

        Les interdictions et obligations en france ne sont pas vraiment liées à l’irresponsabilité vis à vis de la santé , mais du prix des soins.

        Au niveau du covid de nombreux comportements auraient pu être autorisés contre une décharge.. » j’assume les consequences demon covid SEUL ».. avec pour conséquence , horreur!, que les riches peuvent prendre plus de risque car ils peuvent littéralement de payer un hôpital.

        • Dans ce cas, je souhaiterai qu’on soit plus radical : plus de cotisation sécu et à chacun de se faire sa propre protection santé… Car si on m’oblige de cotiser et qu’on me refuse un service au simple prétexte que je suis un parias/irresponsable/complotiste/nazi, et bien là je ne suis pas d’accord… 😉

    • Les vaccins obligatoires concernent des maladies potentiellement graves avec un risque important de mortalité ou de séquelles . Rien a voir avec le covid-19 dont la mortalité tourne autour de 0.3-0.5% soit celle d’une grippe saisonnière.

      Le gvt s’est enfermé dans une logique où tout doit passer par l’Etat en raison de compétences supérieures fantasmées. La réalité est cruelle montrant au contraire une performance étatique médiocre voire nulle avec un système de santé étatique tout aussi largué et rigide.
      L’immense majorité des étatiques et administratifs qui nous gouvernent n’ont absolument pas dans leur programmation intellectuelle, les logiciels leur permettant de changer de méthode. Ils ne peuvent que continuer dans le même sens en poussant le bouchon tjrs plus loin dans le même sens. Le carnet vaccinal n’est que le prolongement de leur incompétence.

      • La mortalité n’est celle d’une grippe saisonnière que dans des conditions particulières où le système de santé étale et où des précautions sont prises. La population ne veut pas assumer la responsabilité qui va avec la « facultativité ». Le carnet vaccinal devrait être une initiative privée, et certifiée sans appel à l’Etat. Les aides à domicile, infirmiers, livreurs et autres qui s’en prévaudraient auraient clairement un avantage compétitif sur leurs concurrents. Le problème est de laisser l’initiative à l’Etat, et de se contenter de critiquer les résultats pourtant prévisibles de son incompétence.

        • Vous avez comme souvent raison mais vous ne pourrez jamais rien contre le déni..!!!

        • « La mortalité n’est celle d’une grippe saisonnière que dans des conditions particulières où le système de santé étale et où des précautions sont prises. »
          Je ne comprend pas bien votre remarque.
          Je vous rappelle que la mortalité du covid est la plus forte actuellement dans les pays qui pratiquent un confinement strict non sélectif avec de multiples précaution sans aucune sélectivité.
          On ne laisse justement pas le choix à la population d’assumer la moindre responsabilité. Sans parler d’un discours plutôt erratique des gouvernants avec des mesures incohérentes (couvre-feu à 18H mais « open bar » des transports collectifs par ex).

          « qui s’en prévaudraient auraient clairement un avantage compétitif sur leurs concurrents.  »
          Pas sûr au vue des inconnus sur la transmissibilité du virus chez les vaccinés et la possibilité de porteurs sains. D’autant que la vaccination pour induire une baisse des précautions.
          Mais de toute façon, l’Etat ne laissera jamais cette responsabilité aux individus, dès fois qu’in fine, cela devait se montrer plus efficace… 🙂

          • Le sens de la causalité n’est pas évident. Les pays confinent quand la mortalité est plus forte, ou la mortalité plus forte incite les pays à confiner ?
            Quant à la responsabilité aux individus, c’est clair que s’ils partent battus d’avance, l’Etat ne la leur laissera jamais. Pourtant, il y a plein de domaines où en montrant leur capacité à gérer correctement les risques sans lui, les individus ont réussi jusqu’à présent à tenir les Etats à l’écart. Mais ils ne l’ont pas fait sans se remuer les fesses…

            • … Les pays confinent quand la mortalité est plus forte, ou le confinement augmente la mortalité ? …

            • « Le sens de la causalité n’est pas évident.  »
              On est d’accord.
              Mais les pays qui confinent n’ont jamais utilisé véritablement les méthodes des pays qui ont lutté avec succès contre l’épidémie sans avoir eu à confiner. C’est bien dommage au vue des conséquences économiques du confinement.

