Haro sur les riches en général et sur Bill Gates en particulier !

Selon Forbes, Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, serait en 2019 le détenteur de la deuxième fortune du monde, juste derrière Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, ce qui fait donc d’eux des méchants, des suspects.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Bill Gates at Hioe Charity Forum By: Greg Rubenstein - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Haro sur les riches en général et sur Bill Gates en particulier !

Publié le 30 avril 2020
- A +

Par Francis Richard.

Quoi qu’il fasse, un riche a toujours tort. S’il est grippe-sou, il ne mérite vraiment pas d’être devenu riche. S’il est philanthrope, il veut se donner bonne conscience ou bénéficier d’avantages fiscaux, ou probablement les deux.

Depuis Jean de La Bruyère, on sait que le riche, qu’il dépeint sous les traits du caricatural Giton, a tous les défauts, même physiques, et que le pauvre, qui a les traits du caricatural Phédon, est surtout digne d’une… gratifiante pitié.

Vouloir être riche, c’est mal. D’ailleurs, n’est-ce pas suspect de l’être devenu un jour ? Dès lors, ce que l’on fait de son argent ne peut qu’être également suspect, tandis qu’être pauvre ne peut jamais faire de vous un mauvais…

Devenir riche, voire ultra-riche

Selon Forbes, Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, serait en 2019 le détenteur de la deuxième fortune du monde, juste derrière Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, ce qui fait donc d’eux des méchants, des suspects.

Or ni l’un ni l’autre ne sont devenus riches sans avoir pris de gros risques, sans avoir surmonté des obstacles, sans avoir tiré leçon d’échecs essuyés, sans avoir pressenti ce qui permettrait à leurs entreprises respectives de réussir.

Un discours prémonitoire

C’est cette sagesse, nourrie d’intuition et d’expérience, qui a permis, il y a cinq ans, à Bill Gates de faire un discours prémonitoire, lors d’une conférence Ted, après que le virus Ebola a fait des ravages sur le continent africain :

Si quelque chose tue plus de dix millions de personnes dans les prochaines décennies, ce sera probablement un virus hautement contagieux plutôt qu’une guerre.

Aujourd’hui on tire argument de ce discours sensé pour, sur les réseaux sociaux, crier haro sur Bill Gates. D’aucuns l’accusent – et cela fait un buzz planétaire – d’avoir provoqué la crise sanitaire et de vouloir en tirer un profit personnel.

On peut ne pas aimer les positions de Bill Gates

On peut ne pas aimer les positions de Bill Gates en faveur d’un impôt plus progressif (mais pas trop) sur les gains en capital ou d’un impôt plus lourd sur les successions, ou sa position sur l’importance de lOMS pour lutter contre la pandémie.

On peut tout cela. Cela relève de l’opinion. Mais on ne peut à partir de faits réels les travestir pour servir des causes pour le moins suspectes, où se retrouvent coalisés des complotistes, des anti-vaccins et des extrémistes de droite.

Des mensonges éhontés

Car, pour soutenir leur thèse, tous ces braves gens ne reculent pas devant la fabrication de mensonges éhontés :

– La Fondation Bill et Melinda Gates a bien financé l’Institut Pirbright, mais ce n’était pas pour déposer en 2015 un brevet à partir d’une étude sur les coronavirus qui affectent les êtres humains, tels que le Covid-19, mais sur ceux qui affectent les animaux.

– Bill Gates a bien dit à la mi-mars de cette année : « À terme, nous aurons des certificats numériques pour savoir qui s’est remis de la maladie ou qui a été testé récemment ou, quand nous aurons un vaccin, qui l’a reçu » ; il ne s’agissait pas de tracer les gens mais de fournir un carnet de vaccination… intraçable.

– Le Centre John Hopkins, avec la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial, a bien organisé à New York en octobre 2019 l’étude d’un cas de propagation d’un coronavirus, pour imaginer les mesures qu’il conviendrait alors de prendre, mais ce n’était nullement une prédiction.

