« Planet of the Humans », produit par Michael Moore, pas tendre avec les renouvelables

Michael Moore a lancé, en tant que producteur, un nouveau documentaire dont il a le secret. Sa cible, cette fois-ci ? Les énergies renouvelables.

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« Planet of the Humans », produit par Michael Moore, pas tendre avec les renouvelables

Publié le 1 mai 2020
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Par Charles Boyer.

Pour Earth Day, le Jour de la Terre, Michael Moore a lancé, en tant que producteur, un nouveau documentaire dont il a le secret. Sa cible, cette fois-ci ? Les énergies renouvelables. Pour une figure de proue de la gauche, c’est suffisamment inhabituel pour mériter d’être signalé.

Le film est en ligne et peut être vu, par exemple, sur Youtube.

On ne peut qu’accueillir à bras ouverts un film qui ne regarde pas, comme il est d’usage, l’éolien et le solaire avec des lunettes roses pour la seule raison qu’ils seraient verts. Car que signifie ce mot ? Que nécessitent la mise en œuvre et la production de ces technologies ? Les décrire d’une épithète de couleur ne nous avance guère, le diable se cachant dans les détails. Contrepoints, pour sa part, sort des sentiers battus depuis 10 ans sur cette question, avec force détails et sans concession.

Parmi les points relevés dans Planet of the Humans, on trouve entre autres :

  • Les énergies intermittentes ne peuvent pas fonctionner sans le secours des combustibles fossiles.
  • Mieux encore, elle font baisser le rendement des combustibles fossiles et augmentent donc leur consommation et leurs émissions.
  • Les informations données sont fausses, par exemple les deux points ci-dessus ne sont pas clairement expliqués.
  • Les entreprises, comme Apple et Tesla et de nombreuses autres, mentent lorsqu’elles affirment ne consommer que des renouvelables.
  • La durée de vie de ces installations est souvent courte.
  • Leur mise en place réclame beaucoup de combustibles fossiles.
  • Leur construction demande des quantités gigantesques de ressources et de matières premières.
  • Elles nécessitent la destruction de très grandes surfaces de forêts, de déserts et d’autres zones naturelles de grande valeur.
  • Ce qui est nommé biomasse consiste à brûler des forêts.
  • Elles ne méritent pas particulièrement le label vert.
  • Elles ne créent pas autant d’emplois que promis, loin de là.
  • L’écologisme s’apparente à une religion.

Malheureusement, tout n’est pas rose dans ce film des déçus du monde vert : sur le fond, l’idée demeure qu’il est nécessaire que les humains minimisent leur impact sur la planète ; ce qui est fondamentalement anti-humain et conduit fatalement à appeler de ses vœux la dépopulation. Ce point de vue est devenu très répandu mais il n’est pas le seul envisageable, ni même forcément le meilleur.

D’une part, l’idée même de surpopulation est contestable. De l’autre, il est tout à fait défendable de considérer que l’épanouissement humain est la première des priorités et que, dès lors, l’Homme se doit d’améliorer la planète.

Tout compte fait, ce film peut être considéré comme un tournant et chacun gagnera à le visionner pour se faire son propre avis.

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  • pas nouveau en fait..
    la question est de savoir si un jour le véritable mot d’ordre sera clairement expliqué à ceux qui soutienne mollement le machin vert..appauvrissement..

    restera aux gens à comprendre que défendre l’environnement comme objectif est en effet difficilement conciliable avec la survie de la population humaine..
    casser le mythe défendre la biodiversité = sauver l’humanité.

    • Mais non, on peut concilier, c’est même souhaitable, défense de l’environnement et développement humain. Il suffit de préciser de défendre un environnement le moins nuisible possible et non figé et idéalisé.
      En outre si on n’oppose pas biodiversité (statique) et humanité (dynamique) alors on peut écrire défendre la biodiversité c’est défendre l’humanité et vice-versa.Il faut accepter le mouvement et les ajustement réciproques avec ses cycles de destructions/créations.
      C’est juste qu’on arrive pas à se défaire de cette culpabilité paralysante du péché originel. Le mythe a détruire c’est celui-là !

      • Et surtout « vis-versa »!
        Pour rappel, cette étude du WWF qui montrait une dégradation de la biodiversité inversement proportionnelle au niveau de développement économique d’un pays. Le WWF montrait même que la biodiversité augmentait discrètement dans les pays développés. Etonnant quand on connait l’idéologie dominante régnant dans cette organisation.
        Ceci est néanmoins logique: plus une population présente un développement économique important moins elle a besoin de prélever directement ses moyens de subsistance sur le milieu naturel sauvage.

        https://www.contrepoints.org/2019/05/07/190294-ecologie-quand-wwf-prouve-que-le-capitalisme-est-le-meilleur-systeme

        • alors je suiq d’accord et pas d’accord..
          à niveau de vie donné pour résumer la technologie sauve la planete.. mais d’un autre coté quand la technologie et la productivité augmente les gens consomment..vivent pus longtemps..et ça impacte..

          • mais je dois insister preserver la biodiversité ne doit pas être un objectif, c’est juste une conséquence heure sue de la technologie.

            en outre il faut le rappeler mille fois, il vaut mieux détruire la biodiversité…typiquement le palu les maladies parasitaire, un sol pauvre..

        • Quand l’humanité a dépassé l’urgence de ses besoins biologiques, sanitaires et d’éducation il commence à se préoccuper de son avenir au-delà du court terme et donc de son environnement. Ainsi, détruire celui-ci devient-il anxiogène et il commence par prendre des mesures de préservation qui permettent un retour de la biodiversité.
          La Nouvelle-Zélande, pays libéral si il en est, a une politique très active de préservation après une longue période destruction.

          • « Quand l’humanité a dépassé l’urgence de ses besoins … »

            L’individu ou l’humanité ?

            Il y a une grosse différence ! L’individu est prêt à tout (au pillage ou à la guerre) pour assouvir ses besoins de base. Ce qui fait qu’il est illusoire pour un groupe d’individu de parler au nom de l’humanité …

          • non…vous utilisez un stratagème qui est la non définition de la biodiversité à « preserver » ou l’environnement à preserver… donc…

            ce n’est pas exactement ça…

            les gens par exemple « voudraient » le retour des loups..ou ours en France..parce que les loups jouent un role dans un écosystème qui a essentiellement disparu..

            il faudra donc flinguer des loups… ce n’est pas preserver la nature c’est autre chose..

            créer un paysage qui ressemble à la nature primitive..

            une remarque la nature n’appartient à personne..et n’a besoin de personne…

        • Sauf que la biodiversité est forcément sous moindre pression dans les pays développés puisqu’ayant délocalisé leur production dans des pays pauvres, la perte de biodiversité qui va avec une industrialisation plus intense est délocalisée avec.

          Et c’est là qu’on va (moins) rire quand après la crise du covid-19 on va vouloir relocaliser de l’industrie dans nos pays développés on va alors se rendre compte qu’on y perd en biodiversité et qualité de l’environnement.

          Il va falloir finir par savoir ce que l’on veut !

          • La relocalisation oui bon on verra et concernant la pollution on est plus au XXe siècle.. Au final je suis pas certain que ça bouleverse notre biodiversité, industrie et environnement allant de paire.

            • « La relocalisation oui bon on verra … »

              Ou pas ?

              C’est fantastique qu’avec une économie à l’arrêt et des faillites et chômeurs virtuels par million, on se mette tout à coup à prétendre dépenser des milliards pour relocaliser, surpasser la silicon valley, tout peindre en vert … et partir en vacances dans un mois !

  • Excellente nouvelle, je vois d’ici les réactions chez les adorateurs de Gaïa entre larmes « pourquoi Mike, pourquoi? » et rage « Moore le traître »

  • La vérité éclate: plus de vert égale plus de gaz et plus de pétrole et moins de nucléaire.

  • La dépopulation est un noyau dur des idéologues mondialistes. Ce film, qui représente déjà un progrès, ne conteste donc pas l’essentiel. L’écologie est considérée comme n’étant qu’un moyen de la décroissance voulue par certaines « élites ».

  • Michael Moore est un sac a merde de la pire espèce mais c’est un plaisir de voir les gauchistes se bouffer entre eux.

  • si Michael Moore est un sac à M…,je n’ose imaginer ce que vous êtes vous-même. Quelle élegance lexicale et quelle ouverture d’esprit.

