Par le collectif citoyen Cincinnatus et Sébastien Laye.
Sur ces pages où nous avons tendance à analyser le présent quinquennat sous le prisme de son manque de libéralisme, de son élan réformateur ou de ses résultats , nous faisons trop souvent fi de la promesse originale qui a porté Macron et En Marche au pouvoir il y a un peu plus d’un an : non pas fondamentalement l’espoir d’une amélioration économique et sociale ( d’où une victoire sans gloire) mais plutôt celui, plus simple, d’une moralisation et d’une transparence renouvelée de la vie publique.
C’est à cette aune qu’il faut replacer la dichotomie entre cette promesse esthétique d’un nouveau Printemps, – vision quasi eschatologique de la présidentielle habilement mise en avant par un candidat au programme assez flou – et la réalité de deux trahisons successives : l’affaire Benalla bien évidemment, mais aussi la possibilité actuelle de la nomination de Monsieur Richard Ferrand à la tête de l’Assemblée suite au récent remaniement…
L’apparatchik socialiste
“Un mauvais signal pour la moralisation de la vie politique” : l’association Anticor dénonce la candidature de Richard Ferrand à la tête de l’Assemblée https://t.co/rmrDutmVbf
— Sébastien Trouillas (@STrouillas) 5 septembre 2018
À bien des égards, Richard Ferrand incarne la figure de l’apparatchik socialiste sous la Cinquième République. Conseiller Général depuis 1998, il vient du monde de la communication politique et n’a guère fréquenté le monde de l’entreprise. Il devient député en 2012 et sera le premier politique classique à soutenir les ambitions de Macron après avoir été rapporteur de la loi dite Macron ; avec Gérard Collomb et Christophe Castaner, il constitue l’indispensable triptyque socialiste et ancien monde pour porter En Marche sur les fonts baptismaux.
Mêlant politique et capitalisme de connivence, il travaille aussi aux Mutuelles de Bretagne, ce qui lui vaut le scandale immobilier qui l’amènera à renoncer à sa participation au gouvernement Philippe. Aujourd’hui, alors que la procédure contre lui s’enlise, il peut légitimement briguer le perchoir de l’Assemblée.
Sa nomination marquerait la fin de cette promesse d’un Nouveau Monde : à l’exception de Jean-Michel Blanquer, aucun ministre de la société civile ne s’est imposé, le Parlement et ses nouveaux visages tourne à vide, et l’ancien monde socialiste ou centriste écrase la geste macroniste de la société civile : Macron lui-même semble tenté par une reprise en main autocratique de sa majorité, de son parti, de l’administration et de sa communication.
Où sera l’espace de liberté pour les libéraux et les humanistes dans une telle configuration ? Dix sept mois après l’élection présidentielle, ils pourront a minima se consoler en constatant que l’artifice s’est évanoui ; que la promesse de moralisation s’est consumée, que le vernis de la nouveauté est déjà éculé : ils savent, désormais, qu’il leur appartient de se retrousser les manches pour bâtir cette nouvelle France de la liberté.
Encore un avec des casseroles plein les fesses ! Quelle honte ce pays France
le macronisme et la France du mérite ….ha ouiche , elle est belle la France du mérite …plus tu est malhonnête , plus tu monte en grade ….dégoûtée…..
Avec toutes ses casseroles accrochées aux fesses (une plainte déposée et maintenue par Anticor avec déplacement du dossier à Lille) on se réserve encore de belles séances parlementaires. On rigole au moins en Macronie;!
malheureusement, c’est avec notre argent !
le journaliste paraît avoir des difficultés à s’exprimer dans un français normal
Seriez-vous étranger pour ne pas comprendre le journaliste?
Oui, je dois avouer que c’est bien désolant!
J’ai mis 3 ans pour me désoler de Sarko. 1,5 an dans le cas de Hollande. Et 6 mois pour Macron !
Soit je vieillis mal, soit nos présidents sont de pire en pire.
Surtout, vous vous améliorez avec l’âge.
Vilain flatteur !
Tout cela était prévisible en étant attentif à la personnalité, au parcours et aux discours de M. Macron
Remarque valable pour les deux baltringues qui l’ont précédé.
Sans parler des grossiers mensonges de M. face à Marine Le Pen, mais tout le monde a fait semblant de ne rien entendre afin de se moquer de la gestuelle de MLP…
Les mensonges étaient largement des deux côtés. Ah non, en fait il y a un côté où il n’y avait que de la hargne et aucun discours. Bref, résultat parfaitement logique.
la Politique, autrement .dans la continuité !!!
tiendra t-il 5 ans ? les Paris sont à prendre ! le Jupiter sera t-il le 1er à atteindre 100% dû PIB dans l’histoire de la France….
Oui, il le sera ❗
Au final, on ne voit pas vraiment où se situe la lueur d’espoir pour les idées libérales en France…
Ferrand au poulailler….C’est y introduire le renard….Il trouvera surement un filon pour s’enrichir comme il l’a fait aux Mutuelles de Bretagne….On ne sait pas encore combien il a gagné sur la déconfiture du groupe Doux, mais vu l’énergie qu’il y a mis ce doit être un beau paquet….
Ce type est un rat….Toujours à l’aise dans les fromages.
un pourri en haut du perchoir aux vautours, c’est cocasse..et malheureusement ça vient de se produire.