Vaccin anti-grippe : qui s’y frotte s’y pique

C’est l’État qui a brisé la confiance dans les vaccins. Qu’il laisse faire les professionnels, là comme ailleurs moins il s’en mêle, mieux ça marche.

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Vaccin anti-grippe : qui s’y frotte s’y pique

Publié le 22 octobre 2021
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Par Richard Guédon.

La campagne de vaccination 2021-2022 contre la grippe saisonnière débute ce vendredi.

C’est une sorte de routine puisque chaque année à cette époque, après un marathon biologico-industriel, un vaccin fabriqué pour prévenir l’épidémie de grippe hivernale à venir est mis à disposition du public.

On le sait, la grippe est une infection virale contagieuse qui, même si ses symptômes sont pénibles, est en général bénigne chez les individus en bonne santé.

Elle peut en revanche se montrer redoutable voire mortelle pour certaines personnes fragiles et donc encouragées à se faire vacciner : les femmes enceintes, les personnes atteintes de maladies chroniques, les grands obèses, les personnes âgées de plus de 65 ans, celles qui séjournent au long cours dans un établissement de santé, et aussi les professionnels de santé.

Pour ces catégories, le vaccin et l’injection sont « gratuites » c’est-à-dire prises en charge à 100 % par l’assurance maladie et il n’y a pas besoin de prescription du médecin.

 

Une innovation pour augmenter la couverture vaccinale

L’année dernière, cependant, on nous a annoncé une innovation, chantée haut et fort par les responsables de la santé publique, l’assurance maladie, la profession pharmaceutique et… les journalistes : le pharmacien qui distribue le vaccin pourra dorénavant pratiquer lui-même l’injection à son client, rémunéré pour cet acte par l’assurance maladie.

Jusqu’alors seuls les médecins, les infirmières et les sages-femmes étaient habilités à pratiquer cet acte technique comme c’est le cas pour toutes les injections.

Quel est l’objectif déclaré de ce changement dans la répartition des tâches entre professionnels de santé ? Il s’agit d’accroître ce que l’on appelle la couverture vaccinale qui est le taux de personnes se faisant vacciner dans une population donnée.

Pour qu’une campagne de vaccination contre la grippe soit considérée comme optimale, l’OMS recommande que 75 % des personnes à risques au moins soient vaccinées. Or la France ne parvient même pas à un taux de 50 %.

Quelques brillants esprits du ministère de la Santé se sont donc dit qu’en confiant l’ensemble du processus de vaccination au pharmacien, on simplifierait les choses et qu’ainsi on parviendrait à vacciner davantage de personnes et à augmenter ce fameux taux de couverture vaccinale. Pourquoi pas après tout ?

Les mêmes brillants esprits ont donc saisi – c’est le cas de le dire nous le verrons plus loin – la HAS (Haute Autorité de Santé), instance scientifique publique chargée de « dire la science » en matière de santé. Suite à cette saisine la HAS a rendu une recommandation intitulée de façon sibylline « Recommandation vaccinale : extension des compétences des professionnels de santé en matière de vaccination – vaccination contre la grippe saisonnière ».

Ce document est, comme on s’y attend, un pavé de 128 pages mais il suffit d’en lire la synthèse page 5 et 6 pour en comprendre le cheminement logique.

Le plus intéressant ici est que les choses ont été bien faites car, avant de se décider au niveau national, on a expérimenté la vaccination antigrippe avec les pharmaciens de deux régions, la Nouvelle Aquitaine et les Hauts-de-France.

Voici le texte de la HAS résumant le bilan de ces expérimentations :

« Le bilan à un an des expérimentations mises en œuvre en région Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine en France autorisant les pharmaciens d’officine à vacciner certaines populations mettant en évidence une très bonne acceptabilité et satisfaction de la part des publics adultes concernés, sans signal de sécurité particulier, et une adhésion forte des pharmaciens sans toutefois observer d’impact significatif sur la couverture vaccinale. »

Tout a donc parfaitement fonctionné, à un détail près, écrit noir sur blanc dans le document HAS, et souligné par moi en gras, la couverture vaccinale n’a pas bougé ! Tout indique au contraire que les personnes qui ont été vaccinées par leurs pharmaciens l’auraient fait de toute façon par leur médecin ou par leur infirmière, l’activité vaccinale de ceux-ci ayant fortement baissé durant la même période.

Voilà donc une expérimentation qui a produit exactement le résultat inverse de celui qu’on souhaitait.

 

Ça ne marche pas ? Allons-y quand même !

