Hygiénisme et criminalisation des comportements déviants

La dernière trouvaille gouvernementale consistant à employer des Brigades Anti Criminalité pour traquer les fêtards pourrait faire sourire, si elle n’était aussi consternante.

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Hygiénisme et criminalisation des comportements déviants

Publié le 15 octobre 2020
- A +

Par Marc André.

Notre beau pays, si bien dirigé par une administration que le monde entier nous envie, mais qu’il ne copie pas, ne cesse de s’améliorer. Il est faible de dire que l’épidémie actuelle fait à ce titre ressortir le meilleur de nous-mêmes.

Maintenant que l’on teste à tour de bras, nous trouvons un nombre toujours plus significatif de cas positifs dans une population en cours d’acquisition de son immunité collective ; et nos dirigeants, hantés par le souvenir de la canicule de 2003 n’ont de cesse de s’agiter dans tous les sens pour tenter d’enrayer l’inévitable. Le virus se répand, comme bien avant lui celui de la grippe espagnole et celle de Hong-Kong plus récemment.

Face à l’inéluctable, le gouvernement s’agite pour donner l’illusion qu’il sert à quelque chose, répète tout et son contraire et pense avoir trouvé la martingale en désignant un coupable : la covid c’est la faute des jeunes !

La covid, la faute des jeunes !

Ces inconscients s’exposent sans précautions et disséminent le fléau sans aucune considération pour les messages toujours limpides de l’exécutif. Cela est insupportable à tout esprit technocratique détenteur de LA vérité. Que cette dernière soit fluctuante et souvent contradictoire importe peu.

Le péril c’est la jeunesse et il faut se donner les moyens de la faire rentrer dans le rang. La dernière trouvaille gouvernementale consistant à employer des Brigades Anti Criminalité pour traquer les fêtards pourrait faire sourire, si elle n’était aussi consternante.

La criminalisation des comportements déviants

D’abord parce que les mots ont un sens et que s’appuyer sur ces brigades pour imposer la vision administrative du jour — qui ne sera pas celle du lendemain — revient à criminaliser, au sens littéral du mot, des comportements qui relèvent de la liberté individuelle.

Ensuite, si les jeunes se réunissent sans prendre nécessairement toutes les précautions, c’est parce que les bars où des mesures barrières pouvaient être appliquées ont été fermés. Oui, mais non ! Fermons ces lieux de dépravation et tout le monde s’en portera mieux… hé ben non ! Le virus n’attaque visiblement que la nuit, jamais le jour dans des amphis ou des salles de classe bondées !

La prochaine étape consistera certainement en toute logique à arrêter les contrevenants et les trainer devant les tribunaux pour mise en danger de la vie d’autrui.

Tout cela en toute décontraction, la même semaine où deux policiers ont été désarmés par des voyous qui les ont criblés de balles, une quarantaine de jeunes entrepreneurs en distribution de produits psychotropes a pris d’assaut le commissariat de Champigny-sur-Marne et qu’un fonctionnaire de police est entre la vie et la mort après avoir été délibérément renversé par un chauffard lors d’un contrôle routier.

Dans un pays où le calme règne de si parfaite façon, il est donc tout à fait normal de lancer les BAC aux trousses des étudiants.

Protéger les plus faibles d’entre nous est une bonne chose. Le faire en culpabilisant la population accusée de propager une infection dont notre État nounou a été bien incapable de prendre la mesure en est une autre. La jeunesse est insouciante, c’est un fait entendu, mais c’est aussi son charme.

Comment faire porter aux Français et surtout aux plus jeunes la responsabilité de cette crise quand les messages et les actions de nos gouvernants ont été aussi brouillons que consternants depuis le début de cette pandémie ?

Si d’aventure nous en arrivons au couvre-feu, ne doutons pas que nos zélites auront recours à l’armée. Pendant ce temps-là, les occupants des territoires perdus de la République pourront toujours se livrer à leur passe-temps favori et casser du flic… à condition qu’ils respectent des gestes barrières que personne ne viendra, de toute façon, jamais leur imposer.

Pauvre France !

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  • D’un autre côté…euh..non je ne vois rien..

  • Bien d’accord, d’autant plus que ce sont les jeunes qui sont les principales victimes de cette crise.
    Ce sont eux qui sont employés en CDD, lesquels n’ont pas été renouvelés, eux qui voient leur entrée sur le marché du travail remise en cause alors que les retraités continuent tranquillement à toucher leur retraite payée par la dette publique qui va peser pendant des décennies sur les jeunes.
    Par contre je suis très déçu par la jeunesse, elle manifeste bêtement pour le climat, mais oublie de se rebeller contre l’injustice criante dont elle est victime actuellement.

    • Je suis jeune et je ne compte certainement rester dans ce pays gouverné par des fous qui veulent détruire les libertés une par une. J’obtiens mon diplôme et peu de temps après j’essayerai de m’en aller.

    • Les jeunes vont avoir une prime comparable à celle du personnel de santé. On les retrouve dans toutes les chaînes de contamination. Alors s’ils se sentent encore victimes, qu’ils commencent par faire le ménage entre eux…
      C’est peut-être dur d’avoir 20 ans en 2020, mais ça l’est encore plus d’en avoir 60 et d’être considéré comme un vieux schnock rabat-joie quand on veut aider les jeunes de ses conseils !

      • Hé boomer !

        😉 😉

      • « On les retrouve dans toutes les chaînes de contamination »

        Les familles sont collectivement responsables de leurs actes, si un jeune fait n’importe quoi, c’est aussi le fruit d’une éducation et les parents et les grand-parents peuvent aussi poser des exigences en ce qui concerne les contacts du jeune avec la/les personnes à risque.
        S’il ne le font pas et que la personne décède, ça aura été un choix comme un autre, fumer, boire, trop manger, rouler vite. À moins d’une démence ça aura été aussi le choix de la victime.
        .
        Liberté et responsabilité individuelle.

        • « Les familles sont collectivement responsables de leurs actes »
          « Liberté et responsabilité individuelle. »

          Choisissez ce qui vous arrange…

          • Non, un individu ne choisis pas un mauvais comportement individuel contre l’avis de ses proches ou alors il s’exclut ou est exclut du groupe si son comportement est dommageable.
            Le Covid semble avoir tué tout libéralisme chez vous.

            • Le libéralisme, c’est la responsabilité. Mélanger « collectivement » et « individuellement », comme vous le faites, fait perdre tout poids à votre parole. En supposant qu’elle en ait encore eu quand vous prétendez que si la personne décède, c’est par négligence ou mauvais comportement de sa part dans l’éducation de ses proches. Si ma belle-mère décède, dans l’Ehpad qui vient de fermer pour cause d’un cas détecté, ça ne sera ni sa faute, ni la nôtre. Ce sera a priori celle de tous ceux qui se seront trouvés dans la chaîne de contamination du résident affecté, alors qu’un minimum de sens des responsabilités les aurait conduits à briser cette chaîne.
              Oui, je suis d’une époque où savoir évaluer les risques et mieux s’en prémunir non seulement n’empêchait pas de bien jouir de la vie, mais en plus était un atout considérable pour la réussite sociale et professionnelle. Une époque où l’on n’aurait, cependant, pas eu idée que montrer de l’irrespect envers autrui puisse servir la liberté.

              • On ne meure quasiment plus du Covid dans les ehpad d’Allemagne et de Suisse, c’est l’absence de libéralisme qui tue en France pas votre « renard dans le poulailler ».
                .
                « Oui, je suis d’une époque où savoir évaluer les risques »

                Vous êtes d’une époque où il n’y avait pas cette propagande hystérique, vous avez bien joui de votre liberté et vous en voulez à la jeunesse de faire de même parce que vous avez cédé à la peur.
                Des pandémies aussi « graves » ont existé les 60 dernières années et vous n’avez pas cillé parce qu’il n’y avait pas cette propagande CQFD !
                .
                « pas eu idée que montrer de l’irrespect envers autrui puisse servir la liberté. »

                L’irrespect c’est de jeter ses convictions libérale à la poubelle au premier son d’un boulet.
                La question centrale du libéralisme à toujours été l’acceptation des inconvénients de la liberté parce que nous savons que l’échanger contre la fausse sécurité des étatistes et un échange perdant au final.
                .
                On meurt encore beaucoup du Covid en France, quasi plus du tout chez nos voisins libéraux.

              • @MichelO
                Bonjour,
                « évaluer les risques »
                Je travaille dans un établissement scolaire. Nous avons eu 2 cas positifs au Covid (élève et professeur) et quelques autres suspicions. Les élèves et les professeurs concernés par les tests positifs et les suspicions ont été priés de rester chez eux, ce qu’ils ont fait ; ils s’étaient excluent de l’établissement de leur propre chef d’eux-mêmes au préalable.
                A quoi servent donc les masques que nous portons ? Je rappelle qu’élèves, professeurs, surveillants, personnel administratif et technique sont tous obligés de porter le masque, masque qui est supposé protéger les autres de la transmission du virus.
                Pour ma part, l’évaluation du risque, est que si je me protège du virus, je perds mon boulot et ses revenus. Le risque est grand d’après les annonces des ministres et des gens payés pour annoncer des catastrophes. On ne peut plus aller au pub boire une mousse, aller jouer au foot à l’intérieur, ni faire d’activité de loisir ou sportive dans un gymnase si on est adulte, mais les enfants le peuvent.

                • Merci de votre témoignage. Je suis d’accord que dans la plupart des situations où les masques sont obligatoires, ils sont en fait inutiles, voire contre-productifs. Mais les risques existent, et, encore une fois, il faut les évaluer correctement et ne pas répondre à l’hystérie hygiéniste par une hystérie d’insouciance. Faute de quoi, les autoritaires ont un boulevard devant eux. Evaluer les risques, ça n’est ni croire les alarmistes, ni croire le contraire de ce qu’ils disent. C’est aussi, et ça manque cruellement, analyser les cas de contamination et la manière dont le virus s’est transmis. Dans l’Ehpad de ma belle-mère, les contaminés sont un couple qui ne recevait pas de visites. La suspicion légitime porte donc sur le personnel, aides-soignants ou ambulanciers ayant conduit la dame récemment chez l’ophtalmo. Quelles conclusions en sont tirées ? Aucune. Donc quand vous avez un parent dans l’Ehpad et que n’êtes pas un caïd en épidémiologie, le résultat est que les mesures proposées par Macron sont sans doute désagréables et illégitimes, mais que les insouciances présentent pour vos parents un danger encore plus grand. Et même quand vous avez une bonne culture scientifique, vous ne pouvez que constater le manque de propositions sensées, et que la négation primaire et automatique des mesures insensées du gouvernement ne suffit pas à construire une stratégie sensée.

                  • @MichelO
                    Bonsoir,
                    Je ne suis pas un caïd en médecine ni en sciences tout court. Je prends donc note des explications de ceux qui savent de quoi ils parlent (Pr. Toussaint, Pr. Raoult, pour ne citer qu’eux.) et je les mets en balance avec ceux qui sont payés pour annoncer des catastrophes. Si je m’écoutais, d’après mes conclusions, je ne porterais plus le masque.
                    Cependant, il y a un autre risque, et celui-ci est tout proche de chez moi en la personne de mon voisin, âgé de plus de 70 ans, lequel va à l’hôpital plus d’une fois par an. Nos appartements donnent sur un espace commun. Espace dans lequel je ne porte pas le masque car il est somme toute vaste (plusieurs centaines de m²) et que je n’ai que peu de rencontre avec lui et les autres voisins. Je prends garde à ne pas trop m’approcher de chez lui le matin alors que ses volets son fermés. Quand il est dehors en même temps que moi, je ne l’approche pas. Nous ne nous parlons guère en général. C’est ce que je faisais pendant le confinement et que je continue de faire. Il n’a pas été malade ce printemps pendant la période la plus tendue.

                    • Vous au moins, on peut vous faire confiance pour assumer votre responsabilité individuelle. Et si l’immense majorité des gens étaient comme vous, ce qui est le cas dans certains pays et même dans certaines régions peu urbanisées, les mesures gouvernementales seraient manifestement en porte-à-faux. Ce sont quelques insouciants qui suffisent à rendre dérisoires les efforts des gens comme vous, et à offrir des justifications aux idioties gouvernementales. Il serait intéressant de comparer le comportement sur la route et celui face au risque de contaminer son voisin. Les régions où l’on est encore poli sont probablement aussi les moins touchées par l’épidémie.

                    • @MichelO
                      Bonsoir,
                      Assumer ma responsabilité individuelle, m’a valu un avertissement par ma hiérarchie après le confinement. J’exerçais ma responsabilité individuelle en me protégeant (donc en protégeant les autres) en m’isolant le temps de savoir si j’étais contagieux ou non, avant même le tsunami « Covid ». Prendre mes responsabilités n’a pas beaucoup plus à la hiérarchie directe, supérieure ni administrative.
                      Quand j’ai expliqué à mon chef que je m’isolais pour protéger les autres, il n’a pas aimé que je ne suive pas la procédure (aller chez le médecin). Quand la hiérarchie supérieure m’a convoqué, que j’ai évoqué la protection d’autrui, on m’a ri au nez. Ces gens n’ont jamais protégé, ni eu à protéger qui que ce soit.

      • « On les retrouve dans toutes les chaînes de contamination. Alors s’ils se sentent encore victimes, qu’ils commencent par faire le ménage entre eux… »

        Si je me mets à la place d’un jeune, je ne risque rien avec ce virus, je me fous pas mal de le choper et de contribuer à l’épidémie. Si les vieux ont la trouille, c’est leur problème et qu’ils se protègent eux, mais qu’ils arrêtent de m’empêcher de vivre normalement.

        • Oui, exactement. Et à ma place de vieux, vu l’attitude de ce jeune, je brûle de pouvoir lui dire de se brosser pour son APL et ses autres aides, et de récupérer pour moi et ma protection les taxes, contributions et impôts qui servent à son entretien.

        • @Hug
          Bonjour,
          « de contribuer à l’épidémie. »
          Voilà : « épidémie », et non pandémie.
          Le professeur Toussaint dit qu’on mesure une pandémie au nombre de morts. La létalité est le rapport du nombre de morts sur le nombre de cas.

      • « On les retrouve dans toutes les chaînes de contamination »

        tant mieux, ainsi ils s’immunisent et deviennent des barrières à la propagation du virus, comme pour tout autre virus.
        Pourquoi ne pas faire comme avec les autres virus, à savoir faire jouer sa responsabilité individuelle ? Vous êtes malade, vous restez chez vous, et/ou vous faites attention à ne pas contaminer les autres. Vous êtes bien portant, vous faites attention à ne pas vous contaminer, adoptant des mesures d’hygiène élémentaire (lavage des mains d’abord), voire si vous êtes fragile, vous évitez les contacts en période d’épidémie active – mais pas quand le virus ne circule presque plus.
        Qu’est-ce qui différencie ce virus des autres, notamment celui de la grippe saisonnière ? Fondamentalement, rien. Le Covid est l’équivalent d’une forte grippe saisonnière.
        Ne tombons pas dans le piège de cette dictature sanitaire, sans quoi elle s’appliquera pour tous les virus, demain. Est-ce ce que veulent les libéraux ? Je ne crois pas.

    • Pourquoi croyez vous que le gouvernement s’en prend maintenant aux jeunes? Parce qu’il vient de comprendre ce que vous soulignez, que les jeunes vont comprendre ( si ce n’est déjà fait) qu’ils seront les principales victimes de la crise qui vient et que ça risque de faire plus mal qu’en 1968. Par contre, que le retraité que je suis croie qu’il va continuer de toucher pénardement sa maigre retraite durant des décennies, là j’ai comme un doute! ( La dette c’est de l’argent pas gratuit que l’on veut bien nous prêter en espérant le récupérer un jour, et dans les conditions actuelles, c’est pas gagné). Et si l’argent de la dette se tarit, on fait quoi?
      Mais comme vous, déçu par la jeunesse qui ne manifeste que pour de faux problèmes et voit « la paille dans l’oeil du voisin plutôt que la poutre dans le sien ». CPEF
      FtHd a raison: fuyez!

      • Problème: fuir , mais où?
        Les autres pays , du moins occidentaux (sauf Suède) sont dans le même délire.
        Mon fils est à Dublin et se fait ch… comme un rat mort, très isolé (pas de pubs ouverts librement, sorties limitées…).
        Pas mieux au Canada, Allemagne…

        • Ben oui, l’Europe c’est mort! Mais il n’y a pas que l’Europe, le monde est encore suffisamment vaste pour trouver un petit coin tranquille.

        • Canada Allemagne et Suisse parmi d’autres sont dans une situation sans commune mesure.
          Ils alignaient encore les budgets positifs l’année passé (dernier en 1974 pour la France), les services tournent avec efficacité, les retraites sont capitalisées et ils ont une dette et un chômage faible avec des salaires plus élevés et une bonne partie de la population active dans des emplois privés.
          Ils sont bien armés pour faire face à la Crise du Covid.
          La France allie des budgets catastrophiques (15% de déficit par année avant même le Covid), des services défaillants, avec une dette insoutenable (120%), des retraites non financée (5500 milliards de hors bilan) et une portion de plus en plus réduite de la population qui effectue des emplois non salarié par l’état.
          .
          Il reste 16 petit millions de ces emplois pour faire vivre 67 millions de Français. (29 millions d’actif-7 millions de salariés d’état-6 millions de chômeurs et activité réduite qui vont probablement monter à 8 millions à cause du Covid).
          .
          Avec 755 milliards d’aide sociale, une bonne partie des français dépendent entièrement d’un état socialiste qui n’a absolument plus un radis et qui a consciencieusement flingué tous les secteurs productifs.

          • Et qui maintenant s’attaque à l’agriculture, seul secteur avec le luxe qui exportait. C’est terminé, la balance commerciale est déficitaire au profit de l’Allemagne et des Pays-Bas. Ils ont réussi en 40 ans à détruire l’économie du pays!

  • vous me direz , la brigade anti criminalité en question ne se prendra pas des tirs de mortier en pleine poire….sur qu’on n’ira pas emmerder les petits cons qui font du rodéo et mettent la vie des autres en danger…pauvre France va….

  • N’y avait-il pas eu une ministre de la Justice qui avait dit « Il faut bien que jeunesse se passe ? » Etrange que ce mantra soit repris dans des cas de violences mais pas pour les jeunes fêtards. Si ces jeunes portaient du noir, capuches et masques, et cassaient des vitrines, mettaient le feu à des poubelles et des voitures, on leur attribuerait le mantra.

  • Cette stigmatisation de la jeunesse dans le discours officiel et médiatique est proprement dégueulasse. Au refus d’admettre leur impéritie, il est bien plus commode de désigner les boucs émissaires. Dégueulasses !!!

    • En gros, vous critiquez le choix des boucs émissaires, mais s’ils avaient été « mieux » choisis, ça vous suffirait…

      • Cher Michel, je ne sous-entendais pas que la désignation d’autres « boucs émissaires » m’aurait suffit, je trouve celle-ci injuste et injustifiable (carrément dégueulasse). C’est le discours dominant qui trouve commode de désigner la jeunesse. Facile, c’est la « catégorie » sociale la plus mobile, la plus festive (quoi de plus transgressif que de « faire la fête » aujourd’hui ?).

        Chacun ici a le droit de penser comme il pense, j’exprime ma pensée, vous exprimez la vôtre et c’est bien ainsi. Je ne cherche à convaincre personne (au nom de quoi aurais-je raison), simplement à essayer de comprendre. La ligne qui me semble la plus fiable (depuis le début) pour tenter de voir clair dans ce fatras est celle tracée par l’anthropologue suisse Jean Dominique Michel sur son blog. Je sais, toutes les voix dissonantes, et donc la sienne sont ostracisées. Comme Péronne, il est attaqué sur sa personne, pas sur son expertise.
        https://jdmichel.blog.tdg.ch/
        Bonne lecture, bien cordialement

        • Désolé d’avoir été un peu provocateur, et merci pour le blog. Je suis peut-être de plus biaisé par mes souvenirs de jeunesse, où il me semble pourtant bien que les fêtes ne faisaient pas disparaître un sentiment de responsabilité que je ne retrouve pas aujourd’hui, ni chez les jeunes, ni chez les moins jeunes qui ont choisi la voie de la politique. Un sentiment de responsabilité qui nous mettait à coeur, en cas d’accusation infondée, de faire ce qu’il fallait non seulement pour y voir clair, mais aussi pour proposer des améliorations. Propositions d’améliorations dont je ne retrouve pas la trace, et ça m’énerve, dans les critiques d’aujourd’hui.

          • comment les jeunes pourraient être responsabilisés quand les pouvoirs publics leur font tout payer : chômage, dettes, plein de vieux à s’occuper…

            • Et comment croyez-vous que les jeunes d’avant, aujourd’hui vieux, ont été responsabilisés, quand il y avait tout à construire et reconstruire ? Simplement par la priorité donnée au mérite sur l’égalité. Une priorité qui, si elle était réclamée un peu plus par les jeunes d’aujourd’hui, changerait sans le moindre doute mon opinion à leur égard.

    • Bah oui on peut plus soigné les vieux parce-que les jeunes font la fête , ah la bonne blague, toujours ces 68tars qui râlent, ils ont plombés l’économie pendant 40 ans et maintenant ils vont pleurer je veux mon hôpital pour me soigner pour moi tous seul. Ignoble.
      On en reparle en Juin quand l’économie aura été bien plombé par cette gestion pitoyable et que les retraites seront divisées par 2.
      En attendant faite comme les jeunes du sport faites la fête parce-que c’est bientôt fini la ptite retraite pépère

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