La crise du Coronavirus ou l’interminable parenthèse à notre État de droit

On peut s’inquiéter de voir les acteurs politiques capables de construire un état d’exception devant chaque situation exceptionnelle à laquelle ils sont confrontés.

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La crise du Coronavirus ou l’interminable parenthèse à notre État de droit

Publié le 25 octobre 2020
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Par Maître Sabine Sultan Danino, avocat au Barreau de Paris.

En août 2020, j’écrivais un article faisant notamment un état des lieux des mesures liberticides prises au nom de ce qui a été communément nommé l’urgence sanitaire.

Malheureusement, quelques mois après, inflation législative oblige, cette liste n’est déjà plus à jour. Et d’autres restrictions, plus invasives, plus contraignantes viennent encore s’ajouter à cette interminable parenthèse à notre État de droit.

Car des mesures liberticides sont prises dans un cadre parfaitement légal au nom de l’urgence sanitaire, avec un impact notable sur notre façon de vivre et d’être.

Ce cadre légal, c’est « l’État d’urgence sanitaire », voté à une vitesse sidérante le 22 mars 2020, puis levé, puis réinstauré, tout aussi précipitamment, le 14 octobre sans aucune concertation : véritable régime d’exception, sorte de gouvernance politico-médicale, qui habilite le Premier ministre à prendre par décret des mesures générales et hautement liberticides.

Le législateur délégue de manière quasi absolue au gouvernement la possibilité d’affecter nos libertés les plus fondamentales.

Or, l’Histoire nous a tristement montré qu’il faut toujours observer avec méfiance un pouvoir qui s’arroge pour lui-même des droits exorbitants en proclamant la nécessité d’une urgence nationale ou d’une menace quelconque.

On parle de droits humains et de libertés fondamentales durement conquis qui nous apparaissaient, à tort, à jamais acquis. Celle d’aller et venir, d’entreprendre, la liberté de réunion, le droit de mener une vie privée et familiale, le droit à l’éducation, la liberté de religion, le droit de travailler.

Et on pense forcément aux gens du spectacle, à l’évènementiel, aux restaurateurs, aux traiteurs, aux métiers du tourisme, de l’aéronautique, aux salles de sport et à tant d’autres secteurs si durement frappés. On pense aussi à ces familles séparées par ces murs infranchissables que deviennent ces frontières. On pense aux personnes âgées de plus en plus isolées dans les EHPAD.

La liste des entraves est longue et ne sera certainement plus à jour dans quelques semaines… Ces entraves ont, par effet d’accoutumance, tendance à se normaliser et à entrer dans le droit commun, alors qu’elles sont intrinsèquement attentatoires aux libertés fondamentales. Pour ne citer que quelques exemples marquants :

  • mise en place de « couvre-feux » en Île-de-France et huit métropoles,
  • rassemblements privés limités à six personnes,
  • obligation du port du masque en extérieur, dans les lieux clos et en entreprise,
  • traçage des clients des restaurants,
  • fermeture des bars et des restaurants dans certaines métropoles,
  • limitation des écoles de musiques, conservatoires, fanfares, etc. à 15 personnes,
  • limitation des crèches à 10 enfants,
  • prime de 55 euros pour tout médecin déclarant un malade du Covid,
  • annulation de très nombreuses manifestations : marathons, foires, expositions, matches,
  • limitation de la liberté de prescription,
  • fermeture d’établissements publics,
  • quarantaines par réciprocité,
  • interdiction de visite aux patients hospitalisés,
  • absence de débat public sur des lois votées sans députés.

Et tout cela sans que l’on n’ait la moindre idée de l’horizon auquel pourraient être suspendues ces exceptions temporaires à la liberté.

Jamais en temps de paix les démocraties n’ont enduré pareilles entorses aux principes qui les fondent : les libertés publiques.

Sans remettre en question la vocation sécuritaire ou la stratégie politique, qui serait donc de « protéger la capacité des hôpitaux publics » ; sans même chercher une idéologie masquée derrière une gestion de crise qui n’en finit pas

Sans se montrer dubitatif sur l’efficacité de ces mesures, qui ne sont parfois supportées par aucun consensus scientifique (port du masque en extérieur), manifestement jamais suffisantes à endiguer l’épidémie, nous pouvons :

  • Nous interroger sur la proportionnalité de ces mesures, base de la légalité d’un régime d’exception.
  • Déplorer ces rapports humains éclatés et cette phobie du risque zéro.
  • Nous alarmer des conséquences de cette peur savamment distillée.
  • Nous inquiéter de voir les acteurs politiques capables de construire un État d’exception devant chaque situation exceptionnelle à laquelle ils sont confrontés.

Car des pandémies, il y en aura d’autres. Mais nos précieuses libertés, conquises aux termes de siècles d’efforts, allons-nous les retrouver ?

Et jusqu’où irons-nous ? Les technologies peuvent être intrusives, allons-nous faire l’expérience des drones prenant la température des habitants à leur balcon ou rappelant à l’ordre les personnes sans masques en rue ? Des récompenses seront-elles distribuées en cas de dénonciation des malades ?

Au Royaume-Uni, le ministre de l’Intérieur a appelé à la dénonciation aux services de police « si on remarque que son voisin reçoit plus de six personnes chez lui »

L’occasion de rappeler qu’en 1916 le New York Times publiait le nom et l’adresse des personnes infectées par la polio dans ses pages intérieures. Imaginons cela en temps de Covid-19, avec la puissance des réseaux sociaux…

Ajouté à tout ce qui n’est pas encore illégal mais qui n’est déjà plus « sanitairement correct » de s’embrasser, s’étreindre, festoyer, rire… Cette « distanciation » qui isole davantage et qui entretient cette incroyable peur et ce clivage désormais flagrant entre les individus.

Et la jeunesse, qui paye pourtant un lourd tribut, stigmatisée via notamment des spots publicitaires moralisateurs et culpabilisants.

Sans parler de ceux qui osent s’alarmer (cf. l’artiste Nicolas Bedos), traités au mieux d’égoïstes irresponsables, au pire de complotistes. Et le sempiternel « j’espère que vous pleurerez sur vos libertés quand l’un de vos proches sera malade »…

Autant de stigmates d’une démocratie en très grande souffrance. La vigilance est donc de mise car, disait Benjamin Franklin :

Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité, ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.

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  • voila l’introduction..
    « Il n’est pas contestable que la crise du coronavirus est considérée comme un danger qui menace la vie de la nation. Il n’est pas non plus critiquable que des mesures exceptionnelles soient prises lorsque les gouvernants estiment que pareil danger existe. »

    pas contestable et pas critiquable…vraiment?

    tout ça quand un danger « menace la vie de la nation »..
    en quoi l’arrêt économique ne menace pas la vie de la nation? en quoi la fin des certains liberté ne menace pas la vie d’un nation dont la devise comprend le mot liberté?

    sauf votre respect quand on accepte cela , potentiellement , le reste suit…a combien de morts et de souffrances risque on? ou quel est le prix que nous accordons à la liberté?

    tout cela est critiquable, affaire de jugement de valeur, arbitraire?? il ne faut surtout pas accepter cet argument qualitatif de façon absolue..

    modifier volontairement sa façon de vivre par souci de preserver la vie des autres, des gens âgés, des gens faibles à tort ou à raison.. c’est très respectable..considérer que c’est « criminel, irresponsable odieux, de na pas accepter de renoncer à ses libertés individuelles par souci de diminuer la probabilité que des gens faibles meurent ..alors toutes lie libertés peuvent passer à la trappe…

    • et tiens..le rca « menace la nation française » DONC….

    • Vous avez mal lu l’introduction, et peut-être pas lu du tout la suite.

    • Tout à fait d’accord. Le gouvernement a brutalisé la population avec ce prétexte. Les énarques méprisent les français, on l’a vu avec E Philippe qui n’a eu de cesse de prendre des décisions vexatoires.
      Mais le problème c’est qu’une majorité des Français en redemandent et trouvent même que l’on a pas fait assez.
      Tout cela pour un virus qui s’est révélé comparable en terme de létalité à la grippe de l’hiver 2016-2017.

      • Par contre on n’a aucune nouvelle sur l’avancement des procédures judiciaires en cours, contre les hommes qui ont failli à leurs responsabilités …

    • Relisez jusqu’au bout , il ne dit pas que le virus est un danger pour la nation mais qu’il a « été considéré » comme un danger; c’est au contraire une démarche très intelligente; l’auteur élude dès le début la question du médicale et dresse un tableau accablant

      • Oui c’est vrai, mais la phrase est ambigu.
        L’auteur pense-t-il que le danger est incontestable, que c’est une vérité ?

        • a la rigueur , peu importe; il faut que les mesures prises soient proportionnées a ce danger et ce n’est absolument pas le cas ! Les médecins sont trop silencieux et c’est a eux de prendre la parole et de rassurer les gens.

          • Certains médecins sont trop silencieux, ou discrédités dans kes medias, ou invisibilisés…
            Ecoutez ce qu’en dit le Pr Perronne

          • Certains médecins font leur pelote avec cette crise, leur quart d’heure de gloire, et ceux qui ont un avis contraire ont le droit à des critiques.

    • Oui, ce virus ne menace PAS la vie de la nation, ça n’est pas la peste noire, il ne menace réellement qu’une petite frange de la population (en gros les vieux) qui seul doit être protégé. Mais comme il en a prit l’habitude l’état se déclare sauveur du monde et en conséquence agit à sa guise en toute décontraction comme pour le climat et de la même manière il ruine l’économie et le vie de millions d’individus qui n’ont rien demandé.
      je le répète, il est fallacieux d’appeler démocratie un pays qui se contente de traiter ses citoyens comme responsable 1 fois tout les 5 ans et comme irresponsables le reste du temps. il est temps de tomber les marques, nous sommes bien sous un régime de tyrannie.

      • Ce virus montre et a montré la facilité avec laquelle notre système médical pouvait et peut encore exploser. Protéger les vieux et les obèses, ou écarter l’état de droit ne valent pas vraiment mieux l’un que l’autre : ce sont des détournements du problème, pas des réponses qui amélioreraient le fonctionnement et la résilience du système. Quant à appeler un système démocratie, c’est tout autant un détournement d’attention. Du temps du rideau de fer, tout le bloc soviétique y recourait…
        La question fondamentale est de savoir si à l’occasion de ce virus, la vie s’améliore et pour qui. Pour ceux qui sont payés presque autant et auxquels on ne demande plus aucun travail en échange, la vie s’améliore. Pour ceux qui par exemple pensaient faire vivre leur commerce pour être heureux, c’est une autre paire de manches.

        • Il convient en urgence de changer de système médical s’il s’avère incapable de faire face à une si petite crise. Qu’est-ce que ce serait si ce virus avait la mortalité de la peste ?

          PRI-VA-TI-SA-TIONS en urgence, producteurs de soins comme assureurs santé.

          • Ce n’est pas une petite crise et si Ebola était en France vous seriez le premier à rester chez vous et moi aussi…L’Hopital ne peut faire face ..c’est évident mais ce ne sont pas les lits qui manquent..On glause sur l’Allemagne et ses 30 000 lits de réa qui comprennent certes la réa mais aussi les unités de soins intensifs.;Si nous les comptabilisons nous ne sommes pas loin du compte non plus ..C’est du staff soignant comme le disait hier un réanimateur germanique qui nous fait défaut , à eux aussi…Et la public ou privé c’est kif kif…Le privé ne forme pas d’IDE spécialisées ce sont les écoles d’IDE publiques qui le font en grande majorité..Sauf que depuis 30 ans on ne remplace pas les soignants partant à la retraite ou en CLM (sorte de rupture conventionnelle très à la mode..Soignez vous le plus lgtps possible et puis inaptitude et bonne chance) et trois soignants en moins c’est un lit de supprimé..Austérité nous ont dit les ministres de la santé..Fallait supprimer du fonctionnaire..!!! Well done sauf quand pandémie ..C’était pas prévu …on se la prend en pleine tronche..Trop tard..

            • Eh oui, ce n’est pas Ebola, loin de là. Finement observé !

            • « Le privé ne forme pas d’IDE spécialisées ce sont les écoles d’IDE publiques qui le font »

              La belle affaire ! Tout l’argent qui permettrait de travailler, de former, de grandir hors de la sujétion du secteur public est spolié, volé, dilapidé. Sans parler des innombrables lois contraignant la liberté. Vous volez les vêtements de votre victime pour lui reprocher d’être nue.

            • sigmund a écrit: Si nous les comptabilisons nous ne sommes pas loin du compte non plus

              Par contre si on compte les morts on en est loin: 3,4 fois plus avec pourtant 16 millions d’habitants en moins.
              .
              sigmund a écrit: « Austérité nous ont dit les ministres de la santé..Fallait supprimer du fonctionnaire..!!! »
              .
              « Austérité » dans l’état qui dépense le plus au monde et avec un nombre hors norme de salariés d’état, les gauchistes ont toujours eu un sacré sens des réalités ou de l’humour cynique.
              Les personnels sont équivalent, cherchez les différences…

              • Les morts nous les compteront à la fin … la vague qui arrive tuera plus que la première et puis arrivera la troisième etc etc…Nombreux sont les cas avérés de réinfections mettant à mal la durée de protection immunitaire…donc l’efficacité d’un vaccin qui en gros devrait éviter de saturer les services de santé pas plus..Alors heureusement qu’il ne s’agit pas d’un SRAS sévère…Vous me faites pleurer..Comme le dit souvent H16..Ce pays est foutu…( et je suis un optimiste de nature…!!!)

                • « Les morts nous les compteront à la fin »

                  Qui sait, un système médiocre gangréné par la bureaucratie sovïétoide pourrait faire mieux que l’Allemagne fédérale, c’est crédible.
                  .
                  « Comme le dit souvent H16..Ce pays est foutu »

                  A cause des gauchistes comme vous, oui.

                •  » la vague qui arrive tuera plus que la première et puis arrivera la troisième etc etc » : j’aimerai avoir votre don divinatoire…

      • les vieux c’est réducteur, y’a aussi les gens souffrant de maladies chroniques ou orphelines..diabétiques, personnes avec cancer en rémission, asthmatiques etc..

    • « Jacques, l’auteur ne me paraît pas approuver, elle énonce les faits:… »

      Avec son «Il n’est pas contestable… » et son «Il n’est pas non plus critiquable que des mesures exceptionnelles soient prises… », elle utilise une tournure impersonnelle comme quand on dit «il pleut »: qui pleut ? C’est il ! C’est qui «il » ?
      En l’absence de précisions complémentaires, le raccourci rapide est de penser que l’auteur exprime son opinion en la généralisant avec ce « il ».
      Quand on s’exprime il faut être clair.

    • Oops l’entête de l’article a changé !
      «il » a été réécrit

  • ben la liberté on la perd tout les jours un peu plus , et la sécurité on l’a déjà perdu ; si ce qui nous sert de gouvernement pouvait mettre autant d’acharnement à nous protéger de la violence et de la délinquance qui explose qu’il n’en met à nous emmerder en nous sucrant nos libertés , ce serait un grand pas pour ce pays ; mais pour ça il faut en avoir dans le pantalon , ……

  • Constat tellement vrai! De plus le gouvernement a infantilisé la population et avec l’aide des grands médias installé la peur pour s’assurer de sa docilité. Que faire pour retrouver notre liberté alors qu’une grosse partie de nos compatriotes tremblant de peur acceptent la situation ?

    • Je n’ai jamais cautionné les manifestations et grèves pour des raisons qui me sont propres mais surtout parce que les manifestants demandaient tout et importe quoi dans la plupart des cas, en melangeant tous les critères et demandes.
      Cependant le manque de libertés que nous subissons actuellement ne fait qu’accroître les inégalités et j’en viens à souhaiter un gros soulèvement national qui montrerait à notre gouvernement qu’ils ont poussé le bouchon un peu loin, car ils n’en ont jamais assez, toujours plus de lois pour nous restreindre et nous contraindre.

      • @jeloag

        Vous l’avez dit vous-même, les gens demandent n’importe quoi quand ils descendent dans la rue. Ils ne comprennent pas que ce ne sont pas des doléances qu’il faut réclamer, mais un système sain, impartial, et respecté.

  • Le coronavirus n’est qu’un prétexte pour aller plus loin, et surtout plus vite, dans la démolition de l’état de droit. Pas de chance: nous avons un président qui est prisonnier des pouvoir qui veulent cette démoltion et qui oeuvrent à une transformation radicale du monde (voir « the great reset » de K. Schwab…)

  • Cet article est juste excellent et je vous conseille de le lire jusqu’au bout. Car il dresse un tableau objectif de toutes les entraves que nous subissons. C’est fait de façon intelligente et ne se limite pas a une critique stérile. On peut faire un état des lieux critique de ce qu’il se passe sans virer au complotisme et c’est exactement ce que fait cet article. Merci a contrepoints de mettre un peu de lumière dans ce monde qui devient tellement obscure.

    • L’état des lieux n’empêche pas de chercher les causes, ce qui n’est d’ailleurs pas l’objet de cet article.
      Il ne vous aura pas échappé que les décisions politiques davantage que sanitaires, qui ont été prises, totalement disproportionnées, sont les mêmes dans quasiment tous les pays…

  • Le plus embêtant est que cette situation exceptionnelle n’a aucune raison de s’arrêter un jour, lorsque matin midi et soir au lieu d’étaler le nombre de morts on étale le nombre de tests positifs… Il y en aura toujours tant qu’on fera des tests sur n’importe qui au lieu de tester uniquement les malades.

    • Comme le dentifrice: on sort le dentifrice du tube; après, pour le refaire rentrer , c’est compliqué.
      la « sortie » sera extrêmement compliquée.

    • Le pire c’est que le ministre de la santé lui même ne sait pas interpréter des chiffres. Normal que le nombre de cas positif augmente plus vite que le nombre de tests, ce n’est pas du random test mais il y a beaucoup de suivi de cas contacts, forcément il y a de meilleure pioche.

    • On n’étale plus rien !
      « Les données issues de SI-VIC (Personnes hospitalisées pour une infection COVID-19, Personnes hospitalisées en réanimation, Décès liés à la COVID-19, Nombre de personnes hospitalisées depuis le début de l’épidémie) seront disponibles le 27 août suite à une panne informatique sur le réseau de Santé publique France. »

  • Il est évident que l’on ne combat plus une épidémie qui ferait des millions de morts mais que l’on traque un virus qui n’a strictement aucune raison de disparaître. De même, pourquoi le gouvernement s’arrêterait-il au Covid19? Et déciderait l’urgence sanitaire pour combattre tous les virus pathogènes « pour nus protéger »? Quand on sait qu’un être humain qui vit 80 ans de moyenne voit 60 Milliards de virus passer dans son organisme, on peut donc espérer voir LAREM et Macron au pouvoir jusqu’en 2080 (lol)

  • La phrase d’introduction est bizarrement tournée, mettant sur un même plan deux arguments de portées complètement différentes.

    Il est effectivement incontestable que le coronavirus a été considéré comme un danger par certains. Tout aussi incontestable, le considérer comme un danger était une surréaction exagérée, mélange d’incompétence crasse et d’hystérie.

    Pour cette raison et bien d’autres, les mesures qui ont été prises étaient et sont encore éminemment critiquables :
    – confinement au mieux inutile, plus sûrement contre-productif en terme sanitaire, sans parler de la catastrophe économique qui n’avait pas de raison de survenir (-18% de PIB pour rien, gratuitement, par pure idiotie)
    – interdiction de l’HCQ, sans justification (https://youtu.be/qkRvwNOP9sY)
    – l’affaire des masques qui serait risible si elle n’était pas symptomatique de l’obésité socialoïde
    – le refus obstinément idéologique de fermer les transports en commun (sans parler de la création de nouvelles pistes cyclables embolisant la circulation, aussi idéologiques qu’elles sont vides). Totalement risible, à nouveau, sauf pour tous ceux dont l’emploi est menacé ou déjà détruit de ce fait.

    Là, on est franchement tombé dans la crise d’hystérie, non pas sanitaire mais étatique. Cette semaine encore, on peut voir un malheureux magasinier au travail sauvagement brutalisé par deux -biiiip- qui feraient mieux d’aller faire leur travail là où ils sont nécessaires, devinez où. Mais sont-ils seulement capables d’autre chose que de s’attaquer brutalement à un innocent ?

    L’Etat obèse socialiste s’est définitivement retourné contre les honnêtes citoyens. Au lieu de les protéger des truands, il soumet les innocents avec brutalité. Fort avec les faibles, faible avec les forts, pour ne pas dire complice de ces derniers. Avec le temps, jour après jour, la trahison socialiste devient plus palpable, objective, décomplexée.

    La principale menace contre la Nation n’est pas un virus.

    La principale menace contre la Nation est l’Etat obèse lui-même.

    • Sans erreur possible ce virus s’attaque uniquement aux obèses et au grands malades. l’état ne peut que succomber sans un vaccin libéral celui ci ayant refusé les remèdes habituels et reconnus par tous comme ne pas trop intervenir en terrain inconnu comme l’economie éviter de se contaminer au côté des prédateurs financiers.

    • Je suis bien d’accord pour le début de votre commentaire. Le premier paragraphe est mal rédigé, et c’est regrettable car le reste d’article donne enfin voix aux bases démocratiques de notre société.

      Il est contestable que le sarcov 2 a menacé la population (et depuis 4 mois il n’y a plus de menace).
      Il est critiquable que les « mesures exceptionnelles soient prises lorsque les gouvernants estiment que pareil danger existe. » Il faut que les mesures soient proportionnelles et le danger réel et pas subjectif.
      Pas compris « Ils ne sont pourtant pas normaux ce monde à l’arrêt depuis 5 mois, »
      Et es-ce justement légal « un cadre parfaitement légal au nom de l’urgence sanitaire » le reste d’article démontre le contraire?

      Mais bravo, que enfin une voix s’élève pour défendre la liberté.

      Perso, j’ai jamais digéré l’interdiction de se promener seul sur la plage!

      • Non ce virus n’a jamais menacé LA population mais une partie seulement il n’a qu’a voir le désastre des EPADs. alors que l’on confinait tout le monde inutilement, les vieux qui sont les principal victimes étaient abandonné à leur sort.

        • Il n’y avait qu’à les confiner dans les Ehpads et veiller ainsi à ce qu’ils ne viennent pas saturer le système hospitalier ?

          • La liberté d’un vieux ne vaudrait alors pas la liberté d’un jeune moins fragile…

            • Protéger les vieux c’est avant tout clairement informer la population sur les risques encourus. Si la communication et les conseils de prévention avait été ciblé sur ceux qui étaient vraiment à risque il est certain que cela aurai été plus efficace que le stupide « tous aux abris » qui décrédibilise tout le discourt. Lorsqu’on vous explique que vous n’avez pas le droit d’aller vous promener seul en foret on relativise tout le reste du discourt qui se met a ressembler d’un coup à un vaste parapluie à fonctionnaire.

              • voila .. le problème est ailleurs , en premier lieu une réaction tardive, qui est la faute du gouvernement….. et un pays sans moyens, plombé par un idéologie étatiste..ah les réquisitions de masques..

                si le confinement obligatoire est un sujet de débat quant à la liberté, il est secondaire du point de vue sanitaire. pour l’essentiel c’était on va éviter des morts secondaires en hôpitaux…et ralentir l’épidémie..
                les hôpitaux ayant éviter des débordements massif ..mission accomplie donc…!!!
                mais…environ 30 000 morts des séquelles pour un nombre que je ne connais pas…

          • « Il n’y avait qu’à les confiner dans les Ehpads et veiller ainsi à ce qu’ils ne viennent pas saturer le système hospitalier ?

            Dans une « guerre » on protège ce qui est menacé, défendre tout le pays est une illusions et un gaspillage de moyens.
            Les centaines de milliards qui sont en train de brûler en pure perte vont aussi manquer pour les services public (ce qu’il en reste) et entre le ministère des finances et les ehpad déjà mal dotés, je crois savoir ou va être pris l’argent.

            • Oui, mais d’abord les Ehpads sont aussi durs à défendre, ça demande pour servir les pensionnaires isolés des moyens supplémentaires qui ne se trouvent pas comme ça même si on est prêt à payer, et la vie pour ces pensionnaires devient bien difficile. D’autant plus que d’autre part, il n’y a pour eux aucune perspective de déconfinement avant leur décès.
              Alors un petit rappel, les chasseurs de la RAF complétaient utilement les abris pendant le blitz, où sont leurs équivalents aujourd’hui ?

              • La guerre aérienne est une de mes passion: les chasseurs de la RAF ne défendaient bien que les points stratégique vitaux (dont leurs terrains) et l’Allemagne était en passe de gagner le combat et d’éradiquer la RAF laissant le champ totalement libre à l’aviation nazie.
                Puis une bombe est tombée sur Berlin, Hitler a promis de raser Londres en représailles et a alors commis une erreur monumentale.
                Dès ce moment, les bombardiers allemands attaquaient une cible sans importance stratégique, Londres, les chasseurs étaient gaspillés pour les défendre et la production anglaise qui n’était plus gênée était relancée, les terrains et les pilotes se remettaient de leur blessures et c’est la RAF qui a gagné.
                .
                Si on veut gagner, le principe est toujours le même: le maximum de moyens sur un front réduit d’importance stratégique.

  • Si cela continue, on va finir par considérer que la Chine est un hâvre de liberté par rapport à la France!
    Je cherche un pays où aller pour retrouver un peu le sens de ce beau mot: liberté. Quelqu’un a-t-il des idées?

  • Dans le non-respect des droits universels de l’homme (Article 21)
    « La volonté du peuple … doit s’exprimer par des élections honnêtes … »
    Peut-on qualifier d’honnêtes les élections municipales de 2020 (abstention record liée à la peur engendrée, second tour décalé dans le même contexte) ?!

  • Dans le non-respect des droits universels de l’homme (Article 7)
    « Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi… »
    -Les personnes âgées en EHPAD ont eu un confinement et un isolement bien plus sévère.
    -Le port du masque obligatoire à l’extérieur est variable suivant les territoires. Sur quel fondement peut-on justifier qu’il est plus nécessaire dans telle ou telle ville, telle ou telle rue ?

  • Le dernier article (30) de la déclaration universelle des droits de l’homme se suffit à lui-même pour expliquer que même un État, au nom d’un simple principe de précaution, ne peut remettre en cause nos droits fondamentaux :
    « Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. »

  • La virusocratie s’est installée. Et les virusocrates ne partiront pas d’eux mêmes.

  • Les mesures (masques et tests avec de nombreux « cas ») qui sont prises sont juste destinées à faire perdurer un virus qui n’existe plus en tant que danger létal, comme tous les virus grippaux pendant l’été.
    Cela fait d’autant mieux ressortir que les objectifs réels des décisions prises ne sont pas sanitaires.

  • Bien, et alors? Les avocats vont-ils se mettre en grève massive pour dénoncer cet état de fait ou faire jouer leurs relations? Comme les médecins, vont-ils enfin monter au créneau pour dénoncer pêle-mêle les embrouilles de leur ordre, les conneries des multiples agences de santé françaises et les interdictions d’exercer la vraie médecine? Ou les pharmaciens confrontés aux refus de vente? etc…
    De la gueule, rien que de la gueule. Mais bon, bientôt, il faudra choisir dans l’urgence.

  • Le covid, entre les mains des politiques, est plus virulent qu’il ne l’était médicalement parlant. Quelle magnifique aubaine pour nos clowns à roulettes d’utiliser cette menace pour la formater en « psychose hystérique » et « moutonniser » la population via la terreur du virus et le spectre de son retour hypothétique.
    Malgré la fin de l’Etat d’urgence sanitaire votée le 10 juillet 2020, on interdit, on menace, on réprime, on sanctionne, on accuse, on culpabilise, on suspecte, on veut de casser les liens sociaux pour les contrôler et les établir comme sied (aux politicards) et régner en « sauveur »… de l’humanité. Ces frustrations quotidiennes en continuelle augmentation ne reflètent (du moins en france) qu’une peur panique de nos politicards, face à l’effondrement économique dû à leur incompétence et au risque grandissant d’émeutes de l’automne. En agitant la « menace » du virus, ils pensent contenir voire anéantir la colère de la population. Ils sont vraiment primaires.

  • Le remède est simple.
    Déjà Caton l’ancien l’avait indiqué :
    « Delenda est l’ENA ! » (il fait détruire l’ENA).

  • Comme dans tous les méfaits et autres assassinats: chercher à qui profite le crime (suivre le pognon!). Et interrogez vous de savoir à qui appartiennent les médias comme BFM, Cnews et compagnie.
    Vous allez être surpris de vos découvertes!

  • le peuple dois se réveiller avant que tout cela ne deviennent définitif.

    • Se réveiller et proposer quoi ? D’organiser une marche blanche ?

    • S’il se reveille le peuple et fait n’importe quoi cela sera vraiment définitif…!!! En plus c’est pas vraiment compliqué de lutter contre ce virus..Un masque (porté correctement ce qui est très très rare)…Se laver les mains ..garder ses distances …Je vois pas trop où est la limitation des libertés là …!!! Ne pas respecter cet hygiène et bien oui c’est aboutir à des reconfinements…c’est juste un constat..Le général avait raison au sujet des français…

  • Eh bien moi, comme d’habitude, j’accuse d’abord les individus de manquer de responsabilité. Les images effrayantes sont une tentative stupide et contre-productive de sensibiliser ces gens aux conséquences de leur inconséquence (quelle belle langue que la langue française !). Ca n’est pas garanti, mais si au moins l’inconséquence des contaminateurs disparaissait, on aurait des arguments à faire valoir contre les décrets idiots. Tandis que là…

    • Accusation forcément gratuite.

      Vous ne savez rien de la vie des individus en dehors de votre cercle de connaissances, sinon ce qu’on vous en montre complaisamment sur BFM pour désigner des boucs émissaires faciles au service de la propagande gouvernementale. Et vous tombez dans le panneau de la communication comme d’autres croient aux publicités.

      Eteignez votre TV, brûlez le journal, enlevez les piles du poste radio.

    • Si vous étiez au pouvoir, vous feriez quoi pour remédier au fait que selon vous, les individus manquent de responsabilité ? Car la question est là : que faire ?
      Rappel : en général, ceux qui tiennent ce genre de discours, une fois aux manettes, prennent des mesures liberticides. Et vous, que feriez-vous ?

      • Vous êtes fatiguant, je l’ai écrit déjà plusieurs fois, à croire que vous ne cherchez que des angles d’attaque. Allez lire mes commentaires sur la responsabilisation, aux autres articles de CP.

        • Euh non, je cherche à comprendre, et apparemment je ne suis pas le seul. Je sais que vous préconisez plus de lits en réa, comme beaucoup de gens d’ailleurs, mais sur la soi-disant irresponsabilité des Français, je ne me souviens pas vous avoir lu – J’admets que je ne passe pas tout mon temps sur CP. En revanche, vos attaques contre la soi-disant irresponsabilité des Français, je ne les compte plus.

        • Sur les angles « d’attaque », je vois que celui qui lance les hostilités ici, c’est vous, quand vous accusez sans arrêt les Français d’irresponsabilité.

          • Je préconise que les contaminateurs se voient vilipendés et le nez mis dans leur caca. Tout de suite. Pour les détails du reste de ce que je soutiens, je me répète, allez lire, avec attention et sans préjugés, ce que j’ai déjà écrit ailleurs. En particulier, j’ai déploré le faible nombre de lits de réanimation, mais je ne crois pas avoir jamais prétendu qu’on pouvait les multiplier à temps.
            Autrement, j’attends vos réfutations quant à l’irresponsabilité des Français. Enfin, non, je ne les attends pas, j’ai renoncé à toute discussion loyale et constructive avec vous.

    • Impossible à prouver ni à réfuter donc votre argument de l’inconséquence n’est pas recevable dans quel que but qu’il soit

      • Relisez ce que j’ai écrit. Votre argument ne vise, lui, qu’à discréditer ceux qui essaieraient de mettre en place moins d’inconséquence.

    • Restera l’inconséquence des contaminés pour continuer d’alimenter le bousin ; ceux qui vous explique qu’ils sont fragiles mais ne peuvent s’empêcher de vous coller, d’autres aigris en plus d’être fragile qui s’improvise kapo et vont à la chasse aux mauvais citoyens, bref tout un panel difficile à comprendre pour ceux qui tentent la conséquence.

  • quand ont perd sa liberté pour de la sécurité, il est très difficile de retrouvé sa liberté.

  • Que les décisions du gouvernement soient liberticides, c’est évident. Que les gens s’en accommodent, c’est aussi évident et ce n’est pas nouveau ; déjà Baudelaire écrivait : « le peuple amoureux du fouet abrutissant ». Mais cela ne durera pas : l’économie est en train de s’effondrer ; déjà un million d’emplois ont été détruits depuis mars. Les gens vont finir par se révolter, même s’ils ne font pas le lien avec l’épidémie.

  • Un article à encadrer. Merci Maître pour ce brillant résumé du théâtre des opérations.
    Pour ma part, je suis de nature, dans cette crise, comme ailleurs, à toujours croire à l’incompétence de nos dirigeants plutôt qu’à leur malignité.
    Un virus inconnu les désoriente au point de prendre n’importe quelle décision, par peur, après, de n’en avoir pas fait assez. L’affaire du sang contaminé ou celle de la canicule de 2003 ont laissé des traces. Par ces gesticulations politiques, ils préviennent leur « avenir juridique »…
    On voit bien d’ailleurs que ce qui vaut aujourd’hui d’être inquiété par la Justice à Veran, Buzyn, Philippe et cie n’est pas leur incompétence manifeste mais l’hypothèse qu’ils auraient su et n’auraient rien fait. Comme au milieu des années 80 où on a laissé écouler des stocks de sang qu’on savait contaminé…
    Finalement le plus insupportable dans leur comportement est leur discours fait de pathos, d’infantilisation, de contrevérités… et de cette manie bien française à toujours rejetter la faute sur les Français.
    J’ai entendu un jour le responsable de la santé en Suède expliquer/avouer que les autorités avaient failli, dans cette crise, sur la gestion des personnes en maisons de retraite. Impensable en France !

    • Il y a quelques événements très précis qui ne peuvent s’expliquer seulement par l’incompétence.
      Je pense par exemple à l’épisode des labos vétérinaires qui ont proposé très tôt, le 13 mars, leurs services au Ministère de la santé (SFP), et qui sont restés sans réponse pendant 3 semaines, jusqu’à ce que le journal Le Point révèle l’affaire : https://www.lepoint.fr/sante/exclusif-comment-la-france-se-prive-de-150-000-a-300-000-tests-par-semaine-03-04-2020-2369955_40.php
      Le lendemain de cet article qui déclenche une mini-tempête, un samedi donc, le Premier Ministre Philippe signe le décret donnant le feu vert aux labos vétérinaires.
      Incompétence seulement ? Lourdeurs administratives certainement. Mais on peut aussi se poser la question du je-m’en-foutisme. Voire du mépris pour le privé, ou pour le monde des vétérinaires, ce qui est quand même grave, dans une telle crise. Il y a plus que de la simple incompétence, ici.
      Je rappelle qu’on a su très vite – même CP avait publié des articles sur le sujet – que la rapidité de mise en place de tests de dépistage à grande échelle était cruciale.
      Sur les masques dont on a cruellement manqué en mars-avril, notamment en milieu hospitalier, les témoignages abondent indiquant l’incroyable accumulation de mesures politico-administratives délétères. J’ai par exemple vu un chef d’entreprise d’import raconter par le menu comment l’administration française n’a cessé de lui mettre des bâtons dans les roues, à cette époque, au point qu’à le fin on se serait cru dans un sketch parodique. Simplement de l’incompétence, ou beaucoup de je-m’en-foutisme et d’orgueil de classe (« le public tellement supérieur au privé ») ?
      Remarquez que je ne dis pas que c’était intentionnel. Mais plus que de la simple incompétence. Et les résultats ont été à la hauteur : très mauvais, avec à l’évidence des morts entraînées par ces façons d’agir. Difficile de ne pas être en colère quand on sait cela ! Et difficile de ne pas comprendre les familles, de soignants décédés ou autres, qui saisissent la justice.
      (et ce ne sont que deux exemples : tests, et masques, mais on pourrait élargir)

      • Sur les labos vétérinaires, il y avait le poids des procédures qui interdisait d’y faire appel. Quel fonctionnaire aurait osé les braver au risque que ça lui retombe dessus en cas de pépin ?
        Il a donc fallu que l’affaire soit rendue publique (merci la presse). Du coup, c’était l’inaction qui devenait problématique.
        Pour moi, ici, l’explication la plus probable est la trouille juridique, la trouille qui paralyse. C’est aussi une forme d’incompétence de nos fonctionnaires qui, le nez dans le guidon, sont infoutus de faire la part des choses entre le formalisme et l’urgence.
        Notez bien que le PM n’a pas dit « on s’assoit sur la procédure », il a signé un décret !
        Sur les masques, lorsque le gouvernement explique qu’ils ne servent à rien, c’est clairement un mensonge. Mais il estime à ce moment-là qu’il est préférable, en l’absence de ceux-ci, de mentir pour éviter un affolement général. C’est là qu’intervient l’incompétence : il vient, pour une cause qu’il estime bonne, de se tirer une balle dans le pied ; le peuple perd alors toute confiance envers le gvt pour gérer la crise.
        Un autre exemple d’incompétence dont peu ont parlé est relative au soit disant danger des anti- inflammatoires pour soigner les patients gravement atteints. C’était un fake, comme on le sait depuis peu. Et ce fake a été relayé par Veran lui même, sans réfléchir (entre autres). Que de temps perdu et de vies aussi probablement…

  • Il est très clair désormais qu’une véritable dictature sanitaire a été installée en France, sous l’égide d’une sorte de junte médicale élue par personne, ne représentant qu’eux mêmes (et accessoirement quand même quelques grands labos pharmaceutiques) mais s’arrogeant le droit – au nom de la préservation de notre santé quoi qu’il en coûte – de décider de notre conduite, de notre vie personnelle et de l’avenir du pays puisque ces mesures liberticides apporteront bien plus de misère, de pauvreté, de suicides et de maladies que le Covid que l’on combat aussi si mal. Le Président qui a démontré son inanité dans la dernière interview télévisée où il nous enjoignait de « se laver les mains » sous le regard énamouré de Mme Lapix a fini par ne plus représenter que le politicien fantôche en costard cravate que toutes les juntes militaires envoient pour la parade. Le vrai pouvoir aujourd’hui c’est le Conseil Scientifique

    • et un conseil scientifique qui fait de la politique, cela prouve à quel point il est mauvais !

    • Le Pr Raoult il y a 3 jours, interviewé par Guillaume Durand : « … le monde occidental est un monde terrifié, un monde qui a peur, le moindre événement le terrifie et cet épisode du Covid sert de révélateur de cette peur.
      … Et quand on est terrifié, on fait n’importe quoi. » [d’où la très mauvaise gestion de crise, et les très mauvais résultats de pas mal de pays occidentaux]

  • Prolongation adoptée par 71 voix contre 35. D’où l’intérêt d’une assemblée nationale à 577 députés. Très représentatif.

  • Jusqu’à ce que ça pète et ça viendra probablement des banlieues

    • Les banlieues ? Entre les jeunes qui ne risquent rien, leurs trafics qui ne risquent rien non plus avec la mobilisation des policiers plutôt sur le comptage des convives et avec la solvabilisation de la clientèle par les aides sociales augmentées, pourquoi péteraient-elles, sinon de satisfaction après un bon repas ?

  • J’ai l’impression que les commentaires qui suivent ne sont pas ceux destinés à cet article!

  • Malheureusement pour vous …Zola est inimitable…Et le simple fait de parler de cet hurluberlu de RAOULT vous discrédite complètement…Mortalité zéro en Suède..??? Faut vous rendre chez l’OPH les lunettes s’imposent..!! Ah mais c’est vrai , confinement oblige faudra attendre un an..!!!

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