Électricité : des travaux d’Hercule surréalistes
Où est donc le « marché libre » censé faire baisser le prix de l’électricité au consommateur ?
Où est donc le « marché libre » censé faire baisser le prix de l’électricité au consommateur ?
RTE annonce dans son rapport qu’un système électrique avec 100 % d’énergies renouvelables n'est pas viable.
Selon France Stratégie, l’arrivée de quantités massives d’ENRi, sans tenir compte des conditions d’intégration au système électrique, a entraîné une chute des prix de marché de gros. Ce marché ne permet plus de déclencher les investissements nécessaires à la transition énergétique, ou simplement au maintien d’un accès fiable à l’électricité.
La Chine manque-t-elle d'électricité à cause des énergies renouvelables ? Ce phénomène est aujourd’hui un sujet d'actualité brûlant en Chine.
En choisissant pour des raisons purement démagogiques de réduire le nucléaire au profit des renouvelables intermittents, le gouvernement fait implicitement le choix de la rareté électrique.
Grâce à l'application d'une écologie de combat tous azimuts, les Français seront rapidement frugaux. Autrement dit, ils vont se cailler les miches.
Multiplier les sources de production et consommation de l’électricité, c’est tirer des câbles de cuivre et d’aluminium. Pas très écologique, et ruineux.
Le gouvernement britannique a donné suite à une demande d'EDF pour l'ouverture de négociations en vue de la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires EPR.
Au motif de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, remplacer des productions pilotables d’électricité par des sources d’énergies aux productions fatales, aléatoires et/ou intermittentes (EnRI), est une idiotie.
La fragilité extrême de la production française d'électricité va conduire inexorablement à un programme de restrictions et de rationnement.
"Il n'y aura pas de coupure cet hiver" nous assure-t-on. Mais la réalité des chiffres de notre production d'électricité nous incite à penser le contraire.
Faut-il nous préparer à vivre comme dans les années 1970 ou dans un pays sous-développé, avec des coupures de courant régulières, puisque nous n'avons plus de quoi fournir suffisamment d'électricité ?
Aujourd'hui, pour le développement du système électrique, l'État est conseillé par des lobbyistes partisans qui, au lieu d’aider la décision des politiques, ont dévoyé le marché au détriment de l’intérêt général.
L’éolien et le photovoltaïque ne sont pas adaptés pour faire face aux besoins en électricité de la France lorsque le nucléaire et l’hydroélectricité ne couvrent plus la demande.
L'Etat envisagerait de revenir sur certains tarifs de rachat que l’État avait garanti par contrat, parfois pour 20 ans, aux acteurs de la filière photovoltaïque. Vous avez dit État stratège ?
La STEP permet d’équilibrer le réseau électrique et d’augmenter la part de production d’électricité décarbonée dans le mix énergétique.
Le parti pris des antinucléaires rend aveugle cette agence de l’État qui semble davantage au service des énergies renouvelables et de certains intérêts particuliers que de l’intérêt général.
Voici le portrait de celui qui a inventé la première pile électrique, Alessandro Volta.
Nous nous intéressons ici uniquement à l’investissement, l’évaluation des coûts complets se heurtant à l’opacité du secteur des ENR.
Un fournisseur d’énergie a le droit de dire qu’il est 100 % renouvelable car il a payé une Garantie d’origine, un impôt vert, une forme de racket institutionnalisé.