Carburants : qui met le « bololo » partout, M. Philippe ?

Qui sème le bazar, si ce n’est l’État, avec ses mesures hostiles à la prospérité et à la liberté individuelle ?

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Carburants : qui met le « bololo » partout, M. Philippe ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 17 novembre 2018
- A +

Par Nathalie MP.

Ainsi donc, les jours de ma belle chaudière au fioul Viessmann sont comptés. C’est en tout cas l’une des nouvelles mesures que le Premier ministre Édouard Philippe a annoncées avant-hier sur RTL dans une tentative urgente et désespérée de faire retomber la colère née de la hausse des taxes sur les carburants qui risque de se concrétiser dès demain 17 novembre 2018 par des blocages routiers organisés dans toute la France par le mouvement des Gilets jaunes (vidéo complète, 23′ 47″) :

Exercice acrobatique que celui auquel s’est livré le Premier ministre. Car si les automobilistes s’agacent de voir qu’on veut leur faire payer chèrement la facture de la « transition écologique », d’autres ou les mêmes se demandent si le « pognon » ainsi prélevé sert bien les objectifs écologiques affichés.

C’est ainsi que le gouvernement ne reviendra pas sur la fiscalité des carburants, c’est ainsi qu’il va organiser la fin des chaudières au fioul afin de « libérer » les Français du pétrole – pommade pour le versant écolo de la contestation – tout en accompagnant le mouvement par des aides supplémentaires : élargissement du système d’indemnités kilométriques, aides au covoiturage, surprime à la conversion automobile de 2000 à 4000 euros et extension du chèque énergie en nombre et en montant (pour payer son électricité et son chauffage) – pommade pour le versant Gilets jaunes de la contestation.

Ces nouvelles aides étant par construction de nouvelles aides hâtivement bricolées pour calmer la grogne à très court terme, elles constituent en fait de nouvelles dépenses publiques non encore intégrées dans le budget 2019 (et suivants). Celui-ci étant, comme d’habitude, construit en déficit, on voit donc forcément se profiler de nouveaux impôts et de la dette.

Tout le contraire de ce qu’il faudrait faire pour sortir l’économie française de son chômage de masse et sa croissance chétive. Tout le contraire de ce qui consisterait vraiment à réformer ce pays – « qui crève de ne pas avoir été réformé » nous informe Édouard Philippe (à 20′), non sans aplomb, étant donné la faiblesse des réformes engagées par son gouvernement.

Mais que valent quelques petits impôts de plus quand le défi qui nous guette, le plus grave jamais connu par les hommes depuis qu’ils vivent sur cette Terre, concerne ni plus ni moins que « l’avenir de la planète et l’avenir de la vie », selon les propres mots de François Hollande en ouverture de la COP21 à Paris en décembre 2015 ? Comme le dit Édouard Philippe (à 10′ 30″), la taxation des carburants « n’est pas un plan de fiscalité, c’est un plan d’accélération d’une transformation » :

On va progressivement faire peser sur le pétrole, et donc sur le carbone, et donc sur la pollution, une partie des prélèvements fiscaux, plutôt que sur le travail. […] C’est un des moyens de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, contre les émissions de dioxyde de carbone, contre le réchauffement climatique. Nous n’allons pas renoncer à être à la hauteur de cet enjeu qui est considérable. (à 01′)

Nous devons donc nous transformer, nous devons donc changer toutes nos façons de vivre, et le plus vite possible sera le mieux, car autrement il sera trop tard et le monde sera englouti dans les eaux impétueuses des océans ou la fournaise accablante de terres en désertification croissante. Non pas que nos voitures ou nos chaudières soient technologiquement dépassées, non pas que nous courrions le risque de manquer d’énergies fossiles. Non. Simplement, un danger mortel nous menace. Nous vivions insouciants, maintenant il faut payer, il en va de la survie de la planète.

A-t-on déjà vu des politiques publiques se développer sur la base d’un tel niveau d’alarmisme prophétique ? À part dans des productions cinématographiques volontairement apocalyptiques, je ne crois pas. Et a-t-on déjà vu l’apocalypse annoncée dans une telle bouillie d’à-peu-près ?

Le Premier ministre lui-même n’hésite pas à entretenir la confusion car il associe pollution et dioxyde de carbone. Or qu’il s’agisse d’essence, de diesel ou de fioul pour les chaudières, il existe deux aspects bien différents : d’une part les émissions de produits effectivement polluants qui ont un impact négatif sur la santé respiratoire comme les particules fines, l’oxyde d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO) et les hydrocarbures (HC) ; et d’autre part le dioxyde de carbone (CO2) qui n’est pas un polluant, qui n’affecte pas l’organisme, qui est essentiel à la photosynthèse et qui fait aussi que depuis quelque temps la planète reverdit.

Concernant le premier aspect, il est sérieux, il est observé, mais l’on peut dire aussi qu’il est de mieux en mieux maîtrisé. Les constructeurs automobiles perfectionnent en permanence leurs moteurs avec pour résultat que l’air que nous respirons s’améliore de jour en jour malgré des normes environnementales toujours plus sévères. Ajoutons d’ailleurs que les particules fines ne proviennent pas que des carburants mais également des freins, des pneus et des revêtements routiers (pour 41 %).

En revanche, le second aspect, celui des émission de CO2 qu’il faut limiter à tout prix pour lutter contre le catastrophique réchauffement climatique qui menace la planète, est loin d’être aussi évident. Oui, on observe un (tranquille) réchauffement de la planète ; oui, on observe un accroissement du taux de CO2 dans l’atmosphère. Et c’est tout, ajouterais-je, au risque de décevoir peut-être certains lecteurs sensibles.

Le reste — l’apocalypse promise, la disparition des ours polaires, la montée vertigineuse des océans, la disparition de la banquise, les exodes massifs pour cause de sécheresse, l’accélération des événements climatiques extrêmes – n’existe que dans les obsessions des écologistes de combat et dans des projections dont les données plus affolantes les unes que les autres ne sont jamais vérifiées a posteriori dans les faits (voir graphique ci-dessus).

Autant les maladies respiratoires dues à la pollution existent (peut-être pas en aussi grand nombre qu’on voudrait continuer à nous le faire croire) autant on n’a jamais vu de malade, de mort ou de réfugié du réchauffement climatique. Des morts et des blessés dans des tremblements de terre ou des ouragans, oui, et sans doute plus qu’autrefois car la population mondiale a augmenté et elle tend à se montrer moins vigilante dans ses lieux d’installation. Mais des victimes du réchauffement, non.

Autrement dit, le réchauffement climatique a accédé politiquement au statut de première externalité négative du développement économique industriel alors qu’on n’a jamais vu la moindre matérialisation effective de ses dommages. Mais grâce à une pression politique et médiatique intense, tout le monde répète en boucle avec un air pénétré qu’il faut sauver la planète.

C’est donc sur cette base des plus solides, qui ne doit rien ni à la peur ni à l’anticapitalisme primaire, et qui ne cède en rien aux minauderies paralysantes du principe de précaution, que toute politique publique est construite dorénavant.

C’est d’autant plus effrayant qu’on ne peut pas dire que l’État se soit montré particulièrement clairvoyant dans ses choix précédents. À une époque, il encourageait les Français à s’acheter des véhicules diesel ; aujourd’hui, il n’y en a plus que pour les « mobilités douces », les « piétonisations » et la voiture électrique, dont la technologie n’est pourtant pas encore au point et dont le bilan carbone (si l’on considère que le carbone, c’est le diable) est très loin d’être nul.

Pour le patron de PSA Carlos Tavares, les pouvoirs publics se sont engouffrés dans l’électrique et ils nous l’imposent maintenant à marche forcée sans que la question ait reçu une attention scientifique suffisante.

En vertu de quoi, ma chaudière au fioul qui est assez récente et marche très bien devra être changée d’ici moins de 10 ans. Au lieu de laisser les équipements vivre leur vie et les nouvelles technologies les plus variées faire leur preuve grâce à un marché non faussé par l’idéologie écologiste mono-directionnelle, les réglementations, les aides et les subventions, l’État agit en fait exactement comme dans l’histoire de La vitre cassée de Frédéric Bastiat, la nouvelle réglementation sur la fin des chaudières au fioul tenant le rôle du casseur de vitre.

La conséquence, typique de l’écologie radicale, est un appauvrissement imposé global car je vais devoir acheter une nouvelle chaudière avec une somme que j’aurais pu consacrer à l’achat d’autre chose tout en conservant ma première chaudière.

C’est pourquoi, alors que que M. Philippe a réitéré la plus extrême fermeté du gouvernement à l’encontre les Gilets jaunes qui seraient tentés de mettre le « bololo », c’est-à-dire le bazar partout avec leurs blocages routiers (à 16′ 15″) – et à ce sujet, il y aurait peut-être lieu de penser à des moyens de résistance à l’État qui n’ont pas l’inconvénient d’enquiquiner en plus nos voisins – c’est pourquoi, donc, je me demande vraiment qui sème le « bololo » le plus complet dans la prospérité et la liberté des individus, si ce n’est l’État lui-même.

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  • Au moment précis où les Français signifient au gouvernement qu’ils n’ont pas les moyens de céder aux caprices de celui-ci en changeant de véhicule, celui-ci décide d’annoncer qu’en plus d’acheter une nouvelle bagnole il leur faudra s’équiper d’une nouvelle chaudière !? …
    Sacré sens du timing, Ed l’épicier, hein !

    • Et bien sûr, le chauffage électrique qui va remplacer les chaudières au fioul (puisqu’il n’y a pas de réseau de gaz en dehors des villes)… va fonctionner à l’éle tricité éolienne…

  • Il a été démontré par nombre de scientifiques que le CO2 n’est pas la cause de la hausse des températures au cours des siècles, mesurée par des méthodes glaciaires ou géologiques. Cette hausse précède de 800 à 2000 ans la variation des concentrations de CO2. S’il y a causalité, ce ne peut être que dans le sens « variation de températures => variations du CO2 » et non l’inverse.

    • Je confirme. Le dégagement supplémentaire de CO2 s’effectue à partir des océans car la concentration de CO2 dissous diminue quand la température augmente.
      Ça se saurait si le GIEC était composé de scientifiques et non de politiques.

    • Erreur de déduction: cela indique simplement que le réchauffement augmente le taux de CO² (par dégazage des océans en fait).
      mais çela ne prouve pas que l’augmentation de CO² n’augmente pas la température (ce serait un cas de rétroaction positive).
      En plus il n’y a jamais eu d’augmentation rapide du CO² comme depuis un siècle donc il est difficile de se prévaloir de l’expérience antérieure pour en déduire quoi que ce soit.
      Personnellement, je n’en sais rien, vous non plus, et le GIEC non plus mais je vois trop de déductions foireuses dans tous les sens.

  • nous sommes arrivé au bout du « systeme a la française »
    voila tout ,
    il reste a comprendre que ce ne sont pas les taxes qu’il faut augmenter mais les aides et avantages qu’il faut réduire..
    mais çà c’est sortir du socialisme

    • quand on croit être au fond, il y en a qui continuent de creuser !

    • @ claude henry de chasne

      Non, c’est sur tout le train de vie de l’état qu’il faut économiser et utiliser cet argent pour investir et produire: c’est la relance qui s’accompagne classiquement d’une diminution de la fiscalité sur le travail et les entreprises.
      (Accompagner ça d’une simplification légale et administrative est un plus)

  • Mais cet E. Philippe va t-il, à un moment de sa vie, se plonger dans les études scientifiques comme celle de la carotte de Vostok http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/rechfran/4theme/paleo/vostok.html histoire continue du climat sur quatre cycles climatiques pendant 140.000 ans, grâce à la carotte de glace de Vostok étudiée depuis 1989 ! et arrêter d’emmener tout un pays vers le néant. Il parle de transition énergétique mais vers quoi ? Quelle(s) énergie(s), en quelle quantité, à quel prix, produite(s) par qui, à partir de quoi ?

  • Cet homme est un homme dangereux, mais nous sommes dans la vraie vie, pas au cinéma.
    « Les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent… et pour les mêmes raisons »- George Bernard Shaw

  • « La politique est une affaire sale, une ruse, un cul-de-sac idéologique, un vaste pilleur de ressources intellectuelles et financières, un mensonge corrupteur, une tromperie, un moyen de répandre dans le monde un énorme malheur, d’une espèce inattendue et indétectée ; c’est le plus grand gaspilleur de productivité humaine jamais concocté par ceux qui ne croient pas à un authentique progrès économique et social. »
    Jeffrey Tucker

  • « Tout le monde fait des erreurs ; si on veut une vraie catastrophe, il faut un gouvernement ». – Bill Bonner

  • « La politique est l’art de chercher des problèmes, de les trouver partout, de les diagnostiquer incorrectement et d’appliquer les mauvais remèdes. » Ernest Benn

  • « Je me demande parfois si le monde est dirigé par des gens intelligents qui se moquent de nous ou par des imbéciles qui y croient vraiment. – Mark Twain (1835-1910)

  • « Si un État avait enfanté un Microsoft, un Google, un Facebook, fait fructifier son économie comme Warren Buffett l’a fait pour les actifs de Berkshire Hathaway ces cinq dernières décennies ou inventé l’ampoule électrique, cela se saurait. » – Thierry Godefridi

  • « L’Etat moderne est inefficace et nuisible. Puisqu’il est inefficace on pourrait se passer de lui ; puisqu’il est nuisible on devrait le faire » – Murray N. Rothbard – Man, Economy, and State- Princeton – 1962

    • who’s John Galt 🙂 !

      •  » Pendant douze ans, vous avez posé la question:
        Qui est John Galt?
        C’est John Galt qui vous parle. Je suis l’homme qui attache un prix à son existence. Je suis l’homme qui ne sacrifie pas sa vie et qui ne sacrifie pas ses valeurs. Je suis l’homme qui vous a privé de vos victimes, détruisant ainsi votre monde, et si vous voulez savoir pourquoi vous périssez, vous qui redoutez la connaissance, je vais maintenant vous le révéler.  »
        Il s’adresse aux gouvernants…

  • La bonne question est :
    QUI A VOTE ÉCOLOGISTE?
    personne , il est donc normal que la population réagisse car elle n’a pas volontairement amorcé démocratiquement sa conversion
    a cette ideologie..
    Le fait est que les socialistes ont enfourché ces nouvelles théories
    pour embarquer leur supplétifs dans le macronisme et se donner une couleur moderniste..
    Non les français n’ont pas voté écologiste, c’est très clair!
    D’une part parce qu’ils ne sont pas convaincus par les millénaristes d’une catastrophe annoncée , d’autre part parce qu’ils se rendent bien compte que ce ne sont pas 60 millions de français qui pourront changer le climat de la planete, peu s’en faut!
    Dans le casting macron , Nicolat Huot activiste mystique a inscrit dans la loi son délire religieux , puis s’en est allé
    Macron aujourd’hui va mesurer le fait que berlurer l’électeur a des limites ,et que la france ne se limite pas a des conducteurs de trottinettes dans le marais..
    La confiance du peuple a été perdue , les prochaines consultations électorales vont le prouver..
    Le gouvernement va tomber

    • Ce ne sont pas les Français qui ont voté ecologiste sauf une minorité, mais Macron n’a plus qu’eux aujourd’hui pour le soutenir aux européennes. Donc il leur cède tout. Regardez aussi la loi qui entre en vigueur au 1er janvier et qui interdit TOUS les pesticides, leur utilisation et même leur détention.
      L’entêtement d’un président incompétent et élu par complot mène la France dans le mur.

  • Excellente analyse à laquelle je souscris entièrement.

  • les politiques entretiennent la peur pour se maintenir au pouvoir en justifiant la force et capter d’avantage de richesses.

    la chemise du premier-ministre est en pétrole : on ne peut s’en passer tout simplement !

    • @breizh
      Bonjour,
      « les politiques entretiennent la peur pour se maintenir au pouvoir en justifiant la force et capter d’avantage de richesses. »
      Ce sont eux, les politicards, qui ont peur pour leurs matricules, leurs séants et leurs places bien douillettes. C’est pour cela qu’ils pondent des trucs aussi aberrants ; qu’ils utilisent le langage de la peur ; qu’ils utilisent le langage de la menace ;: pour nous faire peur en nous montrant qu’ils font le gros dos ; et qu’ils n’hésiteront pas à utiliser la violence physique par les services armés par leur soin.

  • Un discourt d’escroc et de mafieux, il est temps de ne plus élire ces politiciens mafieux.

  •  » Errare humanum est, perseverare diabolicum « 

    • Ca fait longtemps qu’on savait que ces dirigeants ne se croient pas sur le même plan de réalité que les humains, et pour le reste, de toute façon, ils se moquent de la religion…

  • Le problème est plus général. Faire monter la peur pour garder le pouvoir en se présentant comme un rempart est un truc vieux comme le monde. Dénoncer la manipulation sur le changement climatique ne sert pas à grand chose car lorsque cet épouvantail s’affaiblira, les gouvernements en trouveront un autre. Ce qu’il faut donc expliquer sans relâche c’est que l’essentiel est la volonté de faire peur et non ce qui est utilisé pour faire peur. En d’autres termes il faut inciter les citoyens à réfléchir par eux même sans rien tenir pour acquis et sans faire confiance à ceux qui ont intérêt à défendre une position.

    • @JCB
      Bonjour,
      « Là et nulle part ailleurs se trouve la racine d’où s’élève un tyran ; lorsqu’il apparaît d’abord comme un protecteur. »– Platon
      Oui, vous avez raison, « vieux comme le monde ». (428 av.J-C 327av. J-C), sans la moindre ironie de ma part.

  • La France a mis des criminels au pouvoir. Ils sèment le chaos. Fine équipe…
    Remplacer des chaudières fuel par des chaudières gaz, comment dire ❓
    Par des fourneaux à bois ❓ Et les particules ❓
    Il devra raser Paris, Adolf en avait rêvé, pour reconstruire selon ses rêves de polytocards…

    On a eu le baron Haussmann, baron a le « baron » Philippe ❗

    CPEF 🙁

  • Dans les opérations de raffinage on produit différents produits dont l’essence, le diésel et le fioul.
    L’exploitation rationnelle de cette ressource consiste à pouvoir utiliser tous ces produits.
    C’est la raison pour laquelle on a relancer les moteurs diésel à l’époque pour pouvoir l’utiliser car il était produit en excès par rapport à l’essence consommée.
    L’arrêt du diésel et du fioul vont conduire à un excès de production qui conduira à nouveau à un plan de relance.
    On a vraiment l’impression d’avoir affaire à des amateurs.

    • Bonne remarque, on ne choisit pas ce qui sort de la distillation du brut qui produit des fractions dont on n’a que faire. C’est en partie ce qui avait justifié la promotion du GPL qu’on brûlait jusque là dans les torchères. On en a fait un carburant vertueux puisqu’il diminue le besoin en essence. Même chose pour le diesel.
      En remplaçant ces carburants alternatifs (que va-t-on en faire puisqu’ils seront quand-même produits?)par l’essence on augmentera le besoin de brut et la facture qui va avec.

  • Contrepoints devient petitement politicien. « A-t-on déjà vu des politiques publiques se développer sur la base d’un tel niveau d’alarmisme prophétique ? », écrivez-vous. Une réponse affirmative est évidente. Les allemands ont abandonné le nucléaire. Beaucoup de pays foncent vers la voiture électrique, les éoliennes et le solaire. La France conserve ses centrales nucléaires et n’électrise son parc automobile qu’à dose homéopathique. L’alarmisme écologiste est général dans les pays riches et la population y souscrit majoritairement (voir sondages récents), même si elle est plus réticente lorsqu’il s’agit de son portefeuille. Evidemment !
    Beaucoup de dirigeants occidentaux pensent que le modèle de développement qui a pris naissance à la fin du 18e siècle en Angleterre et s’est généralisé à tout l’occident ensuite, est aujourd’hui obsolète. Il ne pourra pas s’étendre à la planète entière, pensent-ils. Pas uniquement pour des raisons écologiques (réchauffement climatique et réduction de la biodiversité), mais aussi du fait de la complexification croissante et de moins en moins maîtrisable des sociétés, de la fragilisation du système financier international, de la déconnection entre croissance économique et bien-être des populations.
    Les libéraux, qui affectionnent un modèle de société basé sur de petites entités productives en concurrence, avec une autorégulation par le marché et moins de complexité réglementaire et fiscale, auraient beaucoup à dire sur le sujet. Encore faudrait-il l’aborder au niveau requis au lieu de se limiter à une ligne éditoriale axée sur de pitoyables incantations de basse politique politicienne.

    • Excellent article ! Dans « 1984 », Orwell montre une forme de catastrophisme géopolitique et désigne l’ennemi – ou plutôt deux ennemis qui se remplacent l’un l’autre au rythme des besoins. Ce catastrophisme permet au pouvoir en place de se maintenir et de se renforcer. C’est exactement ce qui se passe avec le catastrophisme climatique, qui est destiné à soumettre le citoyen et à lui faire accepter sa soumission.

    • C’est de l’humour, je suppose ?

    •  » L’alarmisme écologiste est général dans les pays riches et la population y souscrit majoritairement  »
      ah oui? combien de députés verts ?

      • Réponse toute simple : les verts sont considérés en France comme appartenant à l’extrême-gauche, ce qui est d’ailleurs exact. Leur score électoral ne peut qu’être faible.
        L’opinion publique, c’est autre chose. Un sondage IFOP de septembre 2018 indiquait que pour 78% des français, la protection de l’environnement doit être une priorité gouvernementale. Toutes les études montrent une montée des préoccupations écologiques chez les moins de 40 ans.
        Je ne suis pas du tout un adepte de l’idéologie écologiste, bien au contraire. Mais en démocratie, l’état de l’opinion est un élément politique fondamental. Il est impossible de fermer les yeux sur cette réalité ou de lancer des invectives, comme le font certains commentateurs sur cette page. C’est contreproductif.

        • Demandez donc a ces 78 % de sondés s’ils sont d’accord pour installer a leurs frais une éolienne dans leur jardin et on en reparle.

          • Hors sujet. L’écologie ne se limite pas à des éoliennes. Je croyais ce site intéressant, avec des commentateurs au dessus de la moyenne, mais non.. des réflexions de comptoir, des amalgames, des raccourcis..

            Sans moi..

            • en effet et nous ne considérons en rien que ça se limite aux éoliennes https://www.contrepoints.org/tag/ecologie-positive

            • En Allemagne, le gouvernement a voulu instaurer le paiement au poids des ordures ménagères. Devinez donc ce qui arriva ?

            • @swap10
              Bonjour,
              L’écologie est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les relations entre eux. Le terme date de 1866. Elle est pratiquée par des écologistes (au sens propre).
              « Un écologue ou écologiste (qu’il soit chercheur, biologiste ou ingénieur écologue) est un spécialiste de l’écologie. Ce terme ne doit pas être confondu avec la dénomination écologiste comme adepte de l’écologisme ou comme partisan de l’écologie politique. » (wikipédia)
              Les ‘écologistes’, actuels, dits ‘écolos’, qui militent, n’étudient rien du tout, font surtout de la profession de foi.

              L’écologie, au sens où vous l’entendez visiblement, consiste à supprimer le chauffage, le bétail, les vêtements actuels, supprimer le pétrole, le CO2, les véhicules (même les V.E polluent, et pollueront une fois qu’ils devront être détruits et/ou recylcés) la technologie, l’économie dans son spectre le plus large, imposée par ceux qui le souhaitent à ceux qui n’en veulent pas avec les deniers de ces derniers sans qu’ils puissent donner leur avis, consentement ni même refuser tout simplement.

        • les français sont intéressés par l’écologie parce qu’ils vivent la pollution dans les villes, et qu’on leur a fait croire qu’ils mangeaient de la merde pour leur vendre de la bouffe 30% plus cher..
          la preuve est faite que ls français ont bien compris comment le fait écologique a été détourné pour renflouer le budget.
          on verra le resultat d l’adhésion aux théories écologistes dans la prochaine consultation électorale

    • @arnophle
      « Les allemands ont abandonné le nucléaire. » certes mais cela les empêche t il de nous acheter notre courant qu’ils trouvent parfaitement a leur gout ..
      la bonne logique serait que la France ne leur en vende plus, afin qu’ils assument les conséquences de leurs choix, y compris au niveau pollution atmosphérique avec leurs centrales a charbon.

    • « L’alarmisme écologiste est général dans les pays riches et la population y souscrit majoritairement (voir sondages récents) ».

      Donc E. Philippe ne devrait pas avoir peur de faire voter les français en leur demandant s’ils sont d’accord avec la transition écologique décidée par leur gouvernement. Non ?

  • En même temps, si on réduisait d’un epsilon ce pognon de dingue déversé dans moult aides toxiques, on n’aurait pas besoin de surtaxations hypocrites pour boucler un budget à la dérive. Seulement voilà, on ne récolterait plus une petite révolte à la con mais carrément une révolution qu’on n’a pas les moyens de mater vue la misère de la force publique.

    Alors chers amis libéraux, comment fait-on pour ralentir la pompe à redistribution?

  • L’Etat ce sont les contribuables français et les gens comme Philippe, Macron et tous les autres c’est nous qui les payons les logeons, les nourrissons et même les enterrons. Le tout à nos frais. Alors le bololo ça suffit. Seul le bulletin de vote (de ce qu’ils ont vraiment peur) peut changer le destin des Français.

  • « de pitoyables incantations de basse politique politicienne » voilà comment qualifie nos opinions la voyoucratie au pouvoir et son nouveau capitaine de pédalo

    • La rébellion contre le racket du peuple par l’Oligarchie irresponsable et incompétente sont de pitoyables incantations de basse politique politicienne pour monsieur Philippe. C’est noté! Vous allez payer cette malveillance dans les urnes!

  • Ce type est d’une bêtise et d’un entêtement rare, comme tous les idiots! Les gens intelligents analyse la situation puis prennent une décision en fonction. Lui fait le contraire, il écoute les âneries écolos et décide en fonction!

  • Une pensée politique de naufrageur apprenti-sorcier.
    Nos élites sont formées dans l’unique but de prouver que le peuple est stupide est qu’il faut le mettre au pas. Depuis les avions renifleurs de Giscard, nous subissons une pensée politique indigente qui explique le soulèvement du peuple des campagnes pressurisé et oppressé auquel nous assistons aujourd’hui. Le 17 novembre 2018 puisse-t-il être le début de la fin de la démocratie représentative et confiscatoire par une caste de privilégiés inefficaces.

    • Nos élites ne sont pas formées dans le but de prouver que le peuple est stupide, elles en sont convaincues avant de recevoir la moindre formation.

      • On peut aussi supputer l’hypothèse qu’en devenant énarchique stupide l’élite politique a répandu sa fiente jusqu’à contaminer tout le peuple qui est maintenant en effet quelque peu décérébré.

  • Le prophète de l’apocalypse dans « L’étoile mystérieuse » de Tintin s’appelle Philipp..ulus. Ca ne s’invente pas…

  • Le motif de la transition écologique a coup de taxes est une escroquerie :
    Nous devons notre prospérité actuelle aux énergies fossiles.
    Le charbon , le pétrole , le gaz et le nucléaire ont détrôné les énergies du passé traction animale et humaine , feux de bois , solaire et moulins à vent.
    Au faux motif du climat qui serait menacé il faudrait abandonner notre mode de vie et notre liberté de mouvement ?
    Qui est prêt à interdire par exemple l’arrivée du monde entier des touristes en France pour sauver le climat ?

  • « L’apocalypse écologique de la planète » décrite par le 1er sbire de « jupiter » sur Europe1 n’est qu’enfumage et mise en scène grotesque pour « convaincre » et terrifier les Français… Par contre, il occulte l’essentiel : « l’apocalypse économique », celle-ci bien réelle et très proche, quand la BCE relèvera ses taux d’intérêts…

  • De toute façon ce gvt n’a pas le choix ,si il ne taxe pas l’essence il devra taxer autre chose , on n’a pas impunément pendant des annéess des millions de chômeurs ,autrement dit des bouches inutiles a nourrir en plus des éternels parasites politiques hantant le sommet de l’état avec leurs dizaines de mauvaises idées coutant a chaque fois des milliards.