              • D’autre part, quand on constate que les courbes de mortalité par covid des pays au confinement strict sont supérieures aux pays sans confinement (cf Suède ) ou avec un confinement léger, on peut légitimement se poser la question de l’efficacité du confinement sur l’épidémie et la mortalité et donc de son intérêt sanitaire.
                Il ne reste plus au confinement qu’un intérêt politique de contrôle sociétal… 🙂

                • C’est bien moins simple que cela, parce qu’il y a d’autres facteurs bien plus influents que le confinement. Comparez donc la mortalité en Bretagne (230/Mio) et dans le Grand Est (1100/Mio)…

                  • En supposant que le confinement ait été identiques entre ces deux régions…
                    Mais supposons, vous confirmez donc que le confinement est loin d’être le facteur le plus important.
                    Mais c’est un facteur extrêmement délétère pour la santé économique de la plupart de nos concitoyens… sauf pour les fonctionnaires. Donc pourquoi en faire de centre de la stratégie sanitaire du pays?
                    Tout de même pas parce que les fonctionnaires sont préservés… quoique. 🙂

          • « couvre-feu à 18H mais « open bar » des transports collectifs par ex »
            Les transports collectifs, accueillants et sécurisés, font partie de l’arsenal pour lutter contre le réchauffement climatique induit par l’activité humaine.
            Donc intouchable.

      • C’ets la létalité… la mortalité ,certes sur deux ans, tourne autour de 50 000 sur 67 millions
        Et a létalité dépassait 10% pour certains groupes.

        La comparaison grippale est et n’est pas pertinente..

        D’abord ce qu’on tolère à un moment, on peut ne plus le supporter.. on n’a brusquement plus toléré les morts sur la route..

        On commence à entendre que la consommation de viande est un problème de santé publique..
        donc il n’e s’agit certainement pas de rationalité..

        reste que..vous avez parfaitement le droit de vous ficher du covid. de la voir comme similaire à un très grosse grippe…le problème est que vous devez AUSSI expliquer comme le système collectif doit vous soigner en cas de covid.

        La secu ne vous soigne pas conformément à vous besoin la sécu définit vos « besoins » de soin.

        Acourt et moyen terme la secu et l’hopital public sont là…donc la collectivisation donc obligations et interdictions comportementales..

        On voit ce que ça entraine enpratique mieux vaut un restaurateur pendu et 10 autres dépressifs et ruinés que des morts covid ou des images de gens mourant dans les hôpitaux.. et ça c’est exactement ce qu’implique l »idée d’interet collectif..

        • et vous irez dire à la mort du restaurateur pende que c’est l’interet collectif.. tu as interet à être sûr de ton fait..

    • L’actuel carnet de vaccination est un document de suivi médical. Personne ne vous le demande dans la rue.

    • Les risques concernés ne sont pas comparables . Il n’y a pas d’obligation de se faire vacciner contre la grippe ou le rhume . De plus les vaccins actuellement obligatoires ne sont pas des vaccins ARNm . Une vaccination obligatoire tomberait sous le coup de la loi (code Nuremberg) l’expérimentation humaine à grande échelle est strictement interdite . En plus, en dehors de ça de nombreux professionnels refusent d’être vaccinés, par ignorance des risques à long termes, avec ce type de vaccins .

    • Faire vacciner mon gamin (si j’en avais un) contre la rougeole de manière obligatoire me ferait bien ch*** surtout quand on sait qu’une fois que vous avez eu la rougeole, vous ne l’aurez plus ; et qui se soigne absolument sans problème, tout comme la majorité des virus mis dans la liste des 11…
      D’ailleurs, votre phrase « ça n’a aucun sens que l’adulte refuse sa vaccination obligatoire sous prétexte de liberté » n’a pas de sens… Si on impose quelque chose sous prétexte de liberté, c’est clairement liberticide

  • passeport sanitaire …ou l’équivalent ;castex a déposé un projet de loi ( la loi 3714 ) instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires avec obligation de présenter une preuve de vaccination ou de test négatif ( entre autre joyeuseté qui nous pend au nez ) pour pouvoir circuler …….

  • On rappellera que le pouvoir a tout fait pour interdire les traitements en phase précoce du Covid. Ce simple fait devrait faire réfléchir sur les véritables motifs de « l’enthousiasme vaccinal » qui saisit certains…

    • Allez dites moi quel pays a utilisé un traitement si efficace contre la COVID que tous les autres ont suivi…???

      • Sur les traitements précoces, je vous renvoie (entre autres) aux nombreux articles du Dr Maudrux publiés sur Contrepoints.
        Que ces traitements aient été largement entravés dans de nombreux pays occidentaux (mais pas en Afrique, en Inde, ni aujourd’hui dans plusieurs pays d’Amérique du sud) ne prouve pas qu’ils ne marchent pas, mais que les gouvernements étaient plus soucieux d’obéir aux injonctions des labos ou de suivre un agenda politique liberticide que de soigner leur population à moindre coût.

        • la vérité ne se décide pas au vote..
          on se farcissait des moins je ne sais combien quand on disait que l seconde vague était évidente seule sa hauteur ( ou sa forme ) était inconnue… ou dénonçait d’autres « certitudes »..

          et la science prend en général du temps..
          pour convaincre montrer du doute est inefficace..pour prouver la vérité c’est incontournable..
          en outre on peut juger toute la science qui use de probabilités n’est en fait une science qui quantifier les conséquence statistiques de ce qu’elle ignore ( causalité) de probabilité..