Déçus, à n’en pas douter, par ces résultats, les gens de la HAS ont poussé plus loin leurs investigations en regardant ce qui se passe dans certains pays étrangers qui ont déjà pris des mesures du même ordre. Là encore patatras ! Ça ne marche pas non plus, voici ce qu’on peut lire dans le rapport :

« Les expériences étrangères ont montré… un impact limité et variable d’un pays à l’autre sur la couverture vaccinale alors même que les critères d’éligibilité des publics concernés sont moins restrictifs que ceux appliqués en France dans le cadre des expérimentations suggérant un possible transfert/report des vaccinations des médecins ou infirmiers vers les pharmaciens. »

Là aussi on n’augmente pas le nombre de personnes qui se font vacciner, celles qui se font vacciner ne font que changer de crèmerie.

Vous et moi aurions conclu qu’il ne fallait surtout pas continuer sur cette voie et aurions répondu au ministère qu’il fallait trouver d’autres moyens pour convaincre certains de se faire vacciner.

Eh bien ni vous ni moi ne sommes à la HAS puisque, deux lignes plus loin, stupéfaction, en novlangue dans le texte :

« La HAS considère qu’une harmonisation des compétences entre professionnels de santé en matière vaccinale apparaît justifiée en France. »

En France les expérimentations régionales n’ont pas fonctionné, à l’étranger non plus, mais on y va quand même.

On va donc former à grand frais des pharmaciens n’ayant jamais fait une piqûre de leur vie à pratiquer des injections alors qu’il y a sur le terrain une profession non déficitaire, les infirmières, dont c’est le cœur de métier, sans perspective d’accroître le nombre d’individus fragiles qui se feront vacciner.

On va aussi encourager ces patients à contourner leur médecin traitant- il en reste quand même quelques-uns – à propos d’un acte essentiel de prévention.

 

Objection de confiance

En y regardant de plus près ces résultats négatifs étaient prévisibles.

La Wellcome Foundation réalise régulièrement des études mondiales dans le domaine de la santé auprès de grands échantillons de population.

Dans ses dernières enquêtes, parmi les 140 pays étudiés, la France est celui où les opinions concernant les vaccins sont les plus négatives.

Par ailleurs les études faites en France montrent que la vaccination contre la grippe saisonnière est de loin de toutes les vaccinations, celle dont nos compatriotes doutent le plus.

Or, en matière de vaccination, les Français n’ont pas toujours été « objecteurs de confiance » : si l’on observe les historiques des enquêtes sur la question, on voit nettement qu’il y a une cassure des bonnes opinions en 2010, soit juste après le fiasco de la campagne de vaccinations de masse organisée par le ministère de la Santé pour la prévention d’une pandémie (épidémie mondiale) débutante de grippe A-H1N1. On admet aujourd’hui que la principale cause de cet échec retentissant a été le choix stratégique de contourner les médecins généralistes au profit d’une organisation directe de la vaccination par les services de l’État.

Et pourtant, les Français sont unanimes pour dire que ceux en qui ils ont le plus confiance sur ces sujets sont leurs médecins.

Tout dans ces études, enquêtes et travaux, démontre donc que si nos concitoyens ne se font pas volontiers vacciner contre la grippe, ce n’est pas parce qu’ils ne trouvent pas de professionnels pour les vacciner mais tout simplement parce qu’ils n’ont pas confiance dans la vaccination.

 

Santé politique pour le public

Face à l’absurdité d’une telle décision deux questions se posent :

Pourquoi les experts de la HAS rendent-ils un avis rigoureusement contraire aux résultats de leurs recherches ? Pour une raison toute simple : une agence scientifique publique n’est pas indépendante, elle est en conflit d’intérêts permanent et choisira toujours la politique plutôt que la science quand elles sont en contradiction : une politique de santé publique n’est autre qu’une santé politique pour le public.

Pourquoi les responsables politiques se trompent-ils aussi lourdement et sont-ils prêts à contredire les évidences pour avancer quand même ? On peut proposer plusieurs hypothèses :

  • d’abord, dans notre économie suradministrée ils sont en négociation permanente avec les diverses professions de santé dépendantes de l’assurance maladie ; peut-être avaient-ils déjà promis cette extension de compétences, donc de business, aux pharmaciens dans le cadre de plus larges négociations ?
  • ensuite, ils sont tétanisés, à juste titre, par la raréfaction progressive des médecins généralistes dont eux et leurs prédécesseurs sont entièrement responsables. Ils cherchent donc des moyens pour remplacer au pied levé les médecins par les pharmaciens, concernant certains actes ; seule la panique les empêche de réaliser que c’est un mauvais choix car l’insuffisance de couverture vaccinale n’a rien à voir avec la désertification.
  • enfin, ils pensent sans doute que les pharmaciens ayant dorénavant un intérêt économique à la fois à vendre les vaccins et à les injecter pourront convaincre les sceptiques de se faire vacciner.

