Paradoxe éolien : plus il y a d’éoliennes moins il y a d’électricité

La fragilité extrême de la production française d’électricité va conduire inexorablement à un programme de restrictions et de rationnement.

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Paradoxe éolien : plus il y a d’éoliennes moins il y a d’électricité

Publié le 6 décembre 2020
- A +

Par Jean-Louis Butré et Michel Faure1.

Malgré une activité économique actuelle plus que morose, la transition énergétique à la française poursuit sa marche triomphante avec son cortège d’éoliennes et une croissance de la puissance raccordée de plus 8,5 % sur un an ; de sorte que nous serions fondés à compter maintenant sur les 9000 éoliennes pour nous assurer que la France disposera bien de l’électricité suffisante cet hiver.

C’est que nous disent les promoteurs qui, depuis des années, clament que des centaines de milliers de nouveaux foyers sont alimentés à chaque fois qu’ils implantent de nouvelles machines.

Enfin, peut-on vraiment compter dessus quand il n’y a pas de vent ? En novembre 2020, la production électrique éolienne a été marquée par une baisse de 7,5 % due à l’absence de vent.

Eh oui, quand il n’y a pas de vent, il n’y a pas de vent ! Même si les affairistes de l’éolien couvrent littéralement nos territoires de leurs engins, et même si Mme Barbara Pompili s’époumone pour les faire tourner, un esprit chagrin pourrait en conclure que plus on met d’éoliennes moins on a d’électricité.

C’est ce que démontre le graphique officiel du Réseau de Transport de l’Électricité (RTE)

Les déclarations à la télévision du 19 novembre 2020 de madame Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et solidaire ont confirmé la fragilité extrême de la production française d’électricité qui va conduire inexorablement à un programme de restrictions et de rationnement.

Mme Barbara Pompili envisage cet hiver des coupures de courant, l’arrêt de pans entiers de secteurs industriels et des baisses de tension du réseau au moment où le redressement économique de la France devrait être basé au contraire sur une électricité abondante, fiable et bon marché.

Pour rassurer les Français elle affirme qu’un black-out n’est pas possible en se basant sur un hiver normal, alors que personne ne peut exclure qu’il soit beaucoup plus rigoureux.

Cette situation inimaginable il y a quelques années est le fruit d’une politique d’abandon de notre industrie de l’électricité dont le fondement nouveau est de la remplacer par des sources intermittentes comme l’éolien.

En période froide anticyclonique, c’est-à-dire sans vent, les éoliennes ne produisent pas d’électricité même si la France était couverte de centaines de milliers de ces machines.

Contrairement à ce que prétend la ministre, le coronavirus n’a fait que dévoiler et accélérer cette réalité. Il n’en est pas la cause.

Cette politique irresponsable de l’électricité actée par la signature de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) a non seulement sacrifié l’indépendance de la France, sa liberté d’action et son statut de grande puissance mais de plus, comme le prouvent les déclarations inquiétantes de Mme Pompili, a désormais mis en danger la sécurité du territoire.

  1. Experts du groupe Énergie&vérité.
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  • C’est bien la première fois que j’entends cela, vous m’etonnez..

    Blague à part, on va rappeler une absurdité édictée en quasi règle, « il faut réduire notre consommation énergétique ».. j’ai de gros doutes que cet objectif , inepte en soi, puisse être atteint sans rendre d’une façon ou d’une autre l’electricté plus chère et plus rare..

    Juste le résultat de la schizophrénie des foules : » on veut du pouvoir d’achat et lutter contre la surconsommation »..
    La MUR au bout de la logique de diabolisation..le diable que nous dénonçons c’est nous..

    • « il faut réduire notre consommation énergétique »

      C’est fait ! Merci Covid !

      D’une manière générale, puisque la tendance est à tout fermer, selon la règle fondamentale que ce qui n’existe pas ne crée pas de nuisance, Pompili & Co devraient suivre l’exemple en fermant leur bouche.