    • Je suis bien évidemment pour qu’il n’y ait plus de prestations chômages versées aux chômeurs.Mais n oublions pas que ces derniers ont cotisé sur leur part salarial et sur ce qu’on appelle la part patronnale ( à tort). C est une assurance, certes obligatoire mais qui assure un risque : le chômage.
      Ce qui est scandaleux c est le monopole de l’assurance chômage mais le principe ne me choque pas.
      Il faudra donc avant de supprimer les allocations chômages, supprimer les cotisations, parceque si continue de cotiser pour ne rien toucher ensuite…comment dire.
      Bref je ne rends pas responsable les chômeurs de l État de notre pays, ce sont les hommes de l État les responsables.

      • non , pas du tout , mais 12 mois de chomage limité a 2000 euro max par mois redonnera de l’intérêt a trouver quelque chose

        • @claude henry de chasne
          Bonjour,
          Dans l’optique où le salarié paie lui-même son assurance chômage, qu’il verse à l’organisme de son choix, qui aura déternminé le temps et le montant, limité à 2000 euro mensuels sur seulement 12 mois me parâit un peu exagéré.
          Même avec une indemnité chômage élevée, le problème reste l’accès à un emploi semblable à celui qu’on a perdu dans un temps court, moins de 3 mois par exemple.
          En premier lieu, rendre le marché du travail moins vérouillé.
          En second lieu, rendre au tavail sa valeur, positive.

          • non , car on pourrait moduler sa « cotisation » et celle de son employeur au taux de couverture qu’il choisirait de souscrire
            50,60,70,80 etc.. ainsi que la durée de cette couverture dans le temps

            • @claude henry de chasne
              Cette modulation est entre l’assuré ayant droit, qui cotise, et l’assurance. L’employeur n’a rien à voir là-dedans. D’ailleurs vu qu’il est sensé verser un salaire plein, il n’a pas son mot à dire quant à l’assurance que choisit son employé.
              Mais ça c’est si le choix est possible.
              Dans le système actuel, il n’y a pas de choix ni quant aux « cotisations », leus montants, leurs modulations suivant les revenus, ni quant au choix de l’organisme (hors catégories spécifiques). L’employeur n’a pas non plus le choix de ne pas devoir s’en occuper.

              L’allocation de chômage nommée Allocation de Retour à l’Emploi, est distribuée pendant 3 ans max. Ensuite vient l’Allocation de Solidarité Spécifique, pour une durée de 6 mois, renouvelable jusqu’à 4 fois. Celle-ci est moindre par rapport à l’A.R.E. Me concernant, entre l’A.R.E et l’A.S.S il y avait un rapport d’1,8.
              Je conçois l’idée qu’il faut remotiver les chômeurs à retourner travailler, mais quand ils vivent aisément qu’en travaillant c’est difficile. En percevant 75% de mon salaire moyen sur mes années de travail précédentes, je vivais mieux qu’en allant bosser, déjà, à l’époque, parce que je n’avais pas à faire le plein pour bosser. De plus en tant chômeur, j’avais droit à des aides pour mon logement. Je trouvais cela complètement stupide, mais comme je n’avais pas envie de tester l’aventure S.D.F, j’ai pris ces aides.
              En apprenant, plus tard, sur ce site, que les patrons devaient sortir deux fois le salaire que je touchais en travaillant, je me suis rendu compte que rien n’était fait pour que les chômeurs sortent de leur condition, et au-delà, de s’en sortir par leurs propres moyens.

    • Vous ne pouvez pas priver de ressource des gens qui ont cotisé. Par contre il est anormal qu’elles soient versées aussi longtemps, encourageant l’abus!

      • de plus regardez les indemnités de chomage accordés a vos députés quand ils n’ont pas été réélus + le retour bien au chaud dans la ponction publique pour les fonctionnaires..

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Par Alexander C. R. Hammond et Gale L. Pooley[1. Gale L. Pooley est économiste, professeur associé à la Brigham Young University de Hawaï.], depuis les États-Unis.

 

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