Le dilemme qui se cache derrière la pénalisation du diesel

Les politiques et les médias ont mobilisé une poignée d’intégristes écologistes pour bourrer le crâne des automobilistes, et ainsi façonner l’opinion publique pour délaisser le diesel.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Close up of gas pump in a gas station By: Marco Verch - CC BY 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le dilemme qui se cache derrière la pénalisation du diesel

Publié le 15 mars 2019
- A +

Par Michel Gay.

Un article pour briller dans les soirées en ville !

Le gouvernement veut faire migrer les Français des voitures à moteur diesel aux voitures à moteur essence. Mais nos gouvernants, comme la plupart de nos concitoyens, n’ont aucune idée du procédé d’obtention des différents produits pétroliers qui dépendent les uns des autres.

Selon certains écologistes forcenés (les yaka-faucon), la solution est simple : YAKAPLU fabriquer de gazole et il FAUCON n’en achète plus ! Eux aussi croient que le gazole se produit sur commande.

 

Un peu de technique

Une raffinerie est une distillerie pour le pétrole. Le principe est le même que pour obtenir de la lavande pour la parfumerie, ou de la gnôle à partir de moût de raisin.

La distillation du pétrole est appelée le craquage.

Pour faire simple et en schématisant :

  1. Le pétrole brut est chauffé doucement au début (20°) dans une immense cuve.
  2. Le pétrole dégaze le propane, le butane, et les GPL.
  3. La chaleur augmente vers 150 à 200° et apparaissent les essences de pétroles ; d’abord les naphtes pour la pétrochimie, puis l’essence pour nos voitures.
  4. La température augmente encore jusque vers 300°. Les huiles apparaissent alors : kérosène pour les avions, gazole pour nos moteurs diesel, et fioul domestique.
  5. À la fin, il ne reste plus que les résidus : les bitumes pour nos routes.

Rien ne se perd dans le pétrole !

Qu’il soit consommé ou non, le gazole qui sort de la raffinerie représente 21 % de la masse du pétrole brut. C’est 45 % pour l’essence.

Qu’en fait-on si on ne le consomme plus ?

Vers la fin des années 1960, seuls les camions, les gros bateaux et quelques rares voitures étaient équipés de moteurs diesel. Tout le gazole issu des raffineries n’était pas entièrement consommé. Le surplus était jeté à la mer !

Devant ce manque à gagner, les compagnies pétrolières ont demandé aux constructeurs automobiles de développer de petits moteurs diesel.

Avec de nouveaux alliages acceptant des hautes températures, des taux de compression plus élevés et l’intégration de système de suralimentation (les turbos), les constructeurs ont obtenu des moteurs diesel performants, fiables, avec une grande longévité et qui consommaient moins que les moteurs à essence.

Le succès des moteurs diesel a donc été fulgurant, aidé durant plus de 50 ans par une fiscalité avantageuse sur le gasoil.

À l’époque, des panneaux publicitaires faisaient l’apologie du moteur diesel, et la presse vantait son écologie, qui polluait moins que le moteur à essence…

 

Résultat

Il existe en France un déséquilibre entre la demande d’essence et de gazole (le double) en partie importé… alors que la France exporte de l’essence vers les États-Unis, où c’est l’inverse.

Les pétroliers veulent donc inverser la tendance pour revenir à un équilibre. Mais il n’est pas question d’éradiquer le diesel au risque de retourner au déséquilibre inverse des années 1960…

Alors, comment résoudre ce dilemme pour que chaque partie y gagne et que le cochon de contribuable paie ?

Puisque les citoyens choisiront toujours la meilleure performance, il faut donc faire une campagne de dénigrement du moteur préféré des usagers avec incitation à l’essence et hausse du gazole.

Les politiques et les médias ont mobilisé une poignée d’intégristes écologistes, les idiots utiles, pour bourrer le crâne des automobilistes, et ainsi façonner l’opinion publique pour fabriquer le consentement.

Lorsque l’équilibre sera rétabli (deux véhicules essence pour un véhicule diesel), alors, comme par magie, le gazole sera de nouveau paré de vertus.