    • Il est de plus en plus urgent de s’équiper chacun pour sa gueule…
      (PV, batteries, bois …) ceux qui n’en auront pas le moyens découvriront les joies de la décroissance verte, avec un PIB de pays du tiers monde.
      Il est pas beau le monde d’après ? 🙂

    • Ce n’est pas l’énergie qui pose problême, si celle-ci est décarbonée.
      Et encore faut-il que le maudit CO2 ait réellement une influence sur le climat !
      Plus on développera les éoliennes, plus il faudra construire des centrales thermiques — seules capables de compenser l’intermittence des moulins à vent –. Et plus on rejettera du CO2 !
      Vous avez dit les verts ? Non, plutôt les vers !
      Climatiquement vôtre. JEAN

    • « qui va conduire inexorablement à un programme de restrictions et de rationnement. » En Belgique, lors d’ une démonstration plus que douteuse du remplacement de l’énergie nucléaire par les énergies alternatives, le député écolo aussi glisse dans la démonstration(mais sans insister) qu’il faudra réduire notre consommation.

  • « ministre de la transition écologique et solidaire » : budget 35 Milliards, soit plus de 10 % du budget de l’état en 2020 ( 21 % du budget pour l’éducation, 8 % pour les soins de santé )

  • Le titre de l’article est un peu provocateur mais c’est hélas le paradoxe auquel conduit une énergie intermittente et aléatoire qui ne fournit ce pour quoi elle est utilisée, non pas quand on en a besoin, mais quand la nature le veut bien avec tous les inconvénients que cela implique aussi bien quand il y a trop de production (surcharge momentanée des lignes de transport, gestion délicate des réseaux, déséquilibre des marchés de l’électricité…) ou pas assez (appel à des filières à très faible inertie comme le gaz, risque de black-out…).
    L’éolien est de très loin la pire filière de production électrique: elle cumule tous les défauts en plus d’être la plus anti-écologique qui soit. Le document suivant résume assez bien le gâchis énorme causé par l’éolien qui jusqu’à présent n’a servi qu’à enrichir quelques petits malins toujours très prompts à tirer profits des incohérences et des bêtises de certains élus et dirigeants politiques :
    lien: https://epaw.org/fb37/eolien_et_elus3.pdf

    • Jardinier, je vous trouve bien naïf. Les dirigeants savent très bien ce qu’ils font et il n’y a pas de petits malins, mais des gros malins en pleine connivence avec les dirigeants.

  • Bah pour que cette histoire fonctionne il faut autant de puissance éolienne installée que de centrales à gaz ou charbon…, c’est possible, le coût de tout ça doit être surment démentiel mais quelle importance pour ces gens là, c’est les français qui paient et on ne leur demande pas leur avis… Quand à la planète…… Du gaz du mazout ou autres énergies fossiles c’est pareil… Mais pour nos voisins teutons ou notre oncle Sam ce sont des dividendes considérables… Et puis, si j’ai bien compris ces centrales gaz délivreront une électricité à prix majoré pour intermittence….

  •  » si il y a suffisamment de vent , si l’hiver n’est pas trop froid , si , si si …..avec des  » si  » , on mettrait Paris en bouteille pauvre cruche ;

  • Ce constat est très inquiétant.
    Il ne manquerait plus qu’un hiver rigoureux en pleine crise sanitaire pour saper définitivement toute chance de reprise économique.
    Cet article prend encore plus de sens au moment où VGE est décédé.
    Lui n’était pas seulement énarque mais aussi polytechnicien, il croyait dans l’industrie et nous avait permis d’avoir une électricité abondante, bon marché et décarbonée même si ce paramètre n’existait pas à l’époque.
    J’attends avec impatience un candidat à la présidentielle qui ne nous parlera pas d’écologie.
    Cette idéologie nous a conduits dans le mur.
    Question pour Barbara :Comment recharger les véhicules électriques en cas de coupure ?
    En ce qui me concerne, étant rarement à la mode, je continue de rouler en Diesel !

    • le mieux serait que le black-out arrive cet hiver et que les français ouvrent les yeux. si ça devait arriver dans 5 ans, la situation serait beaucoup plus difficile à rétablir.

    • VGE était surtout polytechnicien et ingénieur. Enarque ça lui a servi à faire de la politique mais ça a dû lui faire drôle de constater le niveau moyen des personnes censées diriger notre pays.
      Et le niveau de l’ENA ne semble pas s’être arrangé depuis son époque.

