L’OMS : organisme scientifique ou bureaucratie politique comme les autres ?

Opinion : une déclaration de Trump pose la question avec acuité : « L’OMS serait-elle devenue une recette qui ne procure plus aucune confiance ? »

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L’OMS : organisme scientifique ou bureaucratie politique comme les autres ?

Publié le 10 avril 2020
- A +

Par Christophe de Brouwer.

« The W.H.O. really blew it. »

La déclaration choc de Trump via son tweet du 7 avril pose la question avec acuité :

« L’OMS serait-elle devenue une recette qui ne procure plus aucune confiance ? »

Que l’on aime ou pas le président Trump, il est un fait indéniable : il a été élu contre l’establishment, contre les « élites ». Et cet establishment lui rend coup pour coup. Examinons cela.

 

La place de l’OMS dans la gestion de crise du coronavirus

Dans la crise sanitaire actuelle, peut-on discerner une telle opposition dans les actions de l’OMS, un establishment qui met en place son étude clinique solidarity dont le design donne le ton à l’étude clinique européenne discovery, qui en est un succédané ?

Plus encore que discovery, ce sont les pays absents de solidarity qui nous permettent peut-être de comprendre la place de l’OMS dans le grand jeu morbide mondial du Covid-19.

Ni la Chine, ni le Japon, ni les USA, ni le Brésil, ni l’Australie, ni la Russie n’en font partie, jusqu’à plus ample informé. Par contre l’Allemagne, sans participer à l’étude de l’OMS, participera à son succédané européen. Pour les doubles participations, notons la France et l’Espagne. À l’inverse, l’Italie, qui vient de lâcher les vannes de l’hydroxychloroquine, ne participe apparemment ni à l’une ni à l’autre.

Que cela soit fondé ou non, nous devons constater que ces études donnent l’impression d’être aujourd’hui utilisées par les médias et certains médecins/scientifiques comme des armes de destruction massive anti-Raoult et le mouvement clinique « pro-chloroquine » qu’il a initié (même si cette présentation est outrancièrement caricaturale).

Rappelons que le professeur Didier Raoult est un grand chercheur et clinicien exerçant à Marseille, dont la notoriété et le poids scientifique dans le domaine de l’infectiologie dépassent de loin tous ses « concurrents » européens, sans exception, y-a-pas photo !

Ces études « solidarity-discovery » sont aujourd’hui brandies de façon compulsionnelle par certains tenants de l’establishment OMS.

Même si ce couple d’études est mis en avant par tous nos médias bien-pensants, ils ne prennent place, somme toute, qu’au milieu de 556 études cliniques classifiées comme « pertinentes » par le Lancet (Global coalition to accelerate Covid-19 clinical research, avril 2020). Relativisons.

 

L’incompétence de l’OMS

Devant cette curieuse cacophonie, peut-on y voir un clivage à l’échelle mondiale ?

Certainement oui, ne fut-ce que par la déclaration de Donald Trump qui jette une épaisse couche de doute sur l’OMS en posant la question du financement de cet organisme international par les Américains, premier contributeur.

Les raisons profondes de cette prise de position sortiront certainement dans l’après-crise Covid-19.

Mais la raison principale qui est aujourd’hui soulignée, c’est l’incompétence de l’OMS dans la crise actuelle.

Un peu d’histoire.

Rappelons-nous cette phrase étonnante du directeur régional de l’Asie qui déclarait lors de la crise de grippe aviaire de 2004 : « les évaluations les plus prudentes font état de sept à dix millions de morts, mais le maximum pourrait être de cinquante millions ou même, dans le pire des scénarios, cent millions » et tous les médias occidentaux d’embrayer, à qui serait le plus catastrophiste.

Cette crise aura coûté des milliards de dollars (ou aura permis d’encaisser selon les points de vue) et fait officiellement autour de 240 morts (j’ai bien vérifié le chiffre !).

Et on peut multiplier les exemples.

Ce qu’on reproche à l’OMS, c’est d’être « sans maître à bord ni objectifs clairs sur un océan de corruption et d’inefficacité », phrase reprise dans le Deveaux et Lemennicier qui titraient leur livre : L’OMS, le bateau ivre de la santé publique (1997). Cette appréciation fut reprise par un article bien fait de Sylvie Simon paru dans Altermondalistes en 2009 (« L’OMS, un océan de corruption et inefficacité »). Un article coup de poing correctement référencé.

N’oublions pas qu’à côté du financement étatique, l’OMS a mis en place un partenariat privé et donc des aides financières de l’industrie, depuis la venue de Gro Harlem Brundtland à la tête de celle-ci à la fin des années 1990. Elle fut la championne du « développement durable » et surtout des « financements privés » de l’OMS, qui ont pris une place majeure.

Non, la déclaration de Donald Trump n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu mais bien un constat d’échec de cet organisme international, un aboutissement prévisible.

Encore fallait-il qu’une personnalité anti-establishment suffisamment forte serve de déclencheur.

Le cadre « légal » des études « solidarity-discovery » est celui d’une OMS discréditée à bien des égards. Beaucoup reprochent à cette double étude des problèmes d’éthique, de collusion avec les firmes pharmaceutiques (et on sait que des plateaux cliniques universitaires, et pas seulement, ont reçu des aides, parfois substantielles, de ces firmes), de cache-misère dans le retard ou de l’impéritie de solutions de santé publique de bon sens.

Prenons ce discours surréaliste de ce chef de service universitaire en maladie infectieuse, accordant récemment une interview et expliquant que des centaines de ses patients ont reçu l’hydroxchloroquine, car cela « diminuait le taux de virus circulant », et il ajoute :

« Nous n’avons pas eu l’impression qu’en donnant de l’hydroxychloroquine, on a une diminution des cas graves se retrouvant aux soins intensifs ou une rapidité de sortie plus importante. Nous avons plus l’impression de traiter les médecins et leur angoisse d’être impuissants plutôt que les malades ».

Quel mépris du patient et du personnel de soin ! Un scientifique de haut rang avoue donc que ses impressions sont son guide, sa roulette russe, dans un jeu de vie et de mort de ses patients. Faut-il ajouter que cet hôpital participe à l’étude discovery et fera donc demain le choix de donner ou non de l’hydroxychloroquine à ses patients.

Ou cet autre chef de service en maladie infectieuse qui avouait benoîtement sur LCI fin mars, que, contaminé par le Covid-19, il avait pris de l’hydroxychloroquine mais qu’il ne savait pas s’il en prescrirait à l’un de ses proches s’il était contaminé à son tour. Faut-il ajouter que son hôpital a intégré l’étude discovery.

C’est inutile d’en rajouter, cela devient lourd.

La déclaration de Donald Trump donne un éclairage très brutal sur cette fracture entre les bien-pensants, l’establishment médical, ses relations financières complexes entre l’État, l’industrie et notamment l’industrie pharmaceutique, et les acteurs de haut niveau. Dans son esprit, certainement celui de ses conseillers, tout ce back-ground doit remonter à la surface. Peut-on lui donner tort ?

Faut-il faire le rapprochement avec ceci ? Dans mon opinion, certainement.

Le Lancet publiait dernièrement, dans son éditorial du 5 décembre 2019, sur le terme de la « corruption » dans le secteur médical :

« C’est un gros mot, mais qui n’engendre guère d’étonnement parmi ceux qui travaillent dans les systèmes de santé du monde entier. Transparency International l’a qualifiée de « pandémie ignorée ». Nous savons que cela se passe, mais nous grimaçons largement quand il est mentionné : il est devenu la quintessence de « l’éléphant dans la chambre ». Récemment, cependant, il y a eu une nette augmentation de la volonté des agences intergouvernementales, des experts politiques, des dirigeants politiques et des chercheurs de regarder l’éléphant en face. »

Est-ce cela aussi le scandale du Covid-19 ?

Donald Trump n’a pas fait seulement une déclaration fracassante sans lendemain (c’est d’ailleurs rarement le cas), mais a mis en mouvement une onde de choc qui va certainement s’amplifier.

Références

Quand l’OMS épouse la cause des firmes pharmaceutiques. Le Monde diplomatique, 2003
Sylvie Simon. L’OMS, océan de corruption et d’inefficacité. Altermondialistes, 2009.
L’OMS et la gestion des crises et catastrophes sanitaires mondiales : perspectives pour une réforme, 2011
Éditorial. 2020–30: the decade of anti-corruption ? Lancet, 5 décembre 2019
Global coalition to accelerate COVID-19 clinical research in resource-limited settings, Lancet, avril 2020

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  • « les évaluations les plus prudentes font état de sept à dix millions de morts, mais le maximum pourrait être de cinquante millions ou même, dans le pire des scénarios, cent millions » on peut dire ça quasiment au début de chaque nouveau virus dont on ne cerne ni la mortalité ni les modes de contagion. Que signifie d’ailleurs prudente dans l’évaluation du nombre de morts? normalement la science cherche la vérité.. les chiffres les plus exacts..avec incertitudes une incertitude avec un sens d’ incertitude . c’est de la science.
    On voit bien qu’il y a un filtre..La réalité est qu’au début on ne sait pas..
    On a déjà un peu de recul et on ne sait pas pour CE virus..

    « Ou cet autre chef de service en maladie infectieuse qui avouait benoîtement sur LCI fin mars, que, contaminé par le Covid-19, il avait pris de l’hydroxychloroquine, mais qu’il ne savait pas s’il en prescrirait à l’un de ses proches s’il était contaminé à son tour. Faut-il ajouter que son hôpital a intégré l’étude discovery. »
    ça s’appelle un type qui se fait confiance accepte un risque pour lui et le le fera pas sans preciser au patient ce qu’il sait et ne sait pas..
    ça ne me choque pas.. Il m’arrive de prendre des risques..que je ne laisserais pas prendre à des gens que j’aime surtou si ils me font confiance.

    dans cette affaire il est curieux que des gens posent des jugements FINAUX alors que ces judgments reposent sur l’admission que le covid 19 est une catastrophe sanitaire d’une ampleur connue..le nombre final de morts est inconnu ..
    Ce n’est pas rien.. on ne peut pas dire la grippe ce n’est rien et ne pas expliquer à quel chiffre commence la catastrophe. 50 000 ? 100 000 morts? ( comptés)
    l’italie va se situer dans les vingt ou trente mille morts pour le premier pic semble t il.. ..mais je doute que toute l’italie ait été touchée donc on a des terrains « vierges » pour le virus.On en saura plus quand le confinement sera levé.
    mais on peut avoir du bol..ça peut être un virus saisonnier et on peut avoir un beau printemps..on peut être surpris..

    On doit relativiser tous les jugements.. surtout devant le dérisoire des moyen de le combattre..pas de masques..

  • Le siège de l’OMS comme celui du CIO,la décridibilise…il est bien connu que la Suisse est dans un état sanitaire pitoyable nécessitant que le siège de cette organisation y soit établi.

  •  » l’impression d’être utilisée par les médias « … » il y a un mur entre nous et la réalité ; ce mur est un outil qui sert à nous détourner des vérités qui dérangent ; ce mur s’appelle  » les médias  » ; ( Roger Water ) ;

  • Comment faire confiance à un organisme dont le directeur général a été accusé d’avoir dissimulé trois épidémies de choléra quand il était ministre de la santé d’Ethiopie ?

  • Pour l’hydroxychloroquine/azythromicine le taux de succès sur 1061 patients est de 1,7 %. Derrière ce pourcentage, 46 patients présentent toutefois de mauvais résultats (4,3 %). 10 d’entre eux ont été placés en soins intensifs, 5 âgés entre 74 et 95 ans sont décédés depuis (0,47 %) et 31 ont nécessité une dizaine de jours d’hospitalisation ou plus. Parmi ce groupe 25 sont guéris du Covid-19 au moment de la publication de l’étude et 16 sont encore hospitalisés.
    Le traitement par hydroxychloroquine et l’azithromycine, lorsqu’il est mis en place juste après le diagnostic, « est un traitement sûr et efficace contre le Covid-19, avec un taux de mortalité de 0,5% chez les patients les plus âgés. Il évite l’aggravation et élimine la persistance et la ontagiosité du virus dans la plupart des cas », conclut l’étude.
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/coronavirus/chloroquine-ce-que-contiennent-les-résultats-de-la-dernière-étude-du-professeur-raoult/ar-BB12oGlM?ocid=spartanntp

    • Il faut se méfier des commentaires à ce sujet, il est trop tôt pour en juger et les nombreux adversaires de Raoult n’hésitent pas à calomnier! Lire les media.

    • 91,7% et non 1,7%!

    • Emballement médiatique pour des résultats dont on ne connaît qu’un résumé et un tableau. En particulier pas de groupe témoin permettant de juger de l’effet de la médication…

      http://seppi.over-blog.com/2020/04/covid-19-les-derniers-resultats-de-m.didier-raoult-sont-ils-serieux.html

      • La constitution d’un groupe témoin est très bien sur le papier sauf… quand il n’y a pas de traitement et que la maladie est potentiellement mortelle.
        D’habitude, un essai clinique compare un nouveau traitement à un traitement de référence. Or dans ce cas, il n’y en a pas.
        Qui plus est, ce type d’étude est long à organiser (autorisation, recrutement et mise en place des groupes, double aveugle…etc). Pour l’étude Discovery, on aura les résultats quand l’épidémie sera finie ou presque. Et si jamais il s’avère que le traitement testé est efficace, il va falloir expliquer aux familles que vous avez laisser mourir leur proche qui n’en a pas bénéficié. Car dans ce cas, c’est vous qui allez devenir responsable du décès par absence de traitement ad hoc.
        D’autant plus que dans le cas du covid, on sait très bien de ce qu’il advient des patients en l’absence de traitement: les résultats sont à peu prêt similaires dans les différents pays en l’absence de traitement.

        Donc, oui: l’absence de groupe témoin fait que ce n’est pas une étude parfaitement rigoureuse. Maintenant, si on proposait à votre père d’entrer dans ce type d’essai où on va confronter l’absence de traitement versus un traitement avec des molécules bien connues (càd aux effets secondaire maitrisés pour chacune d’entre elles et où juste les effets de l’association des deux peut poser question). Que feriez-vous? Accepteriez-vous que votre père fasse partie du groupe témoin?
        Moi pas.

        • Tout est à revoir dans cette affaire :
          – la méthode scientifique qui ne peut en aucun cas répondre au problème à cause du délai,
          – le financement de l’industrie pharmaceutique qui n’a aucun intérêt à vendre un médicament pas cher pendant 3 mois pour faire disparaître un virus et son gagne-pain avec,
          – les instances politico-scientifiques qui mettent la pagaille sans apporter de solution ou même avertir du danger,
          – l’exécutif et les media qui mentent éfrontément et transforme un problème sanitaire en catastrophe économique …

          • Autant je vous suis pour vos points 1, 3 et 4 mais pour le 2:
             » le financement de l’industrie pharmaceutique qui n’a aucun intérêt à vendre un médicament pas cher pendant 3 mois pour faire disparaître un virus et son gagne-pain avec »
            Pour l’instant, l’industrie pharmaceutique ne gagne pas spécialement plus puisqu’il n’y a pas de traitement et que de tout façon il y a de très grandes chances que l’épidémie soit entièrement terminée dans 2-3 mois. Au contraire, la prise en charge de bcp d’autres pathologies est au ralenti et donc la consommation de certains médocs également.

            Si vous pensez aux fabricants de masques, de respirateurs et gel hydroalcoolique, c’est du matériel médical. Ces productions sont repartis dans de très nombreuses entreprises qui n’ont pas grand chose à voir avec les labos pharmaceutiques produisant des médocs.

  • Tous ces machins de l’ONU, tout comme la bureaucratie pléthorique de Bruxelles ne sont que des planques pour caser les membres des familles des politiciens pour qu’ils puissent aussi parasiter les travailleurs et vivre sur leur dos!

    • Virgile : L’OMS, quoi qu’il prétende, n’est pas un organisme scientifique, mais politique car issu de l’ONU, comme le GIEC
      Il sert uniquement, comme le GIEC, à collationner des statistiques médicales au niveau mondial.
      Il n’a pas de pouvoir décisionnel ni prévisionnel, bien que ça le démange fortement.
      Et comme tout organisme onusien, ses membres, grassement payés et exonérés d’impôt, sont soumis à toutes les influences des grandes firmes internationales, du moment qu’elles disposent d’une solide assise financière.

  • Vous avez trouvé cela où? Dans mon enfance nous étions tous vaccinés contre la rougeole, et n’en mourrions pas!

    • Je ne connaissais pas le cas de la rougeole. Par contre, pour la polyo, on a utilisé dans les PVD un autre vaccin que celui administré dans les pays occidentaux (plus fort si je me souviens bien) qui a eu pour effet de provoquer plus de cas de polyo que sans lui !

  • Je ne connais pas l’OMS, mais assez bien l’UNESCO. Si la première ressemble à la seconde, je comprends l’animosité de Trump. Il y a de fortes présomptions que tous ces machins internationnaux, souvent présidés par des ressortissants de pays en voie de dévelopement, soit vérolés par des intérêts nationnaux desdits pays et d’un népotisme à n’en plus finir.

    • je crains que (comme la commission européenne), ce soient surtout de gros fromages (très bien payés et sans impôt)…

  • Ca fait des années que je n’ai plus aucune confiance dans l’OMS. En réalité, depuis 2009. Et la mauvaise gestion de la crise du Covid par ce « machin » ne fait qu’en rajouter une couche. OMS delenda est !

  • Dissoudre l’OMS et la reconstituer avec de nouvelles têtes ?

    • Inutile de la reconstituer. L’OMS ne sert à rien. En théorie, son rôle le plus important devrait justement concerner les pandémies. Or c’est là dessus qu’elle s’est décrédibilisé en 2009 comme aujourd’hui en 2020. Pour le reste, les questions de santé publique sont du ressort des pays, pas d’une supra nationalité…

  • L’article mis en lien est de F. William Engdahl… poubelle…

    Quant au docteur Tal Schaller, c’est un antivax forcené… poubelle.

    Vous devriez relire attentivement ce que vous avez écrit : Tal Schaller est allé à l’OMS ? Quand ? On n’y entre plus simplement en poussant la porte. Il a vu une étude ? Où ? Traînant par terre ? Ouverte juste sur la page qui dit ce qu’il affirme ? La réponse ? Pensez-vous que les fonctionnaires de l’OMS, dont beaucoup de médecins, auraient dissimulé une telle étude (si elle existait) et auraient répondu comme vous le prétendez ? Tous corrompus, pas un seul lanceur d’alerte ? Alons, allons !

    Et, évidemment, cette étude aurait aussi été dissimulée en Inde…

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