Il faut se rappeler que si le problème du rejet des particules par les diesels a été résolu par l’adjonction de filtres à particules qui piègent 99 % des émissions sur les voitures, il n’en est pas de même pour les gros bateaux qui fonctionnent au fioul lourd. Ces derniers rejettent aussi du dioxyde de soufre.

Or, un tiers du pétrole mondial est consommé en mer…

Voir les commentaires (34)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (34)
  • Comme quoi c’est bel et bien les petroliers qui dirigent la planete !
    Y a plus qu’a changer les logos des partis politiques par les emblemes de nos belles compagnies petrolieres ..allez je vote total aux europeennes….mince y a plus qu’un parti en france :-(.

    • qu’entendez vous par les pétroliers dirigent la planète..???

      • Non, ce sont les financiers qui dirigent la planète. Financiers qui ont très tôt investi dans les sociétés pétrolières et accessoirement ont « influencé » des gouvernements (US surtout à cause de leur puissance militaire) pour garder le contrôle des ressources.
        Tout rapport avec certaines guerres et « révoltes populaires » est évidemment un pur hasard.

      • La meme chose que vous, j’espere.
        Il ne t’a sûrement pas échappé que le’petrole et le gaz est le motif de la majorite des problemes geopolitiques dans le monde.
        Mais , biensure on peut aussi penser que l’etat protege une industrie….. en sacrifiant une autre , l’automobile…etrange non sauf peut etre si on s’interesse aux gains fiscaux immediat , l’essence etant bien plus avantageux .

        • ce qui ne signifie que les « pétroliers » » sont quasiment incontournables reste que si vous arrêtez d’acheter du petrole il n’en vendront plus…
          c’est un raccourci énorme

  • euh vérité des prix du carburants..marché.
    sauf si on croit les arguments pollution..

  • dans cette affaire de moteur diesel , soyons encore un peu plus fou : interdisont tous les bateaux de transports maritimes y compris les avions !!! Et que les Ecolos ne prennent plus les avions , hélicoptères, les bateaux de croisières , les voitures etc … interdire pour les autres mais pas pour eux , bien entendu !!!
    Ce qui est incomprehensible c’est que EDF fasse des dons style fondation Hulot etc… c’est vraiment du foutage de gueule … a titre d’info pour des raisons de sécurité la voiture presidentielle fonctionne au diesel , l’essence est dangereuse : explosion du véhicule !!!

    • Autant retourner a la marine a voile ,cela sera moins couteux pour la planete..la pollution n’existe QUE dans les pays pauvres ,il faut de l’argent pour passer le balais ou ramasser les poubelles ,l’homme n’est pas un lapin ,il ne trie pas naturellement ses dechets !

  • A remarquer que les bateaux font également leur aggiornamento, grâce à une durée de vie beaucoup plus réduite ( 10 ans, actuellement ), par des directives imposant des réductions dans la teneur en soufre et par des restrictions d’accès à certaines zones ( Baltique, p.ex. ) et côtes et ports ( US p.ex. ) aux navires utilisant des fuels trop polluants.

    • @Lucx: Oui: Si les gros porte container ne peuvent plus utiliser de fioul lourd et doivent utiliser le même gazole que celui des automobilistes, on n’est pas prêt de voir les surplus que l’article prévoit.

  • J’ai un problème fondamental avec cet article : il ne décrit QUE la distillation d’un pétrole bien précis, or celui du Vénézuela, dit « extra-lourd » n’est pas du tout le même que le Brent  » léger et doux ».
    Le craquage, qui diffère de la distillation, est le processus permettant de casser les longues chaines d’hydrocarbure pour obtenir les produits souhaités, c’est-à-dire ceux à plus forte valeur commerciale, et les proportions des différents produits finis sont donc éminemment variables.

  • article simpliste, il est possible aujourdh’ui d’orienter complètement la production de gasoil / essence par craquage ou autre
    le problème est que cela coute cher (investissement important) a chaque operation de maintenace majeure un choix est fait sur le brut entrant et sur le mix sortie qui fixe la prod pour 5 à 10 ans d’une rafinerie (et donc sa rentabilité)
    le pb pourrait alors etre de demander des subventions pour payer l’investissement devenu nécessaire par l’age au titte de l’écologie
    ou autre foutaise demandée par le « citoyen éclairé par les bonnes consciences »

  • « un tiers du pétrole mondial est consommé en mer »
    quelqu’un aurait il des sources fiables de cette affirmation?

