Quel islam de France ?

Comment faire ordre et discipline de l’anarchie, l’islam pur étant l’anarkhia grecque, cette absence de chef ? C’est le casse-tête d’une réflexion organique sur la réforme de plus en plus impérative de l’islam.

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Dawn Mosque By: Yassine Abbadi - CC BY 2.0

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Quel islam de France ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 octobre 2018
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Par Farhat Othman.

La foi d’islam est, tout à la fois, autant une religion qu’une politique, ce qui la distingue du christianisme, se voulant également une identité et une culture, ce qui la rapproche du judaïsme. Aussi est-elle une foi enracinée en son siècle, incarnée en ses fidèles tout en les incarnant. Ce qui amène à dire qu’il ne peut y avoir de réforme utile de l’islam dans les conditions actuelles d’interdépendance mondialisée, assise sur un ordre mondial obsolète où l’on est appelé à se couler en un seul moule matérialiste ou, pour le moins, déclassant toute spiritualité.

Devenue désordre, faisant de la mondialisation l’extension, par d’autres moyens, de l’impérialisme consacré par les intérêts issus de la Seconde Guerre mondiale, une telle interdépendance empêche de réformer une religion ayant besoin de se réveiller à ses racines spirituelles oubliées afin de n’être plus, pour les uns et les autres, ni un jeu vicieux ni un enjeu biaisé. Or, selon ces racines, l’islam est d’abord spiritualité qui n’est enracinée en son monde qu’en tant qu’une liberté absolue, sans nulle soumission qu’à Dieu, une sorte de théologie de libération, de soi en premier, et d’autrui conséquemment.

Ontologique fibre libertaire

Les assises territoriales de l’islam de France, souhaitées par le Président de la République française, seront assurément utiles pour aider à mieux connaître et faire connaître l’islam tel que nous en parlons ici. Cela suppose que l’on abandonne la tentation quasiment irrépressible de vouloir le coucher dans un lit de Procuste, particulièrement celui de la tradition religieuse qui s’est imposée en Occident.

On sait que l’intention première et légitime de ces assises est d’organiser l’islam, le structurer autour d’autorités reconnues, à qui l’on puisse parler, et qui parlent au nom de l’islam. Or, prétendre à la construction d’une structure de l’islam, que cela soit en France ou ailleurs, et qui soit réellement représentative de la diversité de cette foi, ne peut qu’être non seulement une vue de l’esprit, mais une négation ontologique de l’islam.

Le modèle qui est sous-jacent aux assises et dont trace les linéaments le rapport Montaigne intitulé La fabrique de l’islamisme dont il sera question en seconde partie, ne peut s’appliquer à une foi qui est par définition déstructurée ou a-structurée, dont la spécificité majeure est de ne pas avoir d’église, le rapport entre le fidèle et son Dieu étant direct. C’est d’ailleurs pour cela que le musulman est réputé se donner corps et âme à son créateur, en être le parfait soumis ; d’où le terme d’islam, au reste. Du même coup, il se libère de toute autre soumission, la soumission à Dieu étant la garantie de l’insoumission à tout pouvoir temporel.

Certes, ce n’est pas ce qu’on a vu tout le long de l’histoire religieuse musulmane ; les autorités cléricales ayant prospéré, surtout dans les hérésies comme le chiisme qui a quasiment copié le judaïsme et le christianisme avec un clergé musulman. Néanmoins, cela ne veut pas dire que l’islam orthodoxe, sunnite donc, soit resté à l’abri d’un tel dévoiement de l’esprit d’origine de l’islam. De fait, le sunnisme n’est qu’une hérésie canonisée ; il a aussi son clergé, les imams et les muftis n’étant que des hommes de religion dans une foi qui est la chose de tout un chacun. Même le courant qui était et reste le plus redoutable concurrent du sunnisme, le soufisme, a été forcé d’avoir ses chefs, ces cheikhs avec leurs tariqas. Cela ne correspond pas pour autant à l’esprit originel du soufisme bien plus proche de celui de l’islam à ses débuts qui a été et s’est voulu une anarchie, la foi étant une totale liberté des autorités terrestres, le croyant n’ayant pour maître absolu que Dieu puis, accessoirement, sa conscience.

C’est, au demeurant, pour cela que l’islam a eu les faveurs des Arabes et après eux, au Maghreb, des Berbères ou Amazighs, étymologiquement les Hommes Libres. C’est que sa fibre libertaire a correspondu à celle de l’Arabe et de l’Amazigh, épris de liberté sans limites. C’est là où nous retrouvons l’esprit du soufisme originel, son génie; et c’est en cela qu’il est conforme à l’essence de l’islam primitif. Un tel islam est celui qu’on appelle généralement islam mecquois, manifesté par les sourates révélées à La Mecque.