Conclusion

En fait, ce que ces braves gens atteints de paranoïa ne supportent pas, c’est qu’un milliardaire ne soit pas un affreux, qu’il puisse avoir à cœur, lui qui a réussi, de participer à la lutte urgente contre une pandémie en y consacrant de gros moyens comme il l’a fait précédemment pour éradiquer le VIH, le paludisme ou la polio.

En fait, ce que ces braves gens atteints de paranoïa souhaiteraient sans doute, c’est que de tels fondateurs d’entreprises à succès, plutôt que de pouvoir donner libre cours à leur générosité, soient mis davantage à contribution par l’État, qui se chargerait bien de l’utiliser à meilleur escient qu’eux, c’est-à-dire de le dilapider…

Sur le web

Voir les commentaires (68)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (68)
  • je ferais la difference entre celui qui a bâti une fortune et celui qui en a hérité,
    Ainsi certains réussissent a bâtir des empires industriels et commerciaux que si ce qu’ils apportent a leurs clients a une vraie valeur!
    Devenir riche est une conséquence , un resultat, plutôt qu’un objectif, çà se mesure a une notion de puissance , la puissance donnée par les clients c’est autre chose que celle donnée par des électeurs , les clients votent tous les jours

    • « La difference entre celui qui a bâti une fortune et celui qui en a hérité » importe peu puisque cela ne regarde que le détenteur légitime de cette fortune, personne d’autre.

      • pas d’accord , quel est la qualification d’un héritier a diriger une entreprise?

        • La qualification d’en être le légitime propriétaire, supérieure à toute autre.

          • En être propriétaire ok. En être légitime cela se discute

            • L’héritier est non seulement le propriétaire direct, mais aussi par un heureux hasard celui qui est le mieux à même d’en faire bon usage. L’état a déjà plus que très largement prélevé des impôts sur les flux initial. Non seulement une deuxième taxation est injustifiable, c’est du vol pur et simple, mais en plus les sommes mise gratuitement à la disposition de quelques politiciens et bureaucrates n’ont absolument aucune chance d’être bien utilisées.
              Moralement et économiquement la taxation de l’héritage est injustifiable, l’héritier est donc parfaitement légitime.
              .
              Ce qu’on peut discuter, c’est l’impossibilité pour le propriétaire initial de déshériter totalement un héritier en France. Il n’est pas libre de disposer de sa propriété comme il l’entend.

            • Ça se discute, mais est-ce que la discussion mène quelque-part.

              D’un côté, celui qui ne sait que dilapider ce qu’il a reçu fait tourner l’économie.

              D’un autre côté, il y a aussi une part de chance « illégitime » dans la réussite.

              Enfin, est-il légitime d’être beau et mannequin ou en bonne santé et doué pour le sport ou avoir la capacité de convaincre les autres et être leader ?

              L’idée est toujours que c’est au détriment des autres et l’à priori négatif résulte du fait qu’on ne pense pas pouvoir s’identifier à ceux qui réussissent par le travail ou simplement dans un autre domaine. Les joueurs de foot sont probablement adulés car chacun pense avoir été un grand joueur dans les cours d’école (contrairement au « polars » boutonneux) et s’identifie plus facilement à eux.

            • En être légitime cela se discute

              Ce qui se discute c’est le mode de transmission de l’héritage. En France, on ne peut pas déshériter ses enfants sauf en cas de tentative d’homicide.

              • Je réagis sur le sujet car il est impossible de trancher. Évidemment on ne peut forcer à des hériter quelqu’un juste parce que ses parents ont plus d’agents. Qu’on soit né riche n’empêche pas d’être moche ou autre, pour rester dans la sémantique de l’égalité de naissance

                Ce qui me dérange surtout dans l’histoire c’est qu’on risque de mettre aux commandes des héritiers n’ayant aucun effort à faire pour faire fructifier l’entreprise. Pour clarifier la position je suis quelqu’un qui « juge au mérite ».
                J’ai été témoin de ça dans mon premier job. Le père qui avait fondé sa boîte à partie de rien, et au moins un héritier qui se la coulait douce en n’ayant aucun sens des réalités économiques. A l’époque il dirigeait 2 versants totalement différents. Un se portait bien, l’autre, délaissé, devrait logiquement se casser la gueule car tout y est fait en dépit du bon sens

                Mais je crois qu’il y a des contre exemples fameux, avec Bernard Arnault ayant repris l’entreprise familiale et qui l’a portée là où l’on sait

              • Je rectifie : il n’est pas impossible de trancher, car il est invraisemblable de déposséder quelqu’un de ses biens (tout comme les droits de succession qui sont une arnaque monumentale)

                En fait ce qui me fait mal au cœur c’est des voir des entreprises sombrer après heritage.

                • Certes, mais l’argent dilapidé par l’héritier devient un terreau fertile pour d’autres, c’est la vie. Quand il est volé par l’état, des bureaucrates poussent et ils stérilisent tout.

                • « En fait ce qui me fait mal au cœur c’est des voir des entreprises sombrer après heritage. »
                  Il y a une philosophie libérale basée sur le mérite qui proscrit l’héritage. Les américains avec leur vision du « self made man » y sont beaucoup plus sensibles que les européens.
                  Ca donne une pertinence au libéralisme qui évite de tomber dans un conservatisme consanguin qui peut vite être néfaste à une économie mondialisée et donc hyper-concurrentielle.

                  • Ce qui revient à supprimer le droit fondamental de propriété, je doute que ceux qui préconisent ça soient réellement libéraux.

                  • En fait non, comme Bill lils donnent leur fortune et la lègue à des oeuvre. Pour leurs enfants, ils les aident uniquement si ils font une partie du chemin seuls. Ils sont parfaitement propriétaires seulement ils suivent leurs convictions libérales.

                    • C’est donc un choix personnel, parfait, mais en quoi ne pas l’appliquer serait un « conservatisme consanguin néfaste à une économie mondialisée hyper concurrentielle » comme vous l’écrivez plus haut ?
                      Soit le gamin est bon et il est concurrentiel, soit il se fait manger tout cru par des gens plus concurrentiels qui utiliseront mieux son argent: problème réglé.
                      .
                      Je ne trouve pas que ça relève de la « philosophie libérale » non plus, le libéralisme est surtout axé sur l’exercice du pouvoir dans la société, ce n’est pas un guide de ce que vous faites dans votre vie privée avec vos enfants.
                      Par exemple, la notion de « mérite » entend signifier qu’un pouvoir n’a pas à distribuer des bien volés à d’autres et ceci pour d’excellentes raisons.
                      Par contre, donner vos richesses à un fils incapable ne rentre pas dans ce cadre puisqu’il se fera dévorer rapidement.

        • Imaginons un monde sans héritage, où toutes vos possessions sont spoliées à votre mort. Il me semble assez clair que beaucoup de ceux « qui ont bâti une fortune » feraient tout en sorte que cette fortune aille à une ou des personnes précises (souvent les enfants, mais en France on a même pas le choix!).
          C’est bien la preuve que ces personnes avisées pensent que cet argent serait mieux dans certaines mains que d’autres. Remarquez que ce n’est pas toujours le cas, certains ont promis de donner 99% de leur fortune.
          Bref, comment dire à quelqu’un qui a prouvé ses capacités en bâtissant sa fortune qu’il ne serait par contre pas capable de choisir quelqu’un pour lui succéder.
          La légitimité de l’héritier c’est d’avoir été choisi. Toute contrainte sur ce choix en limite cette légitimité.

          • secret defense (quand on meurs on perd tous ses avoirs) si , si renseignez vous

            • Au contraire, grâce à l’héritage familial, il y a continuité de l’œuvre de la personne décédée dans sa part la plus substantielle. Rien n’est perdu. Plus généralement, l’héritage familial est la garantie de sortir la population de la pauvreté par l’effort cumulé de plusieurs générations. C’est l’émancipation de la population de la tutelle étatique par l’héritage. Il n’est pas étonnant que les socialistes les plus enragés souhaitent éliminer toute forme d’héritage.

              • Les ménages ayant le moins de patrimoine ne sont pas ou très peu taxés sur l’héritage (il me semble que la limite est de 100.000 euro). Donc, si l’on couple ce fait avec votre logique, il ne devrait plus avoir de pauvres.
                Sauf que les salaires des personnes les moins qualifiées étant toujours trop bas que pour pouvoir constituer une épargne (donc un capital, donc acquérir de la liberté), la pauvreté se transmet de génération en génération. Par la même logique, il est plus probable qu’une personne riche ait des descendants riches.
                Certains socialistes, très minoritaires (pourquoi en parler alors ?) souhaitent la fin de l’héritage. Grand bien leur fasse.. Certains libéraux sont de cet avis également
                Etant moi même bien nanti, je n’aimerais pas devoir payer trop de droits, mais j’accepte d’en payer. Sauf que je souhaiterais que ces droits en ligne indirecte (amis, neveux, etc) soient fortement diminués, car là, cela limite ma liberté de disposer de mon patrimoine.

                • L’abattement de 100 000 euros ne concernent que les enfants qui héritent de leurs parents et ne tient compte aucunement de leurs revenus.

                  Si vous perdez un frère, c’est plein tarif.

                  • pas tout à fait vrai 🙂 . Abattement de 24.000 euro entre frères. Et dans 3 cas, la succession n’est pas soumise aux droits de succession.

        • Bonjour.
          Je suis d’accord avec vous : un héritier (ou les héritiers) n’ont pas forcément la qualification, les aptitudes, les compétences pour diriger la société au sens opérationnel. Mais ils ont la légitimité de la posséder. S’ils sont malins, ils délèguent la gestion à un CA et ils encaissent l’argent simplement.
          Ils devront néanmoins faire des choix stratégiques à certains moments; et là.. il n’y a pas de secret.

    • Celui qui en hérite à trois cas de figure : il augmente la fortune, il la maintient, il la dilapide, c’est-à-dire qu’il la distribue forcément à des gens plus malin qui en feront, eux, bon usage. Dans les trois cas ça ne regarde absolument pas l’état parce que lui ne peut que dilapider cette fortune de manière funeste, soit pour alimenter le corporatisme, le clientélisme ou la dépendance aux aides.

      • il n’est pas question de l’etat , mais de l’entreprise

        • Si on ne peut pas hériter des avoirs, ça signifie que la possession de l’entreprise doit passer à quelqu’un d’autre. Qui, dans ce cas…?

          • celui ou celle désignée par celui qui part, et ce sans obligations fiscales particulières, en clair si je n’ai pas vu mes enfants depuis 30 ans quel est la légitimité de leur héritage?

            • Personne ne vous oblige à faire des enfants. Il faut assumer. Quand on fait des enfants, on accepte d’endosser la pleine responsabilité à leur égard. Dans le cas contraire, vous obligez la société à les entretenir à votre place. Au nom de quoi devrais-je m’occuper de vos enfants à votre place ? Bref, un certaine contrainte dans ce domaine n’est pas incompatible avec la liberté. Pas de liberté sans responsabilité. Certaines contraintes en matière d’héritage ne sont pas incompatibles avec la liberté de chacun, bien au contraire.

              Je note un glissement sémantique significatif dans vos propos à la suite de critiques fondées, passant d’une dénonciation systématique de l’héritage dans votre premier post à la réclamation d’une prétendue liberté de choix dans le dernier. Pas cohérent.