 

Cela risque une fois de plus de mal se passer. Le contournement des médecins de terrain risque, comme en 2009-2010, de renforcer la défiance envers le vaccin antigrippe car les Français ne sont pas idiots, ils se rendront très vite compte que les pharmaciens sont en risque de conflit d’intérêts sur ce sujet, en devenant à la fois prescripteurs, vendeurs et injecteurs.

Pourtant dans ce domaine comme dans d’autres le pire n’est jamais sûr : contre toute attente, la récente décision de rendre obligatoires 11 vaccins au lieu de trois pour les jeunes enfants est passée comme une lettre à la poste. Elle était en effet solidement fondée scientifiquement et a été relayée massivement par la conviction des professionnels de terrain, d’autant plus écoutés par les gens car il s’agit de leurs enfants.

Si l’on veut, et c’est nécessaire, redonner confiance dans les vaccins, il faut s’appuyer sur les médecins et les infirmières qui sont seuls à même de renverser la tendance. Les pharmaciens, spécialistes du médicament, ont toute leur place pour redonner confiance, en déminant par exemple la question des adjuvants qui inquiète beaucoup de gens.

Qui s’y frotte s’y pique, c’est l’État qui a brisé la confiance dans les vaccins, qu’il laisse faire les professionnels, là comme ailleurs moins il s’en mêle, mieux ça marche.

Article initialement publié en octobre 2019.

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  • L’auteur n’a sans doute pas connaissance de ce qu’est un desert medical ,medecins surbookés ,infirmieres surbookees ..reste plus que le pharmacien ou l’auto vaccination pour les plus courageux….et le « sans rendez vous »,cool.
    La solution medecin est pourtant la moins cher pour la secu , on profite d’une visite pour le vaccin pour se faire piquer..

    • Médecins surbookés? C’ est pour cette raison que dans mon petit village à six généralistes ils ne sont pas foutus d’ organiser une garde le weekend?
      Comme si le pharmacien ( docteur dans son domaine pas tout à fait étranger à la médecine) n’ était pas capable de juger de la faisabilité d’ un acte sur un patient dont il connait le dossier médical.
      Autant je comprends l’ argument qui dit que l’ état intervient une fois de plus dans un domaine ( et on peut se demander si tout est pensé avec de bonnes intentions) et je me dis qu’ un pharmacien connaissant bien ses patients pouvait prendre ses responsabilités et rendre le  » service » de vacciner occasionnellement, autant je ne comprends pas les ruades corporatistes d’ un majorité de toubibs qui à bien des égards devraient remettre en cause leur propre manière de pratiquer avant tout autre critique.

      • Oui, les médecins ont laissé l’Etat tuer la médecine libérale, et maintenant ils protestent. Bien tard.

        • Je les trouve mal formés, et je pense qu’ il y a une très grande corruption dans le passage en deuxième année, ce qui fait passer des ânes à être mal formés.

          • il n’y pas de « bonne » formation quand vous ‘avez pas de véritable marché pour faire l’écrémage des « mauvais ».

          • Université Paris XI: il y a quelques années, 9 % de places pour la Médecine sur 790 étudiants. Pharmaciens passant en Pharmacie deuxième année de la 200 à la 700ème place.
            Au fait, corruption comment ?

    • Les gardes c’est pas parce qu’ils sont surbookés qu’ils ne les font pas. C’est parce que la sécu les paye une misère pour ça…

      • les pauvres chéris ils sont à plaindre ..un médecin fait combien en une année? bien plus que la majorité des français .

        • Etes vous prêts à rester 4 heures à attendre des appels dans votre bureau pour 50 euros brut entre 20h et minuit ? Après une journée de de 12 heures ?

        • Médecin: Combien d’années d’étude par rapport à la moyenne nationale des français bien moyens? Et on ne parle pas des spécialités +/- 10 ans

      • Les gardes, c’est aussi à cause de la féminisation de la profession, et que si elle gagne suffisamment avec l’exercice pendant les horaires ouvrables, une femme ressent moins de vocation à abandonner la vie de famille pour aller traiter des patients qui ne lui en seront d’ailleurs souvent même pas reconnaissants.

    • l’auteur ne fait qu’un constat…il parait que c’et pour augmenter la couverture vaccinale pas pour faciliter la vie des patients ; donc plus de sous dépensés, pas plus de vaccins faits pour ça..

    • Pffff…..

      Personnellement, je me pique moi-même, ce n’est pas bien difficile.

      L’article se résume à une problématique simple : s’il existait un vaccin contre la connerie administré gratuitement, quel est le pourcentage de la population qui irait se faire vacciner?

    • Piquez-vous vous même, ce n’est pas compliqué. Je suis amateur de santé (je suis ingénieur chimiste) et je pique toute ma famille (piqûre oblique dans le gras du deltoïde) comme le faisait mon toubib, il y a 10 ans). Cette année 2 jours après l’arrivée du papier de la sécu, toutes les pharmacies de mon patelin n’avaient plus de vaccin.

  • il eut sans douté été plus simple de livrer directement au médecins les vaccins sur leur demande (ils connaissent leurs patients) *
    sans doute trop compliqué pour un énarque

  • Si « la couverture vaccinale n’a pas bougé », comment le résultat peut-il être inverse de celui souhaité ?
    Perso, je vais me faire vacciner, ce qui ne changera pas par rapport aux autres années, mais je n’ai pas matière à consulter mon toubib. Si le pharmacien me propose de me faire l’injection, j’acquiescerai, cela me fera économiser mon temps.

    • La simplification du processus, à elle seule, justifie la mesure. Et tant qu’à faire, il me semblerait plus efficace de demander à tous les vendeurs et vendeuses en pharmacie de posséder une formation de secouriste et de celle de faire l’injection, parce qu’à part dramatiser la chose, la nécessité d’avoir recours à un pharmacien bac+6 pour ça n’est pas évidente.

    • certes c’est plus simple mais ça a un coût..et ce que dit l’auteur est en outre que ça ne change pas la couverture vaccinale..

      • Deux vaccinations en pharmacie plus tard, je me félicite de mon choix.
        Le coût de formation proprement dit est le même quelle que soit la spécialité du professionnel de santé. Peut-être sera-t-il amorti plus lentement pour un pharmacien ? Et puis je m’interroge sur le fait que les pharmaciens ne font pas ces injections toute l’année. Peuvent-ils perdre la main entre deux campagnes de vaccinations ?

  • Ce qui m’apparaît le plus aberrant, c’est la « bascule » sociétale, en France, du refus de la vaccination (en général), alors qu’ont disparu, à la faveur d’icelle, certaines grandes pandémies, et que paradoxalement, l’arrêt de la vaccination systématique a marqué le retour de la rougeole, voire aggravé pour certaines (e. g. la tuberculose), parce que certains (dont d’ailleurs des médecins) sont persuadés que le bénéfice-risque de la vaccination penche en faveur du risque et non du bénéfice…
    A 79 ans, je continue depuis plus de 15 ans à me vacciner (moi-même) contre la grippe en octobre ; depuis, jamais contractée… merci !

    • C’est le plus simple, en effet, je me vaccine moi-même. Je n’ai pas eu la grippe.

    • et alors? libre aux gens de se faire vacciner ou pas ..c’est bien l’Etat le responsable de cette suspicion contre les vaccins, à force de nous entuber au quotidien ….et non je ne me fais jamais vacciner et je ne l’ai jamais contracté..suffit de faire un peu attention à son hygiène de vie.

      • Hygiene de vie ? La grippe est un virus ,il se fout complement de l’hygiene ou de taux de vitamine c….il suffit de cotoyer suffisament de monde pour en etre victime…je pense malgre tout qu’il suffit de l’avoir eu un fois pour en etre vaccine malgre ses mutations …sans meme le savoir…mais dans le doute…( Je l’ai attrapé une fois jeune , tres dur , vieux , je creve )

    • Il y a toujours eu de la rougeole en France, juste que l’année dernière, elle a été un peu plus forte…
      L’origine de la Tuberculose est assez logique… Mais il ne faut pas la nommer, sinon on sera traité de raciste/facho/xénophobe/climatosceptique (une à plusieurs réponse possible).

      • Vous avez oublié ‘islamophobe’…

      • Avec le vaccin, il y en a mais les complications sont beaucoup plus rares et moins sévères (pas de décès notamment, pas d’encéphalites qui laissent des séquelles graves). Sans, elles sont réapparues notamment les morts.

    • Et moi, j’ai stoppé la vaccination contre la grippe il y a une bonne dizaine d’années, et depuis… plus jamais la grippe ! Alors que sur les 10 années précédentes et malgré le vaccin, je l’avais chopée 2 fois… comme quoi.

  • La politique de santé vise-t-elle encore la santé de la population? C’est cette question qu’il faut poser.
    Pourquoi les données épidémiologiques sur le vaccin contre la grippe sont-elles tues? La courverture vaccinale contre la grippe a augmenté avec les campagnes sans que la mortalité due à la grippe diminue. Et pas seulement en France. La raison en est que l’efficacité du vaccin diminue avec l’âge et on le préconise pour les personnes âgées.
    Si la campagne pour la nouvelle politique vaccinale était « solidement fondée scientifiquement et a été relayée massivement », c’est parce que les voix discordantes, qualifiées à tort d’anti-vaccins (ou pire) ont été ignorées, et leurs auteurs pourchassés.
    Facebook, pas en reste, a annoncé cebsurer tout message « anti vaccin ». Il est vraique des alertes de parents ayant vu les effets dramatiques d’une polyvaccination sur leur bébé auraient été gênantes…
    Il faut savoir qu’il n’y a aucune étude sur les effets des vaccins, comparés à des placebos, ni non plus sur les additifs dont le nombre croît avec les valences.
    On peut lire l’ouvrage de Michel de Lorgeril sur la toxicologie des vaccins. Prudent quant aux liens de cause à effet, ce médecin s’appuie sur des faits.
    Qui sait que depuis la généralisation du vaccin anti-rougeoleux, une recrudescence de la maladie sous d’autres formes, bien plus virulentes, est apparue? Que la tuberculose a continué à régresser après l’arrêt de l’obligation du BCG? Que cette lakadie fait encore 500 morts par an, soit 500 fois plus que la rougeole?

    • « Il faut savoir qu’il n’y a aucune étude sur les effets des vaccins »… À ce niveau d’énormité on ne vous répondra pas. « Don’t feed the troll » !

      • Moi, je suis intéressé. Des sources donc SVP, notamment pour les 8 vaccins supplémentaires obligatoires introduits l’an dernier. Exemptes de conflits d’intérêts.
        Ce n’est pas du trollage, c’est l’envie d’avoir des infos hors médias relais du pouvoir, et hors conflits d’intérêts. Merci d’avance.

        • Il devient vraiment difficile de mettre des liens. Et cela devrait alerter tous ceux qui défendent réellement la liberté d’expression. Même d’opinions qui leur déplaisent.
          Cette affaire est très grave car elle concerne la santé de tous les enfants.
          Le livre que j’ai cité devrait répondre à certaines de vos questions.

        • Bonjour Jacques B. Je vous conseille d’aller sur le site pubmed qui est une bibliothèque en ligne de l’ensemble des articles/études réalisé(e)s par l’ensemble de la communauté scientifique. Certes c’est en anglais, mais vous trouverez avec des mots clés (vaccine, placebo, etc..) des sources qui pourront vous aider. Bien à vous.

      • Je maintiens qu’il n’y a pas d’étude avec placebo en double aveugle, sauf une en Afrique, faite par un médecin très impliqué dans les politiques vaccinale. Sur la mortalité des enfants à 5 ans, c’est le double pour les enfants vaccinés.
        L’augmentation très importante des maladies auto-immunes parallèlement au développement des campagnes de vaccination devrait interroger également. Mais tant qu’on n’est pas touché soi-même ou dans sa famille, pas de problème…

      • Pierre Henri DREVON, je suis curieux de lire vos arguments pour étayer votre propos concernant le « niveau d’énormité ».

      • « À ce niveau d’énormité on ne vous répondra pas.  »

        Excusez moi ! Je croyais avoir lu une réponse.

    • Vous allez cesser de dire des énormités pareilles? Ce sont les vaccins qui ont éliminés la rougeole qui de nos jours provoque sa recrudescence? Vous êtes l’exemple parfait de la connerie française qui rejette la science! Il n’y a besoin d’aucune source d’infos hors media sur les vaccins, vu le nombre de maladies qu’ils ont éradiqué en occident. Les faits suffisent !

      • Le Dr de Lorgeril a écrit plusieurs livres sur les caccins, et il a un blog facile à trouver, Sur la rougeole, vous pouvez également lire ce qu’a ecrit le Dr Claudina Michal Tetelbaulm, vous verrez que c’est moins simple que ce qui est dit dans les média. Et ce sinrpt des médecins, ..

  • Quelques remarques…

    1. Le choix d’étendre la vaccination au pharmacien est fondée… économiquement. Le coût de la « piqure » y est moins élevée pour la Sécu que chez une infirmière ou un médecin. Par ailleurs il est immédiatement accessible.

    2. La défiance après H1N1 2010 n’a rien à voir avec le contournement des generalistes par les services de l’Etat. On ne parlait pas de ça dans les diners familiaux et on a complètement oublié les « outils » de vaccination. Le problème est venu de l’insistance du ministère de la Santé et les recommandations de l’OMS sur la vaccination contre la grippe, les coûts extraordinaires d’une commande hors norme de vaccins, les discours alarmistes non fondés, les soupçons de collusion entre labos et Autorités sanitaires… tout ça pour une grippe qui s’avérera la moins mortelle de toutes les grippes saisonnières !

    3. Non, l’obligation des 11 vaccins n’est pas passée comme une lettre à la poste. Elle a au contraire ravivé les oppositions. D’autant plus que le problème n’était pas celui-ci au départ mais la disponibilité commerciale du vaccin tri-valent DTabP. Cette obligation a été de nouveau perçue comme un joli cadeau aux labos. Pour rappel, l’obligation est une stupidité (la moitié des pays européens se contente de recommandations et obtient de meilleurs couvertures vaccinales) et contrairement aux affirmations de Buzyn ne redonne nullement confiance dans le principe de la vaccination. Au contraire.

    • Surtout que parmi les 11 vaccins, il y en a la moitié d’inutile… Ou alors quand on était enfant, on était plus fort que les enfants de maintenant ?

      • La menace sur les parents d’être exclu du système scolaire, de la société, aura suffit à faire « adhérer » à cette vaccination obligatoire.
        De même pour la covid se sera la même stratégie. Non la vaccination ne sera pas obligatoire mais vous ne pourrez plus voyager, sans parler d’autres privations sociétale.

        • Et c’est avec ce genre de levier qu’on glissera vers le totalitarisme médical.
          Seule la médecine pharmaco-chimique a le droit de cité dans ce pays ce qui est une véritable atteinte aux libertés. L’Allemagne et la suisse sont bien plus ouvertes à la diversité thérapeutique, et ces pays ne souffrent pas a priori de résultats sanitaires moins bons pour autant. Bien au contraire.

    • Méconnaissance encore de la réalité d’une consultation de MG actuelle : il est exceptionnel que le seul motif de la consultation est la vaccination… donc le cout du vaccin à faire par le MG n’’est pas de 25 euros mais 25/nombres de motifs !

      • Hum !
        « Je vous fais une ordonnance pour le vaccin, et vous revenez demain avec. Je vous ferai la piqûre entre deux rendez-vous programmés » — Mais pas sans passer la carte vitale…

  • Comment voulez vous faire confiance aux vaccins lorsque les agents des santé publics, médecins, infirmiers, personnels soignants dans les hôpitaux, maisons de santé et EHPAD refusent la vaccination

  • « que 75 % des personnes à risques au moins soient vaccinées »

    L’idéal serait que 90% des autres soient vaccinés. On bénéficierait de la protection sans avoir à supporter les inconvénients.

    • Je vous signale que des preuves scientifiques démontrent que les individus vaccinés avec des vaccins contenant des virus vivants comme le RRO (rougeole, rubéole et oreillons), rotavirus, varicelle, zona et grippe, peuvent excréter le virus pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois et donc, infecter les vaccinés ainsi que les non vaccinés. L’argument que la vaccination protège les personnes immunodéprimées ne tient donc pas.
      Je ne peux vous mettre le lien vers l’article, il a été censuré…

  • moi je vais chez le médecin pour une consultation 25€
    puis je vais chercher le vaccin gratuit (*) a la pharmacie
    puis je reviens chez le médecin pour la piqûre 25€
    puis j’y retourne toutes les semaines pendant 6 mois pour vérifier et je me rembourse la CSG… arffff!

  • comme l ecrit l auteur, la grippe est une affection begnine pour quasiment toute la population. donc pourquoi perdre son temps (car il faut aller chercher le vaccin, attendre dans la salle d attente pour la piqure au milieu de gens malade) ?
    personnellement pas vaccine tout simplement parce que c est inutile (dans les 10 dernieres annees, j ai du avoir une grippe, qui s est soignee par quelque jours de repos sans medicaments …)

    • Je rappelle qu’une « vraie » grippe donne une fièvre élevée, des douleurs et une fatigue intense, qui peut mettre à mal des patients jeunes et en bonne santé. La faire passer pour un simple rhume, qui passe avec un peu de miel et quelques mouchoirs est bien mensonger. Et dans votre « bénigne pour quasiment toute la population », incluez vous les nourrissons, patients insuffisants respiratoires (asthmatiques et BCPO, loin d’être rares) et les patients âgés qui, pour le coup, semblent bien vaciller au moindre rhume?….

    • Avec votre grippe, vous avez peut-être contaminé et rendu gravement malades d’autres personnes. Je sais qu’il y en a ici qui ont du mal à l’accepter, mais on se vaccine aussi pour les autres. Et on peut avoir besoin que ces derniers rendent la pareille.

  •  » rendre obligatoires 11 vaccins au lieu de trois pour les petits enfants »

    Rendre obligatoire vs libéralisme ? Vous rendez-vous compte de la contradiction ?

  • Là, il me semble qu’il s’agit d’un mauvais combat…
    En effet, la vaccination par le pharmacien ne fait que proposer une option supplémentaire (en plus des médecins et infirmiers) ; en d’autres termes, on déverrouille un peu le système, ce qui, une fois n’est pas coutume, constitue une mesure plutôt libérale !

    • Pas faux, mais là, c’est pas le demandeur qui paie… Donc faut espéré que l’état se trompe sur ses prévisions de couverture après avoir mis en place tout ça…

  • Ici en Alberta, Canada, tous les vaccins sont faits par les pharmaciens. Ça coute moins cher aux services de l’état que d’aller voir son médecin traitant, et franchement faire une piqure, pour un professionnel ultra-qualifié comme un pharmacien, ce n’est pas un souci.

    Les vaccins pour lesquels une couverture maximale est souhaitée par les services de santés, comme la grippe sont gratuits pour tout le monde, comme ça pas besoin de perdre du temps (et donc de l’argent) à vérifier l’éligibilité du patient pour économiser le prix d’une injection…

    Les personnes à risque non vaccinées bénéficient donc tout de même d’une certaine protection du fait de la couverture globale…

  • Cela doit marcher dans les deux sens: le vaccin directement chez le médecin c’est aussi une très bonne solution

  • A l’heure où on parle écologie, les circuits courts sont à privilégier. Demander au pharmacien de faire la vaccination est une excellente chose : un aller-retour de moins chez le médecin, un traitement des déchets rapides. De plus, les médecins sont saturés. En campagne, il faut parfois attendre 1 semaine pour un RDV. Il faut cesser de nous prendre en otage. Comme appuyer sur un piston ne requiert pas des compétences extraordinaires, moi, le jour où je devrais y passer, je choisirai le pharmacien.

  • « On admet aujourd’hui que la principale cause de cet échec retentissant a été le choix stratégique de contourner les médecins généralistes au profit d’une organisation directe de la vaccination par les services de l’État »
    Ce n’est pas (jamais) ce que j’ai entendu autour de moi. Comme dit à propos des pharmaciens, peu importe qui pique, cela ne change rien. Ce qui a compté en 2009, ce sont :
    – les forts soupçons de collusion entre le pouvoir sanitaire (OMS et Etats) et le monde des labos
    – les prévisions erronées du premier sur la nature de la pandémie (annoncée catastrophique, au final bénigne).
    – le fiasco économique de l’affaire.
    Dans ce contexte, cette insistance à vacciner, pour rien et en pure perte, a totalement démonétisé la parole de l’Etat et renforcé la crédibilité des anti-vaccins.

  • Article paru ce jour daté du 19/10/2020 ? Il doit y avoir une erreur au vu des commentaires qui commencent le 24/10…..2019 peut-être ?

  • Si l’on n’incorporait pas de substances qui n’ont rien à faire dans le vaccin, tout le monde adhérerait à la pratique.
    Mais l’exemple des 11 vaccins administrés à des nouveaux-né laissent perplexe ! S’agit-il de protéger la vie ou de tuer ?
    Et l’aluminium quelle est sa nécessité. Des pétitions nombreuses ont circulé pour faire cesser ces faits… résultat on continue comme par le passé ! Donc vaccin contre la grippe c’est non !
    et vaccin tout court = pas confiance !

    • L’aluminium, c’est l’emballage probablement. Evitez de manger l’emballage.

    • Plus sérieusement, l’aluminium des vaccins représente généralement moins de 1 mg, quand il y en a. Les seuils de tolérance sont fixés à 2 mg/kilo/semaine. Il y a de l’aluminium partout dans l’environnement de manière naturelle puisque c’est le troisième élément le plus abondant dans la croûte terrestre. Il se retrouve naturellement dans l’alimentation, lait, céréales, légumes, fruits, chocolat, épices, eau…

      Pour la nécessité dans les vaccins, il suffit de lire les études médicales disponibles dès la première page des moteurs de recherche.

  • Le papier de la CPAM pour le vaccin a mis près de trois semaines pour parcourir le petit km qui la sépare de mon domicile.

  • La confiance en la vaccination mettra beaucoup beaucoup de temps à revenir.
    -Un premier pas serait de la rendre non obligatoire.
    -Un 2ième serait qu’une épidémie localisée se déclenche, et que le gouvernement ne remette pas alors l’obligation. S’en suivrait un petit battage médiatique et serait un rappel des risques.
    -Un 3ième serait que les laboratoires fassent des formules correspondant à la demande du public, et non de l’HAS.
    Cette approche est impossible en France, donc on utilise la peur et la menace. A long terme, la défiance ne peut qu’augmenter.

  • Croire la vaccination comme le Graal de la réponse médicale à tous nos problèmes de santé c’est comme croire encore au Père Noel.

    « La médecine a tellement fait de progrès qu’il n’y a plus que des gens malades »
    Même l’institut Pasteur reconnaît l’inefficacité du vaccin grippal à partir de 65 ans, ce qui m’a fait presque tomber de ma chaise lors de l’interview d’un haut responsable de cette institut.

    • Un socialiste ne pense pas, il croit.

    • J’attrapais la grippe tous les hivers, depuis que je me vaccine plus rien! NADA! Alors cessez vos conneries!

      • La grippe tous les hivers, ça doit finir par construire une bonne immunité ?
        Il aurait fallu deux Virgile, un vacciné et un non vacciné pour comparer.
        Sauf que un c’est déjà trop alors deux, non merci ?

        • Ce n’est jamais le même virus deux années de suite, d’où jamais le même vaccin deux années de suite non plus. La vaccination tous les hivers, cela devrait finir par construire une bonne immunité…

  • Pendant plusieurs années, je me suis moi même vacciné. Depuis que les pharmaciens peuvent vacciner, je le fais chez eux, pourquoi, je ne le sais pas vraiment.
    Par contre je trouve que c’est un acte qui ne nécessite pas le niveau d’un médecin.
    Maintenant si c’est une affaire de gros sous, je recommencerai à me piquer seul, ce n’est en rien difficile ni douloureux.

  • Si il y a un raté dans la vaccination à l’officine c’est de ne pas l’avoir ouverte aux autres assurés que les bénéficiaires du sésame de la sécu,en gros les assurés de plus de 65 ans.La grippe pour les actifs est coûteuse en arrêt maladie et les entreprises et l’intérêt aurait été de vacciner plus aussi cette population.
    Quant à la « formation à grand frais des pharmaciens »,ce monsieur ignore tout du financement de la formation professionnelle qui l’est par les professionnels eux-mêmes et avec un reste à charge malgré tout,ce qui décrédibilise tout son article…

  • je suis étionné qu’on ne parle pas de la pénurie brutale du vaccin anti-grippal survenu une semaine après sa mise à disposition.
    Muni du bon de retrait de la CPAM je me suis présenté, fin octobre, dans plusieurs pharmacies à Nantes puis en région parisienne où on m’a dit que les stocks étaient déjà épuisés et qu’il fallait attendre mi-décembre pour espérer une nouvelle livraison.

  • J’ai des amis , avec leurs 4 enfants qui prenaient ce « vaccin » (en 2018).
    Résultat impressionnant: 4 grippés sur 6 .

  • A l’huile !
    Non, ça arrive que des commentaires passent en modération car le système a détecté certains mots, mais également je pense que il en prend au hasard de temps en temps. Ne vous inquiétez pas, c’est un peu lent mais en général ça passe. La censure existe mais elle est légère.

  • En somme, les Français refusent les vaccins pour de toutes autres raisons que leur rapport bénéfice/coût. Cohérent!

  • Pour moi, la décision de vacciner par les pharmaciens n’est qu’économique. Une seule prestation au lieu de 2 (aller pour l’ordonnance puis y retourner pour la piqûre) chez le médecin.
    La réticence des français (qui se retrouve aussi dans les pays riches ayant un système de santé similaire) aux vaccins à 2 origines :
    1 – beaucoup de fake news sur les vaccins (Nous avons même S. Rousseau qui préfère croire des incitations de sorcières sur n’importe quel sujet ).
    2 – les soins sont GRATUITS. Donc si on ne se fait pas vacciner, au pire on se fera soigner sans débourser un sou. C’est exactement l’inverse qui se passe dans les pays où il faut payer ses soins : un vaccin préventif à 10€ vaut mieux qu’un séjour à l’hôpital à 1000€ ou plus ; sans compter l’arrêt de travail non remboursé.

    • Vous êtes dans l’erreur. La médecine préventive est bcp plus dans les éléments de langage du Dh Knock, tout bien portant est un malade qui s’ignore.
      Par contre une hygiène de vie est efficace mais ne rapporte pas un sous aux médecins. Ne pas fumer, activités physiques, faire la cuisine, ne pas être obèse.

    • Bien d’accord.
      Une histoire de gros sous avant tout.
      Tout comme cet été, au moment où le pass se mettait en place, une durée de validité du test passant de 2 à 3 jours…

  • « Richard Guédon est docteur en médecine »
    « enfin, ils pensent sans doute que les pharmaciens ayant dorénavant un intérêt économique à la fois à vendre les vaccins et à les injecter, pourront convaincre les sceptiques de se faire vacciner »

    🙂

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