        • Je ne vois pas l’intérêt des gouvernements à empêcher des traitements qui marchent.
          Qu’il existe un gouvernement vendu aux labos, pourquoi pas. Mais je ne pense pas que ce soit le cas de la totalité des gouvernements européens.

    • Mais oui la chloro on avait oublié ????????

  • N’oublions pas qu’il y a quand même des personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner, du moins avec ces vaccins ARNm. Par exemple, les allergiques, y compris aux fruits de mer (j’en connais dans ma proche famille qui vit aux Etats Unis et pour qui le vaccin a été interdit). Donc, ces non vaccinés obligatoires n’auront plus droit de cité?

    • Oui, s’ils ne sont pas inclus dans la liste exhaustive d’exception qu’indiquera notre cher gouvernement ! Ca va être folklo ! 😀

  • Et le secret médical dans tout ça?

    • Quand je laisse ma place à un handicapé dans une queue, il n’y a pas de violation du secret médical, il y a seulement une confiance dans la légitimité de sa revendication, appuyée ou non par un document officiel. Sachant que tous les handicaps ne sont pas visibles, il est clair qu’il faut une certification pour établir cette confiance et éviter les abus. Mais encore une fois, ça peut très bien se faire sans appel à l’Etat et dans le respect du secret médical.

      • Pas vraiment.
        Une carte de handicap n’est pas obligatoire. Si une personne en a une et en fait usage, c’est volontaire de sa part. De plus, il n’y a aucune indication sur le type de handicap.

        Une carte de vaccination « anti-covid » indique d’emblée de quoi il s’agit. Et si elle est obligatoire pour accéder à certains services ou locaux, il n’y a plus de volontariat. Sauf si on maintient des accès identiques (à d’autres moments par exemple) les mêmes accès aux non-vaccinés.

        • On retombe sur la question de savoir si les services ou lieux sont essentiels ou non 🙂 Genre remontées mécaniques…

          • Poser cette question est déjà admettre de facto qu’un confinement strict est justifié. C’est une manière d’éviter le débat sur le confinement lui-même et de déplacer le débat sur sa façon de l’appliquer.

            Si on estime que le confinement n’est pas une bonne mesure, la question sur les « services et lieux essentiels » tombe d’elle-même.

            • La même question se pose à chacun quand on est dans une situation d’auto-confinement. Ou de choix délibéré de laisser passer la personne handicapée devant soi dans la queue, lorsque la caisse n’est pas réservée aux handicapés. Si chacun, à son échelle, se confine quand il l’estime utile, ça peut très bien marcher. Mais si certains profitent qu’on ne peut pas vérifier qu’ils sont honnêtes dans leur estimation de l’utilité pour abuser, on se retrouve avec des dépités qui réclament une autorité pour sanctionner les abus, autorité qui sera elle-même tentée d’abuser.

  • On nage en plein délire…avant d’instaurer un passeport « vaccination » il faudrait peut-être être en mesure de vacciner la population. Nous en sommes loin!!!

    • Effectivement. Il faudrait d’abord instaurer un « certificat d’incompétence absolue » pour quasiment tout le gouvernement avec désormais interdiction d’exercer la moindre focntion décisionnaire en France.

  • C’est un exemple, particulièrement édifiant, parmi d’autres, du niveau d’infantilisation des citoyens par le Pouvoir !

    Comme il est rappelé à juste titre dans l’article, seuls les enfants, à travers une vaccination obligatoire (pour 11 maladies !) sans laquelle ils ne peuvent pas être inscrits à l’école, subissent un aussi haut niveau de coercition.

    Voilà donc que, pour l’usage de nos droits, dont la libre circulation en constitue un important, une partie du monde politique – dans l’opposition, c’est toujours plus facile, on peut être sans frais, totalement irresponsable – plaide pour que nous soyons rabaissés au niveau de gamins de 3 ans !

    C’est évidemment intolérable sur le plan des principes et probablement débile sur le plan de la réalité :
    1. on ne sait toujours pas aujourd’hui si le vaccin prémunit contre la contagion. Dès lors, il n’y aucune différence entre un vacciné et non vacciné, hormis le fait que le second risque (un peu) sa vie…
    2. de plus, rappelons que l’on nous parle depuis des mois d’immunité collective qui serait atteinte avec 60 % de gens ayant été au contact du virus (ou du vaccin donc). Dès lors pourquoi imposer, de fait, 100 % de vaccinés ?…
    3. enfin, il est plus que probable que cette première atteinte aux libertés dans le monde de la vaccination, qui créerait de fait une inégalité devant la loi, soit retoquée par le Conseil Constitutionnel.

    Il faut vraiment avoir atteint un niveau délirant dans l’hystérie collective, face à une maladie qui a un taux de létalité faible, pour avancer une idée pareille !