Sait-on, par exemple, qu’en cet islam, il n’y a nul imam légitime où le rapport entre le fidèle et Dieu reste direct et exclusif ? Un tel islam premier se distingue par l’absence d’église, même si imams et autres cheikhs s’y sont arrogés le pouvoir de diriger les consciences, car seules la foi éclairée et la conscience libre du fidèle sont ses seuls guides et imams. Aussi, l’imamat n’est justifié que hors du sunnisme, dans ce que l’islam majoritaire considère à juste titre comme des hérésies. Une telle vérité basique de l’islam premier est à se rappeler impérativement d’autant qu’elle est présente dans l’imaginaire populaire et l’inconscient collectif. Et que les imams et supposés cheikhs abusent de leur autorité illégitime en s’adonnant au jeu politicien consistant à violer allègrement leur foi, en faisant, pour certains intégristes, une doctrine haineuse du genre humain, criminelle même à voir ce qui se passe chez Daech.

Par conséquent, en France, il n’est en rien censé de vouloir organiser cet islam désorganisé par la force des choses, étant inorganisé par définition, en son essence. Pour paraphraser Bossuet, on dira qu’on s’y afflige des effets tout en continuant à adorer les causes. En l’occurrence, on regrette l’état éclaté de l’islam tout en agissant non pas à le maintenir, car c’est le propre de cette foi et la garantie de sa pratique paisible, libérée des influences et des rapports de pouvoir, mais l’on adore bien s’y adonner en érigeant des structures et des lieux de pouvoirs et d’influences.

« Jeu du je » musulman

Que veut donc l’État français ? Un cadre et des règles garantissant l’exercice de la foi musulmane de manière conforme aux lois de la République. Pour quelle fin ? L’idée centrale du rapport Montaigne précité est de stopper l’avancée de l’islamisme qui, faute d’avoir été combattu, par l’Occident — et même du fait qu’il a été encouragé  par lui — a « gagné la bataille des idées », pour user des propos mêmes de M. Karoui, auteur dudit rapport lors de la sortie de l’un de ses livres,  usant d’une rhétorique dépassée, cette antique politique des « dynamiques d’assimilation ».

Or, contrairement à ce qu’il croit, cela ne fonctionne plus, non pas tant par rejet des musulmans, mais du fait du rejet qu’ils constatent ou supputent, à tort parfois, de la part des sociétés où l’on veut les assimiler. Je dis à tort, car la marque majeure de la société occidentale, qui est d’être matérialiste à l’excès, peut entraîner une exclusion évidente sans nécessairement être confessionnelle. Il n’empêche que, pour une psychologie sensible comme celle des Orientaux que sont restés les musulmans, cela est facilement assimilable à un rejet ontologique.

Par ailleurs, le fondement même de  l’analyse de M. Karoui est vicié puisqu’il divise au lieu de réunir, appelant certes à une « prise de conscience des musulmans », mais juste en s’adressant aux « mieux intégrés dans la société française ». Or, ce ne sont pas eux qui posent problème ! Certes, ils se révèlent parfois, sinon souvent, sympathisant de leurs congénères qui versent dans l’excès, mais c’est par esprit grégaire, l’excès appelant l’excès.

Ce qui est à reprocher à M. Karoui et à son rapport, ainsi qu’aux autorités françaises qui l’écoutent, c’est qu’ils restent théoriques et non organiques, passant à côté de l’essentiel. Ainsi, si son rapport revient sur la naissance de l’idéologie islamiste, décrivant par le menu sa diffusion et sa persistance, jusqu’en France où elle est en « progression » comme il le note, il occulte la cause principale qui participe à la fabrique de l’islamisme : le rôle non négligeable de l’Occident dans la naissance, le maintien et la propagation de l’islamisme, cet islam politisé dont il sera question plus loin.

Comment cogiter sérieusement sur une « réorganisation du culte pour lutter contre l’islamisme » sans évoquer la cause principale qui est taboue ? Nous pensons qu’il ne suffit pas de proposer des gadgets comme cette idée de créer une  «  institution chargée d’organiser et de financer le culte musulman » avec une association musulmane pour l’islam de France financée par des prélèvements sur les ventes de viande halal. Pour ne pas parler dans le vide, proposer pour ne rien faire d’utile, c’est le sujet tabou qu’il importe d’évoquer en premier. Et il porte sur le rôle politico-idéologique occidental qui est au coeur de la perception des musulmans, intégristes ou non, de leur foi. C’est un tel rôle, jamais inactif, qui explique les chiffres alarmants qu’on avance, et qui ne font que tromper, tel ce pourcentage de 28 % des croyants ayant « adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la République »  et s’affirmant donc « en marge de la société ».

Une telle perception doit être à l’esprit pour réussir à avoir l’oreille des musulmans et les convaincre. Il ne faut pas oublier qu’ils pratiquent ce que je nomme jeu du je, une hypocrisie que leur impose l’environnement d’illégalité dans leurs pays d’origine et même en islam où a bien existé une forte tradition de simulation et dissimulation, qu’on qualifie de taqiyya, du fait de la politisation à outrance observée durant l’histoire de cette religion

C’est bien la hantise du rapport Karoui et des autorités de France qui fait la faiblesse de la réflexion actuellement en cours sur l’islam, car sous des dehors supposés logiques et de bon sens, le tout relève non seulement de la superficialité, mais est aussi de la quadrature du cercle. Le souci, somme toute légitime, de l’État français, là où se sont d’ailleurs cassé les dents des prédécesseurs de M. Macron à l’Élysée, est devenu une hantise de vouloir organiser l’islam en France.

Or, souhaiter y voir naître une église est bel et bien un non-sens, cette religion étant fondée sur la totale liberté du fidèle, ne se soumettant qu’à Dieu.  S’il est une autorité à laquelle il est appelé à se soumettre, c’est bien celle de l’impératif catégorique de sa conscience. C’est elle qui arrêtera son jeu de soi, cette parabole du moucharabieh (qui sera évoquée en seconde partie) où l’on simule et dissimule. Cela doit rappeler des choses aux Occidentaux, Kant n’est-il pas d’actualité en nos temps postmodernes de retour à la spiritualité ? N’aurait-il pas été, d’ailleurs, inspiré par le soufisme, cette éminente et plus authentique foi d’islam ?

Existentielle filiation judaïque

L’islam, bien qu’il ait été à l’origine d’une civilisation universelle longtemps florissante, est aujourd’hui en piteux état. Pourtant, rien ne devait distinguer sa destinée de celle des autres religions monothéistes ; bien mieux, et contrairement à ce que ses plus zélotes ou ennemis prétendent, il n’a jamais voulu, à l’origine, être distingué des autres religions des Écritures. La notion d’altérité était ontologique dans l’islam premier ; d’où le néologisme que j’ai proposé pour qualifier la communauté islamique de communautarité. Car elle ne s’est jamais voulue fermée sur elle-même au départ ; elle l’est devenue par défaut.

Ainsi, l’islam s’enorgueillit de tenir à la légitimité d’un tronc commun abrahamique, se voulant juste un ultime testament ; c’est bien ce que recouvre sa prétention au sceau des Écritures. D’ailleurs, sa filiation judaïque ne fait nul doute ; elle est même existentielle pour le musulman, et ce à plus d’un titre, dont l’un, historiquement, a été la manifestation évidente assez tôt de la tradition judaïque en islam sous le nom générique d’Israilyet. C’est la reproduction de pans entiers de la Bible dans la jurisprudence musulmane, allant souvent contre le libellé même du Coran, ainsi que je l’ai démontré pour l’homophobie qui est une pure création des jurisconsultes conditionnés par les interprétations bibliques de l’époque.

Une telle influence a, d’ailleurs, déterminé l’évolution ultérieure de l’islam, détournée de son ambition initiale de foi oecuménique se voulant spiritualité ; et c’est bien le rejet de l’islam par des juifs attachés à leur spécificité qui a amené les musulmans à tourner casaque, à faire de ces derniers leur tête de Turc. Aussi, par mimétisme de la loi mosaïque, voulant démontrer pouvoir mieux faire, ils ont tenu à ajouter à leur religion spirituelle, celle de la révélation mecquoise, la dimension d’une politique pour la cité des hommes, empreinte évidente dans ce qu’on appelle l’islam de Médine.

De fait, si le rejet juif a détourné les musulmans de leurs racines abrahamiques et judaïques, et donc de l’essence originelle de cette foi ainsi qu’apparue à La Mecque, c’est qu’elle a été aussi et assez tôt gagnée par le démon politique ou politicien qu’elle dénonce dans le judaïsme. Ce qui s’est surtout manifesté depuis la prise du pouvoir religieux par la tribu du prophète aussitôt que leur sanctuaire lui a été livré lors de sa conquête. C’est bien de ce moment fondateur que date la mutation de l’islam d’une foi libertaire en une foi autoritaire, d’une foi policée, de la polis, en une religion politique au sens de policière.

Il faut dire que l’islam n’a plus été le même depuis son installation à Médine et l’échec de l’alliance stratégique que le prophète entendait réaliser avec les Juifs. La bascule a été consolidée par le ralliement de la tribu du prophète Qoraïch, passée du statut de plus cruel adversaire à celui de premier allié. C’est ce qui a été officialisé par l’entrée triomphale à la Mecque qui s’est effectuée grâce à la défection de dernière minute du chef de la tribu et son ralliement au prophète conquérant, faisant main basse sur la foi nouvelle grâce à sa conversion du jour au lendemain.