  • « un tiers du pétrole mondial est consommé en mer »

    Moins d’un tiers du pétrole mondial est transporté par voie maritime, pas consommé. Environ 5% du pétrole est consommé en mer. Le transport du pétrole représente 30 à 40% du fret mondial.

    Pour réduire la consommation de pétrole en mer, il serait possible de développer l’usage de réacteurs nucléaires embarqués sur les plus gros navires (tankers, porte-conteneurs, vraquiers, paquebots). Mais les coûts induits sont jusqu’à présent trop élevés pour que ce type de propulsion soit rentable.

  • Si j’ai bien compris, ça voudrait dire que les pétroliers ont demandé aux politiques de demander aux medias de demander aux écolos d’exiger (un écolo ne demande pas, il exige) des automobilistes qu’ils renoncent aux diesels.
    Rasoir d’ockham : deux rapports coup sur coup (un de l’OMS, un de Bruxelles) révèlent les dangers du diesel et des particules fines. Ça a suffit.
    Tout le monde s’est ensuite ligué contre ce moteur : les politiques pour augmenter la cagnotte, les écolos parce qu’ils détestent le moteur à explosion, les maires des métropoles qui y ont vu le moyen de restreindre la circulation…
    Il n’y a pas de complot juste une impressionnante convergence des luttes des demi-imbéciles et autres tartuffes.
    Voilà comment on en arrive aujourd’hui à vouloir faire la peau d’une motorisation qui n’a jamais été aussi vertueuse.
    Tout le monde s’est trompé : avant, le diesel polluait beaucoup quand on croyait le contraire. Aujourd’hui, il est plus vertueux que l’essence alors qu’on voudrait le voir disparaître.
    Si nos politiciens, nos ecolos et nos maires étaient compétents techniquement, ça se saurait !

    • Mais qu’en est-il du parc de bus et de camions ? On vend des indulgences comme Jean XXIII ?

    • reste que il y a bien un liant qui explique que de la convergence emerge une mayonnaise qui prend..

      une vieille haine du diesel par les écolo dont j’ignore les raisons précises…fumées du départ carburant des routiers? carburant plus capitaliste..pas d’idée claire là dessus..
      mais bon « le diesel est mal  » est dans un coin de cerveau des gens à la conscience verte.

      nucléaire,ogm…

  • J’aime bien en général les articles de Michel Gay.
    Cette fois, cependant, Michel rentre dans ce qui a été mon métier. Et là, tout se gâte, et je constate beaucoup d’erreurs : la distillation confondue avec le cracking, la méconnaissance de la grande diversité des pétroles, le surplus rejeté en mer (ouaf !), le dioxyde de soufre , etc. etc.
    C’est dommage, et j’en viens (naturellement) à me demander un peu si ses autres articles qui traitent de domaines que je ne connais pas sont du même acabit…

    • Je connais bien le secteur de l’électricité et je trouve les articles de Michel Gay sur ce sujet plutôt bien etayés.

  • « Un tiers du pétrole est consommé en mer ». Vous êtes sûr?? Le transport par porte-containers (le gros du traffic mondial par bateaux) est particulièrement économe en carburant (fuel lourd n° 2).
    Par ailleurs, les moteurs aux normes Euro 6d-temp (ceux qui sont commercialisés aujourd’hui) rejettent fort peu de particules ou de NOx, qu’ils soient diesel ou essence (même rejets à peu de choses près. Avec un avantage net pour le dieel sur la plan de la consommation.
    A prix égal (c’est le cas aujourd’hui grâce à la campagne éhontée de dénigrement du diesel) le choix du diesel s’impose!

    • il n’empêche que l’article est orienté..ok les rejets de particules fines diesel et essence sont quasi identiques mais c’est très récent comme vous dites..depuis des années le diesel pollue plus que l’essence mais ce fait est soigneusement occulté par l’auteur..encore en 2017 un mécanicien me disait que les pots catalytiques pour diesel c’était un bel enfumage ..je ne parle même pas du cas volkswagen (et surement les autres constructeurs même français) qui ont trafiqué les chiffres d’émissions de polluants pour leurs véhicules diesel, il est légitime de douter ensuite…idem pour le raffinage ou le diesel coûte plus cher que l’essence à raffiner donc normal qu’il soit plus cher à la pompe si on suit un raisonnement logique..mais non, les libéraux ont les mêmes travers que les gens qu’ils critiquent.. »Puisque les citoyens choisiront toujours la meilleure performance » ah bon? perso j’ai toujours roulé en essence et j’en suis très content et je n’ai jamais eu envie de rouler en diesel, comme quoi..

  • Cet article est techniquement beaucoup trop simpliste, comme indiqué dans certains commentaires. Ce qui est sur, c’est que du raffinage du pétrole s’ensuit un certain nombres de produits utilisables, aussi bien comme carburants (essence, kérosène, gas-oil, fuel lourds, gpl – qui ne servent pas qu’à ça) que, on l’oublie un peu, matières premières de la pétrochimie, sans compter les bitumes et du coke. Et n’oublions pas le gaz, qui est produit de la même manière, et souvent en combinaison avec du pétrole ou des condensats. Il faut donc utiliser le tout. La technologie est bien faite : Les raffineries ont une certaine souplesse pour ce qui en sort, mais également les moteurs (pour les véhicules et autres bateaux), mais aussi les centrales électriques (en particulier les turbines dites à gaz) ont en fait une grosse souplesse. Par exemple, un moteur dit diesel peut fonctionner au gaz, de la même manière qu’un moteur dit « à essence ». Les bateaux, qui fonctionnent la plupart du temps avec de gros moteurs diesel et du fuel lourd peuvent fonctionner au GNL ou au gas-oil. Et les turbines utilisées au gaz dans les centrales peuvent fonctionner avec un peu n’importe quel combustible liquide (même les fuels lourds). Et les centrales électriques à vapeur, qui tournent aujourd’hui au charbon, pourraient très bien fonctionner au fuel lourd avec des modifications mineures (ça existait avant, et toujours d’ailleurs, car le fuel lourd voire très lourd n’est pas cher). Un raisonnement purement économique permet d’optimiser. Pour gérer les problèmes de pollution (pas celui des gaz à effet de serre), il serait logique d’utiliser les carburants les plus polluants (fuel très lourd souffrés) en centrales électriques, et d’y associer des systèmes de dépollution sur les cheminées qui seraient plus efficient que d’avoir des usines de traitement des déchets sur toutes nos voitures. Le meilleur carburant pour les voitures est sans doute le GNV (gas comprimé), mais ça réduit la place dans les coffres. C’est néanmoins très utilisé dans certains pays par exemple sur les taxis (Thailande, Pakistan, Egypte). Bref, l’industrie et la technologie se débrouillera si on met des règles et normes claires (ce qui est sans doute trop demander) et laisse faire l’économie.

  • Qu’en fait-on si on ne le consomme plus ?

    Mais le but de ces andouilles écolo, c’est de tout bloquer.
    Les emplois ❓
    Mais ils s’en cognent comme de l’an 40… Selon eux, il suffira de taxer plus.

    Au passage, ceux qui critiquent l’auteur pour ses articles sur le nucléaire, ils sont où ❓ Cachés dans un choux ❓

  • pas un mèdecin, biologiste qui prend part aux commentaires. Et pourtant c’est un problème de santé publique qu il est question. Certes le diesel moderne est visiblement plus propre. Le problème c’est l’èmission invisible de ses nanoparticules qui passent les filtres qui pose problème. En effet en Europe des labos indèpendants ( ça existe encore) ont dèmontré à la Commission les preuves de la contamination du foetus, et aussi l’ADN. en 2010 le Labo au JRC de Ispra en charge des normes Euros dècouvre que les nouvelles WV diesel ètaient aux normes euro 5 voir 6 dur l’appareil homologué utilisé dans les centres de Controles techniques, mais 6 fois au dessus des normes pour certains paramètres des gaz analysés. Un très gros problèmes de fraudes. En pleine crise grecque! En 2011 le commissaire du transfort est informé formellement par son homologue de la Recherche. ce rapport fut public et servit aux USA pour lancer une enquète sur les WV vendus pour ce grand pays. Rèsultat : les autorités amèrcaines annoncent la nouvelle au monde!!! Et pourtant 11 millions de voitures fraudées se vendirent entre temps, en donnant bonne conscience aux clients se croyant plus ècologiques en achetant un diesel moderne. Maintenant , il faut savoir que des accords sont signés entre les prètroliers et les constructeurs automobiles.On imagine le degré de magouilles derrières ces honorables entreprises. … Le diesel est bon pour la nature, mais dangereux pour toute espèce qui respire en ville…On arrivera à interdire le diesel en ville mais le promouvoir ailleur…

    • Un problème de santé publique ? Vous avez des résultats d’études, et une compétence médicale et statistique pour affirmer ça ? Moi, j’ai toujours vu qu’on appelle au secours la santé publique quand il faut des arguments invérifiables pour faire passer des mesures intrinsèquement sans intérêt, mais de forte valeur propagandiste. Si vous croyez que les normes s’adressent à la santé publique, vous êtes bien naïf ! Idem si vous croyez que les accords entre pétroliers et constructeurs se feraient sur le dos des citoyens, et qu’en revanche les états et parlementaires seraient, eux, leurs défenseurs… Un industriel a intérêt à satisfaire ses clients. Un politicien a intérêt à les suborner.

    • @thierry martin
      Dans mon modeste entourage j’ai eu connaissance de plein de gens qui sont morts de cancers, d’accidents, de dépression (suicide), d’accidents cardio-vasculaires, de vieillesse…, mais pas un seul qui soit mort à cause des « particules fines » ou de « la pollution ». Et vous ? Chaque jours des milliers de gens meurent à cause de la violence étatique, de l’incapacité des États à assurer la sécurité (guerres, délinquance). Par contre, chaque jour des milliers de gens sont sauvés d’une mort certaine grâce à tout ce qui « pollue » : ambulances, camions automobiles conduisant médecins et soignants sur les lieux du drame ou vers les hôpitaux, et nous sommes des milliards à être sauvés d’une mort plus ou moins lente grâce à l’éradication des famines, de maladies comme la tuberculose, la peste, le choléra permise par la consommation massive d’énergie abondante et bon marché.
      L’écologie politique n’est rien d’autre qu’une résurgence des vieilles religions totalitaires : « tuons des gens pour sauver l’humanité ».

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
5
Sauvegarder cet article

Comme chaque année, les chiffres de la balance commerciale sont minorés et présentés en retirant les frais de transport du montant de nos importations.

Les frais de transport sont pourtant une partie intégrante du coût de revient et sont répercutés sur le prix de vente au consommateur. Mais pourtant, ils sont retraités afin de les comparer aux chiffres des exportations qui, eux, n’intègrent pas les frais de transport. L’opération semble contestable…

Les « vrais » chiffres de la balance commerciale de 2022 avaient ainsi frôlé les... Poursuivre la lecture

Avant l’exploitation du pétrole et de ses dérivés (1859), la production industrielle d’électricité n’existait pas (début vers 1870), … et ne pouvait pas exister.

Aujourd’hui, sans pétrole et la pétrochimie qui en découle, il serait impossible de produire de l’électricité !

Et ce sera encore le cas dans un futur lointain.

 

La poule et l’œuf

La première dynamo à courant continu date de 1871, la lampe à incandescence de 1879, et les premières centrales hydroélectriques de 1880.

Tous les composants des moy... Poursuivre la lecture

Tout, absolument tout est bon pour protester en France. Même quand il s’agit de projets positifs. Ainsi, jeudi 9 novembre, une trentaine d’anciens élèves de la prestigieuse École polytechnique se sont réunis pour... manifester. Ils ont, à la manière des syndicalistes, déployé des banderoles et soulevé des pancartes pour s’opposer à la poursuite des travaux prévus pour la création d’un futur centre de conférence international, projet qu’ils jugent « pharaonique et inutile ». Ils ont bien sûr reçu le soutien de quelques élus Europe Ecologie Les... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles