Écologie positive – Une bonne bouffée de diesel

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Écologie positive – Une bonne bouffée de diesel

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 21 janvier 2016
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Article écrit en commun par Nathalie MP et h16

Fini de rire pour le diesel : en 2012, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement classé les gaz d’échappement des moteurs diesel dans la catégorie des cancérigènes certains en raison du risque accru de cancer du poumon associé à l’exposition aux particules fines qu’ils émettent. Pour l’essence, n’en parlons surtout pas. Depuis, les projets d’interdiction du diesel se multiplient.

Revendication constante des écologistes qui souhaitent l’éradiquer d’ici 2025 en France, le diesel est devenu la bête noire d’un peu tout le monde, à commencer par Anne Hidalgo, maire de Paris, régulièrement enquiquinée par de méchants pics de pollution et l’organisation conséquente de la circulation alternée dans la capitale. Pour elle, à Paris, il faudrait s’en débarrasser d’ici 2020.

À ces crachotements politiques quasi-catarrheux s’ajoutent les quintes de toux grasses de certains constructeurs automobiles.

Flairant il y a quelques années le bon coup marketing, à condition d’arranger le côté polluant du diesel, Volkswagen avait ainsi parié sur le concept de « Clean Diesel » pour partir à l’assaut du marché américain.

Malheureusement, si Volkswagen continue de maîtriser parfaitement l’art de la publicité, l’autorité américaine de l’environnement a mis en évidence que le constructeur maîtrisait un peu trop ses moteurs en trichant sciemment sur les normes sur les oxydes d’azote, ce qui pourrait lui valoir une amende de 18 Md$.

Depuis la révélation du scandale Volkswagen, le monde de l’automobile murmure à voix assez haute que le constructeur allemand n’est pas le seul dans ce cas. Renault est de fait entré dans la tourmente ce mois-ci et est sommé de s’expliquer.

Dans ce contexte, le gouvernement s’est senti obligé de supprimer l’avantage fiscal du diesel sur l’essence d’ici cinq ans. On est heureusement encore loin de l’interdiction pure et simple demandée par les Verts, mais cela n’en constitue pas moins un retournement complet des politiques publiques menées jusque-là.

En effet, jusqu’à présent, le diesel a toujours été encouragé voire chouchouté par les autorités françaises dès son arrivée en France au lendemain de la guerre. D’abord utilisé par les agriculteurs et les transporteurs, il bénéficie d’avantages fiscaux dans le cadre de la reconstruction. Cette faveur est étendue au fioul de chauffage, et nos raffineries se mettent à produire du diesel en plus de l’essence. Mais lorsque la France se lance dans son grand projet de centrales nucléaires, les Français délaissent le fuel pour adopter le chauffage électrique. Les pouvoirs publics demandent alors aux constructeurs automobiles d’augmenter leur production de voitures diesel afin de permettre aux capacités de raffinage de gasoil de continuer à trouver des débouchés. Les consommateurs sont eux-mêmes poussés à acheter ce type de véhicules par un prix incitatif à la pompe.

Choc pétrolier de 1973 aidant, les constructeurs français se sont fait une spécialité du moteur diesel, perpétuellement amélioré et vanté. Il leur permettra notamment de rester compétitifs par rapport à Toyota, qui s’implante avec vigueur sur tous les marchés mondiaux, et de conserver de nombreuses usines en France ainsi que les emplois qui vont avec. D’ailleurs, Jacques Calvet, président du directoire du groupe PSA déclarera en 1997 à l’Assemblée nationale :

Nous sommes les meilleurs dans le monde en matière de diesel, pas pour les très gros diesel comme ceux de Mercedes mais pour tous les autres. Renault est parmi les tout meilleurs également.

À partir de 1990, le diesel prend nettement le pas sur l’essence dans le parc automobile français, jusqu’à atteindre aujourd’hui 68 % des 38,4 millions de véhicules, dont 62 % pour les voitures particulières et 94 % pour les utilitaires, ce qui représente environ 80 % du carburant consommé en France.

Las, depuis l’alerte sanitaire de l’OMS, les nouvelles immatriculations diesels perdent du terrain chaque année, et sont passées d’un pic de l’ordre de 70% dans la période 2010 à 2012, à moins de 64% en 2014. En Europe, d’autres pays sont très amateurs de diesel, l’Irlande par exemple, mais la France est indiscutablement dans le peloton de tête. À l’inverse, les États-Unis boudent ces motorisations.

Parallèlement, dans nos raffineries, la situation s’inverse : alors que le diesel était en surplus, ce qui a motivé les décisions publiques en sa faveur, les capacités de raffinage françaises deviennent insuffisantes à mesure que sa popularité s’accroît, et il faut maintenant en importer, alors qu’on exporte de l’essence. Cela ne risque pas de changer : entre les prix du carburant très favorables et une plus faible consommation au 100 km, le diesel est rapidement rentable pour le consommateur lambda.

Et dans cette situation, l’État est bien coupable puisque c’est lui, avec ses taxes, qui joue le plus grand rôle dans ce différentiel. Ainsi, la part de la TICPE se montait en mars 2015 à 62% du prix du litre de SP95, contre 56% pour le gazole à la pompe. Pour se faire pardonner, l’État va donc brigander le consommateur en augmentant le diesel d’un centime par litre en 2016 et en 2017, tandis que celui de l’essence baissera d’autant au même moment, jusqu’à obtenir des prix similaires.

Manuel Valls, apparemment Premier ministre et subitement soucieux de nos petits poumons, a expliqué vouloir réduire l’écart qui, selon lui :

induit une diésélisation massive du parc automobile et qui suscite une préoccupation légitime de nombreux Français quant à son impact sur la qualité de l’air.

Comme c’est chou de sa part. Et justement, depuis qu’il est question de sauver la planète, les poumons, les chatons mignons et la popularité de Valls, qu’en est-il de cette rivalité entre essence et diesel qui voudrait que la première soit mauvaise pour les émissions de CO2 mais excellente sur le plan des polluants atmosphériques, à l’exact opposé de la seconde ?

La réalité est un chouia plus complexe, puisque les constructeurs automobiles, malins, ont développé des filtres à particules et d’autres techniques relatives au carburant afin de rendre les moteurs diesel performants sur les deux critères, évalués au travers de la norme Euro 6 en vigueur depuis le 1er septembre 2015, qui mesure quatre polluants en sortie d’échappement (les oxydes d’azote NOx, le monoxyde de carbone CO, les hydrocarbures HC, et les particules fines mesurées en fonction de leur masse – PM – et de leur nombre – PN). Le CO2 n’est pas inclus car il n’a d’impact négatif que sur les organes institutionnels de l’ONU.

On obtient le genre de tableaux ci-dessous, dans lesquels on constate une réduction constante des seuils autorisés pour les deux types de moteurs et leur rapprochement. Ironiquement, la chasse au CO2 qui tue des chatons, réchauffe la planète et aigrit le Premier ministre s’est faite dans l’automobile à essence en augmentant significativement les émissions d’oxyde d’azote et de particules. Zut alors.

normes euro 6 diesel 1

Ironie supplémentaire, les zabominables particules, les PM10(*) bien polluantes, ne proviennent pas uniquement des moteurs diesels. Les mesures effectuées l’année dernière montrent que 41% de ces particules proviennent de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins. Mais peu importe. Pour l’ADEME, (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) « les gaz d’échappement demeurent la question prioritaire », fermez le ban et puis c’est tout.

À cet épineux problème d’une lutte contre des particules aux origines mal commodes s’ajoute celui, très peu médiatisé parce que, là encore, très peu médiatisable, d’une constante augmentation de la qualité de l’air. Il faut chercher un peu, mais les petits papiers d’AirParif, l’association francilienne agréée par le gouvernement pour surveiller la qualité de l’air, ne laissent pas de doute (p25 et 26) :

amélioration de l'air parisien

Alors bien sûr, comme les normes se font de plus en plus drastiques, les polluants atmosphériques dépassent ces normes de qualité de façon récurrente (on a tout fait pour), et ce même si l’amélioration de la qualité de l’air est indubitable.

Mais n’oubliez pas : quoi qu’il arrive, l’homme, petite vérole immonde du monde moderne, pollue toujours plus et le principal marqueur de sa saleté répugnante reste le CO2 dont d’immenses bouffées généreuses furent produites à la tonne pour la COP21 tenue le mois dernier.

Conclusion

Le cas du diesel est le parfait exemple de l’impossibilité de mener une politique planifiée de bout en bout et de ses conséquences inattendues, faute d’avoir une compréhension globale de tous les tenants et aboutissants. Depuis le début de son introduction volontariste en France, la politique en la matière aura consisté à brinquebaler sans ménagement le consommateur d’un côté à l’autre du spectre de la culpabilité pour pollution, avec des effets secondaires négatifs évidents (sur les capacités de raffinage, sur la qualité de l’air).

En 40 ans, les leçons n’ont pas été apprises et la situation est devenue absurde où le diesel, représentant 68% du parc de véhicules, est grossièrement vilipendé alors qu’on s’aperçoit qu’il ne serait pas aussi responsable de la pollution atmosphérique qu’on le pensait. Dans le même temps, les constructeurs automobiles, en concurrence permanente sur des normes antipollution édictées arbitrairement par des pouvoirs publics au taquet électoral, se battent pour produire des moteurs toujours plus respectueux de celles-ci au point de tricher.

Intervenant partout, l’État a ajouté ses décisions déficientes à ses idéologies boiteuses, faussant systématiquement le réel en ne laissant pas le marché s’adapter régulièrement aux évolutions économiques, technologiques et écologiques. En France, le cas du diesel est l’illustration flagrante de l’aveuglement des politiciens, des administrations et des groupes de pression qui croient tout savoir, et qui aboutit au capitalisme de connivence le plus caricatural.

Décidément, pour le diesel comme pour le reste, l’erreur est humaine, mais pour un résultat catastrophique, il faut faire intervenir l’État.


(*) PM10 : particules fines dont le diamètre est inférieur ou égal à 10 μm (micromètre).
—-
Sur le web

À lire aussi : Les nouveaux moteurs essence émettent plus de particules fines que les diesels

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  • Dans le cas de Renault, difficile de ne pas voir une vengeance du gouvernement envers Carlos Ghosn qui a eu l’outrecuidance de lui tenir tête l’an passé…

    • mais voyons, le gouvernement représente l’intérêt général, il ne saurait profiter de sa position et de son monopole de la violence légale pour de telles petites vengeances mesquines. Si…?

    • on peut y voir aussi un affaiblissement volontaire de Renault par rapport a Nissan ce qui ne saurait déplaire à Carlos..les réseaux d’influence sont très doués pour noyer le poisson.. les membres du gvt sont voués au chômage dans 1 an…..

    • Pas vraiment, l’Etat comptait revendre ses parts dans Renault mais du fait de son intervention, n’en tirera aucun bénéfice. Le tir dans le pied est un sport largement pratiqué au sein de nos ministères.

  • Il faut investir massivement dans la voiture électrique comme l’a fait la Norvège avec succès.
    Je sais que cette position n’est pas populaire sur CP où pas mal de gens restent attachés à l’ancienne mode automobile mais voilà c’est l’avenir et il faut y arriver rapidement. Une belle voiture façon Tesla qui ne pollue pas et ne fait plus de bruit c’est la classe absolue 😀

    • Oui Monsieur Weasley, une belle Tesla électrique, avec des freins électriques et des pneus électriques …

      • J’ai lu ça c’est une prévision d’un mec venu de l’industrie auto traditionnelle donc bon c’est pas forcément un argument de poids.

        • Clair, c’est comme un dirigeant d’une compagnie de taxis prévoyant la mort d’Uber. Pas convaincu.

        • contra-argument nul, le mec étant « considéré comme le père de la Chevrolet Volt, la voiture électrique « abordable » de GM » et il ne flingue que Tesla en citant d’autres concurrent électrique.

    • il faut investir….ce genre de phrase est compréhensible si vous êtes un constructeur de véhicule électrique qui cherche des capitaux… sinon avez vous investi dans une entreprise qui construit des véhicules électriques.?
      et si ce n’est pas le cas, que vouliez vous dire? vous désirez que des gens investissent dans une technologie?? pourquoi dons?

      ceci mis à part…. pour le moment en ville pourquoi pas… à moyen long terme ..aucune idée, très batterie dépendant, taxe carbone tout ça
      reste que les moteurs thermiques ont aussi des avantages!!!!!!!!!
      Et à quand une tipp sur les kwh pour charger les voitures, car c’est bien l) le problème, la question ‘est pas la technologie, c’est les incitations éclairées de l’etat à la choisir…

      Enfin bref…

      • Investir dans les infrastructures comme les Superchargers par exemple.

        • ok…mais qui « doit » investir???????

          • on a souvent ce problème de se faire qualifier de rétrograde d’idiot ou de e ne sais quoi quand on n’exprime des doutes non pas sur un technologie mais sur la date à laquelle cette technologie va éventuellement s’imposer..et ça il me semble que ça a de l’importance pour savoir si c’est le moment d’investir ‘ moi j’ai pas d’sous).
            à l’heure actuelle les véhicules électriques ne se développent pas m^me en ville où ils montrent des avantages, moins de bruit, moins de pollution locale, et où leurs inconvénients sont minorés…et ce en dépit d’une volonté politique et des menaces fiscales vis à vis du thermique… et peut être A CAUSE de l’incitation, car on on vous hurle dans les oreilles qu’on subventionne un truc CAR c’est une solution d’avenir…ça jette un doute….

            Et bien sur qu’on doit faire des recherches sur les batteries… parce que je vais vous faire un aveu , je pense, m^me si c’est audacieux que de disposer de moyen de stocker de l’énergie plus densément pour moins cher c’est mieux…

          • Un partenariat public/privé entre grandes villes et entreprises par exemple, ça a du sens.

            • Peut être…mais…vous dites il faut investir et pas les villes devraient investir…
              est ce le rôle de villes d’investir dans la recherche? de spéculer sur une technologie?

    • Actuellement la voiture électrique n’est utile que pour des créneaux. Il est probable que dans 10 ou 20 ans elle deviendra aussi utile, actuellement les voitures à moteur thermique, hybrides ou non, sont plus avantageuses, même en comptant l’avalanche d’impôts qui les frappent, (plusieurs dizaines de milliards d’euros par an) au lieu de les subventionner comme c’est le cas des électriques.

    • Au prix moyen de la Tesla face au revenu moyen grançais, sûr que les ventes vont exploser…

      • Et il y a aussi les vélos électriques, voir les trottinettes et enfin le mieux de tout, en ville pour les courtes distances, la marche à pied qui permettra à la sécu de boucher une partie du trou…

    • yakafocon … rien du tout.
      Je n’ai pas la prétention de savoir où il faut investir, mais il me semble clair que l’avenir, très proche, c’est une voiture automatique. Et on se f*** de savoir si elle sera électrique ou thermique, pneumatique, à vapeur, à inertie ou n’importe quoi, tant qu’elle répond au cahier des charges technique (confort, vitesse, sureté, …) et environnemental (pas trop de poussière, pas trop de CO2, NOx etc.), que ce cahier des charges soit lui-même justifié ou pas (CO2…) étant un autre sujet

      Et je pense que le patron de Peugeot a bien raison de souligner que cette focalisation sur l’électrique fusille d’avance toute innovation (en l’occurrence son système « hybrid-air », mais peu importe )

    • Les véhicules électriques n’ont d’intérêts que pour les trajets urbains courts.
      Rouler à l’électricité produite en Allemagne avec lignite et charbon voir gaz n’a d’intérêt que pour délocaliser la pollution toutefois cette pollution nous rattrape quand même lors des pics.

      Alors ne vaudrait-il pas mieux mettre un moteur de faible cylindrée dans une caisse prévue pour un véhicule électrique, gain de poids donc gain de carburant ?

      Cela nous éviterait d’avoir à financer des bornes électriques placées là où elles ne serviront guère ( en campagne par exemple ) , sachant que la moindre borne c’est du 12000 euros, financés par notre facture d’électricité.

      Est-ce d’ailleurs logique qu’un consommateur d’électricité se déplaçant uniquement à pieds ou bien uniquement en véhicule Diesel participe au financement de ces bornes !?

    • Comment procurera-t’on de l’électricité à tout le monde si plus personne ne roule au Diesel surtaxé ???

      Où trouvera-t’on alors les subsides au photovoltaïque pour qu’il trouve sa voie ?

      http://www.industrie-techno.com/la-technologie-des-routes-photovoltaiques-voulues-par-segolene-royal-sur-1-000-km-en-2020.42045

      « La taxation du gazole aidera à financer la pose des routes photovoltaïques »

      La technologie des « routes photovoltaïques » voulues par Ségolène Royal sur 1 000 km en 2020

    • Sauf que si on prend toute le chaine de production une voiture électrique à un bilan CO2 vraiment mauvais comparé à une voiture classique.

  • remarquons aussi qu’il ya beaucoup plus de particules dans le métro (à cause de freins) que dans les artères le plus encombreés de Paris, aussi encourager les parisiens à prendre le métro les jours de pics de pollution relève de la mise en danger de la vie d’autrui

  • Le principal pollueur n’est-il pas l’état ?
    En appauvrissant les Français il les oblige à rouler dans un parc auto qui est vieux…
    C’est valable pour les particuliers comme pour les entreprises. Il n’est qu’à voir le triste état des véhicules de livraison.

    • Les voitures diesels d’il y a 40 ans émettaient environ 1 g de particules au km, environ 1000 fois les voitures diesels Euro6

  • Ecologie positive … et démocratie négative …

    Le maitre mot de nos politiciens (souvent à court d’idée pour justifier leur propre caste et la ponction qu’elle opère sur les ressources du pays) est de « faire évoluer les mentalités et les comportements ».

    Ainsi donc, tout ce qu’on pourrait reprocher au commerce, au marketing, à la publicité serait bon au niveau de l’état en vertu d’une supériorité de l’intelligence et de la compréhension du monde, de son évolution et de sa finalité. Il serait donc normal d’induire en erreur le public, de l’embrouiller, de lui mentir, de lui imposer des solutions, de renier les promesses faites pour obtenir son accord, de lui dissimuler des frais cachés, etc …

    Seulement dans le cas du commerce les méthodes bien que douteuses sont nécessaires (sauf si on croit au collectivisme et à la planification) et les intervenants sont compétents et doivent rendre des comptes. Alors que quand l’état s’en mêle et s’emmêle c’est exactement le contraire.

    C’est pourquoi je qualifierais tout ça de démocratie négative, car l’état non seulement outrepasse son mandat mais en plus fait abus de procédés non démocratiques.

    • Le Japon n’a pas interdit les voitures diesels, mais imposé il ya une vingtaine d’années des normes si sévères de pollution que très peu de diesels pouvaient les respecter à l’époque. Depuis la technologie diesel est devenue moins polluante et les voitures diesels se multiplient actuellement au Japon, d’ailleurs encouragées par rapport à l’essence par des primes. Car elles sont maintenant considérées comme meilleures pour l’environnement.

  • Pour lutter contre la pollution, il faudrait également interdire l’accès au métro.
    Pour la prochaine voiture, c’est décidé: pour me la jouer écolo, je prendrais une GTI

  • Curieusement on oublie aussi de parler des micro-poussières générées par l’usure des pneus ! À ma connaissance aucune étude n’a été réalisée à ce sujet : la voiture particulière en ville est une calamité !!!

  • Oui, en effet ; comme l’air de « Paris » est le plus propre depuis au moins 200 ans (?),
    il faut démagogiquement introduire des normes de plus en plus contraignantes pour… rien.
    En fait non pas rien, mais un levier de plus pour mener le « troupeau » là où il ne veut pas aller,
    pour arranger les affaires du monde politique et leur influence sur le monde.

    • Il est plus que probable que les bus à vieux moteurs polluent plus les villes que la totalité des moteurs des millions de voitures euro6 qui y circulent déjà. S’y ajoutent les aménagements générateurs d’embouteillages polluants que font les collectivités locales comme Paris.
      Comme la pollution en particules provenant de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins est au minimum proportionnelle au poids du véhicule, chaque bus (qui transporte en moyenne moins de 13 personnes) pollue plus que 10 voitures (qui transportent en moyenne 13 personnes).

  • Le problème étatique n’est pas la loi ou la contrainte. Le vrai problème, c’est la tentation de l’état de gérer la coexistence de la chèvre et du choux !
    Si l’état s’était simplement contenté d’une interdiction (comme au Japon – cf. jacqueshenry – pas de voiture D en centre ville), les constructeurs ne seraient pas éreinté à produire un moteur diesel d’une complexité folle pour rouler en ville ET à la campagne. Ou à tricher.

    • Le Japon n’a pas interdit les voitures diesels, mais imposé il ya une vingtaine d’années des normes si sévères de pollution que très peu de diesels pouvaient les respecter à l’époque. Depuis la technologie diesel est devenue moins polluante et les voitures diesels se multiplient actuellement au Japon, d’ailleurs encouragées par rapport à l’essence par des primes. Car elles sont maintenant considérées comme meilleures pour l’environnement.

  • Comme l’indique la récente étude du Health Effects Institute (HEI, un organisme indépendant aux USA) les diesels récents équivalents à la norme Euro5 ne sont pas cancérogènes, ceux à la norme Euro6 du genre des PSA, encore moins polluants ne le sont donc pas non plus.
    Contrairement à ce que les manipulateurs veulent faire croire en citant des tests douteux sur de très anciens diesels qui ont servi à plusieurs déclarations de l’OMS sur les diesels.

  • Le moteur diesel est le type de moteur sur lequel les progrès technique en 30 ans sont énorme.
    On sait faire des moteurs Diesel, avec des FAP qui rejettent moins de particule qu’un moteur essence semblable.
    On sait réduire les émissions d’Oxyde d’azote presque complètement par injection d’Urée.
    Reste a prendre les bonnes décisions administratives pour mettre les choses en application.
    Mais dans tous les cas, ce que raconte 95 % des articles écolos, est de l’inculture technique absolue et mensongère.
    La conduite d’un véhicule diesel double turbo avec boite semi auto double embrayage est d’un agrément exceptionnel. Couple bas régime énorme, fluidité souplesse, une merveille.
    Pb c’est cher !
    Petite parenthèse, ces jours ci, le nord est de la France était sous les particules fines venues des centrales charbons allemandes et pas de Diesel !
    Aucun journaleux ni écolo n’en parle !!!!

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