    Je n’ose penser autre chose que les politiciens qui la soutiennent le font avant tout par pur cynisme électoral, pour mettre le gouvernement en difficulté. La mettre en application pour le gouvernement serait en effet un suicide politique immédiat !

  • En toute logique, si vous contaminez quelqu’un, vous devez prendre en charge le coût de sa maladie. C’est bien différent d’être obligé de donner, par exemple, votre sang pour le soigner quand vous n’êtes pour rien dans sa maladie. Notre système d’assurance maladie fausse ces notions de responsabilité et d’assurance et les transforme en concepts collectivistes.

    • Comment prouvez qui m’a contaminé ET comment prouvez que je n’ai pas contaminé quelqu’un ? La voisine imprudente qui ne m’aime pas sera ravie de m’accuser car elle m’a croisé sur son palier. Quid si je rentre dans un ascenseur où une personne contaminante s’y trouve ? Car il n’est pas marqué sur son front qu’elle est contaminante. Vous allez dire « vous acceptez le risque » mais alors il y a paradoxe : le malade contaminant (qui ignore ou pas son état) devrait alors pouvoir se balader librement car ceux qui l’approcheraient prendraient le risque individuel d’être contaminés donc seraient responsables de leur contamination :-).
      Sans compter le nécessaire pucage-traçage des déplacements et des contacts pour établir minute par minute l’état de santé de toute personne qui croisent votre route.
      Drôle de liberté.

      • Dans le monde d’avant, celui des précautions raisonnables sans appel à l’état, le problème ne se posait pas, et en effet je reconnais avoir mal exposé mon objection parce que je n’ai pas encore intégré ce changement. Si on peut prouver qu’entre contaminé et contaminateur, l’un a pris des précautions raisonnables et l’autre non, la responsabilité incombe à celui qui ne les a pas prises. Si une personne sait qu’elle est contaminante, elle est présumée responsable et c’est comme ça que les pays orientaux s’en sont tirés bien mieux que nous. Si elle ne le sait pas, qu’une personne fragile lui demande de prendre des précautions raisonnables genre ne pas baisser son masque et lui postillonner au visage, et qu’elle ne le fait pas, elle est responsable aussi du fait de la disproportion entre ce qu’elle refuse pour elle et ce qu’elle fait risquer aux autres. En revanche, le contaminé qui n’a pas aéré ou nettoyé après la visite d’un contaminateur potentiel est lui responsable, et pas son contaminateur.
        Dans une collision automobile, on sait à peu près définir les torts ou responsabilités. On n’acceptera pas que l’automobiliste réponde que le piéton, n’ayant pas de carrosserie pour le protéger, n’avait qu’à pas se trouver là et rester chez lui, ni que le responsable fasse un délit de fuite. Ca se décide sans appel à l’état. Mais ça associe à la liberté la responsabilité.

        • Comment peut-on dissocier responsabilité et liberté ?
          Nous sommes des animaux grégaire. Et nous ne sommes pas les seuls organismes vivant au monde.
          Même sur une île déserte vous n’êtes pas libre. Il faut manger boire, vous êtes en permanence dépendant, contraint.

    • non..justement, on peut se sentir obligé de le faire..et on est OBLIGE de payer soins ET conséquences (perte de travail) encas de contamination volontaire ou une amende si on ne respecte pas des dispositions réglementaires dite sanitaires..

      payer les soins d’une personne qu’on contamine c’est sun peu dire que ce n’ets pas à l’lletgique de faire attention à ce qu’il mange..

      ça aurait des avantages théoriques, mais c’est impraticable..

      par exemple pour un soignant…

      • C’est vrai, je n’ai pas assez distingué les cas volontaires ou par négligence de ceux où les précautions raisonnables ont été prises et la contamination s’est quand même produite. C’est la disparition de ce concept de précautions raisonnables au profit de normes étatiques pointilleuses ou de refus absolu de prendre son éventuelle responsabilité personnelle en considération qui m’énerve.

    • Encore faudrait-il savoir si on est contaminé. Or très souvent, on ne le sait pas. Comment faire la différence entre OC43 et SARS-COV2 au début? Le nez qui coule un petit peu, cela semble anodin. 0.2 degrés de fièvre, pas grand-chose. Et même OC43, quelqu’un vous l’a « généreusement » offert… Quand vous avez du bon sens, le cas général, vous vous écartez des plus anciens, au moins par éducation, quand vous commencez à sentir que la situation dérape.

  • — Monsieur le Secrétaire Général, j’ai l’honneur de vous informer que les travailleurs dépendant de mon ministère sont parvenus à doubler la production et à fournir au peuple une ration alimentaire qui non seulement mettra fin aux carences, mais de plus nous donnera des possibilités de croissance inconnues jusqu’à maintenant.
    — Cet objectif n’était prévu que pour dans deux ans dans notre plan triennal, en effet. Gardes, saisissez-vous de cet homme ! Au goulag pour non-respect du Calendrier et du Plan !
    Voilà qui explique le soutien gouvernemental au vaccin Sanofi, qui ne risque pas, lui, de fournir des résultats inespérés avant la date…

  • C’est votre opinion/jugement personnel. Je vous laisse libre de l’appliquer à votre cas personnel, mais j’estime que mon expérience de l’analyse de risques justifie d’aboutir à d’autres conclusions. J’estime aussi que l’utilisation termes incongrus pour un scientifique au fait du sujet, comme « thérapie génique » ou « OGM » par exemple, ou de présentations non-concluantes présentées comme supérieures à celles qui reconnaissent des points manquants sur le long-terme mais des conclusions partielles, est lassante.

  • Ainsi, en cas d’effets secondaires importants, l’Etat ne pourrait être tenu pour responsable, puisque c’est vous qui aurez décidé de vous faire vacciner. L’idée fait son chemin et de manière plus ou moins sournoise. On ne vous dit pas dans un premier temps qu’il y aura des endroits que vous ne pourrez plus fréquenter. On ne vous dit pas si les responsables de ces endroits pourront vous demander votre certificat. On ne vous dit pas que vous ne pourrez plus sortir du pays si les voisins exigent un vaccin. Et la manière aussi: l’Espagne tiendra un registre des méchants non-vaccinés, consultable par les partenaires européens. En Belgique, c’est plus sournois: on tiendra un fichier des gentils qui sont vaccinés. Dans les 2 cas le résultat est le même. Sauf que en Espagne vous êtes reconnus directement et en Belgique, vous êtes reconnu par déduction. Vous avez dit pas obligatoire (en insistant bien pour nous convaincre) ?

  • Il est intéressant de noter que le vaccin se trouve dans une situation d’étude observationnelle, chose que l’on reprochait aux études du Pr. Raoult.

    • Avec plus de 30 000 personnes dans un test en double aveugle. Réalisé par de nombreuses équipes.
      Ce n’est pas du tout comparable méthodologiquement !

  • De fait, il n’y a pas de preuve que le vaccin casse la chaîne de transmission.

    OMS: «Les vaccins à eux seuls ne mettront pas fin à la COVID-19: […] le degré de protection que les vaccins confèrent contre la maladie, mais aussi contre l’infection et la transmission, n’est pas encore connu précisément. »

    L’idée du «passeport» est bien de protéger les autres du risque de transmission.

    Comme cela n’est pas avéré l’idée du passeport est absurde.

    D’ailleurs, l’OMS, toujours:
    «Pour le moment, l’OMS n’est pas favorable à ce qu’une preuve de vaccination contre la COVID-19 soit exigée des voyageurs internationaux en tant que condition pour la sortie ou l’entrée d’un pays ou pour le voyage international.»

    • Il ne faut pas mélanger deux choses bien distinctes.
      1. Il n’est peut-être pas avéré que le vaccin casse la chaîne de transmission, mais il y a de fortes présomptions. Idem pour ceux qui ont déjà eu la maladie. Il n’est donc pas aberrant de distinguer dans certaines situations les personnes en fonction du risque de transmission qu’elles présentent.
      2. L’état n’est pas le mieux placé, et de loin, pour diriger et certifier cette distinction. Lui faire prendre la forme d’un passeport est effectivement absurde, le carnet de vaccination n’a pas à évoluer en « passeport » !
      Enfin, rappelons le véritable principe de précaution : quand il y a une présomption sans preuve concernant un risque, tous les efforts doivent être consacrés sans délai à lever les doutes et déterminer le véritable niveau du risque, pas à donner des autorisations et des interdictions.

  • Pourquoi pas, un passeport est destiné aux voyageurs, voyageurs qui ont tout intérêt à être vacciné… Un passeport pour aller au resto… C’est stupide et inutile, si vous êtes à risque et non vacciné vous n’allez pas au resto.
    Mais un vacciné est aussi contagieux qu’un non vacciné ou c’est une fake news ?

    • On n’a pas encore prouvé qu’un vacciné ne pouvait pas transmettre la maladie. Il n’empêche que les vaccinés sont exemptés dans l’opinion générale du port du masque (cf. ma belle-mère en Ehpad ou même certains médecins sur les plateaux télé), et que là où les populations sont fortement vaccinées, la circulation de la maladie semble nettement régresser.

      • -1 … Ceux qui ont des infos, soient-elles contraires aux miennes, seraient bien inspirés de les communiquer.

      • « les populations sont fortement vaccinées, la circulation de la maladie semble nettement régresser. »
        Possible effectivement mais n’oublions pas qu’on était déjà dans la phase décroissante de la maladie.

        • OK. Je vous concède le point. Mais c’est si facile à vérifier, notamment par classe d’âge, qu’on ne devrait pas s’en priver.

      • Si tous les résidents de l’EHPAD sont vaccinés, alors en effet porter le masque ne leur est plus utile. Même si un visiteur apporte le virus, ceux des résidents qui développeront la maladie le feront sous une forme bénigne.
        On peut élargir à toute la population : si les personnes à risques sont vaccinées, à quoi bon interdire les non-vaccinés de les croiser aux resto, les musées, etc ?

        • Sauf que pour les personnes plus fragile au COVID, les comorbidités sont des risques statistiques.

          Il y a 20% des personnes en réanimation qui ont aucun facteur de comorbidité. Pas de bol !

          Vous êtes potentiellement une de celles là…

          • Je cite les EHPAD mais il va de soi qu’il s’agit de toutes les personnes avec comorbidité, voyons. Ces comorbidités sont connues (obésité avec diabète, insuffisants rénaux etc).

          • J’avais mal lu votre réponse : 20% des personnes en réa sans comorbidité ? C’est faux. Simplement, vous incluez les personnes entrées en réa pour une autre raison que la Covid.

          • « Vous êtes potentiellement une de celles là… »
            Mmmmh, la petite phrase angoissante pleine de sous-entendus. Du BFMTV pur sucre. 🙂

            Donc si on considère que 20% des décès par covid n’ont aucune comorbidité (supposition car la logique voudrait que ceux qui n’ont pas de comorbidités meurent moins que les autres même s’ils passent par la case Réanimation), cela veut dire que votre risque de décès en tant que personne sans comorbidité est de 0.06% sans tenir compte de l’âge.
            Et si on tient compte de l’âge vu que la moyenne actuelle des décédés du covid est de 84 ans, le risque de décès d’un sujet de moins de 60 ans sans comorbidité attrapant le covid est de combien? 0.01%? 0.005%?

            Donc confiner tout le monde alors que l’immense majorité de la population a si peu de risque de décès, c’est quoi? Organiser l’égalité de l’ensemble de la population vis-à-vis des emmerdements? 🙂

        • Pour savoir si une personne est à risque ou non, c’est plutôt compliqué. Et il faut savoir si on parle du risque de transmettre le virus, ou de celui de le contracter. Et on pourrait ne pas parler d’interdire, mais déjà d’informer bien plus précisément chacun de l’importance de ces deux risques séparés en ce qui le concerne personnellement. Au lieu de ces informations, on est dans les sous-entendus et autres non-dits pour justifier des interdictions gouvernementales, quand le bon sens et celui de la responsabilité régleraient une bonne partie du problème sans appel à des règles et décrets.

          • Tout à fait.
            Mais cela voudrait dire qu’on laisse le choix et la responsabilité à la population et que nos politiques et gouvernants limitent leur interventionnisme sans frein et leurs pouvoirs.
            Difficile voire impossible dans un pays qui ne jure que par un Etat totipotent et multitâche.

          • MichelO
            Le risque de le contracter n’est pas un danger pour 99% de la population. Combien l’ont eu en étant asymptomatiques ? Il faut donc bien cerner ceux qui vont faire la forme grave, l’orage citokinique je crois. Ceux-là sont identifiés (obésité avec diabète, insuffisants rénaux etc les médecins savent). Ceux-là doivent être informés par leurs médecins traitants. Ils doivent se protéger version puissance 4. Et c’est déjà ce qu’ils font d’ailleurs.
            Le risque de transmettre le virus est toujours là pour tout le monde, y compris les vaccinés pour le moment, et est secondaire finalement si les personnes à risques se protègent.
            Le danger contre lequel on peut combattre n’est pas de transmettre le virus, on le voit bien puisque, quoiqu’on fasse on a droit aux chiffres des « nouveaux contaminés journaliers », le danger est d’en développer une forme grave. C’est donc vers ces malades-là qu’il faut concentrer la prévention et la réponse médicale.
            De toutes façons, les chiffres parlent d’eux-mêmes : ce ne sont pas les personnes sans comorbidités identifiées qui se retrouvent en réa, ce sont bien ceux avec.

            • @RaphSud
              Le risque pas un danger pour 99% de la population, c’est vous qui le dites. Vous qui jugez à la place de ces personnes et de leurs proches. Alors quand je demande que chacun soit mieux informé de l’intensité de ce risque dans son cas individuel, je ne comprends pas que vous préfériez continuer à juger à leur place, et que vous ne souteniez pas la transparence sur les probabilités. Mon associée a eu le virus, elle n’avait rien d’une personne à risque, elle a été sur le flanc pendant un mois sans pourtant qu’on ait jamais craint pour sa vie. Que ses interlocuteurs n’aient pas pris les précautions à trois balles qui lui auraient évité ce truc, au prétexte que ça n’était pas un risque pour elle, ça montre qu’il a place pour de l’amélioration !
              Il est facile et peu coûteux de veiller à ne pas transmettre le virus, il est particulièrement difficile, coûteux et malcommode de se protéger quand on est « à risque », et même alors, on peut avoir sous-estimé le risque ou laissé des failles dans la protection. Pourquoi ne pas rendre les chiffres des risques individuels publics ?

  • quand un peuple accepte de perdre sa liberté pour de la sécurité, c’est qu’il ne mérite ni l’un ni l’autre.

    • Quand on juge le mérite d’un peuple plutôt que ceux, divers, de chacun des individus qui le composent, on est sur un bien mauvais chemin.

      • Dans ce cas, on ne peut plus émettre aucun jugement sur un groupement de personnes.

        • ??
          Pour moi, un peuple relève d’autre chose qu’un groupe de personnes, la participation à un groupe est plus ou moins délibérée et peut s’interrompre quand on le souhaite, l’assimilation à un peuple est parfaitement involontaire et représente une collectivisation où se trouvent de nombreux « malgré-nous ».

    • Vous êtes déjà dans ce cas puisque vous ne pouvez pas faire justice vous même. Vous ne pouvez de plus pas être armé.
      Votre démonstration est bancale…

      • La liberté n’implique pas la Loi de la jungle et la loi du talion. C’est nos gauchisants qui font sans cesse cet amalgame.

  • Pas sûr que ce machin soit constitutionnel…
    Et puis on se sait toujours pas si le vaccin protège de la contagion. Ce qui rend caduque toute justification de ce passeport.
    Et même, si ce vaccin protégeait de la contagion, où est le problème ? Les gens vaccinés ne risquent rien, les non-vaccinés par choix ne peuvent éventuellement « nuire » qu’aux autres non-vaccinés, par choix aux aussi.

  • Pas d’accord avec votre façon de voir.

    Je suis responsable, je me vaccine et je vais où bon me semble sans impacter la santé des autres. Ou je ne me vaccine pas et je reste confiné car je suis responsable et un réel danger pour la santé des autres.

    Voilà la responsabilité, la liberté.

    Vous avez oublié que la liberté est toujours… Toujours contrainte.

    Vous n’avez pas la liberté de tuer votre voisin car il vous embête constamment…

    D’autre part, le vice de la constitution, c’est qu’elle est conçue pour être appliquée dans des conditions normales et non extraordinaire. L’extraordinaire va peut être devenir la nouvelle normalité, il va falloir revoir cette constitution.

    L’exemple des EHPAD sans obligation vaccinale stricte pour le personnel devrait nous faire réagir… pourtant, il y avait déjà eu des alertes avec la grippe. Un soignant contre la vaccination doit changer de métier.

    Trouvez vous normal de confier vos enfants à un enseignant antvax ? Les enseignants n’ont aucune obligation vaccinale… Ils ne sont jamais suivi, pas de médecine du travail !

    La seule responsabilité ne suffit pas, car si tel était le cas il n’y aurait aucun délit, infraction, homicide…

    • «Ou je ne me vaccine pas et je reste confiné car je suis responsable et un réel danger pour la santé des autres.»

      Faux si les «autres» sont vaccinés.
      Ils ont aussi la liberté de se protéger eux-mêmes.

    • Votre raisonnement ne tient pas puisque le vaccin protège le vacciné. Vous êtes vacciné, vous croisez des non-vaccinés, et alors ?

    • Si on vous suit, quand on ne se vaccine pas pour n’importe quelle maladie, on doit rester chez soi?
      N’oubliez pas que la grippe saisonnière est mortelle également. A peu près dans la même proportion que le covid actuellement.
      Sans parler d’autres pathologies bcp plus rares mais bcp plus mortelles.

      Donc, pas de vaccination contre la grippe, pas d’autorisation de sortie? Que voilà une belle dictature sanitaire sous couvert de préservation de la santé de tous.

      Le but premier de toute vaccination a tjrs été de protéger l’individu vacciné. Le but secondaire était d’obtenir une couverture vaccinale faisant barrière à la propagation du pathogène. Ce 2è objectif n’est pas tjrs réalisé/réalisable pour des raisons de populations, économiques ou structurelles. Cela n’empêche qu’on vaccine quand même en raison du but n°1.
      Vous, vous inversez l’objectif dans une orientation collectiviste dans laquelle l’individu n’a pas sa place. Remarquez, c’est la trame sous-jacente à bcp de courants de pensée en France.

      « La seule responsabilité ne suffit pas, car si tel était le cas il n’y aurait aucun délit, infraction, homicide… »
      Ah, la responsabilité est imparfaite comme l’Humanité d’ailleurs. Il faut corriger cela.
      Cela justifie pour vous la coercition, la perte de liberté, la négation de l’individu voire la dictature? Pour notre bien il va sans dire?

  • Et un passeport non fumeur ? un fumeur assume t-il ses conséquences et cela se transmet aussi ,tabagisme passif…

  • Euh… obliger à vacciner TOUT CITOYEN ne présenterait pas un précédent ???? Vous avez fumé ? TOUT CITOYEN fait parti des « catégories » de personnes que vous cités ? (certains soignants, personnes allant en Guyane)
    La vaccination obligatoire des enfants pour certaines maladies (véritables avec une létalité x100 par rapport à celle du Covid) est à priori acceptable ; pas les 11 vaccins qui ont suivi par contre…
    Mais là, on parle d’obliger un citoyen lambda de se faire vacciner juste pour sortir de chez lui quand même (j’exagère volontairement, mais si pour aller au resto ou au supermarché il faut son passport, bah ça revient au même) !
    Alors oui, ça serait clairement nouveau…
    D’ailleurs, si je ne me vaccine pas, que je n’ai pas l’accès aux soins, pourquoi cotiserais-je pour alors ? Bonne question hein 😉

  • C’est un peu le concours Lépine des apprentis dictateurs.
    Voyez ce qui se passe à Nice avec l’interdiction des locations saisonnières.
    Malheureusement pour les promoteurs du passeport vaccinal, rien n’indique pour l’instant que la vaccination est bien la solution.
    Quand bien même elle le serait, au rythme actuel, on aura oublié jusqu’au nom du virus quand on aura terminé de vacciner toute la population française…

  • Je ne comprends pas vos réactions contre ce « passeport ». Pour moi, il s’agit simplement d’être pragmatique : pourquoi laisser les restaurants, cafés, magasins fermés si une partie de la population ne risque plus rien ( car vaccinée ou a déjà été contaminée). Pourquoi tenir tout ce monde là enfermé quand il ne risque plus – ou très peu – de diffuser le covid ??

    Un tel passeport n’a pas vocation a être pérenne : une fois que l’on aura pu atteindre une immunité collective satisfaisante, on devra le supprimer. Mais en attendant, il faut trouver des moyens pour que l’activité économique reprenne et que la majorité des gens retrouvent justement la liberté de sortir, de travailler, de voir du monde… Ceux qui ne peuvent ou ne veulent être vaccinés devront attendre un peu plus longtemps, voilà tout. Mais pas besoin que TOUT le pays attende que le covid ait disparu pour revivre normalement.

    • Ne soyez pas naïve. Les « avancées » sécuritaires ne sont jamais éteintes. Elles deviennent au contraire la nouvelle norme.
      Ce carnet vaccinal est déjà un non sens tant qu’on ne sait pas si le vaccin protège de la contagion.
      Autre argument : les non-vaccinés ne font courir aucun risque aux vaccinés. Ils ne prennent de risque que pour eux-mêmes. Dès lors que tout le monde aura pu avoir le choix de se faire vacciner (pas avant 6 bons mois), chacun pourra donc aller où il veut en toute connaissance de cause.
      Enfin, une fois que plus de 60 % de la population sera vaccinée, avec une quasi immunité globale, cette maladie n’exercera pas plus de pression sur les services sanitaires qu’une banale grippe. Va-t-on aussi exiger un passeport pour la grippe ?
      Bref, aujourd’hui, il est bien trop tôt pour ce passeport, et dans 6 mois, il sera déjà trop tard.
      C’est donc une idée stupide en plus d’être discriminante (donc probablement anti-constitutionnelle chez nous)…

    • Si « une partie de la population ne risque plus rien car vaccinée » pourquoi obliger le reste de la population, ne faisant pas partie des personnes à risques, à se faire vacciner ? Vous voyez la nuance ?
      Pourquoi supprimer aux personnes qui ne sont pas à risques la liberté de sortir, dès lors que les personnes à risques sont vaccinées ?
      Dis autrement : si une personne est vaccinée, elle ne craint plus ce Covid. Pourquoi interdire à ceux qui ne le sont pas (et qui ne sont pas à risques) d’aller aux mêmes endroits ?
      Dis autrement : on n’est même pas certains que ce vaccin empêche la transmission, pourquoi autoriser ceux qui sont vaccinés à aller dans des lieux dits à risques (ce qui n’est pas prouvé) où ceux qui ne sont pas vaccinés sont interdits de se rendre, alors qu’en fait, au final, le risque est le même pour ces 2 groupes de personnes ?
      Enfin, on n’est pas encore certain, loin de la, des risques à long terme de ce vaccin. Pourquoi obliger les personnes non à risques de s’inoculer un produit dont on n’est pas sûr qu’il soit sans risque à long terme, pour éviter d’être un danger pour les personnes à risques qui se seront faites vacciner et qui donc ne craindront plus ce danger… ?
      C’est criant de stupidité ce passeport.

  • J’ai eu le covid ( la maladie , pas seulement le test positif ), pourquoi devrais-je prendre le risque d’un « vaccin » pas completement teste alors que je suis immunise ( verification des anticorps faite apres quelques mois ) ?
    Je pense que nous sommes nombreux dans ce cas et que de la meme maniere que nous n’avons pas ete traites quand atteints, aucune consideration n’est faite de notre cas maintenant.

  • Les commentaires sont fermés.

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