Réguler Internet ou être responsable de ses actes, un choix politique

La démocratie est-elle vraiment dans la défense des politiciens menteurs dont les dérapages scabreux sur la toile révèlent toute l’hypocrisie ? Ou plutôt dans la protection de cet espace d’échange et de partage à peu près libre qu’est actuellement le web ?

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Internet by miniyo73(CC BY-SA 2.0)

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Réguler Internet ou être responsable de ses actes, un choix politique

Publié le 21 février 2020
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Par Claude Robert.

On a beaucoup parlé de la révolution Internet mais sans doute ses répercussions ont-elles été sous-estimées. Au-delà du retour de l’écrit, et de l’instantanéité des informations, l’une des grandes dimensions de la toile réside dans son horizontalité.

Celle-ci représente tout d’un coup un espace infini de liberté individuelle : liberté d’accès, liberté de diffuser, auxquelles s’ajoute de facto l’égalité de chacun face à l’information. Quiconque bénéficiant d’un simple terminal doté d’une connexion trouve à sa portée l’ensemble des informations disponibles sur la planète, quelle que soit sa condition ou sa localisation géographique.

Ce que Marshall McLuhan résumait ainsi : « L’interdépendance nouvelle qu’impose l’électronique recrée le monde à l’image d’un village »1 constitue un bouleversement majeur. Un bouleversement qui, bien évidemment, n’est pas sans risque. Car ce village global que l’on aurait pu supposer paisible possède en réalité le plus gros café du commerce de l’univers. Un café du commerce pluggé en real time sur les micros, les caméras, les routeurs, les serveurs, les téléscripteurs, les amplificateurs, les fibres optiques et les satellites du monde entier…

Internet : une liberté qui ne plait pas à tout le monde

Il est particulièrement savoureux de constater d’où proviennent les premiers coups de boutoir contre cette liberté individuelle que procure Internet. Certes, la classe politique française, très majoritairement socialiste, a toujours fait la preuve de son interventionnisme. Mais sa réaction suite à l’affaire Griveaux cache mal le malaise qui est le sien : la voici sujette aux moqueries du peuple ! La voici devenue vulnérable parce que ses bobards continuels peuvent être déballés sur la voie publique d’un instant à l’autre !

Tout cela n’est-il pas insupportable pour cette caste qui a l’habitude de régner en maître dans un univers hexagonal peu à peu dépouillé de ses contre-pouvoirs2 ?

L’affaire Griveaux, ou le retour du refoulé

Esprit de corps aidant, nombreux sont les politiciens à avoir condamné la diffusion de la vidéo intime de l’ex-candidat à la mairie de Paris. Énormément moins nombreux sont ceux qui ont qualifié Benjamin Griveaux de ce qu’il était réellement : un inconscient de première catégorie, pour ne pas vouloir paraphraser le mot de Pierre July3.

Ce mercredi matin, c’est au tour de François de Rugy de prendre la défense de son collègue de LREM et d’en appeler à demi-mots à une régulation de cet internet honni. Dans une interview sur LCI4, l’ex-victime des réseaux sociaux, l’homme déstabilisé par ses homards et ses vins fins, déclare :

« Ce qui est rendu public sur la base d’échanges privés est très grave, j’en ai été indirectement victime […] On viole les communications privées. C’est comme si, autrefois, on ouvrait votre courrier qu’on y découvrait des images et qu’on les mettait sur la place publique ».

Au lieu de comprendre que l’existence de cet espace de liberté numérique représente un danger contre lequel il faut se prémunir quand on est un personnage public, et un élu qui plus est, le député fait un amalgame avec des faits répréhensibles d’une époque où tout était plus simple.

Que dit le droit à ce sujet ?

« La loi pénale étant d’interprétation stricte, le fait de porter à la connaissance du public ou d’un tiers, soit des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel, soit l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé, n’est punissable que si l’enregistrement ou le document qui les contient a été réalisé sans le consentement de la personne concernée »5.

Le fait d’avoir diffusé soi-même des images via internet, ce qui semble être le cas de Benjamin Griveaux, ne donne donc pas l’autorisation à quiconque qui les a reçues de les transmettre par ailleurs. Mais il s’agit d’une imprudence inconsidérée compte tenu de la facilité avec laquelle, même attentatoire à la vie privée, une diffusion peut devenir virale.

Ceci étant dit, en quoi cela rendrait nécessaire de réglementer Internet ? N’existe-il pas une justice pour punir ceux qui le méritent, sans devoir casser ce magnifique espace de liberté ? Pourquoi donc la classe politique en appelle régulièrement à une réglementation ?

Une caste incapable de se remettre en cause

Dans son interview, François de Rugy admet : « On ne va pas ralentir Internet, donc pour la protection des citoyens, il faut accélérer les poursuites ». Mais il déclare aussi que « c’est pour ça qu’il faut avoir une réflexion particulière sur la puissance d’Internet… », ce qui, dans la bouche d’un socialiste, doit être pris très au sérieux.

Déjà, en 2018, Macron avançait ses pions dans ce domaine, lors du Forum pour la gouvernance d’internet de l’Unesco6 :

« Au nom de la liberté, on a laissé avancer à visage découvert tant d’ennemis de la liberté […] Tout ça conduit à mes yeux à une régulation des acteurs et à une régulation du net. Je crois très profondément qu’il y a urgence ».

La tentation compulsive des socialistes est donc bien là, sous-jacente, prête à saisir la prochaine occasion qui permettra de régenter cet espace de liberté que constitue actuellement Internet.

Après tant d’années de domination et de cynisme, notre caste politique donne finalement l’impression de ne vouloir ni prendre la mesure de ce changement sociétal, ni de s’y conformer. Quand on possède la plupart des leviers du pouvoir, et qu’on a pris la mauvaise habitude de se cacher derrière des discours et des postures, sans doute est-il plus facile d’en appeler à une nouvelle réglementation plutôt que d’assurer un minimum de cohérence entre ses actes et ses promesses.

Pire encore, lorsqu’il déclare dans cette interview : « La différence entre un régime totalitaire et un régime démocratique, c’est le respect de la vie privée », François de Rugy ne se trompe-t-il pas de camp ? La démocratie est-elle vraiment dans la défense des politiciens menteurs dont les dérapages scabreux sur la toile révèlent toute l’hypocrisie ? Ou plutôt dans la protection de cet espace d’échange et de partage à peu près libre qu’est actuellement le web ?

Sur le web

  1. La galaxie Gutenberg
  2. Classe politique et médiatique ont fusionné depuis longtemps, au grand préjudice de la diversité des idées et de l’esprit critique… Quant à la justice, les questions sont de plus en plus nombreuses…
  3. « Griveaux est un con » a-t-il déclaré le 15 février 2020 au Huffingtom Post.
  4. 19 février 2020.
  5. Site Dalloz, article 19 mai 2016.
  6. Ouest France, 12/11/18.
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  • réglementer internet permettrait à tout ces politiques de cacher leur s magouilles ; les voyous ne veulent pas se montrer sous leur vrai jour ;

  • Et oui, un tel espace de liberté ne pouvait que faire peur. J’ai été stupéfaite de voir dans les journaux sur internet le nombre de lecteurs appelant à plus de contrôle. Comme s’ils avaient peur d’eux-mêmes. Un certain nombre de personnes ont besoin d’être encadrées pour se sentir en sécurité. Comme des gamins de 4 ans.

    • Un animal social peut-il être totalement libre ? Idéalement la société doit proposer de la liberté pour ceux qui en ont besoin et de la sécurité pour ceux qui en ont besoin.

      • Bien sûr, c’est tellement mieux d’être tenu par la main comme un enfant de 5 ans . Il ne vous vient pas à l’esprit que ce que l’on peut faire seul il n’est pas nécessaire d’attendre que quelqu’un le fasse à votre place .

        • Ce n’est pas ce que j’entendais en écrivant mon commentaire. Ce qui est dommage c’est qu’il ne vous vient pas à l’esprit que votre façon de comprendre n’est pas la seule !
          Il existe des personnes qui s’inscrivent volontairement sur la liste des interdits de jeux ! Cela augmente leur sécurité et ne prive pas les autres de liberté. Et j’ai bien utilisé le verbe ‘proposer’.

  • De Rugy fait encore semblant de ne pas comprendre: « …Ce qui est rendu public sur la base d’échanges privés est très grave, j’en ai été indirectement victime … » Les menus et la liste des invités de gueuleton payé par nos impôts n’est pas de la vie privée. Il serait urgent que ce monsieur soit enfin corrigé.

    • Ne prenez pas une crapule pour un imbécile . La seule chose qui le gêne, c’est d’être soumis aux règle qu’il impose aux autres, mais seulement aux autres .

    • Et de la même manière, ce ne sont pas les « résosociaux » qui sont à l’origine de la diffusion de la sex tape de Grivois, mais un site internet.
      On rappelera que les résosociaux visés par nos politiciens apprentis totalitaires sont largement utilisés par les mêmes pour vanter leurs faits et gestes à la moindre occasion.
      A ce titre, personne n’aurait eu l’idée de publier la vidéo de Grivois si celui-ci n’avait auparavant étalé sa vie privée familiale dans la presse pour remonter dans les sondages.
      De la même manière, De Rugy n’est pas tombé parce qu’il a mangé du homard mais parce qu’il y avait un gouffre entre son personnage public, réclamant pour lui et les autres une vie simple et frugale, et la réalité de ses pratiques d’homme de pouvoir.
      Bref, nos politiciens mélangent un peu tout dans ces affaires de résosociaux. Et leur tendance à répliquer en meute donnant l’impression de vouloir préserver son pré carré ne va certainement pas leur faire gagner des points dans les sondages…

  • Ils veulent défendre les secrets d’alcoves et les messes basses, des choses permettant aux médiocres de regner… Et heureusement il est impossible de bloquer internet même avec des lois.. Reste la désinformation arme de destruction massive des consciences et ils en abusent, un retour de baton est obligatoire.

  • « La démocratie est-elle vraiment dans la défense des politiciens menteurs dont les dérapages scabreux sur la toile révèlent toute l’hypocrisie ? Ou plutôt dans la protection de cet espace d’échange et de partage à peu près libre qu’est actuellement le web ? »
    La démocratie c’est le gouvernement de la majorité. Or une majorité peut être liberticide. Je pense que la protection de la liberté est plutôt du domaine de la constitution et des déclarations des droits de l’homme qui ont valeur constitutionnelle, que du domaine de la démocratie.

    • Mais elles sont dans la Constitution ce qui n’empêche absolument pas le conseil Constitutionnel d’approuver des lois liberticides! Faut dire qu’il est constitué de socialistes!

      • Oui, à partir du moment où on a créé un Conseil Constitutionnel chargé « d’interpréter » un texte parfaitement clair, il n’y a plus vraiment de Constitution.

    • La démocratie n’est pas le gouvernement de la majorité. C’est un ensemble d’institutions garantissant les droits fondamentaux des individus et obligeant le pouvoir politique à accepter des contre pouvoirs (opposition politique, syndicats, presse etc).

  • Personnellement, je pense qu’il faut juste être responsable de ses actes et accepter de payer le prix de ses errements ou âneries. La liberté est essentielle et se conçoit en respectant autrui.

  • liberté = responsabilité

  • je vois les choses de façon plus simple encore : si un homme/femme politique, dans le cadre de sa fonction et/ou de sa campagne électorale, prétend une chose alors que sa vie privée montre qu’il pense/fait le contraire, l’électeur est en droit de le savoir. Sinon, c’est de la tromperie sur la marchandise, de la trahison des électeurs, du vol de suffrages.
    Griveaux a fait campagne en mettant en avant sa vie de famille exemplaire. Ce faisant, il a menti aux gens, il a trompé les électeurs. Il a été pris, et c’est une très bonne chose pour la démocratie, car sans honnêteté de la part des politiques, le contrat de confiance est rompu ; or ce contrat de confiance est une des bases d’une vraie démocratie.