    • VGE était polytechnicien effectivement c’est à dire qu’il comprenait quelque chose à l’Energie (et aussi à d’autres secteurs techniques). Histoire de rire, je vous conseille d’écouter les conférences et interventions de Jean- Marc Jancovici (polytechnicien, Vert) notamment celles devant nos chers députés qui sont totalement largués devant de simples graphiques et qui découvrent que l’énergie électrique ne se stocke pas et que lorsqu’il n’y a pas de vent ou pas beaucoup (assez) les éoliennes ne produisent pas. !! Sauf que ces Messieurs et Dames votent les lois et sont bien pris en main par le puissant Lobbying éolien qui n’a que faire de publier des chiffres faux à tout va (NB : Les journalistes ne sont pas mieux, peut-être encore pire) .

      • « l’énergie électrique ne se stocke pas »

        Elle se stocke sous forme d’énergie potentielle dans les lacs de barrage (par pompage) instantanément pilotables à la demande.
        Le rendement n’est pas ridicule.
        Et pour ceux que cela inquiète, ça ne vomit pas de CO2 et ça ne consomme pas de terres rares polluantes.

        • Oui, mais en France ce que l’on pourrait stocker ainsi (même en créant de nouveaux barrages et noyant de nombreux villages) n’excéderait pas quelques pourcents de la consommation nationale.

          • L’énergie hydraulique est effectivement la meilleure.
            Le problême est que pour les sites d’implantation des barrages, en France, on a mangé notre pain blanc.
             » Le rendement n’est pas ridicule  » …… par rapport à l’énergie hydraulique en général, oui. Mais cette dernière ne représente que 10% de toute l’énergie produite en France !
            Energiquement vôtre. JEAN

          • Je suis bien d’accord avec vous (Mecki), je ne préconisais évidemment pas d’utiliser les ventilateurs pour remplir les lacs! A ce compte là on pourrait aussi bien faire pédaler toute la population …
            Et d’ailleurs il n’y a plus de place pour créer de nouveaux lacs de barrage.
            Je me contentais de faire remarquer que oui, l’énergie électrique se stocke, que les lacs permettent de lisser la demande de consommation et ont déjà économisé quelques centrales électriques.

          • Pour un rappel d’ordre de grandeur la capacité des Stations de transfert par pompage STEP actuelles représentent en volume grosso modo 2h de la conso du pays.

            On pourra pas faire grand chose avec ça

            • Les STEP en France ont une puissance combinée de ~7GW. On ne leur demande pas de remplacer les autres centrales mais d’apporter un appoint pour faire face à une surconsommation temporaire au delà de la puissance installée (90GW).
              Elles peuvent donc faire face à un pic de consommation de 8% au dessus de la puissance disponible des centrales (supposées en état de marche).
              La capacité globale de production des STEP remplies est de l’ordre de 185GWh soit 26h d’appoint à plein régime ou 100h pour compenser 2% de dépassement (faute de Fessenheim).

        • Oui enfin il faut encore acheminer l’énergie électrique jusqu’aux sites de pompage

  • J’ai comme l’impression que le fameux conseil scientifique qui gère le Covid s’occupe aussi de gérer l’approvisionnement électrique de la France. Il faudrait vérifier sur leur ordre de mission.

  • que ce soit l’éolien ou le solaire ce sont des sources intermittentes on devrait parler de centrale mixte gaz /solaire, gaz/ éolien , sans parler de l’aspect catastrophique des arrêt marches de centrales thermiques . L’état français a été dans le passé le moteur , le cerveau du développement technologique, industriel et in fine économique , aujourd’hui il organise dans les mêmes domaines le déclin. Affolant, humiliant, d’où peut venir le sursaut ? avant de sombrer dans un pays sous développé

  • Il faudra un black out très sévère pour que les Français voire les Européens prennent conscience de leur lubies de transition énergétique, sinon les petites coupures les feront un peu râler mais sans plus du moment qu’ils peuvent mener leur petite vie quotidienne ils ne sentiront pas véritablement concernés et madame pompili pourra continuer à pérorer en toute tranquilité.

    • n’y comptez pas un seul instant
      d’autres pays ont déjà connu des blackout,des « délestages », je pense à l’Australie du Sud, la californie récemment même l’Allemagne n’y échappe pas, cela n’empêche nullement d’accélérer la gabegie, cf le green deal européen, et maintenant aux USA avec walking dead
      Au contraire, l’épisode covid démontre que l’on peut tout faire accepter aux peuples, pour peu que l’on manie avec application la peur
      cela fait 20 ans que cette clique nous abreuve de prédictions à la Philipulus, alors qu’il ne se passe rien de spécial, mais le discours lui est assourdissant, continu,un vrai matraquage, et comme l’apocalypse toujours reportée , toujours affirmée inéluctable ,ne peut être écartée pour 2100,2200,? aucun argument rationnel ne pourra faire reculer les vrp en poele à frire
      Une fois que la phobie CO2 est ancrée dans l’acceptation collective,et comme il n’y a aucune activité humaine, ni le simple fait de vivre, est générateur de CO2,toutes les inepties les plus imbéciles sont possibles,
      Vous vous attaquez aux éoliennes, mais ce n’est que la partie la plus visible du monstre que nous avons créé, et qui va nous balayer tel un tsunami.
      Pesticides, intrants,nourriture, élevage,avoir des enfants, se déplacer,travailler, produire, bref, toute activité ,prise sous la loupe CO2, sera réglementée, à la manière de la crise covid, cad, comme des poulets sans tête,qui seront responsables, mais pas coupables, de milliers de morts au champ d’honneur de la « crise »
      On a connu cela avec le DDT, mais comme cela ne nous concernait pas….

      Lu dans l’immonde
      http://seppi.over-blog.com/2020/12/usda-une-nouvelle-annee-sans-aucun-niveau-preoccupant-de-residus-de-pesticides-dans-les-aliments.html

      oups,
      et oui, notre nourriture est saine, abondante, pas chère,sure,on s’en serait douté, rien qu’à voir l’espérance de vie, et.. la crise du surpoids.
      C’est pourquoi, il faut dans l’urgence,agir
      d’ailleurs , pratiques agricoles, et CO2, on voit bien qu’on va dans le mur
      c’est désespérant, inquiétant,inexplicable, pas plus que de batir des cathédrales finalement

      • pas si sûr…les médias sont majoritairement pour les politiques suivent car c’ets populaire mais ça peut se défaire..ou pas ..tout dépend de la façon dont le peuple qui se sera rendu compte réagira.. déjà les décroissants et les écolos vont se battre entre eux..

  • Dans la figure, heureusement qu’il y a la ligne du haut!
    Le peu d’hyraulique compense assez bien le manque de vent mais pas totalement et il dépend des quantités de pluie tombées précédemment. En fin d’hiver, il arrive qu’il faille faire chauffer les centrales à charbon/gaz et que cela soit juste, surtout s’il y a une vague de froid.
    Mais bon courage pour faire changer d’avis et la Pompili et ce gouvernement de psychopathes, cher camarade (promo 80).

    • Près de chez moi ya plusieurs lacs de barrage, ça tire dessus depuis mi septembre, et là le niveau est bas alors que l’hiver commence à peine. Même le débit des rivières est faible donc à moins qu’il pleuve des trombes d’eau, on prend l’annonce de probables coupure de jus assez au sérieux…

  • Nous retournerons bientôt dans les grottes comme nos ancêtres les hommes de Cromagnon. C’était mieux à leur époque… qu’il parait.
    On ne sera bientôt plus capable de rien, même pas de tailler un silex.

  • Logique :
    « Plus il y a de fous, moins il y a de riz. »
    « Plus il y a d’écolos, plus l’intelligence recule. »

  • c’est vraisemblablement voulu par les écologistes : c’est la décroissance (comme en 1940).

  • On va bien rire quand ceux qui ont installé des immondices visuels se retrouveront avec 20 tonnes de béton dans leur jardin parce que le loueur d’éolienne aura fait faillite.

    • En Allemagne, certaines éoliennes commencent à être démantelées.
      Elles ont plus de 20 ans et ne sont plus éligibles aux subventions, leur maintien en condition opérationnelle coûte plus cher que ce rapporte l’énergie qu’elles produisent.
      Voilà ce qui nous attend d’ici quelques années.
      Bravo pour la clairvoyance de nos dirigeants qui n’ont aucune compétence technique.
      Idem pour la filière véhicules électriques, un simple calcul de coin de table publié il y a quelques mois sur Contrepoints permet de démontrer la non viabilité de cette voie.
      Le problème est comment charger en 5 min les batteries d’une voiture électrique ?
      Il faut 4000A sous 500V soit 2MW par véhicule, ce calcul était à la portée d’un élève de 1ère F3 (électrotechnique) dans les années 70-80.
      Au delà des problèmes techniques, comment assurer la sécurité des automobilistes qui feront le « plein » avec 4000A dans la main ?
      Autre sujet en vogue, l’hydrogène vert fabriqué par électrolyse de l’eau grâce aux énergies intermittentes, ce qui permet de stocker de l’hydrogène qu’on utilisera dans les piles à combustible.
      Si l’idée est séduisante sur le papier, elle l’est beaucoup moins sur le plan pratique, l’utilisation de l’hydrogène étant très contraignante, notamment à cause des fuites.
      Si ce risque est parfaitement maitrisé en milieu industriel, il est inacceptable en usage domestique, une ou des fuites dans un tunnel ou un parking souterrain aurait des conséquences catastrophiques.
      Malgré cela, le gouvernement a débloqué une ligne budgétaire pour avancer sur ce sujet qui plait beaucoup aux Allemands qui doivent justifier la gabegie de leurs éoliennes.
      C’est notre argent qui est gaspillé en pure perte et nous en avons assez d’être dirigés par des gens qui ont séché les cours de physique chimie.

      • ce n’est pas perdu pour tout le monde !!!

      • Bonjour,
        Petite précision concernant les voitures electriques: il est plus simple de monter la tension que l’intensité.
        Pour votre information, les chargeurs dit « ultra-rapide » fournissent entre 400 et 800A au alentour du kV (généralement grâce à des câbles de charge refroidis), les câbles sec ne dépassant quand à eux rarement les 300A.
        Cela dit, même les plus grosses batteries ne supportent pas ce régime bien longtemps avant de brider la puissance absorbée (la température grimpe en flèche au niveau du contact voiture/chargeur.
        En définitive, on est plus sur des temps de charge de 10 à 30 minutes ce qui n’est pas trop déconnant (même si clairement moins rapide qu’une voiture thermique, on fera jamais aussi bien).
        La voiture électrique, même si elle ne sera jamais aussi flexible qu’une voiture thermique est quand même une très belle alternative pour les flottes professionnelles, les taxis et autres VTC ou personnes ne faisant que peu de route (la majorité des gens ne font pas plus de 40km pour aller travailler), voire les citadins. Pour les autres, le thermique est la solution.
        Je vous rejoins sur les autres points.
        Déployer à grande échelle des éoliennes à tout va est une aberration. Elles peuvent être utiles dans le mix énergétique dans les zones à forte capacité mais elles sont bien peu efficace (tant en terme de production que de coût) dans la majorité des cas.
        Et je vous rejoins aussi sur l’hydrogène, penser qu’un gaz aussi difficile à stocker et à gérer, avec un rendement énergétique de production misérable est une solution d’avenir est une grosse fumisterie. La majeure partie de l’hydrogène utilisé actuellement vient du petrole/gaz naturel (hydrogène gris) … pas d’hydrolyse de l’eau comme on l’entend partout (hydrogène vert).

      • A propos de l’hydrogène, un livre est sorti en mai 2015, qui vante les mérites de l’hydrogène naturel (sans transformation, utilisable dès son extraction). J’ai eu des doutes (du fait que cela na pas fait couler beaucoup d’encre, alors même que c’était une opportunité indéniable pour avoir une énergie inépuisable et propre !)

        Sur le site de Jacqueshenry, il m’a été expliqué que cela était inexploitable car, certes très abondant à l’état naturel, mais très dispersé : Très bonne synthèse sur le sujet ici.

        Pouvez-vous, parmi les experts, me dire ce que vous en pensez ?

        A condition, bien sûr que le lien fonctionne ! ….. Je ne suis pas spécialement doué !

        Hydrogènement vôtre. JEAN

      • Ils n’ont même pas sèché les cours : très peu étaient prévus…

  • Remarque, sur le graphique j’ai du mal à voir la ligne bleue de la production solaire. Pour étudier cette production renouvelable, un grossissement important du graphique est nécessaire…

  • Arrêtons de donner systématiquement la parole à cet ayatollah anti éolien qui diffuse des approximations, des opinions et des demi vérités qu’il présente comme des faits. On connait le problème des sources d’énergies intermittentes mais dans ce cas pourquoi recourir au mensonge ? L’éolien sur novembre a contribué à chaque moment entre 1% et 21% de la production nationale. Agiter le spectre du black out ou critiquer des ministres ou des politiques énergétiques sans apporter des arguments factuels est totalement stupide. Si on veut une bonne analyse des politiques énergétiques regardons vers de bons spécialistes (Jancovici par exemple) , qui ne sont pas plus tendres avec l’éolien, mais au moins avec des arguments techniques !

    • « l’éolien sur novembre a contribué à chaque moment entre 1% et 21% de la production nationale » : cela ne signifie pas grand chose : tout dépend de la consommation à ces moments-là.

      • Bien sûr mais visiblement tout le monde n’a pas intégré cette évidence!

      • « Tout dépend de la consommation à ces moments là »
        Les courbes affichées ne traitent que du mois de novembre. On ne compare pas l’automne avec l’hiver.
        On parle de la période de l’hiver, période de consommation électrique la plus élevée avec le chauffage électrique, l’éclairage allongée, la cuisine (plus de raclettes, tartiflettes, gratins, etc etc et moins de salades) etc etc etc.
        Donc n’allez pas croire que des jours d’hiver sans vent ont une consommation électrique significativement plus faible (de 20%) que des jours d’hiver avec vent.
        En plus, RTE s’adapte à la demande en mobilisant les autres moyens de production. Sur les courbes RTE de l’article, on voit bien les montées en charge du fossile et de l’hydroelectrique pendant les périodes basses de l’éolien (et à l’inverse, au pic éolien du 15/11, baisse des 2 autres)

        Donc tout ne dépend pas de la consommation. Les autres moyens de production (et les importations ) ont aussi leurs rôles, mais aussi leur limites (capacités).

  • Mais nous n’en sommes pas à l’heure des renouvelables, c’est toujours le nucléaire qui tient le haut du pavé en matière de production d’électricité depuis plus de 50 ans et s’il y a des problèmes de disponibilité d’électricité cet hiver c’est bien à sa défaillance que nous le devrons. Mettre ses insuffisances sur le dos de l’éolien qui reste à ce jour marginal en France est une escroquerie évidente cumulant mauvaise foi et perfidie.
    Les démonstrations bien choisies dur les courbes RTE pourraient aussi concerner notre insuffisance nucléaires catastrophique de fin août et de septembre avec un nucléaire peinant à sortir 27GW avec une puissance installée de 61,5 gw pour un besoin de 55 GW, heureusement compensée par l’importation notamment depuis L’ALLEMAGNE… ET DE SES ÉOLIENNES…. Un pays dont les renouvelables sont devenus la première contributive dans le mix électrique et sur le chemin de la totalité. Avec pourtant une soi disant reprise de notre nucléaire après la faillite de l’été, encore en ce moment nous importons massivement et toujours depuis l’Allemagne des puissances de l’ordre de celles fournies par une bonne dizaine de réacteurs nucléaires. Et ça serait la faute de nos 8000 petites éoliennes qui seraient donc responsables de l’essoufflement de notre nucléaire ? Responsables de l’arrêt des deux réacteurs de Flamanville don’t un depuis 2 ans et l’autre depuis un an, responsables des arrêts permanents sur incidents des réacteurs de Golfech par exemple ? Bref les éoliennes sont responsable de la fragilité de notre parc nucléaire….!!!

    • Certes le nucléaire n’est pas au mieux de sa forme du fait du covid mais c’est une source carrément plus fiable que les éoliennes.
      A l’heure ou j’écris ces lignes (pic de 19h), sa production 75% du parc installé (il manque 10 à 15% de son niveau normal), il est nettement meilleure que l’éolien 23% (ça aurait pu être 1% comme 50) du parc installé, solaire:0%, bioenergies 38% …
      On importe seulement 1600 MW, à peu prés la puissance de Fessenheim …

      En Allamagne le charbon et gaz dominent et pour longtemps:

      https://www.agora-energiewende.de/service/agorameter/chart/power_generation/06.11.2020/07.12.2020/
      On peut voir sur 30 jours que la prod eolien + solaire + va de presque rien (debut novembre) a beaucoup (milieu de novembre) selon les moments. Et ça leur a couté pres de 300 milliards pour ça, faudra combien pour remplacer l’ensemble des fossiles? 2000, 5000, 10000 milliards? plus?

    • Cette année est assez exceptionnel, car des centrales étaient en maintenance… Par contre, si Fessenheim n’avait pas été éteinte, nous n’aurions pas eu ce soucis, ou moins visible.
      Quant à l’Allemagne, heureusement que ses voisins lui prêtent de l’électricité (propre ou pas, merci la Pologne 😉 ), et qu’apparemment, les augmentations de CO2 dans l’atmosphère sont acceptées par les écolos (car « l’Allemagne est en transition énergétique ! »)… Sinon, ils seraient en effet mal, très mal… 🙂

  • Les agriculteurs qui louent leur terrain pour installer une éolienne sont-t-ils au courant qu’à la fin la dépollution du terrain sera à leur charge ?

  • TOUT à fait faux. Sans rentrer dans une polémique stérile car vous semblez convaincu de votre avis, je vous conseille de voir ce qui se passe au Portugal, qui va être totalement autonome en énergie dans 15 ans, particulièrement grâce aux Eoliennes installées partout où les vents sont suffisants etc … Renseignez vous avant de dire de grosses  »conneries » svp et les envoyer sur les réseaux  »dits sociaux » mais sont, comme la votre, le nid de millions de fake news tous les jours.
    Je suis spécialistes et très compétent dans tout ce qui touche les énergies renouvelables et celles qui sont illimitées telles que l’énergie solaire et l’énergie éoliennes, de plus gratuites et illimitées.
    Amen
    Réfléchir avant de disserter en prétextant des cogitations  »scientifiques », ce qui ne veut en réalité rien dire.
    Merci d’avance pour tous.

  • mais que peut-on attendre des écolos qui veulent le retour à l’âge de pierre ??? Il faudrait dissoudre leurs mouvements et traduire en justice pour crimes économiques leurs leaders !!! Non je rêvais !!!

    • La nouvelle loi sur les séparatismes devrait résoudre ce problème… On pourra fermer ces églises d’écologisme, qui ne respectent pas les principes républicains, et appellent à dézinguer le pays…

  • Pour abonder dans le même esprit que celui de @MichelC
    (cf : son post du 6 déc. 11h20 de ce fil).
    « Il ne nous restera plus qu’à nous réfugier au fond d’une grotte, en attendant que nos poils repoussent. »
    ©miniTax
    [Blogueur que je salue, et qui se reconnaîtra, s’il me lit.]

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La perte de 67 % de la puissance de production électrique guadeloupéenne – 211 MW sur 315 – aura donc déstabilisé le système électrique de l’île jusqu’à priver de courant ses 380 000 habitants et sa modeste économie durant près de 39 heures, du 25 au 27 octobre 2024.

Notons que les 9 MW de puissance éolienne et les 4 MW de puissance photovoltaïque avec lesquels EDF s’enorgueillit d’avoir entamé la mutation du parc en question vers les 100 % renouvelables, à l’horizon 2030, n’ont pas été d’un grand secours à nos infortunés compatriotes ultrama... Poursuivre la lecture

Qu’on le veuille ou non, la mise en service de l’EPR de Flamanville constitue le plus redoutable audit que l’appareil industriel français ait eu à subir depuis longtemps sur ses aptitudes tant technologiques qu’économiques et humaines. Car, comme partout ailleurs, le secteur énergétique y occupe la place la plus primordiale, au sens où la plupart des autres secteurs ne peuvent exister sans lui, où leurs rendements dépendent très largement du sien.

 

De quoi est-il question avec ce laborieux retour à la dynamique techno-industr... Poursuivre la lecture

C’est manifestement ce que cherche à faire une archéo-administration de l’économie n’hésitant pas à falsifier le concept d’équilibre offre-demande et à maquiller le coût exorbitant d’un appareil de production électrique devenu antiéconomique. Pour cette administration, l’accès au prix bas de l’électricité est avant tout un droit opposable par quiconque, auquel l’État est prioritairement tenu de répondre coûte que coûte, et non la conséquence heureuse de la pratique économique et industrielle rationnelle qu’il a le devoir de promouvoir. Non se... Poursuivre la lecture

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