    • En juin 2016 il était presque en larme en déclamant que Mme Clinton était le mal incarné vendue au grrand capital, 5 mois plus tard il lui décernait des éloges dithyrambique, « she’s a wonderful person » devant les caméras du pays.
      J’ai bien écouté Michael Moore durant des années, j’ai vu ses retournement de veste, ses compromissions, sa vénalité, ses manipulations de l’information, ses attaques immondes contre des gens, je pense que mon jugement s’appuie sur de solides éléments.
      De votre côté, il vous a suffi de lire 2 (deux) lignes avant d’émettre le même jugement et vous osez donner des leçons de savoir vivre ?

      • Très juste, c’est un gauchiste odieux qui calomnie les gens qui ne sont pas de son bord politique!

      • La plupart ici sait très bien qui est M.Moore, quel est son passé et son idéologie.
        Cependant, on ne peut ignorer que c’est une référence pour une grande partie du milieu gaucho-marxo-écolo.
        Donc que cet individu lui-même remette en cause le bien-fondé des EnR est intéressant car son discours aura un certain poids auprès de cette population et en fera réfléchir une petite partie. Aucun discours ni aucune démonstration scientifique n’auraient jamais pu toucher ce type de population.
        C’est en cela que son travail est intéressant. Mais cela n’est en aucun cas une absolution du personnage.

  • Le coup de Blood et Gore qui s’associent c’est énorme, c’est le destin c’est pas possible 😀

  • Vu le film ce soir. Difficile de trouver le sommeil après certaines images. Conclusion : trop d’humains tue l’humain. Cousteau disait que l’homme est un animal proliférant et nuisible. Il aurait pu le dire autrement : les hommes sont comme toutes les bonnes choses, en trop grandes quantités, ils donnent envie de vomir.

    • pas vu le film…mais ce genre de propos me glace.

    • Hitler disait la même chose, d’ailleurs il était écolo!

    • Vous oubliez que l’homme est un animal, un mammifère, et que ce n’est pas l’espèce la plus abondante sur Terre! Les écolos extrémistes eux veulent l’éradiquer, mais curieusement oublient de commencer la mise en application de leur idéologie en se suicidant.

    • Cousteau était un cuistre à l’arrogance typiques des pseudo élites françaises …

  • il ya un danger, on doit en rire, mais surtout ne pas laisser à penser que c’est parce que moore le dit que c’est vrai, c’est vrai et pour une fois moore dit le vrai..

    on doit insister sur les faits..pas qui les dit..

    d’ailleurs le crony capitalisme vert est dénoncé ici depuis longtemps..et c’ets pour ça que je lis les articles ici!!

  • Excellent article et documentaire de Moore, qui détruisent efficacement le mythe de la « croissance verte ». La seule manière de préserver l’humanité est la décroissance pure et simple, pas la tentative de « remplacer » des fossiles par des renouvelables (ce qui n’est d’ailleurs jamais le cas, le mix énergétique ne cessant d’augmenter et les énergies de s’empiler).

    • Montrez l’exemple.

      • en effet…la solution du monsieur est de forcer les autres à consommer moins de fossiles et accessoirement d’en convaincre un partie suffisante de la population..
        supprimer la liberté quoi..

    • On a déjà 6 millions de chômeurs et vous voulez en rajouter quelques millions de plus avec votre décroissance à la con! Vous réfléchissez parfois au lieu de sortir des débilités, c’est l’économie qui nous fait travailler et donc gagner notre vie!

    • La croissance et la décroissance sont des concepts vides de sens !
      La décroissance ne veut rien dire; Vous arrêtez de croitre votre capital disparait progressivement , vous devenez pauvres(et très polué); oui… La croissance est un simple constat d’une augmentation statistique des échanges, de la production; bien, bien . Il y a le développement économique comme poncif tarte . Dans le genre idiot: le commerce équitable! L’économie solidaire à mourir de rire!

      • Avec la pauvreté il y aussi l’augmentation de la violence ,qui a considérablement baissé depuis le 17 eme siècle à la suite d’une liberté des échanges depuis le 15 eme (pour faire vite).

        • Non la pauvreté en soi n’est pas source de violence, ce qui peut provoquer de la violence c’est l’existence de richesses et plus exactement la mauvaise répartition (ou l’accès à) de ces richesses. Dans les sociétés modernes l’accès aux richesses est facilité pour une plus grande fraction de la population –> classes moyennes par exemple.

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