L’économie française sur la mauvaise pente

L’environnement de nos entreprises doit être profondément modifié. Sans ces réformes, le combat à mener pour réindustrialiser notre pays ne pourra pas être mené avec succès. OPINION.

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Bruno Le Maire chez Parisien by Fondapol on Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

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L’économie française sur la mauvaise pente

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 21 août 2020
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Par Claude Sicard.

On accuse volontiers les Français d’avoir une culture économique tout à fait insuffisante, et les médias grand public contribuent malheureusement très peu au comblement de cette lacune.

L’économie française peut-elle se dégager du piège de la désindustrialisation ?

Lorsque les médias publient des informations sur l’économie française, ils se bornent à des données sur la conjoncture, c’est-à-dire sur les évolutions à très court terme de quelques agrégats. Dès que l’INSEE le publie, ils évoquent le taux de croissance de notre économie, c’est-à-dire de la progression du PIB d’une année sur l’autre, commentent régulièrement l’évolution du  chômage, mentionnent de temps à autre la dégradation de notre balance du commerce extérieur, etc.

Mais les problèmes de fond, structurels, ne sont jamais abordés, étant entendu sans doute que cela ne concerne guère le grand public, en sorte que la majorité des Français ignore tout du fonctionnement de notre machine économique.

Il serait pourtant nécessaire de leur expliquer les raisons pour lesquelles nous avons la fiscalité la plus lourde de tous les pays développés, des dépenses sociales record et un endettement qui ne cesse d’augmenter d’année en année. Notre Président aurait d’ailleurs dû le faire lui-même en début de mandat. Les réformes qu’il a lancées ont donc été incomprises par la majorité de la population.

Nous allons donc tenter d’expliquer l’articulation qui existe entre les différents agrégats de notre économie, en montrant par quel mécanisme ils se commandent les uns les autres.

Il faut pour cela mettre en évidence la manière dont un certain nombre d’entre eux ont évolué, comprendre la dynamique qui s’est enclenchée et par laquelle nous nous trouvons piégés.

Dépenses publiques            

1980 : 49 %
2000 : 55 %
2018  : 56,4 %

Dépenses sociales

1980 : 20,1 %
2000 : 27 %
2018 : 36,1 %

Prèlèvements obligatoires

1980 : 39 %
2000 : 44 %
2018 : 48,4 %

Endettement

1980 : 20 %
2000 : 60 %
2018 : 98,4 %

 

Ces chiffres soulèvent immédiatement deux questions :

  • pourquoi un tel accroissement de tous ces ratios depuis une quarantaine d’années ?
  • comment se situe la France par rapport aux autres pays ?

Les chiffres ci-dessous indiquent comment notre pays se positionne par rapport à la moyenne des pays européens, en pourcentage du PIB :

Dépenses publiques         

France : 56,4 %
Union européenne : 46,7

Dépenses sociales

France : 36,1 %
Union européenne : 28,2 %

Prélèvements obligatoires

France : 48,4 %
Union européenne :  43,2 %

Endettement

France : 98,4 %
Union européenne : 67,7 %

On voit que la France se place très nettement au-dessus de la moyenne européenne pour tous ces agrégats et les écarts sont chaque fois très importants. Il reste à en identifier la cause.

La France se caractérise par le fait d’être le pays où les différents ratios que nous venons d’examiner sont devenus systématiquement les plus élevés en Europe voire dans l’ensemble des pays de l’OCDE. Simultanément, elle est le pays où le taux d’industrialisation a sans cesse baissé au cours de cette période pour devenir le plus faible de tous les pays européens, Grèce mise à part.

On ne peut s’empêcher de supputer qu’existe entre ces variables une relation de cause à effet. La production industrielle n’a pas cessé de décliner : elle contribuait à la formation de notre PIB pour 26 % ou 27 % à la fin des Trente Glorieuses ; ce pourcentage est tombé à 10,1 % à présent ; et les effectifs du secteur industriel sont passés de 6,5 millions de personnes en 1975 à 2,7 millions aujourd’hui.