En effet, l’islam triomphant après son entrée à la Mecque a été celui des notables de la tribu d’origine de son messager. Certes, les plus illustres Compagnons étaient bien mecquois aussi, mais les nouveaux convertis, les puissants de la tribu, sont venus vite supplanter les premiers supporters de la religion : les Renforts, les deux tribus de Médine ayant fait appel à Mohamed et qui l’ont soutenu durant sa guerre contre sa tribu lors des premières années de la révélation. De ce moment date donc une transformation progressive de la foi, devenant de plus en plus politique ou politisée, s’éloignant de sa spécificité première d’équilibre parfait entre une foi pour la cité de Dieu et une politique comme gestion de la cité terrestre. Ainsi, cette religion est passée de la religion politique, en son sens noble, à son sens trivial d’islam politisé, une religion politiquement instrumentalisée.

C’est cette facture qui est allée en se consolidant tout au long de l’histoire. Ce qui a été assez vite confirmé lors du décès du prophète où les ambitions du pouvoir se sont dévoilées au grand jour. Certes, ils se faisaient encore au nom de la foi, et cela grâce à la personnalité des deux premiers califes, les plus éminentes figures de l’islam, proches conseillers de Mohamed. Mais les choses vont changer avec le troisième successeur du prophète dont la désignation a certes rallié le plus de suffrages, mais le pouvoir a finalisé la mainmise politique sur la religion. Il était effectivement le premier représentant de la dynastie des Omeyyades qui va asservir la religion moyennant un clergé dévoué à ses desseins et ambitions. Le tout au nom de l’islam ; on parle ainsi même de versets inventés sous son règne. Un tel islam politisé et non politique, l’islamisme donc, se poursuivra par la suite en une industrie bien huilée, l’islam politique au sens étymologique devenant un islam politicien ou politisé.

On le vérifie bien, au reste, en France avec le projet porté par l’exécutif français, contesté justement par certains qui ne se placent pas nécessairement, comme on le dit trop vite, sur un terrain victimaire. S’ils ne proposent rien de concret, c’est que le désordre mondial l’empêche, comme il empêche que l’islam puisse se réformer de l’intérieur et en toute indépendance, ainsi qu’on l’a vu pour le judaïsme et le christianisme. Au surplus, le premier a bien profité de la tolérance de l’islam, resté fidèle à sa filiation judaïque ; ce qui s’est notamment manifesté en Andalousie où la foi de Moïse a achevé sa mue. Le second n’a même pas eu à se soucier d’un islam asservi, réduit à penser à sa propre sauvegarde en se repliant sur lui-même et en ruminant sa dimension salafie qui n’est devenue si puissante qu’à la faveur de l’impérialisme auquel les pays d’islam ont été soumis.

Aussi, en notre monde globalisé où les frontières sont désormais bien plus mentales que géographiques, il est bien temps de dire, en paraphrasant Hannah Arendt, que la foi est la langue qui fait déjà la patrie. Ce qui ne sera que plus évident si l’on s’employait un peu plus à la solidarité entre les nations proches, comme celles de cette mer guère plus commune qu’est la Méditerranée où il est toujours possible de créer un espace de démocratie entre les pays riverains et qui soit une aire de droits et de libertés, et donc d’un sort commun.

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  • La vraie question est:

    peut on raisonnablement etre musulman dans une société occidentale sans s’y opposer?

    L’occident a pris une direction opposée a celle dictée par les religions , liberté des femmes , mariages homosexuels, democratie etc..
    il m’apparaît évident que les convictions religieuses fortes associées a un sentiment d’appartenance sociale prégnant , fabriquent une exclusion de fait qui pousse vers l’antithèse de la société française en particulier ,qui n’admet pas le communautarisme.

    Dans ces conditions , il est clair que l’islam ne peut pas etre le bienvenu dans une société ou les valeurs de liberté et de democratie priment sur les convictions religieuses.
    A titre d’exemple comment pourrait etre admis un mariage homosexuel entre français musulmans?
    On voit là les limites des tentatives de banaliser des religions n’ayant pas eu le temps d’adaptation nécessaire a suivre l’évolution des sociétés occidentales.
    Pour vivre en musulman et s’épanouir il me parait nécessaire d’aller vivre dans un pays musulman car vivre en occident c’est souffrir soit dans sa spiritualité soit socialement.

    • Si on souffre spirituellement et/ou socialement et que l’on reste, ou pire, que l’on vienne, c’est que le seul élément qui justifie de subir ces faits, c’est le pognon !
      L’amour du pognon devrait donc nous unir tous, religieux, laïcs, socialistes etc…
      Mais l’amour de l’argent, c’est paaas bieeeen !
      Eppur si muove….

    • Honnêtement, je ne sais comment rétablir ce gouffre entre les affirmations que vous présentez comme des évidences et la thèse de l’auteur qui est exactement la même que celle de l’Eglise pour le christianisme : l’individu est central dans les religions du livre : le libre arbitre est le squelette du judaïsme, la conscience et la responsabilité celui du christianisme, le refus total de la subordination celui de l’Islam.

      Vous pensez vraiment qu’il n’existe aucun homosexuel musulman ? En quoi un acte fiscal rendant obligatoire le jugement par le tribunal populaire du qu’en dira-t-on et l’étalage de son intimité est-il un élément de progrès ?

      Ce ne sont pas les religions qui ne suivent pas l’évolution des sociétés occidentales, ce sont les sociétés occidentales qui avancent à marche forcées vers la servitude et la destruction des droits naturels.

      Et toutes les religions du livre sont et resteront les ennemis jurés de ceux qui veulent absolument détruire l’individu et l’individualité, de ceux qui falsifient la liberté en voulant la normer, en y refusant toute différence et toute diversité.

      • olivier maurice
        « , le refus total de la subordination celui de l’Islam. »
        vous apportez de l’eau a mon moulin , en effet la constitution française spécifie que la loi de la republique est la premiere et la seule qui régit la société.

      • @Olivier Maurice: « les religions du livre » ? Vous ne savez pas faire la différence entre un livre qui est un recueil de la pensée humaine et un autre qui est censé avoir été écrit sous la dictée de dieu ?
        Comment appelez vous les nations ? Les états du texte (une constitution) ? Et les libéraux ? Les individus du papier (un contrat) ?

        A force de prendre distance, vous ne verrez plus rien.

        • J’adore cette homme de paille d’ « écrit sous la dictée de Dieu » inventée par des athées qui sont persuadés que Dieu n’existe pas et qui pour l’argument lui donne corps, argument d’ailleurs partagé avec les fanatiques de tout poil.

          C’est limite irresponsable de réduire le christianisme aux évangélistes fondamentalistes ou l’Islam au wahhabisme radical.

          Lorsqu’Einstein écrit La théorie de la relativité, est-ce qu’il n’est pas inspiré par la nature qu’il observe ? Bien sur que ce sont des hommes qui ont écrit les livres, tous les livres : les animaux n’y arrivent pas, pas plus que le vent ou les rêves … mais se sont bien les animaux qui ont d’une certaine façon dicté les ouvrages de zoologie, les rêves qui ont dicté les ouvrages de fiction.

      • Les « religions du livre » est une expression fallacieuse issue de l’islam, employée pour induire l’idée que les 3 religions sont issue du même livre, dont bien sûr le coran serait la seule version véritable et pure, et la Bible et la Torah des versions hérétiques (alors que c’est tout l’inverse, à mon sens).

        C’est bien sûr faux, ces trois religions ont des origines communes, mais sont bien distinctes et ont chacune « leur » livre. Au détail près que la Bible, ce n’est pas « un » livre, mais DES livres. Etymologiquement, « Bible » vient du grec τα βιβλία (ta biblia) qui signifie les livres, autrement dit, une bibliothèque, et c’est une des choses essentielles qui différencie la religion chrétienne de l’islam: en chrétienté, différents livres offrent différents témoignages, que l’on peut interpréter, ce qui ouvre au débat et à l’humilité de la remise en question. Le coran ne se discute pas, c’est un dieu, un prophète, un livre, auxquels tous doivent se soumettre.

        Ras-le-bol de voir des athées, et même pire, des chrétiens, reprendre cette expression qui est un mensonge et une manipulation. Aujourd’hui on appelle cela un élément de langage, que vous gobez tout rond, et que vous contribuez en plus à faire passer dans le langage courant.

      • « En quoi un acte fiscal rendant obligatoire le jugement par le tribunal populaire du qu’en dira-t-on et l’étalage de son intimité est-il un élément de progrès ? »
        Foutaises ! L’homosexualité est pourchassée sinon condamnée dans bon nombre de pays musulmans. Si elle existe, elle doit rester clandestine, parfois sous peine de mort.
        Il n’y a pas 36 solutions pour évacuer l’homophobie institutionnalisée. Il faut rendre l’homosexualité visible socialement, pour la rendre acceptable et faire évoluer le droit pour interdire l’homophobie.

        « 

        • @Jean Manchzek
          Bonsoir,
          L’Islam, comme le Christianisme l’a fait, pourchasse les homosexuels. L’Islam ne tolère pas les rapports sexuels hors mariage… comme le Christianisme. Les deux difèrent sur les métodes de punitions actuelles. Les deux tolèrent à des gens de pouvoir ce qu’ils n’autorisent pas aux gueux.

      • « Ce ne sont pas les religions qui ne suivent pas l’évolution des sociétés occidentales, ce sont les sociétés occidentales qui avancent à marche forcées vers la servitude et la destruction des droits naturels. »
        Curieuse inversion des valeurs que de considérer la lutte contre l’homophobie comme une destruction des « droits naturels »…

  • C’est un non problème. Un article très grand pour dire quoi ?
    L’Etat laïc a détruit notre culture et notre religion. Le Christianisme. Puis la France avec sa politique socialiste a fabriqué des machines à haine dans les ghettos. Le seul moyen pour ces pauvres gens est de fuir dans la religion musulmane. Et je les comprends. Cette république nauséabonde est répugnante. Il est vrai. Reste que nous, petits Français ne voyons que les méfaits et les conséquences de cette histoire. Forcément. Mais je dois dire qu’aujourd’hui se promener en ville n’est plus comme il y a 20 ans. On sent de l’électricité dans l’air. Je dis ça, je dis rien.

    • « Votre » culture et « votre » religion. Ne prenez pas votre cas pour une généralité. Je suis agnostique. Je ne me reconnais absolument pas dans autre chose qu’un Etat laïc.

      • @Jean Manchzek
        Bonsoir,
        Dans quoi vous reconnaissez-vous quand l’Etat, laïc, républicain, s’imisce dans la gestion d’une religion pour rendre la république un peu plus compatible avec la religion ?

      • La Laïcité, inventée par qui? rendant à César ce qui appartient à César. La laïcité ne peut exister que dans un terreau intellectuel et spirituel particulier, pas forcément étatique d’ailleurs, pas partagée par nos proches voisins par exemple…

  • La religion n’est pas compatible avec la liberté et certaines religions sont pire que d’autre ..a interdire sans modération dans une démocratie .
    Quant a l’islam de France comment pourrait il être différent de l’islam du Qatar ou de l’Arabie saoudite ? L’argent est le moteur de toutes les religions !

  • Tout ce sue l’islam a touché, il l’a détruit. Les libéraux sont, comme les communistes, d’une naïveté confondante face à cette secte. Il n’y a pas d’islam de France. Comme il n’y a pas d’islam turc ou iranien. Il y a le shiisme, sorte de fascisme mou, et le sunnisme, qui tend de plus en plus vers un hitlérisme larvé.
    La première menace envers nos libertés, c’est l’islam. Tout le reste, c’est du blabla de salon.

    • La première menace pour nos libertés, en France, comme dans le monde reste… le socialisme.

      Pour vous en convaincre, prenez une mappemonde puis identifiez et comparez à travers la planète le nombre de personnes qui souffrent de tyrannies socialistes et islamistes.
      Et dans notre social-démocratie franchouillarde, identifiez et comparez le nombre de restrictions de libertés individuelles qui sont dus au socialisme et à l’islamisme.

      Il ne s’agit pas dans mon propos de nier les monstruosités islamistes. Mais il faut, je pense, savoir raison garder, afin d’éviter de sombrer dans un tropisme et de perdre le sens des priorités.

    • « La première menace envers nos libertés, c’est l’islam. »


      @niki : La première menace envers nos libertés, c’est l’ État . Et ce quel que soit sa couleur du jour : vert islamiste, brun fasciste, vert écolo, rouge communiste….

      L’islam n’est une menace pour nos libertés que lorsque l’ État nous interdit d’être « islamophobe » (terme totalement galvaudé.)

  • A lire M. Othman, je m’interroge. Ne vit-il pas dans un Islam idéalisé, certes spirituel et paisible mais qu’il admet lui même n’avoir existé qu’un court moment et dans des temps dont il ne nous reste pas grand souvenir ?
    Au reste la problématique de la prise en main de la religion par le pouvoir (et non l’inverse) est aussi ancienne que les croyances religieuses elles-mêmes.

    • Très juste. Mr Othman affirme toujours au fil de ses articles qu’il y aurait eu un islam originel, le soufisme, qui aurait été perverti. J’en doute fortement, mais n’y connaissant pas grand chose je ne peux pas dire que c’est faux, et cela remet tellement de choses en question que je demande à connaître ce qui lui permet de l’affirmer.

  • principes, valeurs..impossible de faire société sans partager des valeurs et des principes sur lesquels se fondent les règles qui régissent les interdictions.

    bon j’ai beaucoup de mal à voir quelles sont les valeurs fondamentales « françaises »..

    grosso modo qu’est ce qui est contradictoire à la citoyenneté française..
    on peut se moquer des américains mais prêter serment devant la constitution ça a du chien.

    je jure de respecter plus ou moins la liberté d’expression , la propriété privée..la liberté religieuse…
    alors l’islam…

    • en somme , un débat sur l’islam pourquoi pas…mais le problème est avant tout notre démocratie en folie…avec des élus qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas .
      la liberté religieuse est pour moi une évidence…mais elle a une conséquence , il peut m’être impossible de faire société avec une religion qui foule au pied ce que j’estime être les libertés fondamentales des individus. je crois que toutes le religions et toues les idéologies ont le potentiel pour justifier des guerres civiles ..

      quelle écologie en France par exemple…se rend on bien compte de ce qui se passe avec l’introduction d’idée vertes dans la constitution?

      et à quoi pense melenchon quand il parle de coup d’état social?
      la société est déjà fracturée de partout, elle tient au prix de compromis successifs.de dissolution des valeurs fondamentales.

  • Je crois me souvenir que Pétain au printemps 1941, avait imaginé un Nazisme de France, a partir d’une version soft et douce de Mein Kampf, dans la Bibliothéque Rose.
    Mais ça n’a pas marché Il a fallu se rendre a l’évidence, le seul traitement était l’ecrabouillement jusqu’au 8 mai 1945.

    • @Esprit critique :
      La question n’est pas : faut-il oui ou non « écrabrouiller » (je reprends là votre expression) des nazis qui commettent des crimes contre nous ?
      (La réponse libérale à cette question est évidente : OUI ! )

      La question est : faut-il oui ou non que l’ État interdise la vente et la lecture de Mein Kampf ? et interdise les vêtements où figurent des croix gammés ? etc..etc…

  • La « totale et absolue soumission à Dieu » vue comme… la libération de toute autre soumission !

    J’avoue que je n’y avais pas pensé…

  • En imposant sa “solidarité forcée” les hommes de l’Etat créent une distorsion de concurrence sur les autres formes naturelles de solidarité: celles qui viennent du “clan”, de ceux qui partagent mes codes culturels et religieux. Et comme d’habitude, cette distorsion de concurrence par l’Etat crée des drames.

    Qu’on nous laisse organiser nos assurance sociales communautaires. Organisons un divorce à l’amiable avec séparation de corps et de BIENS.
    Et je n’ai pas envie de vivre ma foi comme mes frères chrétiens coptes en Egypte, de voir mes filles forcées de porter un voile ou de devoir prier dans des catacombes sous la protection de l’armée.
    Relisons “La société ouverte, et ses nouveaux ennemis”, du très libéral Alain Laurent.

  • Merci pour un article qui a le mérite de présenter un point de vue « interne » à l’Islam. J’aurais quelques questions pour M. Othman:
    – Vous faites référence à un Islam « originel », que vous décrivez comme individuel et incompatible avec un clergé. Soit. Mais vous précisez que cette version idéale a été compromise, on pourrait presque dire corrompue, depuis au moins la dynastie Omeyyade, soit quand même la bagatelle de 13 siècles. Donc, bon gré mal gré, la religion est encadrée et récupérée à fins politiques depuis 13 siècles… Vous voyez où je veux en venir? L’hérésie ne serait-elle pas la norme? La quadrature du cercle, d’imposer une hiérarchie à une religion an-archique, se serait peut-être pas l’apanage du gouvernement français. Marchera? Marchera pas? Probablement pas, mais peut-être pas à cause de la dualité évoquée? L’échec ne viendrait-il pas d’une répugnance exagérée à imposer cette hiérarchie par la force?
    – Ou au final, le tort est-il (je serais plutôt d’accord) de vouloir régenter le spirituel (César se mêlant des affaires du temple, donc…), par paresse ou par faiblesse, quand on devrait simplement faire appliquer des lois simples et communes avec une main de fer?
    – Je ne comprends pas bien votre appel à laisser l’Islam se réformer. Je veux dire, OK, on devrait certainement ficher la paix aux pays du Moyen-Orient ou d’Afrique. Bon. Et quoi encore? On attend que la théocratie en Arabie se désagrège? Que tous les imams démissionnent? 13 siècles, quand même…

