Par Albert Amgar1
Les consommateurs américains ne font pas confiance aux efforts de l’industrie alimentaire en matière de sécurité des aliments, selon un sondage
source Doug Powell du barfblog.
« Pourquoi devraient-ils leur faire confiance ? », se demande Doug Powell.
Les efforts en matière de sécurité des aliments sont cachés derrière des couches de jargons qui n’intéressent pas les consommateurs.
Tom Karst de The Packer a écrit qu’un nouveau sondage d’une agence de marketing des aliments, Charleston Orwig, a révélé que plus du quart des consommateurs disaient ne pas faire confiance à la vigilance des efforts de sécurité sanitaire du secteur alimentaire.
Dans un article du blog de cette agence intitulé « Food Safety in America – Time to Bolster Consumer Confidence Food Safety in America » ou « Sécurité des aliments aux États-Unis – Il est temps de renforcer la confiance des consommateurs », l’agence a rapporté qu’un sondage mené auprès de 500 consommateurs a révélé :
Lorsqu’on leur a demandé s’ils faisaient confiance à l’industrie alimentaire pour des denrées alimentaires sûres, 48 % ont répondu qu’ils faisaient confiance à l’industrie alimentaire et 27 % ont répondu par la négative ;
Plus de 77 % des consommateurs déclarent que préparer un repas dans leur propre cuisine est le meilleur moyen de garantir leur sécurité sanitaire ;
Les restaurants ont été jugés comme les deuxièmes plus sûrs, avec plus de 59 % de consommateurs qui considèrent cette option comme fiable ;
Seulement 29 % des répondants considèrent que les food trucks ou les vendeurs des rues sont sûrs et près de 42 % considèrent cette option comme potentiellement dangereuse ;
Lorsqu’on leur a demandé de comparer la sécurité sanitaire des aliments par rapport à ce qu’elle était il y a dix ans, environ 35 % des consommateurs ont déclaré que les aliments sont plus sûrs et 32 %, moins sûrs ;
Selon l’enquête, 59 % des consommateurs ont déclaré qu’ils supposaient que les produits alimentaires provenant d’agriculteurs, de fabricants de produits alimentaires ou de restaurants étaient sans danger s’ils n’avaient pas entendu parler d’un problème spécifique ;
L’enquête a révélé que le fait d’avoir une maladie d’origine alimentaire ne laissait pas penser qu’une personne était moins en sécurité que l’ensemble des participants ;
49 % des consommateurs ont déclaré que les céréales, les haricots et les pâtes étaient les aliments les plus sûrs, suivis des fruits et légumes frais (42 %) ;
Les végétaux à feuilles et les laitues sont associés à des aliments transformés en tant que deuxième catégorie de préoccupations majeures, 45 % des consommateurs les estimant à risque, selon l’enquête ; et,
55 % disent que la viande et la volaille sont les aliments les plus à risque.
L’article du blog indiquait que la fracture pourrait être liée à la perception générale des gens sur ce que constitue un régime alimentaire sain.
En conclusion, il est noté :
Des études montrent que notre approvisionnement alimentaire global est plus sûr que jamais. Quoi qu’il en soit, la capacité accrue de détecter et de tracer les maladies d’origine alimentaire, associées aux problèmes signalés sur les plates-formes traditionnelles et numériques, accroît la prévalence et l’impact des informations relatives aux problèmes de sécurité des aliments. Qu’il s’agisse d’agriculteurs, de transformateurs, de fabricants ou de détaillants, le secteur doit faire plus pour s’assurer que les consommateurs croient que les aliments sont sûrs. Actuellement, la confiance dans le système alimentaire est au mieux médiocre. Si votre entreprise ou votre organisation dépend du secteur alimentaire ou en fait partie, le moment est venu d’agir.
Une infographie résume cette enquête ici.
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Un article à suivre ici
ils sont pas sûrs que c’est sûr?
Pas uniquement dans sa cuisine, mais aussi ses propres légumes, de son jardin.
C’est tout le contraire, vos connaissances agricoles étant nulles, à moins d’être paysan, vous n’êtes pas qualifié car c’est un métier qui ne s’improvise pas. Regarder pousser une carotte ne la rend pas plus saine!
l’humanité n'(a jamais aussi bien mangé qu’au 21 eme siecle
La preuve, nous n’avons jamais vécu aussi longtemps: 80 pour les hommes, 85 pour les femmes!
ah mais çà n’arrange pas les affaires des verts
des vers?
Ni des personnes âgées qui aimeraient ne pas être centenaires ni nanogenaires ni….bref allez donc dans un. Service gériatrique comme c’est beau de devenir vieux grâce a la bonne bouffe .. dégueu…même les poulets en batteries sont mieux traités…
Oui, les ténias qui s’accrochent…
Les gens sont persuadés que leur hygiène est irréprochable, d’où leur assurance que c’est mieux à la maison. De par mon métier je fréquente le dessous des cuisines, je peux assurer que la plupart des cuisines sont crades au délà de toute imagination.
Très juste. Un plat préparé dans une usine respectant strictement les bonnes pratiques d’hygiène (sous peine de sévères sanctions) est probablement plus sûr qu’un plat préparé dans sa cuisine par un consommateur peu au fait des bonnes pratiques en question.
Bonjour
C’est vrai mais les plats cuisinés chez soi sont en général consommés de suite. Les plats industriels doivent durer 10-20 jours, sans pb. Prenez une mayonnaise maison, elle est meilleur (en tout cas la mienne) que l’industriel, mais elle n’est pas consommable au delà de 12-24 heures.
Je cuisine tout chez moi, je contrôle l’état des viandes, des huiles, des farines. On a vu avec les steak hachés, des viandes certes nickel d’un point de vue bactériologique, mais très médiocre d’un point de vue organoleptique dans l’industriel.
Le pb de la nourriture industrielle, c’est la pauvreté de la diversité des intrants, on a des colorants, des épaississants, des exhausteurs de gouts, qui se retrouvent un peu dans toutes les recettes.
Le probléme de la bouffe idustrielle , c’est la course infernale vers le prix le plus bas. Il n’y a rien technologiquement qui empéche de faire d’excellentes conserves ou d’excellents surgelés.
Mais le consomateur prendra le surgelé d’a coté à 2 centimes moins cher, parcqu’un surgelé c’est forcément pas de la qualité.
Les industriels font simplement ce que les gens achéttent réeellement, pas ce qu’ils disent vouloir achetter.
Votre excellente mayonaise pourrait étre vendu dans votre supermarché, mais l’acheteriez 20 % plus cher avec une durée de vie d’un jour ?
Je ne pense pas.Alors ce sont des conservateurs, c’est un jaune d’oeuf pour 2OO litres de mayonaise etc…
Escoffier, nous dit; « 3 ou 4 jaunes d’œufs dont le germes est retiré, un demi litre d’huile 6 g de sel fin du vinaigre ou citron. Facultativement mettre de la moutarde (sic).
Pour ce qui est la moutarde on verse dans la remoulade.
Il n’y a pas de bonne cuisine sans sauce, Mornay, gribiche, bechamel, bearnaise (qui est une sauce chaude).
Certes. Quand on a goutté aux grandes sauces de la cuisine Francaise préparée dans les régles de l’art, on pleure devant les ersatz vendu en supermarché.
tout dépend des oeufs , si vous les achetez…
Il faudrait définir le terme de malbouffe. Pour un vegan, c’est tout ce qui contient de la viande, pour un socialiste, c’est tout ce qui est yankee, etc.
La malbouffe n’existant que sous forme de slogan publicitaire pourquoi en parler de façon gratuite, en bien ou en mal d’ailleurs !
Pas compris grand chose à l’article :
Ou est la fracture ? La majorité n’est pas absolument contre les produits industriels. Il aurait fallu 99.99% ?
On parle de sécurité, mais un des auteurs reconnaît lui même un doute entre qualité de la nourriture et pratique alimentaire.
Quand je pense qu’on a évité de parler de la quantité disponible…
PS: Les normes ayant atteint une limite « plus loin, tu exploses ! », on en est passé à la publicité morale ou éthique, en tout cas, très protectrice, limite nourriture bébé. Comme dit la pub : « on rejette tout produit con-tre-ver-sés. »
Alors, franchement, revenir aux produits de base, et tout faire dans sa cuisine, pourquoi cela serait un grave problème ?
encore du travail ? pffff ;))