La production industrielle génère de la richesse

L’explication se trouve dans le rôle déterminant que joue la production industrielle pour générer de la richesse.

En effet, si on rapproche la production industrielle des pays, mesurée par habitant selon les données de la comptabilité nationale, du PIB/per capita de ces pays, on constate qu’il existe une relation extrêmement forte entre ces deux variables. C’est ce que montre le graphique ci-dessous où les production industrielles ont été calculées en dollars à partir des données de la BIRD, organisme qui inclut la construction dans sa définition de l’industrie. Le coefficient de confiance de la corrélation est extrêmement élevé.

économie française

On déduit donc de cette corrélation que la production industrielle des pays est la variable explicative clé de leur prospérité.

  • avec une production industrielle par personne de 6900 dollars par an la France a un PIB par tête de 40 493 dollars ;
  • avec un ratio de 12 400 dollars l’Allemagne obtient un PIB par tête de 46 258 dollars ;
  • la Suisse est en tête avec 21 000 dollars, avec un PIB extrêmement élevé soit 81 993 dollars.

La France se trouve au onzième rang européen de PIB par habitant, ce que les Français paraissent ignorer. La révolte récente des Gilets jaunes qui se sont plaints de la désertification du territoire et de l’insuffisance de leurs revenus est l’illustration du phénomène que nous décrivons, et curieusement cela n’a pas été relevé par les commentateurs de la vie politique.

Pour tenter de compenser ce retard de PIB par tête dû à l’insuffisante production industrielle du pays, et sous la pression des catégories sociales les plus affectées par la désindustrialisation, les pouvoirs publics ont été amenés à considérablement augmenter leurs dépenses sociales. Pour faire face à la jacquerie des Gilets jaunes,  Emmanuel Macron s’est vu contraint de lâcher d’un coup 17 milliards d’euros pour des aides sociales.

Le graphique suivant indique comment se positionne aujourd’hui le pays, par rapport aux autres, en matière de dépenses sociales.

économie françaiseLa France, championne des dépenses sociales

On voit que notre pays est très au-dessus de la corrélation alors que la moyenne OCDE se trouve précisément sur la droite de régression. Nous avons des dépenses sociales anormalement élevées. Les Pays-Bas et les États-Unis, au contraire, sont très en deçà de la norme.

Selon l’équation de la droite de corrélation la France devrait être à 9326 dollars par habitant de dépenses sociales, alors que celles-ci s’élèvent à 12 976 dollars, soit un excès de 39 %. La différence est considérable. Sur un total de dépenses sociales de 876 milliards d’euros en 2019, il s’agit d’un excès de 246 milliards d’euros. Le poids extraordinaire des dépenses sociales constitue une charge qui plombe complètement l’économie française. Les Français n’en ont aucune conscience.

Cet excès a été financé en 2019 par un accroissement de l’endettement de 114 milliards d’euros et par une surcharge de prélèvements obligatoires de 132 milliards d’euros. Si nous avions des dépenses sociales se situant à un niveau normal, celui donné par la moyenne européenne, c’est-à-dire 684 milliards d’euros, nous n’aurions pas à recourir chaque année à l’endettement, et les prélèvements obligatoires se situeraient à 42,9 % du PIB, niveau très proche de la moyenne européenne.

Notre économie se trouve entraînée dans un enchainement fatal du fait de la fonte de notre secteur industriel : des dépenses sociales devenues progressivement  considérables, lesquelles ont gonflé, d’année en année les dépenses publiques,  entrainant des prélèvements obligatoires devenus finalement les plus importants de tous les pays de l’OCDE ; ceux-ci étant toujours insuffisants, le pays s’est trouvé contraint de recourir à de l’endettement, d’où une dette publique en croissance permanente :

  • 1980 : 20,0 %
  • 1990 : 38,0 %
  • 2000 : 60,0 %
  • 2010 : 81,6 %
  • 2019 : 100,1 %

Cet enchainement infernal auquel se trouve condamnée notre économie a été enclenché il y a une quarantaine d’années et se perpétue sans qu’aucun des gouvernements qui se sont succédé n’ait pu y mettre fin. Il n’est d’ailleurs même pas certain qu’ils en aient vu le côté pervers. Le pays s’endette donc chaque année de plus en plus. Les prélèvements obligatoires sont devenus les plus importants de tous les pays développés et étouffent l’économie.

Il ne pourra être mis fin à ce mécanisme qu’en réduisant considérablement nos dépenses sociales : en Allemagne elles ne sont d’ailleurs que de 25,1 % du PIB, aux Pays bas de 16,7 % seulement.

Il y a en effet peu d’espoir que notre secteur industriel puisse remonter au niveau de la moyenne des pays de l’Union européenne. Il faudrait pour cela que le pays retrouve ses équilibres, à environ 17 % du PIB. Des pays prospères comme l’Allemagne ou la Suisse se situent au-dessus de 20 % du PIB.

Notre ministre de l’Économie fait tout ce qui est en son pouvoir pour tenter de réindustrialiser quelque peu la France. Ce problème est à l’ordre du jour dans le contexte de la pandémie du coronavirus, mais aucun résultat ne pourra être obtenu sans de très profonds bouleversements structurels.

L’Union européenne devrait se décider à ériger des protections douanières significatives afin de protéger nos industries naissantes ou renaissantes de la concurrence des pays à bas salaires. Notre Code du travail devrait par exemple s’aligner sur celui de la Suisse et l’État devrait cesser de surcharger d’impôts nos entreprises.

Sans ces réformes très profondes, le combat à mener pour réindustrialiser notre pays ne pourra pas être mené avec succès. L’environnement de nos entreprises doit être en effet profondément modifié.

Dans une de ses adresses aux Français, François  Mitterrand avait déclaré que « dans la lutte contre le chômage on a tout essayé. »

Ce n’est pas en conservant les lois et les règlements ayant conduit le pays au déclin que l’on parviendra à le sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve et à régénérer son économie. Notre Président, qui a parlé dans un récent discours de la reconstruction de notre économie, ne parait pas prêt à procéder à de quelconques réformes structurelles d’ici les prochaines élections. Il s’oriente plutôt vers une démocratie participative laissant à la base le soin de définir désormais les grandes orientations du pays. C’est dire que l’on n’est pas près de voir notre pays s’acheminer sur la voie du redressement.

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  • macron fait le contraire de ce qu’il faut ; il distribue l’argent des contribuables pour un oui ou un non ; acheter la paix sociale a un coût ; faire vivre et soigner des familles entières et nombreuses aussi ;

    • Lors du lancement de son parti Jupiter a déclaré qu’il n’avait pas de plan mais une « vision ».

      Il faudrait qu’il fasse réparer sa boule de cristal qui ne lui a pas montré le Covid.

  • « Ce n’est pas en conservant les lois et les règlements ayant conduit le pays au déclin que l’on parviendra à le sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve et à régénérer son économie. Notre Président, … ne parait pas prêt à procéder à de quelconques réformes structurelles d’ici les prochaines élections.  »
    Oui vous avez tout dit. La seule préoccupation du tenant du pouvoir est de se faire réélire. C’est ce régime profondément démagogique que nous avons depuis 50 ans avec cette élection présidentielle stupide qui a empêché et qui empêchera toute réforme.

  • Si il n’y avait que l’élection présidentielle?et toutes les autres ?
    620 000 mandats électifs en France contre 115 000 en Allemagne pour 30% de population en plus, 15 000 en Grande Bretagne à population quasi égale …tout est là!

  • « L’Union européenne devrait se décider à ériger des protections douanières significatives afin de protéger nos industries naissantes ou renaissantes de la concurrence des pays à bas salaires. »

    Sérieusement ?! Est-ce vraiment nécessaire de redire toutes les raisons qui font que cette mesure est de la plus grande stupidité qui existe. Honteux. Oui, je suis vraiment énervé de lire ce genre d’âneries sur Contrepoints. Cet auteur ne doit pas publier ici s’il est capable de dire ça, parce que ça veut dire qu’il n’a rien compris sur rien et n’a lu aucun auteur sérieux. Aucun libéral n’approuve ce genre de recommandations. Lire Bastiat ou qui vous voulez sur ce sujet.

    MODÉRATION CONTREPOINTS >> Propos injurieux supprimé. Vous pouvez critiquer mais veuillez rester poli…

  • Créer des conventions comme la CCC est totalement absurde et illogique, comment un panel de personnes choisies on ne sait sur quels critères peut-il prétendre donner des directions et directives au gouvernement, j’espère fortement que lon ne va pas se diriger vers ce style de gestion dans le futur, c’est insensé et il n’y a qu’en France qu’on peut voir cela.
    C’est comme si un chef d’entreprise laissait décider ses ouvriers des décisions à prendre pour faire prospérer l’entreprise, je ne donnerais pas cher de celle-ci !
    Quant au système social tel qu’il est actuellement il est à proscrire formellement et à abolir, cela ne peut qu’encourager les gens à ne pas travailler et vivre des prestations sociales.
    Malheureusement pour la paix sociale et surtout pour leur réélection aucun chef d’état n’a voulu prendre de telles décisions, cette soif du pouvoir est absolument intolérable.

    • La CCC avait justement comme but de montrer à tout le monde que si ce sont les citoyens qui décident, alors on va vers du grand n’importe quoi.. Malin de la part de Macron, qui se place en sauveur du pays, expliquant que lui est entouré des meilleurs experts, alors que les citoyens lambda n’y connaissent rien et ne proposent que des inepties. Donc ciao la démocratie participative !

  • l article commence bien en pointant le poids des charges sociales dans le declin de la france. Par contre la fin est tres legere: aligner le cdoe travail francais sur le suisse, supprimer les impost sur les entreprise. Pourquoi pas ? mais l auteur ne fait aucune analyse de l impact de ses propositions.
    par ex baisser les prelevements sur les entreprises implique soit de couper drastiquement dans les depenses sociales ou de faire exploser la dette. Si on choisit d etailler dans les depenses, lesquelles va t on reduire drastiquement ? c est pas en reduisant le remboursement d une boite d antibiotique a 2 € qu on va y arriver ! le gros des depenses sociales c est le paiement des pensions de retraite. Ensuite c est le soins medicaux lourds (en gros la derniere annee de vie). bref electoralement et socialement explosif

    • Pour faire un régime ou commencer un sevrage, il faut commencer par la motivation.

      Qu’on arrête de subventionner ou caresser dans le sens du poil ceux qui nous vendent des solutions miracles. Si les politiques y croient, qu’ils le fassent. Sinon qu’on leur coupe les vivres pour commencer à envisager de peut-être parfois être pragmatiques en France.

    • Vous ne comprenez pas que réduire les impôts des entreprises va booster notre économie et augmenter les recettes fiscale de l’état, comme l’a montré la cagnotte fiscale de Jospin dans les années 1990 grâce au boom économique de l’internet aux USA.

    • L’allégement du code de 2500 pages à 20 comme en Suisse ne coûterait quasi pas un centime et libérerait des énergies formidables.
      Ensuite certains impôts sur les bénéfices ou les capitaux ramènent très peu à cause d’une base restreinte, mais ont un effet dévastateur.

      Simple, efficace pour commencer, mais ça a autant de chance d’arriver que de voir Ségolène devenir intelligente.
      Brace yourself…

  • Dans un pays autant administré que le nôtre, il faut que le secteur privé ait un rendement exceptionnel pour en assurer le soutien financier. Seule l’industrie a une valeur ajoutée suffisante pour cela. Seulement, nos dirigeants sortent tous du même moule et un professeur fou leur a affirmé que le monde moderne devait se passer d’industrie (Aubry avait bien eu la prétention de transformer notre pays en parc de loisirs!). Comme ils ont tous les pouvoirs voilà le résultat. D’autant que l’industrie ça pollue et ça fait du bruit: mauvais pour les écolos!.

  • Nième article sur un sujet qui ne nous conserne plus, on ne fait pas d’économie en France mais de l’achat de votes, on finance les amis et ont accepte tous les pots de vin venant de l’etranger pour aller au théâtre avec ses gardes du corps en limousine.. enfin, en Renault.

  • Article très pertinent ! Merci CP.

    Je ne connais pas la solution au problème, mais si on considère que cette solution réside dans la photo d’illustration, on est vraiment très mal !

  • A cdg,c’est tellement peanuts qu’ils se battent tous et sont prêts à tous les reniements pour une place.

  • Si les choses n’ont guère évolué depuis 40 ans, peut-être que le fond du problème n’est pas forcément là où l’on croit qu’il est, à savoir nos élus. La France n’est pas dirigée, mais administrée par une fonction publique très puissante, alliée à des syndicats marxistes qui bloquent toute tentative de restructuration, sans compter tous les rentiers de la république que l’on arrose continuellement, histoire d’avoir la paix.

    La principale difficulté, je pense, est que nos dirigeants viennent de trop souvent de cette fonction publique (Ena, Ednat, etc.) et que dès lors, vous n’éviterez jamais la consanguinité.

    Il faudrait vraiment d’autres personnes au commande de notre pays, des entrepreneurs, des militaires même parfois, vu l’état d’insécurité actuel.

    Et économiquement, les choses iraient beaucoup mieux si la Cour des Comptes avait un véritable pouvoir de décision.

    Mais pour ma part, c’est bien trop tard, le ver est trop loin dans le fruit: la France est déjà une futur Argentine.

    • Elle est déjà une Argentine, un pays riche ruiné par le socialisme, comme tous les autres dans ce cas!

    • Le problème n’est pas l’élu mais l’électeur.

      • Théo a raison: nous n’exerçons pas le droit le plus redoutable qui existe: l’abstention. Nous sommes entre les mains d’une caste qui se protège et nourrissons les très grandes fortunes par une politique fiscale maintenant bien connue. Cette caste est totalement indifférente aux nécessités du peuple, mais, pour se protéger, allonge les avantages sociaux, même pour les étrangers.
        Ce n’est possible que parce que nous votons: si nous nous abstenons, à des taux voisins de 60 ou 70 %, la légitimité de la caste n’apparaîtra plus, puisque nous sommes un état jacobin, malgré la propagande officielle.
        Que ça soit un danger de déstabilisation sociale est bien évident, mais pensez-vous que nous pouvons assainie la France en continuant à: -payer les migrants – détruire les entreprises industrielles – gaver des élus inutiles – consommer chinois – glorifier des ennemis internes venus d’ailleurs ?
        Si nous n’avons pas une réaction violente, nous continuerons à faire grève au profit de la CGT, acteur de notre malheur, et à perdre toute volonté de responsabilité.

        • « nous n’exerçons pas le droit le plus redoutable qui existe: l’abstention ».
          Je doute du pouvoir de l’abstention : nos élus s’en accommodent très bien. Il en irait peut-être autrement avec le vote blanc.

    • Fonctionnaires, politiciens, syndicalistes, bobos ou journalistes … Qui ouvre les yeux 2 secondes.

      Les chiffres sont là, tels que cités dans l’article. Et pire, la dynamique est évidente : une descente aux enfers. Il n’y a que 2 réponses possibles.

      1) Des « aternatives » économiques et politiques (c.a.d. Mélanchouille) qui vont enfin inventer le communisme efficace que les argentins, les cubains, les Grecs, les Vénézuéliens, les Albanais, les Russes, les pays de l’Est, les Vietnamiens, les … ont été trop stupides pour mettre au point ou en place mais que la Frrrrrrrance va révéler au monde.

      2) Cesser de brasser du vent.

  • les barrières douanières ne font qu’appauvrir en renchérissant les coûts.

  • Toute la richesse produite est confisquée par l’état et gaspillée par celui-ci. D’où la situation actuelle!

  • La France se trouve au onzième rang européen de PIB par habitant

    29ème mondial en parité de pouvoir d’achat et je gage que l’effondrement va être encore plus rapide maintenant.
    .
    « Notre ministre de l’Économie fait tout ce qui est en son pouvoir pour tenter de réindustrialiser quelque peu la France »

    Meilleurs blague de l’année.

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