    • « A chaque fois que se produit un attentat ou que le monde découvre une atrocité commise par Daech, on entend immédiatement des affirmations du genre “ça n’a rien à voir avec l’islam”, ou “ces gens-là n’ont jamais lu le Coran”.
      Ces arguments sont souvent bien intentionnés et sincères, mais ils sont, hélas, faux et intellectuellement malhonnêtes. Ils n’aident ni à comprendre la réalité ni à avancer pour sortir de cette impasse historique dans laquelle le monde musulman s’est englué. Les fanatiques qui se réclament de Daech parlent et agissent à l’intérieur de l’islam. Leurs convictions, leurs actes et leur vision du monde se veulent comme une réplique parfaite de l’islam des origines.
      Les adeptes de Daech appliquent le Coran à la lettre, font des hadiths le fondement même de leur vie quotidienne, et veulent reproduire intégralement la première forme politique connue de l’islam, le califat. Leur univers est certes fantasmé et anachronique, mais il correspond à une réalité qui a existé il y a 14 siècles. Le nier ou refuser de le reconnaître serait un aveuglement. Les textes religieux sont l’alpha et l’oméga des soldats de Daech. Comme les autres groupes jihadistes (Al Qaïda, les groupes égyptiens des années 1980-1990), ils justifient massivement leurs actes par des références au Coran et à la Sunna. Leurs documents, leurs communiqués et leurs livres sont construits comme des démonstrations théologiques et religieuses. Ils s’appuient sur des versets et des hadiths qui sont le résultat d’un contexte particulier, marqué par les guerres menées par le prophète Mohammed contre ses adversaires et la naissance du premier État musulman à Médine. Des versets comme “tuez les infidèles où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les”, ou un hadith qui énonce que “le jihad est le plus haut sommet de l’islam”, sont cités abondamment par les intégristes de Daech. Ils ne les ont pas inventés ni détournés de leur sens littéral. Le Coran, comme tous les autres livres religieux, contient des passages violents et belliqueux. Ils sont l’expression de leur temps et le contexte de leur révélation. Le calife Ali, cousin et gendre du prophète, résumait l’affaire en une formule limpide et clairvoyante: “Le Coran c’est deux lignes écrites dans un livre. Ce sont les hommes qui les interprètent”, disait-il. Lui qui a été assassiné aux premières années de l’islam par un fanatique qui préfigurait les sectaires de Daech. Notre refus de voir cette vérité en face, de reconnaître la part de violence dans l’islam et de vouloir la dépasser nous entraîne dans une spirale d’hypocrisie et de déni de réalité.
      Les théories du complot, la rhétorique creuse et vaine et le rejet de toute responsabilité sont les manifestations d’un malaise et d’une impasse. En rabâchant des slogans comme “pas d’ijtihad en présence d’un texte” et “le Coran est valable en tout lieu et tout temps”, on s’est empêchés d’avoir une lecture rationnelle et historique des textes religieux. Le regard critique, l’usage de la raison et l’adaptation à notre monde seront toujours sacrifiés et relégués au second plan. Et, entre-temps, les fanatiques de Daech continueront leur lecture littérale et mortifère des mêmes textes religieux que nous partageons avec eux. »
      Par Abdellah Tourabi

  • Savez-vous que Mohamed a été marié par un prêtre « chrétien » ? Que la Mecque es originellement un village du sud de la Syrie, que… etc. M. Othman parle du Coran de la Mecque ; c’est le message judéo-chrétien vers les tribus arabes ! Les juifs avaient leurs prophètes, ils attendaient leur Messie. Les chrétiens avaient leur Messie, Jésus. Mohamed s’est posé en prophète, pas en Messie. Alors ?… on aurait pu s’entendre, entre gens du livre, monothéiste.
    Mais le goût du pouvoir est tellement fort ! A tout prophète ses Grands rabins, Papes, Grands Mouftis !
    Et dans toute religion, ses moines priants, pasteurs, soufis, ses gens pétris de spiritualité.
    Aujourd’hui et depuis l’alliance entre la famille régnante des Saoud avec les USA, du pétrole contre la protection, l’islam est politisé. Le musulman spiritualiste est pris en otage. Cet islam est guerrier, conquérant, comme le proclame Erdogan.
    Cet islam subvertit vingt siècles de civilisation judéo-chrétienne qui a accouché de la Déclaration des Droits de l’homme.
    Malheureusement, cette action combattante ne peut être combattue par la raison et le retour aux sources comme le fait M. Othman. Hélas, les voyous, dealers, gangsters qui se déclarent musulmans n’ont rien de religieux. Ils s’abritent derrière un Coran qu’ils ne connaissent pas et dont ils veulent ignorer l’origine et les traficotages qu’il a subi.
    Je n’ai rien contre l’Ouma, si elle laissait l’homme libre de sa religion à Dieu ou à sa négation de Dieu… impossible, donc il va me falloir défendre ma liberté contre l’islam politisé.

  • l islam de France! comment ça ??

  • Et on entend toujours : « C’est pas ça l’Islam ! »
    Cependant, le Prophète est entré triomphalement à Médine tel un conquérant.
    « l’entrée triomphale à la Mecque », « prophète conquérant »,

    « grâce à la personnalité des deux premiers califes, les plus éminentes figures de l’islam, proches conseillers de Mohamed »
    Le premier des califes, cette ‘éminente figure’, a juste voulu éradiquer le reste de la famille du Prophète, 50 ans après la mort de celui-ci, a réduit en esclavages ceux qui n’ont pas été tués,et les a exibés dans tout son califat.

    « C’est, au demeurant, pour cela que l’islam a eu les faveurs des Arabes et après eux, au Maghreb, des Berbères ou Amazighs, étymologiquement les Hommes Libres. »
    L’Islam a eu ces ‘faveurs’ au fil de l’épée. Et libres, les Berbères, l’étaient avant que l’Islam ne leur apporte sa lumière. Et puis libres, avec 200.000 esclaves faits, par la conquête du territoire, dont 40.000 pour le calife, ils ne l’étaient plus trop.

    Non, vraiment, l’Islam c’est la liberté.

  • encore un sujet bien polémique qui fait le jeu de l’Etat pour diviser les français en autorisant la construction de mosquées,l’ouverture de boucheries hallal, en allant contre la loi sur les burquas, la polygamie et j’en passe.

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