    Que ces voyous veuillent « réguler » internet montre à la fois qu’ils n’ont rien compris et qu’ils veulent continuer à prendre les gens pour des c***.
    Comme dirait un célèbre éditorialiste libéral, tout cela ne pourra pas bien se terminer.

  • « La différence entre un régime totalitaire et un régime démocratique, c’est le respect de la vie privée »

    Pour le moins intéressante cette conception… Tout d’abord une démocratie n’est pas opposée à un régime totalitaire. C’est un régime où le tyran c’est « le peuple » et il peut assez facilement vouloir s’ingérer dans tout et chez tous (d’ailleurs, on le voit bien chez nous, il le fait très naturellement, il veut controler comment on se chauffe, ce qu’on mange etc.). Par ailleurs, la définition même de la démocratie (le pouvoir par le peuple, généralement compris comme « la majorité du peuple qui à le droit, et l’utilise, de s’exprimer ») n’a aucun rapport avec la vie privée. A tout dire on pourrait même penser que la définition même de la démocratie c’est de ne pas respecter la vie privée puisque cette tyrannie de la majorité contre l’individu se fait le plus souvent sur des éléments éminemment privés (mon argent, comment je le gagne, ce que j’en fais, ce que je dis, et maintenant même ce que je pense « idées racistes, anti-sociales, toussa ».

    Bref, tout est bon pour embrouiller le péquin et bien insister sur le « faites ce que je dis, pas ce que je fais »… Parce que si le peuple peut voire ce que fais un élu c’est mal, mais si les élus et leurs fonctionnaire peuvent nous voir, nous espionner etc. … c’est évidemment pour notre bien !

    • Effectivement, je trouve aussi que cette conception est erronée.
      De mon point de vue, « La différence entre un régime totalitaire et un régime démocratique », ce serait d’abord le respect de la liberté. Libre de faire et de dire (dans les limites imposées par la liberté de son prochain).

      Il n’y a qu’à voir les pays nordiques, dans lesquels la transparence est érigée en système (ce que chez nous l’on qualifie volontiers d’atteinte à la vie privée), alors que les régimes scandinaves peuvent difficilement être qualifiés de « totalitaires », bien au contraire.

    • En effet, démocratie et totalitarisme sont deux mots qui ne se situent pas sur le même plan.
      La démocratie désigne un régime où le plus grand nombre – le peuple – participe. Son opposé est l’oligarchie où le pouvoir n’est exercé que par quelques-uns.
      Le totalitarisme désigne une manière d’exercer le pouvoir, d’imposer des décisions sans débat. Il s’oppose donc plutôt au parlementarisme.

    • Franz a écrit: « (le tyran c’est « le peuple » [] il veut controler comment on se chauffe, ce qu’on mange etc.) »

      Seuls quelques aristocrates adossés à de puissantes corporations font ça, la plupart des gens n’entendent jamais parler des lois, normes et décrets.
      Je vous garantis qu’en référendum le 95% des lois, normes et fiscalités que ces imbéciles nous pondent au km ne passeraient pas.
      Démocratie veut dire « pouvoir du peuple » et pas « abandonner son pouvoir à une clique de princes ». Les « représentants » veulent forcément plus de pouvoir, plus de contrôle, en attendre plus de liberté est un non-sens.

      • Hélas mes discussions avec nombre de gens « du peuple » me montrent assez bien (j’espère me tromper) que le pouvoir du peuple et celui des élites « républicaines » est assez proche. M. Toutlemonde aime la liberté quand c’est pour lui, mais déteste celle du voisin. M. Toutlemonde veut forcer les autres à être « vertueux » (au sens de ce qu’il entend, lui, comme vertu), et surtout M. Toutlemonde ne fait pas confiance, du tout, « aux autres » pour bien se comporter et est donc toujours en faveur de lois et régulations s’assurant que « les autres », ces éternels enfants, soient punis dès qu’ils dérogent.
        Bref, la tyrannie est facile en démocratie, parce qu’un grand nombre de gens sont des tyrans en puissance, jouer sur leurs instincts liberticides permet facilement aux « aristocrates » et aux « puissantes corporations » de contrôler la vie de tous.

  • Les politiciens sont toujours prompts à dégainer la réduction des libertés dès que l’un d’eux est mis en cause dans une affaire…
    C’est justement en opposition à cette logique corporatiste du monde politique qu’est né le libéralisme.

  • C’est une classe politico médiatique dévalorisée, imcompérente qui veut réglementer internet .Soyons sérieux
    Les images de leurs portables sont diffusées par eux .

  • Les socialistes sont des petits enfants qui croient qu’en fermant les yeux, les monstres disparaissent.

  • Les socialistes abhorrent la liberté et les droits individuels. Ils ont une sainte horreur des citoyens libres et de la démocratie.

    Je trouve que ce terme « démocratie » revient trop souvent dans la bouche de nos politiciens ces dernières semaines. C’est mauvais pour le peu qu’il nous en reste.

    • J’ajoute ceci, avec quelques petites anotations personnelles :
      Définition de la démocratie :
      Etymologie : du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir, autorité.
      La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu’il y ait de distinctions dûes à la naissance, à la richesse,à la compétence… (principe d’égalité). En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s’exerçant par l’intermédiaire de représentants désignés lors d’élections au suffrage universel. [Le Peuple est donc la plupart du temps dépourvu du moindre pouvoir, dépossédé par ceux qu’il a élu]
      Les autres principes et fondements de la Démocratie :
      – la liberté des individus ; [inexistante lorsque la Police se permet des fouilles, des contrôles sans motifs ; lorsque l’Etat ne permet pas aux individus de faire leur propres choix quant à leur régime de santé et ou de retraite, et que ces régimes-ci sont tenus, gérés, par des agences de l’Etat, dont les membres ont un régime spécial à part très avantageux ; losrque des propriétaires de logements sont obligés de louer pour payer une taxe ; quand l’Etat se permet de penser que par la loi il peut les déposséder d’une partie de leurs propriété privées tel le terrain, ou le bâti, voire les deux.]
      – la règle de la majorité ; [E. Macron élu avec 44% des inscrits]
      – l’existence d’une « constitution » et d’une juridiction associée (le Conseil Constitutionnel non indépendant en France, la Cour Suprême aux U.S.A) ;
      – la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) ; [Judiciaire mis au plis de l’Exécutif au moyen d’un Ministère de la justice. De plus, la déifintion donnée aux élèves de sixième différencie la démocratie de la république sur ce seul point. La république est basée sur la séparation des pouvoirs. Le Pouvoir Judiciaire n’étant ni indépendant ni séparé des autres, la France n’est donc pas une république.]
      – la consultation régulière du peuple (élection et référendum) ;
      – la pluralité des partis politiques ; [beaucoup de partis politiques, qui n’ont pour la pluaprt qu’une seule idée : le contrôle des citoyens par l’Etat.]
      – l’indépendance de la justice. [comme expliqué plus haut la justice ne peut être indépedante quand elle est sous la coupe d’un ministre de l’Exécutif, ni lorsque le Conseil Constitutionnel, l’institution chargée de veiller au respect de la Constitution, a son président nommée par le chef de cet Exécutif. De plus, le financement de la Justice dépend du bon vouloir du ministre des finances qui décide quelle part du budget allouer au Judiciaire. Par exemple quand le ministre a alloué 10 milliards ,sur 1200, au ministère de la culture, et 7 à la Justice.]

      La Démocratie s’oppose aux autres régimes politiques que sont :
      – la monarchie absolue (pouvoir aux mains d’un seul homme) ;
      – l’aristocratie (pouvoir aux mains des meilleurs) ;
      – l’oligarchie (pouvoir aux mains d’un petit nombre de personnes ou de familles) ;
      – la théocratie (pouvoir aux mains d’une caste sacerdotale) ;
      – l’empire, la dictature et autres régimes totalitaires.

    • « La démocratie c’est deux loups et un mouton qui votent pour savoir qui sera le dîner. La liberté c’est le mouton bien armé qui envoie les loups se faire foutre. » (B. Franklin, traduction libre).

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