Le commerce de l’écologie suscite la convoitise

L’appellation « renouvelable » auréole d’une éternité écologique les énergies les moins vertueuses et les moins durables qui soient.

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Parc éolien CC NguyenDai

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Le commerce de l’écologie suscite la convoitise

Publié le 21 décembre 2020
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Par Michel Gay.

Le commerce de l’écologie suscite la convoitise au point que certains sont prêts à tout pour faire primer leurs projets idéologiques sur la réalité.

Cela part de la petite exagération du temps de parcours en voiture d’un lieu à un autre à Lyon pour favoriser un projet de télécabine, à la grande illusion des énergies renouvelables intermittentes (EnRI) qui seraient capables de succéder au nucléaire.

Et en plus, ils sont parfois aidés dans leur propagande par la complicité involontaire de leurs victimes qui ne voient généralement pas que les rêves présentés enrobés d’approximations, de non-dits et de contre-vérités soigneusement masqués, peuvent les conduire au cauchemar.

Des coûts invisibles…

Le vrai problème caché sous le tapis est le coût complet des EnRI et celui de leur insertion dans le réseau d’électricité. La perte de valeur du parc nucléaire est une des composantes de ce coût qui n’est pas prise en compte aujourd’hui avec le coût du stockage nécessaire pour lisser cette production d’électricité aléatoire.

Depuis plusieurs années, malgré la démonstration du caractère ruineux des EnRI pour les Français, et notamment des éoliennes en mer, rien n’y fait. Presque aucun élu n’a jugé bon de se mettre en travers de ces projets délirants qui fleurissent dans les campagnes et sur mer. Il n’y a pas pire sourd et aveugle que celui qui ne veut pas entendre ni voir.

L’opposition populaire pourrait réussir à faire capoter de tels projets mais le déferlement des lobbyistes et des grands médias en faveur des EnRI l’étouffe.

D’où l’importance d’une communication intense sur les réseaux sociaux pour expliquer pourquoi ces sources d’énergies fatales ruineront les Français et le système électrique européen.

Une étude de 2016 estime que la perte de valeur économique du nucléaire résultant de l’insertion des EnRI en France atteignait alors 2,9 milliards d’euros.

Ce chiffre est du même ordre de grandeur que les subventions récoltées chaque année par les producteurs d’EnRI (3,5 milliards d’euros).

La poursuite du développement des EnRI au rythme actuel ne peut que conduire à l’envolée de cette perte de valeur qui doit être ajoutée à leurs coûts cachés !

Les Français ne pourront pas compter sur l’Agence de la transition écologique ADEME, ni sur le ministère de l’Écologie, pour faire sortir cette question du coût complet des EnRI.

Il existe une étroite corrélation entre l’augmentation du prix de l’électricité en Europe de l’Ouest et l’insertion massive et superfétatoire des EnRI.

Pourquoi vouloir s’appauvrir sans nécessité puisque les EnRI sont incapables d’assurer la production d’électricité nationale, y compris sans CO2 ?

Arrêter les doublons et supprimer sans délai les investissements dans les EnRI relèvent de l’intérêt général de la France. Les Français ne perçoivent pas encore que la transition énergétique et écologique passe par l’électricité décarbonée issue du nucléaire et des barrages !…

L’imposture

L’appellation « renouvelable » est une formidable imposture qui auréole d’une éternité écologique les énergies les moins vertueuses et les moins durables qui soient tels que les PV et les éoliennes.

Leur intermittence aurait dû les disqualifier sur un réseau où les autres fournisseurs proposent sur le marché une production pilotable.

La France aura été la grande perdante de cette imposture au sein de l’Europe.

Au lieu de les nommer énergies « intermittentes », le terme « renouvelable » ou « vert » a permis de les noyer au milieu d’autres « renouvelables », pilotables elles, comme par exemple l’hydraulique qui est une excellente source d’électricité.

Force est de constater qu’en Allemagne, pas plus qu’en France, les EnRI n’ont toujours pas permis de remplacer la moindre puissance pilotable. Une nouvelle centrale au charbon (Datteln-4) plus puissante qu’un réacteur nucléaire moyen a même été installée en toute discrétion au printemps 2020 en Allemagne.

En Allemagne, les plus de 100 GW de puissance intermittente éolienne et solaire installée depuis 2002 n’ont pas permis de remplacer le moindre moyen de production pilotable.

Au contraire, celle-ci s’est même accrue : 102 GW en 2002, 105 GW en 2016 et 114 GW fin 2019 en incluant la biomasse.

Comment ces EnRI pourraient-elles se substituer à un seul réacteur nucléaire en France ?

Et c’est la collectivité qui paye le prix fort par centaines de milliards d’euros pour les investissements dans le réseau européen, dans le stockage à grande échelle, et les surcoûts démentiels liés aux EnRI.

Cette manne financière profite au commerce des EnRI soutenu par une véritable propagande médiatique. Elle veut faire croire d’abord que ces sources d’électricité intermittentes peuvent être durables afin, ensuite, de les rendre « indispensables » une fois que tout le système électrique aura été restructuré autour d’elles.

Pourquoi ne pas appeler un chat un chat ?

Les règles européennes interventionnistes sont actuellement trop favorables à certains dans le commerce de l’électricité, qui sévissent en Europe avec la bénédiction des politiciens français. Pour eux, l’écologie est d’abord une politique qui rapporte gros et qu’il faut entretenir, mais un jour il faudra bien appeler un chat un chat !

Comment cette supercherie intellectuelle des EnRI a-t-elle pu durer aussi longtemps ? Cette grande illusion prendra fin… un jour.

Les Français devraient dès maintenant se mobiliser pour dénoncer l’incurie et le cynisme des responsables politiques qui ont favorisé le dépeçage financier de la France par ceux qui profitent du commerce de l’électricité.

Ce monstrueux fiasco écologique, financier, et social a été rendu possible par les distorsions avec le réel, sciemment entretenues par l’idéologie écologiste qui se moque des réalités.

 

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  • Le terme renouvelable est erroné, il faudrait parler d’énergie gratuite, on ne paie ni le vent ni le soleil ni l’eau. Mais alors, comment justifier les milliards jetés dans ce bizness , très socialiste ? . Ça nous rappelle que l’état dispose d’argent gratuit, renouvelable donc à l’infini tant que de pauvres cloches suent sang et eau pour leur fournir l’objet du délit.
    Toute l’écologie est basée là dessus, l’argent gratuit des français et des européens récolté par les États et généreusement redistribué… A certaines personnes.
    La Norvège va investir plus d’un milliard de.. Nos impôts pour fabriquer des panneaux solaires dans le nord, ailleurs on va fabriquer de la même façon des batteries… Que les chinois peuvent produire pour 10 fois moins donc des usines vouées à la ruine quelques mois après leur entrée en service mais nos élus auront eu leur heure de gloire et un repas en tête à tête avec notre président roi au château.

    • la réalité du nucléaire des eoliennes voire des barrages c’est d’etre des mode de production « financiers »..
      le prix qui en sort c’est quasiment de rembourser les emprunts relatifs à la construction…plus l’entretien..

      une illusion de gratuité…qui augure mal…façon autoroute..

    • Je ne suis pas d’accord. Aucune énergie n’est gratuite.
      Le terme « renouvelable » concerne des sources énergétiques dont le stock est quasi infini. C’est le cas de l’eolien, du solaire, de l’hydraulique. Il y aura toujours du vent, du soleil et l’eau, en tout cas sur des centaines de millions d’années…
      Au contraire, pétrole, gaz, uranium ont des stocks qui seront épuisés dans quelques dizaines d’années, au mieux centaines d’années…

      • Mais la durée de vie des machines n’est pas durable. Les extractions de métaux et terres rares pour fabriquer ces monstres ne seront pas durables non plus ! Les écolos qui nous rebattent les oreilles de monde « fini » devraient comprendre qu’il mentent ou sont en contradiction avec leurs slogans. Si le monde est « fini » les écolos (enfin ceux qui se prétendent écolos) sont en contradiction avec cette appellation. Les ressources étant « finies » la durabilité est finie aussi, donc pas d’EnRI dites – prétendues – durables.

        • Ne confondez pas sources d’énergie et machineries. Le terme renouvelable ou durable s’applique à la source et pas à la machine.
          Il faut aussi savoir que les terres rares portent mal leur nom. Elles ne sont pas rares. Et d’ailleurs, 90 % des éoliennes n’en utilisent pas !
          On pourra encore installer plein d’éoliennes quand les centrales nucléaires ne seront plus fournies en uranium.

          • Le bilan de la production d’électricité se mesure en prenant en compte l’intégralité de ce que l’on consomme, la machine (et ses ressources minières nécessaires) ET son carburant.
            Pour une éolienne, le consommable est principalement l’équipement (modulo quelques pièces détachées, huile et peinture…) et ses centaines de tonnes de béton, tandis qu’une centrale nucléaire consomme l’infra et du carburant.
            Il n’empêche qu’en bout de chaine, la quantité de ressources minières extraites pour produire de l’électricité éolienne (hors régulation/stockage qui empirent le bilan) est clairement supérieure à la production d’électricité nucléaire…

      • Les stocks infinis n’existent pas, simplement l’eau nous prouve que l’utiliser est de plus en plus cher, le soleil la nuit il ne brille pas et le jour, ça dépend, rien de durable ni de prévisible, l’éolien.. Le vent, ça va ça vient, cela ne peut pas être considéré comme durable. L’uranium n’est pas durable mais on peut connaître sans problème le jour de sa disparition donc on peut prévoir une alternative.
        Ce qu’on appelle renouvelable aujourd’hui…. N’est pas renouvelable du tout, temps d’une vie d’une éolienne… Pas suffisante pour payer le crédit, le solaire, inutile d’en parler, reste les barrages, unique source d’énergie reelement renouvelable avec le bois . !

        • « Le vent, ça va ça vient, cela ne peut pas être considéré comme durable »
          Il faudrait ouvrir un dictionnaire de temps en temps.
          Quant au nucléaire, on sait : 60 ans de stocks pour les technologies de centrales actuelles. Qu’on peut multiplier par 100 avec les hypothétiques centrales de 4eme génération. Au lieu d’utiliser 1 % de l’uranium, on pourrait utiliser 100 % .

          • Pourquoi dites-vous hypothétiques pour les centrales de 4éme génération? La France avait une bonne avance dans le domaine des surgénérateurs; Jospin a arrêté Superphénix pour quelques voies écologistes qui ne lui ont même pas permis de gagner.
            Quel gâchis!

            • Les russes commencent à vendre leur surgé, les ricains s’y mettent et vont nous coller une branlée rapidement, pendant que les chinois vont en saupoudrer partout…
              Pendant ce temps, ici, ventilos pour tous, et faites pas chier <o)

      • Le problème n’est pas lié au stock pour l’éolien et le solaire, mais à la disponibilité de l’énergie produite tant que des méthodes de stockage performant et économiquement fiable ne seront pas disponibles pour des filières de production hautement intermittentes.

        • C’est un faux problème ! Plus du quart de l’électricité allemande provient de l’éolien et du solaire.
          Cela ne deviendrait un problème que si ce type d’énergie devait devenir prépondérant dans le mix énergétique. L’Allemagne n’y est pas encore, et nous, nous en sommes loin !

          • Mais combien de gaz et charbon pour compenser l’intermittence ? Assurément beaucoup plus que la France, et des émissions, rien qu’en CO2, 9 fois plus sur une année. https://energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=DE

          • L’Allemagne est autour de 30% du mix électrique obtenu avec du PV et du ventilo… Elle s’approche d’une limite pratique autour de 35/40% sans stockage de l’électricité… Très peu d’hydro (3%), donc pas vraiment de possibilité de régulation par ce moyen… D’où le grand chantier Hydrogène pour stocker tout ce qui déborde… Quand on a les caisses pleines, ca se tente, même avec un rendement très moyen.

    • Derrière cette hystérie du renouvelable à outrance je vois moins un calcul complotiste qu’un réflexe d’incompétence redistributrice banale.
      Il s’agit de piller les consommateurs, via les taxes sur l’énergie, pour financer des emplois nouveaux que nos maîtres généralement naïfs croient sincèrement nécessaires à notre bien-être futur. Tandis que nos maîtres moins naïfs fantasment déjà avec délectation tous les emplois qu’il faudra à terme créer pour démanteler toutes ces innovations à terme perçues comme nuisibles.
      C’est l’application du grand théorème de Christophe: stimuler doublement l’économie en faisant creuser des trous puis en les faisant reboucher.

  • La premiere question à se poser est celle de la façon d’atteindre l’objectif de diminution de la consommation d’energies..que nos présidents successifs se complaisent à nous fixer….

    Certains comme jeancovici pensent que ce n’est pas une contrainte mais un fait inéluctable et qu’il faut investir judicieusement pour atténuer socialement le choc de pauvreté associé , et que c’est l’état qui ,dans sa grande sagesse conseillé par des jeanco) , peut orchestrer cela .Il est pronucléaire et il ne croit pas à l’avenir du fossile.. ( il ne vous permet pas nonplus d’y croire!)..le climat est un argument pour balayer les récalcitrants.. ( jeanco a une définition de l’écologie qui est un « optimum » homme nature..)

    Mais pour les autres? comment réussir à limiter la consommation d’un truc?
    En augmentant le prix…ou en diminuant la richesses des gens par des mal-investissements: bureaucratie ( miam! pour un politique!) et ENR qui en plus a l’avantage de satisfaire les verts… c’est ce qui semble se jouer chez nous.. avec des élus qui veulent toujours plus de taxes et qui ont besoin de créer des raisons de taxer.. On peut supposer qu’ils mentent conscient que pour parasiter il ne faut pas tuer la bête qui lorsque la jaunisse la prend devient rétive….

    Il y en a bien sur qui semble croire à la croissance verte , où un miracle technologique advient et la baisse de consommation énergétique se décorrèle de de richesse matérielle…

    Pour d’autres encore, nous avons le changement de définition de la richesse…un poème tiendra lieu de saucisse, de veste ou de chauffage , la technologie est la destruction de la nature.. ce n’est pas tant de couper les arbres qui compte c’est de les couper « technologiquement »..

    peu importe tout ça..nous vivons la pire période de l’humanité…qui va empirer..en douter est une folie…ce qui nous étouffe est le reliquat de liberté..
    seule cette conviction vous permettra d’éviter d’etre déçu de ce qui va se passer..
    Pensez « sans l’action du gouvernement, ça aurait pu être pire. »..

    merci macron je ne sais pas ce que je fais..

    • Diminuer la consommation d’énergie, c’est aller vers un monde décroissant. Ce n’est pas tenable.
      Il nous faudra toujours, voire toujours plus, d’énergie.
      La seule question est sous quelle forme, ou sous quelle forme de substitution, si l’on décide d’en abandonner une…

      PS : Jancovici est un animal bizarre, peut-être le seul de son espèce, c’est un décroissant pro-nucléaire !

      • ce n’est pas un « décroissantiste » c’est surtout un pichuiliste.. qui dit qu’il faut s’en remettre à l’etat pour investir « au mieux »… et à définiir des priorités, écoutez le sur la 5G…

      • Jancovici a des analyses intéressantes et souvent justes mais il est en trains de virer sa cuti (où n’a pas assez de poids) à force de siéger avec des ignares qui veulent imposer leur idéologie au mépris de toutes réalités scientifiques.

        • Janco a plutôt un bon diagnostic, et il a bien passé le message durant une décennie…
          Le traitement proposé est par contre assez dogmatique et discutable.
          Quant au pronostique, il est encore douteux…
          Il est temps de changer d’évangéliste 🙂

  • « En Allemagne, les plus de 100 GW de puissance intermittente éolienne et solaire installée depuis 2002 n’ont pas permis de remplacer le moindre moyen de production pilotable »

    C’est pourtant exactement ce qu’il s’est passé.
    En 2000 :
    – 346 TWh d’électricité fossile et 169 TWh d’électricité nucléaire soit 514 au total
    – 10 TWh d’électricité éolienne et solaire
    En 2019 :
    – 267 TWh d’électricité fossile et 75 TWh d’électricité nucléaire soit 342 au total
    – 174 TWh d’électricité éolienne et solaire

    • Il faut voir aussi les importations/exportations, les usines allemandes installées dans les ex pays de l’est depuis 2000, dont certains fonctionnent au charbon comme la Pologne..

    • Mais Chodocks creusaient, creusaient….
      Constater que cette solution est inutile, dangereuse (mettant en danger le réseau électrique, détruisant des paysages etc) mais continuer coûte que coûte dans cette startégie aberrante… ??? A qui profite le crime ?

    • et les émissions de CO2? et le prix des emissions de CO2 évitées?
      et la capacité qui existe encore d’exporter et d’importer..

      • dans les comptes..on peut délocaliser sonCO2 je produits éolien je vend..( à perte) et j’achete à prix fort ailleurs..

        un truc qui est dévinable que jeanco a mis en évidence, le prix de l’elctricité diminue quand la part renouvelable augmente…pour passer souvent sous zéro..

      • Les émissions de CO2 sont liées aux centrales fossiles. Passer du nucléaire à l’éolien ne change rien.
        L’Allemagne émet moins de CO2 pour sa production électrique depuis les années 2000, dans la proportion de baisse de l’électricité fossile, soit environ 25 % .

        • sauf qu’elle n’est pas autonome… il faudrait pour être honnête compter en premier lieu les emissions de CO2 associées à sa consommation… sauf qu’il y a eu des « effacements » chez les consommateurs dus à l’augmentation des prix.et sauf qu’il ya eu des déplacements d’usage..je passe de l’electricité au bois pour me chauffer…

          le but c’ets les emissions de CO2 au final pas juste l’électricité..

          • non..conclusion, ça a couté plein de sous pour un résultat minable..
            jeancovici est le maitre de ces « démonstrations »..plus exactement de leurs estimations chiffrées..

        • La baisse des émissions de CO2 de l’Allemagne tient plus au remplacement partiel de centrales à charbon et lignite (entre 1100 et 1800g de CO2/kWh produit) par des centrales à gaz moins émettrices (430 à 530g de CO2/kWh produit) que du développement des filières renouvelables intermittentes.
          En France le bilan sera et est déjà moins bon à production électrique équivalente.

          • Le souci en France c’est les 6grCO2/Kwh du nucléaire.
            Sans même parler des émissions indirectes dues au backup, remplacer 1Kwh nucléaire par du solaire fait déja grimper les émissions…

    • Non, l’auteur parle de puissance, pas d’energie, ne confondez pas.

      L’auteur veut dire que le parc de production fossile n’a sensiblement pas bougé, mais il tourne moins. c’est tout.

  • Quelques fermetures de centrales à charbon sont prévues en Allemagne en 2021. Quelles en seront les conséquences ? Nul ne peut prévoir.https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/en-allemagne-les-premieres-centrales-a-charbon-vont-fermer-moyennant-finances_149981

  • Quand on sait que la Banque mondiale a prévu une ardoise de 90.000 milliards de dollars pour ça, vous pensez bien qu’une telle somme suscite bien des convoitises et pousse à tout pour avoir une part d’un tel gâteau!

  • C’est tellement vrai que c’est à en pleurer de désespoir devant tant d’incurie et de mensonges parfaitement orchestrés.

  • Le plus grand projet idéologique jamais réalisé en France à été l’électronucléaire pour répondre aux besoins militaires et ensuite continué par bêtise en transformant le métal le plus rare de la planète en vulgaire chaleur qui fini inexorablement en IR rayonnant vers l’espace interplanétaire…. Toutes choses qui échappent à cet ignorant de Michel Gay.
    Serge Rochain

    • Ne tombez pas dans le même travers que celui que vous critiquez.
      Le nucléaire, s’il ne peut être la panacée au niveau mondial, n’en est pas moins une énergie intéressante. Il émet, comme l’hydraulique ou l’éolien, peu de CO2 et peu de polluants atmosphériques, et garantit à la France une moindre dépendance aux Etats petroliers.

    • vous avez parfaitement raison de dénoncer cette tare du nucleaire français..qui est la planification économique passé cela c’est litteralement dire des trucs sans interets… on devine l’idée que l’uranium est une ressource limitée et qu’on la gaspille..foutaise…

      • Mais le nucléaire Français nous a permis de supprime rpresque totalement le fuel et le charbon.

        • non rochain foutaise:
          vulgaire chaleur. bah en effet les machines thermiques…reposent en général sur l’exitence d’une source chaude ( produite) et d’une source froide , je doute que le vulgaire signifie pour lui. banal et commun..

          et en effet toute chaleur produit sur terre risque d’etre au bout du compte rayonnée vers l’espace..

          on ne sait pas trop ce sur quoi il se lamente : qu’on controle des réactions exothermiques? le second principe ? le principe de carnot.? .en tous les cas ..c’est grave.. ou graviloquent.
          en france tout finit pas une chanson..et ailleurs tout finit en entropie..

    • Et l’uranium n’est pas si rare sur Terre. https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/uranium-naturel et dégage, pour un même poids, plus d’un million et demi de fois plus d’énergie que du pétrole.

  • Il est possible que les écolos, l’Europe et Macron réussissent a détruire EDF avant 2022 !
    Les nations mettent plus de temps a se construire qu’ mourir.

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