              • Etes-vous responsable, redevable, coupable, des actes de vos enfants quand ils sont majeurs ? Si oui, vous êtes en grave contradiction avec votre conception de la liberté : vos enfants ne sont pas libres mais soumis à votre autorité parentale ?
                Si non, alors Claude Henry de Chasne raison. Il est tout à fait cohérent. Pas vous 🙂

              • @cavaignac
                Déjà il serait bien que vos enfants a vous soient autonomes et n’aient pas besoin de l’etat, pour moi c’est fait!

                Donc vous êtes d’accord pour que ce soit l’etat qui détermine qui héritera de vos biens,, hé bien pas moi , je prefere de très très loin
                la vision américaine de l’héritage qui donne au citoyen la liberté de dire qui héritera de ses biens

  • Il ne s’agit pas de piquer leur pognon mais de contrôler l’usage qu’ils en font..je suis milliardaire, je ne suis ni bon ni mauvais mais le pourvoir de l’argent me corrompt forcément, ce n’est pas la madame pipi du xvieme qui pousse des macron à faire n’importe quoi… Voir un célèbre milliardaire au cheveux jaune qui a beaucoup de mal avec son entourage, un Biden ou un Clinton, un soros ou un niel… Pas net tout ca… Notre bill gates echapperait a cette malédiction ?

    • Même totalement maudit, ce n’est pas Bill Gates ni même Soros qui sont en train de plonger certains pays dans la faillite, les politiciens oui est c’est à eux que vous voulez confier les sommes volées à ces riches.

      • Les politiciens, du moins dans nos « démocraties » sont dans les mains de ces riches, ils ne sont pas libres.
        Alliance diabolique contre les peuples.

        • La seule solution contre ça : enlever aux politiciens leur pouvoir de nuisance. C’est à dire réduire le pouvoir de l’Etat aux tâches régaliennes uniquement.
          Le reste, c’est à la charge du 2e mot de la devise de la République Française : Egalité. Dans son sens original, libéral : égalité des droits. « Selon que vous serez puissant ou misérable, le jugement de cour ne changera pas. »
          Bizarrement, ce que réclament ceux qui se plaignent de cette collusion entre les politiques et les grosses entreprises sont les mêmes qui réclament plus de pouvoir pour l’Etat. « Dieu se rit des hommes qui maudissent les effets dont ils chérissent les causes », comme disait l’autre.

          • ceux qui se plaignent de cette collusion entre les politiques et les grosses entreprises sont les mêmes qui réclament plus de pouvoir pour l’Etat.
            Vous avez, hélas, raison.
            Mais la collusion dont je parlais vise moins les grosses entreprises en général que le pouvoir financier, beaucoup moins visible, des grands détenteurs de capitaux. Qui ne sont pas forcément logés dans des entreprises.

        • C’est une danse à deux avec le meneur du côté des politiques. Le riche n’a ni police, ni tribunaux, il n’écrit pas de loi, ne créer pas d’impôts et n’envoie pas les contrôleurs fiscaux. Dans un marché libre, il n’est même pas irremplaçable.
          La réalité est qu’ils font quasi tous allégeance aux politiques les plus dangereux pour leur business; ceux de gauche.

      • Je n’ai jamais dit cela plutôt le contraire, les homme politiques sont les hommes de main des grandes fortunes

    • « contrôler l’usage qu’ils en font »

      Qui va contrôler les fonctionnaires en charge du contrôle, alors qu’ils sont bien plus corruptibles que les milliardaires contrôlés (puisque précisément ils ne le sont pas milliardaires et sont tentés de le devenir) ? 5 millions de fonctionnaires disposant d’un milliard taxé sont forcément moins utiles à la collectivité qu’un seul milliardaire gardant son milliard, tout simplement parce que les fonctionnaires ne gèrent pas leur propre argent mais de l’argent volé.

      En réalité, l’argent des milliardaires est déjà sous le contrôle des consommateurs (modulo le capitalisme de connivence). Lorsque les consommateurs font défaut, les milliardaires sont ruinés. Bref, prétendre contrôler les milliardaires, c’est en dernière analyse vouloir retirer leur pouvoir aux consommateurs pour le confier à une élite autoproclamée de fonctionnaires, incompétente par destination.

      Quand un milliardaire tient des propos appelant à la connivence avec l’Etat (Billou qui réclame plus d’impôts), au fond il supplie l’Etat de le protéger du contrôle impitoyable des consommateurs.

  • sont pas futés les pauvres et les envieux ; quand bien même tout les riches du monde se retrouveraient sans un rond , à la rue voire dans les fossés , ce n’est pas pour ça que les pauvres et les envieux s’enrichiraient ; ils seraient gros-jean comme devant ;

    • La jalousie et la promesse du miel gratuit est un programme politique multi-millénaire.

    • Comme disait madame Moraud quand un journaliste lui a fait remarquer que toute la fortune de B. Arnault partagée entre tous les français donnerait 100€ par personne et que ça ne changerait pas sa vie à elle : « oui, mais ça ferait du bien au moral ».
      Ne cherchez pas la moindre réflexion dans cette idée de mettre les riches à la rue, elle ne s’appuie pas sur cette partie du cerveau.

      • C’est comme pour les retraités : la fortune des milliardaires français paierait une seule année de pensions.

        Quand l’Etat en 1941 a volé l’épargne des français pour payer les nouvelles retraites, il pensait avoir des ressources pendant 7 ans. En 44, les caisses étaient déjà vides.

    • « ils seraient gros-jean comme devant »

      Non, ce peuple victorieusement jaloux retournerait vite à l’âge de pierre.

  • Non, Mr Francis Richard…de formation scientifique….qu’est ce que cela veut dire…..documentez vous ! Bill Gates de part le monde et ses pseudos fondations humanitaires et philanthropiques est un assassin dûment patententé pour faire fructifier sa fortune….il finance des vaccins qui font des millions de morts mais aussi des raffineries qui polluent plus que jamais la planète….ce monsieur est un pervers comme il en existe beaucoup dans la « haute »finance. C’est trop facile de se couvrir de gloire pour cacher son ignominie….comme les chinois en ce moment….
    Ce sont des gens comme vous relativiste en tout qui ont conduit le monde là où il est!

    • Bonjour. J’ignore si vous êtes sérieux avec cet anagramme.
      J’ai parcouru l’article en lien; et je me suis arrêté sur la phrase « Une étude de 2017 (Morgensen et.Al.2017) a montré que le populaire DTC de l’OMS tue plus d’Africains que la maladie qu’il prétend prévenir. » J’ai consulté alors l’étude en question, et l’objet est « légèrement » différent : We examined the introduction of diphtheria-tetanus-pertussis (DTP) and oral polio vaccine (OPV) in an urban community in Guinea-Bissau in the early 1980s. ».
      Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas vraiment la même chose.

      • DTC de l’OMS

        Rhooo, vous avez osé. 🙂

      • Cela ne disqualie pas pour autant l’objet essentiel de l’article. Le sujet est sérieux, il en va de nos libertés. Vous verrez nos qu’un futur vaccin sera un moyen de chantage. Si vous cherchez, vous trouverez de nombreuses références.

        • Je vous conseille le livre de Gaspard Koenig, sur l’individualisme et l’intelligence artificielle. Il explique très bien la différence de perception, de culture, de finalité de l’IA (et par extension du puçage) entre USA, Chine et Europe.
          En Europe, les pouvoirs publics sont les moins mauvais alliés des citoyens contre les groupes industriels qui rêvent de puçage. Au contraire de la Chine où le gouvernement l’utilise à fond les ballons et aux USA où les gens adorent se soumettre librement et sans protection aux grandes entreprises.
          Il convient de rester vigilant bien sûr. Je lisais ce matin un article de Reporterre sur l’application Stopcovid : belle mise en garde contre les adorateurs des technologies liberticides.

          • Koenig, ce liberal defenseur du revenu universel et de la réalisation de l’homme par l’état…

            • Un état qui finance une CNIL et promeut la RGPD est effectivement préférable à une absence d’état dans un monde si différent de celui de Bastiat.

            • Un état qui finance une CNIL et promeut la protection des données personnelles est préférable à une absence d’état dans un monde bien différent de Bastiat.

    • @Jean dinan-Vous fréquentez donc tous ces gens pour savoir si bien ce qu’ils pensent et comment ils agissent. Pouvez-vous nous apportez vos preuves ? sinon taisez vous. C’est d’ailleurs ce que vous allez choisir après mon commentaire.

      • Non…Mr gouflo2! Je ne me tairais pas….car votre simple réaction prouve s’il en était besoin que vous faites parti de c’est relativistes sans foi ni loi qui conduisent le monde là où il va en ce moment….la dictature de la médiocrité….quant à Alan ci dessous: le simple fait de taxer de dictateur quelqu’un qui clame haut et fort ce que beaucoup de gens pensent tout bas, prouve s’il en etait besoin que vous faites partie de cette bande de relativiste sans valeur et peut être sans espoir….bon vent ….

    • « comme les chinois en ce moment »

      « Ce sont des gens comme vous relativiste en tout qui ont conduit le monde là où il est! »

      Whaoo ! Un dictateur qui nous explique que ce sont les autres les dictateurs car ils appliquent une dictature molle.

    • Jean Dinan a écrit: Ce sont des gens comme vous relativiste en tout qui ont conduit le monde là où il est!

      Ah ?
      Nonobstant les états gouvernés par des mafieux, des ânes et des socialistes, comme la France qui va vers la faillite, le monde se porte globalement bien mieux qu’il y a 30, 40, ou 60 ans.
      L’espérance de vie est montée en flèche, la mortalité infantile a baissé drastiquement, les famines ont quasi disparues, l’extrême pauvreté est passée de 60% en 1980 à moins de 10% actuellement.
      La planète va très bien aussi, les images de la NASA montrent qu’elle reverdit et avec une natalité en train de baisser partout (sauf Afrique), l’humanité va se stabiliser à moyen terme.

  • Ce n’est pas mal d’être riche. Ce qui est mal, c’est de se présenter comme philanthrope alors qu’on a fait le mal, et qu’on a des intentions qu’à d’autres époques, on aurait pu qualifier de nauséabondes.
    Nous sommes dans un monde de valeurs inversées, Orwell…

    • Oui, je n’arrive pas à oublier qu’il a fondé sa fortune sur le triptyque « lie, cheat and steal » qui a fondé son empire Micro$oft.
      Avec, il faut le reconnaître, un immense talent pour le marketing par la frustration.
      Maintenant il les moyens de cultiver son image, pourquoi pas?

      • Il faut aller au-delà des apparences de la communication, et considérer ce qu’il fait. Certaines de ses déclarations montrent que c’est un malthusien qui compte sur les vaccins pour diminuer la population mondiale. Mais il est loin d’être seul dans ce courant idéologique.

  • « il ne s’agissait pas de tracer les gens mais de fournir un carnet de vaccination… intraçable »

    Pourtant, le projet ID2020 soutenu par la fondation Gates dit très explicitement le contraire :
    « The project will involve the exploration of multiple biometric identification technologies for infants, with the aim of building a biometric ID program based on the most successful approaches. »
    https://findbiometrics.com/new-id2020-project-to-build-biometric-id-program-around-infant-immunization/

    Et Gates lui-même l’a affirmé dans son AMA sur Reddit :
    https://vigilantcitizen.com/latestnews/bill-gates-calls-for-a-digital-certificate-to-identify-who-is-vaccinated/

  • Billa Gates défend l’impôt progressif non par envie de laisser un gros chèque au trésor public mais pour que l’Etat maintienne ses rentes en empêchant la concurrence de se faire jour.

    Ca porte un nom : connivence.

    • Cela n’a ni queue ni tête. Quelles rentes ? En quoi Bill Gates attend quelque chose de l’état ? Il est immensément riche.

      • Il n’attend rien de l’Etat, il fait partie d’une élite transnationale qui veut imposer son pouvoir aux Etats.

      • Il attend que l’Etat empêche des concurrents d’émerger. L’impôt progressif est une arme redouble pour ça.

  • Le journaliste Lionel Astruc qui a enquêté sur la fondation nous mentirait?
    Je vous mets en lien son interview:
    https://youtu.be/Dqzt6yAmdDE

    • Crypto-communiste co-auteur avec Nicolas Hulot de différents ouvrages, ça donne le niveau. Tout n’est pas a jeter évidemment dans ses « reportages » mais il arrivait aussi à la Pravda de dire des vérités. Au lieu de se fatiguer à trier, mieux vaut lire d’autres auteurs.

      • Peu importe l’auteur, il a mené une enquête sérieuse et donne des faits précis!
        si vous connaissez un autre auteur qui a réalisé une enquête sur la fondation Gates, je suis preneur!

  • Le tétanos et les grippes ne sont pas des maladies immunisantes. Le vaccin ne sert donc absolument à rien. Pour info, Bill Gate est eugéniste, renseignez-vous. Les gens n’ont donc pas confiance. Une petite recherche Gogol sur « ID 2020 » et « GRAVI » et vous comprendrez, peut-être. Donc, vacciner de la grippe toute la population mondiale est quelques peu bizarre. Son pognon ont s’en fout, c’est pas le problème.

  • Bill et Jeff si ils ont un tout deux le génie entrepreneurial ils n’ont certainement pas la même image au près du grand public.
    Ils illustrent la réussite personnelle et les ultras riches mais au moins Bill l’humaniste rassure sur l’avenir du capitalisme.

  • tout est-il si net ? il me semble d’ailleurs que windows vient d’une université danoise à la base…
    https://petitions.whitehouse.gov/petition/we-call-investigations-bill-melinda-gates-foundation-medical-malpractice-crimes-against-humanity

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le gouvernement a été cette semaine confronté à un nouveau psychodrame : la fin programmée au 1er janvier 2024 de la dérogation permettant d’acheter n’importe quel produit alimentaire avec un titre-restaurant.

En effet, Bercy n’avait pas prévu de reconduire cette dérogation, adoptée durant la crise liée au Covid-19 alors que les restaurants étaient fermés : bronca immédiate parmi l’ensemble des partis d’opposition et des salariés maintenant habitués à faire leurs achats alimentaires quotidiens avec ces chèques subventionnés. Le gouvern... Poursuivre la lecture

Initiée par un économiste danois qui voulait vérifier si, oui ou non, le confinement à la chinoise avait sauvé beaucoup de vies, une étude vient de paraître à Londres. Exploitant un large corpus de données internationales, ses conclusions sont tranchées :

nulle part, le confinement du printemps 2020 n'a eu d'influence majeure sur la mortalité induite par la Covid-19 ; en revanche, les confinements ont eu un effet désastreux sur l'économie, et perturbent durablement les populations concernées.

 

Les auteurs en déduisent ... Poursuivre la lecture

La dégradation de la note de la dette publique française par l’agence Fitch illustre des décennies d’irresponsabilité budgétaire. L’État français supporte ainsi la troisième dette la plus élevée en proportion du revenu national parmi les grandes économies. Et n’a pas équilibré ses comptes une seule fois en 48 ans, un record historique.

« C’est quand la marée se retire qu’on voit qui se baignait sans maillot ».

L’expression prêtée à l’investisseur Warren Buffet s’applique aussi aux États endettés en période de remontée des taux d... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles