Pesticides dans l’assiette ? Poison dans les médias !

À quelques jours de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, Générations Futures livre un rapport sur les pesticides qui fait fureur dans le petit milieu médiatique. Pas nécessairement pour de bonnes raisons.

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Pesticides dans l’assiette ? Poison dans les médias !

Publié le 23 février 2018
- A +

Par André Heitz.

Comme de coutume, l’offensive a été soigneusement préparée. Un nouveau « rapport » de Générations Futures avec une innovation : si vous voulez vous le procurer, il faut donner votre adresse courriel… manière de gonfler le carnet d’adresses et de faire entrer les petits sous de ceux qui se laisseraient séduire (il y a une invitation à adhérer en fin de document) et peut-être aussi de ne pas le transmettre aux mal-pensants et mal-disants (je l’attends toujours…).

La mise en branle des médias… de ce côté, M. François Veillerette, maintenant directeur et porte-parole de GF, est bien pourvu. Avec, évidemment, des éléments de langage ou, plutôt, un texte prémâché.

Panique dans l’assiette : ils se nourrissent de nos peurs

Notre intertitre est le titre d’un excellent ouvrage de M. Gil Rivière-Wekstein (éd. le Publieur). Ils se nourrissent de nos peurs… et nourrissent nos peurs.

Nous avons été submergés ! « Le raisin et le céleri en tête des fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides » titre par exemple Le Monde. Pour Marianne, c’est « Raisins, cerises, céleris… voici les fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides ». Sur la toile, FranceTVInfo met en ligne la séquence du journal de 13 heures du mardi 20 février 2018 en sonnant le tocsin : « Pesticides : une enquête alarmante sur les fruits et légumes ».

20 Minutes fait encore plus fort : « Fruits et légumes contaminés aux pesticides : Comment éviter de s’empoisonner ? »

Un échange de bons procédés avec le biobusiness

Cela tombe bien, à quelques jours de l’ouverture du Salon de l’Agriculture. Mais les manifestations d’agriculteurs risquent de voler quelque peu la vedette aux pesticides pestiférés.

Et cela fait bien les affaires du biobusiness, dont des acteurs majeurs comme Biocoop (un chiffre d’affaires qui tutoie maintenant le milliard d’euros), Bjorg et Bonneterre ou Léa Nature, sont « partenaires » de GF. Partenariat à bénéfices mutuels : GF alimente les peurs alimentaires et la phobie des pesticides, pour le plus grand bien des affaires du biobusiness, qui en retour alimente financièrement le fonds de commerce de GF.

Et GF écrit fièrement, mais avec des prudences sémantiques :

Générations Futures limite autant que possible les financements publics pour ne pas se retrouver dépendant des pouvoirs en place. Ainsi, il nous arrive de percevoir des subventions pour des projets précis de la part du ministère de l’Agriculture, de la santé ou de l’Environnement.

Des subventions ? Par exemple 25.000 euros du ministère Hulot pour la gesticulation annuelle, de fin mars, de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides. À quoi servira l’argent ? Mystère !

Et aussi :

Vos soutiens représentent à eux seuls près de 1/3 des rentrées de l’association.

Faites un petit calcul et vous aurez une idée de ce que représente la dépendance des pouvoirs économiques et des fondations « inspiratrices » d’opinions.

Le grand enfumage

Tout cela pour un « rapport » qui constitue une fois de plus un formidable enfumage.

GF a repris les chiffres des contrôles officiels réalisés dans le cadre d’un programme européen par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

Ces chiffres sont colligés par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), qui publie annuellement un rapport très détaillée portant sur l’Union Européenne, l’Islande et la Norvège (dernier communiqué de presse et rapport sur les contrôles de 2015).

Mais GF a fait des moyennes sur cinq années (de 2012 à 2016) et tonitrué sur les pourcentages de produits contenant des résidus de pesticides quantifiables et, dans une moindre mesure, sur les dépassements de limite maximale de résidus.

Cela lui a permis de proposer un classement des « plus contaminés » au « moins contaminés » ou, comme l’écrit une Marianne peu inspirée, « par degré de toxicité ». Les raisins seraient ainsi plus « toxiques »  ou « contaminés » que les avocats, parce que 89 % et 23,1 % de ces produits, respectivement, contiennent des résidus de pesticides quantifiables.

C’est une supercherie grossière, à l’instar des dirty dozen de l’Environmental Working Group états-unien. Elle s’accompagne évidemment d’une belle gesticulation : et encore, on ne sait rien sur les résidus supérieurs à la limite de détection…

Mais nous ne saurons rien sur le nombre d’échantillons analysés par la DGCCRF – et donc la robustesse des chiffres. Ni sur la quantité réelle de résidus par rapport aux normes – sachant que la limite de quantification peut être inférieure de plusieurs ordres de grandeur à la limite maximale de résidus. Ni sur les pesticides en cause.

Ce qui importe, en définitive, c’est le bruit médiatique. Plus c’est simpliste, et accessible à des acteurs de la médiocre médiacratie peu regardants sur l’« information » qu’ils distillent, mieux ça vaut. Alors allons-y : tous contaminés, tous stigmatisés, foi de GF et de ses sponsors…

Des normes administratives hyperprotectrices

En fait, les normes administratives – qui ne sont pas des seuils toxicologiques – sont établies de manière à être hyperprotectrices. En bref, la dose journalière admissible (DJA) est le 1/100e (ou moins) de la plus petite dose qui, dans un test, est en-dessous de celle qui provoque un effet, n’importe lequel, chez des animaux du test.

Les limites maximales de résidus (LMR) sont calculées de telle façon que la très grande majorité de la population ne dépasse jamais la DJA. En outre, lorsqu’une substance n’est pas autorisée en Europe et qu’une demande de fixation de LMR n’a pas été faite par les exportateurs/importateurs, celle-ci est établie au niveau du seuil de détection. Bon nombre de dépassements pour des produits alimentaires importés sont dus à cette situation.

Vous vous faites une ventrée de cerises et craignez un dépassement de DJA ? Vous souffrirez d’indigestion bien avant de risquer votre santé à cause du diméthoate (maintenant interdit)… Et la DJA, c’est la quantité que l’on peut absorber tous les jours, vie entière.

Une mise en perspective minimale

Certains médias ont tout de même pris la peine d’interroger – en plus du militant – des sachants.

Cela donne 10 paragraphes alarmistes dans Le Monde et un paragraphe rassurant (enfin, avec des bémols). Ouf, l’équilibre journalistique a été respecté.

France 2 a, comme d’habitude interviewé des gens dans la rue – c’est important, le micro-trottoir et l’opinion d’illustres inconnus… – et Mme Laurence Plumey, médecin nutritionniste à l’Hôpital Antoine-Béclère (Hauts-de-Seine) :

Pas de panique. On ne s’empoisonne pas en mangeant des fruits et légumes…

Mais l’articulet qui accompagne la vidéo sur la toile ne s’y réfère pas. Ouf, la ligne éditoriale est respectée.

Touche pas à mon bio !

On peut s’inquiéter ou s’exciter à la lecture de ce « rapport » ou des paraphrases médiatiques.

On peut aussi s’informer sur la situation réelle par les rapports de l’EFSA. Ces rapports devraient pourtant être connus des journalistes qui sont dotés d’un peu de mémoire : l’indigent Cash Investigation de février 2016 intitulé : « Produits chimiques : nos enfants en danger » n’avait-il pas versé dans la désinformation grossière en exploitant le titre, certes maladroit, du communiqué de presse de l’EFSA sur son rapport de 2015, « Plus de 97 % des aliments contiennent des résidus de pesticides dans les limites légales » ? Cela avait du reste donné lieu à quelques articles musclés (exemple).

Il se trouve que les chiffres de l’EFSA – pour les quantifications et les dépassements – sont assez similaires à ceux produits par GF. Ce n’est pas surprenant : la France est à l’image de l’Europe et inversement.

L’EFSA a écrit dans son dernier communiqué de presse – intitulé, rappelons-le : « Résidus de pesticides dans les aliments : le risque pour les consommateurs reste faible » :

97,2 % des échantillons analysés se situent dans les limites permises par la législation de l’UE. 53,3 % des échantillons testés étaient exempts de résidus quantifiables tandis que 43,9 % contenaient des résidus ne dépassant pas les limites légales. […]

L’EFSA a également procédé à l’évaluation des risques associés à l’alimentation sur la base de l’EUCP. L’Autorité a conclu que le risque pour les consommateurs était faible, tant pour l’exposition à court terme (aigüe) qu’à long terme (chronique).

Ainsi donc, des chiffres grandement similaires – avec, dans le cas de l’EFSA, une énorme quantité d’informations supplémentaires ainsi que des analyses spécifiques – aboutissent à des conclusions différentes.

En fait, dans le cas de GF, la conclusion a manifestement été préprogrammée…

Car il est une autre information donnée par l’EFSA :

99,3 % des aliments bio étaient exempts de résidus ou présentaient des taux se situant dans les limites légales.

C’est mince. Il faut donc consulter le rapport détaillé pour apprendre que 13,5 % des échantillons présentaient des résidus de pesticides quantifiables (rappel : 43,9 % en conventionnel). Pour les dépassements, c’est 0,7 % en bio (2,8% en conventionnel). Encore faut-il savoir que beaucoup de pesticides autorisés en bio ne sont pas recherchés dans les analyses.

Ainsi, en payant beaucoup plus cher du bio – dont aucune étude sérieuse n’a montré une supériorité sanitaire – on divise par 3 ou 4 son « risque » – sans conséquences pour la santé – de trouver des résidus dans ses fruits et légumes. Dans certains cas, on augmente considérablement celui d’y trouver des mycotoxines, très dangereuses, ou encore du datura.

Mais l’important est ailleurs : GF s’est bien gardé de présenter les chiffres du bio en France… On ne va tout de même pas dire aux Français que le bio utilise aussi des pesticides et qu’on en trouve des résidus dans ses produits…

Mais que font nos autorités ?

Le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France a fustigé le « rapport » et notamment écrit :

La présence de résidus de pesticides n’est pas synonyme de risque et d’impact pour la santé des consommateurs. Les techniques analytiques d’aujourd’hui permettent de quantifier à l’état de traces quasiment tout ce que l’on recherche. Les chiffres relevés par Générations Futures sont d’ailleurs tout à fait rassurants sur la qualité sanitaire des fruits et légumes produits en France.

En Allemagne, l’Institut Fédéral pour l’Évaluation des Risques (BfR) aurait produit une mise au point sans délai.

Et en France ?

L’Union des Industries de la Protection des Plantes interpelle :

Les autorités (l’Anses et les ministères concernés) doivent nous dire si ces chiffres sont préoccupants ou pas.

Les malheureux ! Ils ne savent pas à quoi ils s’exposent ! Mme Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition Écologique et Solidaire, a gazouillé :

Le rapport rendu par @genefutures sur les #pesticides met bien en évidence l’urgence de la sortie d’un usage non maîtrisé des produits phytos comme le #glyphosate. Le plan de sortie en concertation sera publié fin mars. Ces questions sont une priorité pour le @gouvernementFR

Décidément, elle n’en rate pas une !

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  • A écouter les uns et les autres, il ne faudrait plus manger de viande, de sucre, de gâteaux, boire de vin, manger de fruits et légumes, etc. On va tous finir moine.
    La longévité des uns et des autres augmentent chaque année.
    Nous sommes victimes des lobbies et de leur malhonnêteté.
    Agnès Buzyn ne fait pas exception avec sa déclaration qui a insinué que le vin était aussi dangereux pour la santé que les autres alcools.
    Et la drogue qu’en dit elle? Et la pornographie qu’en dit elle? Et l’euthanasie qu’en dit elle? Et l’eugénisme qu’en dit elle? Et le transhumanisme qu’en dit elle? Et les enfants nés par PMA sans père qu’en dit elle? Et les enfants nés sans mère par GPA qu’en dit elle? Et les SDF qui meurent dans la rue qu’en dit elle?
    Elle n’ose pas traiter les Français d’alcooliques comme son patron Jupiter mais c’est tout comme.
    Ras le bol de tous ces rabat joie qui ne s’attaquent pas aux vrais problèmes par paresse intellectuelle.

  • « A écouter les uns et les autres, il ne faudrait plus manger de viande, de sucre, de gâteaux, boire de vin, manger de fruits et légumes, etc. On va tous finir moine. »
    .
    Pour dire la même chose, autrement…
    À l’issue de sa consultation, un patient entre deux âges questionne son médecin, après que ce dernier lui ait fait quelques recommandations.
    — Docteur, si je ne fume pas, si je ne bois pas, si j’arrête de courir le guilledou, pensez-vous que je vivrai plus vieux ?
    — Plus vieux, je ne sais pas, répond le médecin… Mais ça vous paraîtra plus long !

  • J’aime le passage sur l’intoxication par les cerises absorbées en grande quantité.

    • c’est comme les poulets à la dioxines, à l’époque ils avaient calculé que pour s’intoxiquer avec la dioxines des poulets il fallait en manger 5 tonnes par jours…

  • Intéressant…, typiquement le compte rendu d’un techno (l’auteur) qui croit tout savoir sur, et croit avoir tout compris sur le vivant, vu sa longue expérience.
    Un gars qui raisonne cloisonné dans sa spécialité, sans prendre en compte les systèmes du vivant dans lesquels nous baignons.
    .
    Arrêtez ces discours cyniques SVP , ouvrez votre champ de vision SVP.
    Pitié, notre biotope, les êtres qui l’habite/compose vous implorent, moi compris.
    Moins de cides, c’est plus de bio.
    Utilisez votre intelligence a promouvoir la vie, ou au moins à avoir le moins d’impacts négatifs, ça sera une sortie par le haut.
    .
    En ôtant au hasard des rivets sur un avion, on ne sait lequel provoquera le krash.
    En ayant fait crever 80% des insectes, êtes vous joueur au point de savoir quel est le taux d’éradication qui provoquera un effondrement de la biosphère et donc de votre logique de mort séculaire ?
    .
    Même si le battage médiatique est un peu bête, le fond est bon
    Moins de pesticides, voire plus du tout à terme, ça fait fonctionner les méninges dans le bon sens, pour la vie !

    • Moins de pesticides, voire plus du tout à terme, ça fait fonctionner les méninges dans le bon sens, pour la vie !

      Moins de pesticides, voire plus du tout à terme, ça veut dire une production agricole en chute libre et donc la famine…

        • Vous oubliez la connaissance des systèmes vivants et l’intelligence humaine, pour compenser les biocides, c’est plus propre et toute la biosphère y gagnera.
          .
          Mes voisins vignerons , jeunes qui partent avec des cancers , ont des problèmes de thyroïdes, ont ils raison de persister dans cette démarche écocide ?
          Ils n’ont pas le choix, rentabilité etc..
          On connait la chanson.
          Il faut être vivant pour chanter, voilà le choix.
          cdlt

          • Vos voisins jeunes cancéreux vous devriez les faire connaître car ce serait scandaleux qu’ils se suicident ainsi. Vous prenez vraiment les gens pour des cons vous les écolos!

            • 1 -je ne suis pas écolo mais ai une sensibilité pour le vivant.
              .
              2- je ne prends personne pour un con , vous le faites tout seul en ne voyant pas plus loin que le bout de votre nez:
              Sur 5000 ans, ça ne fait que 50 ou 60 ans qu’on produit la nourriture avec des biocides, alors ce sera pour l’éternité ???
              Vous niez tout progrès dans la compréhension du vivant, vous niez l’intelligence humaine.
              Tuer n’est pas comprendre, combattre n’est pas comprendre.
              Ne voyez- vous pas que la façon de produire notre nourriture nous entraîne dans une impasse.
              Heureusement que des éclaireurs montrent d’autres voies.
              .
              3 -ils sont morts. Vous voulez leurs identités ????
              Dans les magasins on ne voit pas comment tout est produit…
              Faites un stage dans les zones de production intensive, vous changerez de sensibilité et de discourt.
              Vous aurez alors surement en tête les attaques chimiques de la guerre 14/18.
              cdlt

              • Une sensibilité? Vous devriez commencer par vous renseigner pour comprendre à quoi vous êtes sensible au lieu de raconter des imbécillités et des platitudes écolos stupides! Quand on ne connaît rien à la nature on ne se mêle pas de sa défense. Je connais la nature et je la défend contre des cinglés qui lui nuise par ignorance et bêtise!

          • Curieux mais les paysans ont moins de cancers que la population générale (enquête MSA). Ensuite continuez à prendre les gens pour ce que l’on est et qu’ils ne sont pas! Il y a beaucoup de paysans qui ont plusieurs diplômes dans leurs différents domaines et n’en sont plus au doigt levé. S’ils utilisent (mais de moins en moins) des pesticides, c’est pour éviter d’autres problèmes. Les aflatoxines, ça c’est réellement cancérigène et on en a plus aujourd’hui qu’il y a 5 ou 10 ans.

            • Tout n’est pas noir ou blanc, je ne critique pas les agriculteurs, je critique une pratique agricole qui doit évoluer vers une compréhension du vivant et des systèmes.
              Dans la nature livrée à elle même, il y a rarement des problèmes comme sur une monoculture intensive, réfléchissez y. 😉
              Je pourrais prendre l’exemple de l’élevage intensif hors sol également, en regard des animaux en liberté.
              Pour les cancers, c’est vous qui voyez 😉
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A9rance_de_vie_humaine#Une_%C3%A9volution_future_incertaine

              • c’est LE sujet,avant on interdisait un truc quand on avait des preuves que le dit truc posait plus de problèmes qu’il n’offrait d’avantages…

                désormais la preuve est accessoire.

                vous avez peut être raison.. sauf que si je ne sais pas avec certitude je n’accuse pas , je ne force pas les autres…et c’est tout..
                donc commençons quel est l’impact sanitaire des pesticides sur la population? Combien de morts?

                • « commençons quel est l’impact sanitaire des pesticides sur la population? Combien de morts? »
                  Quel pesticide à provoqué telle cause, quel cocktail , à quelles dose , est il bien mort à cause des pesticides ou du tabac ….
                  et pendant ce temps là rien ne bouge, sauf les cancers qui augmentent, sauf la biodiversité qui diminue.
                  Cette discussion d’apothicaire n’est pas à la hauteur des enjeux.
                  voir réponse ici : leham24 fév. 19h38

                  • les cancers augmentent…certes mais pourquoi et comment ( je vois une inflexion de l’incidence dans les année 2000 quant à moi. mais bon qui se soucie des détails… et la biodiversité est appelée à diminuer avec l’augmentation de la population et du niveau de vie des humains.. Etes vous certain que ce que vous proposez va permettre de faire remonter la biodiversité et comment et combien?

                    • et bien sur vous n’avez pas répondu..quoique vous accusiez..l

                    • @jacques lemiere
                      Je ne vois pas où je suis accusatoire.
                      Je ne fais que décrire ce que je vis, c’est de l’expérience directe , pas un rapport moisi ou bidonné dans un placard.
                      Je n’apprécie pas être gazé régulièrement, en toute légalité, par des voisins agriculteurs.
                      Je n’apprécie pas voir disparaitre au fil des années, animaux utiles et inutiles suite à ces épandages. (hérissons, batraciens,… ) les animaux domestiques sont touchées également (chiens chats) confirmation par vétérinaire local.
                      Sans effet sur l’homme ? vous faut-il une étude pour vous convaincre ?
                      Je n’apprécie pas de voir les cours d’eau ou nappes phréatiques polluées, devoir payer une épuration supplémentaire ou devoir acheter de l’eau de bouteille.
                      Je n’apprécie pas voir les terres (mortes, vide vie, donc compactées) ruisseler dans les rivières au moindre orage et ne retenant absolument plus l’eau.
                      Mince pourquoi toutes ces inondations ???
                      Les campagnes se dégradent inéluctablement. Que fait la police ? Rien, tout est légal.
                      J’ai également des voisins , surtout viti, qui se choppent toutes sortes de maladies dont cancers, normal 22 traitements par an ça fini par porter ses fruits.
                      Les familles le disent que ça vient des produits, vous allez me dire que ce n’est pas une preuve, et je le concède et puis de toute façon ils allaient bien mourir un jour…
                      M’enfin si l’on est suffisamment sensible à la vie et observateur du peu que je vient d’énoncer, on a envie d’une autre agriculture que celle basée sur la chimie.
                      L’assiette n’est pas le pire dans ce problème de l’agriculture chimique, donc l’auteur à presque raison mais il a un regard étroit, partial.
                      D’autres alternatives ? Ce n’est pas comme si c’était impossible, regardez Cuba par exemple.
                      (svp je ne parle que du modèle agricole)
                      Nous sommes à une époque où nos connaissances ont progressées sur les agricultures alternatives.
                      Je tire juste une sonnette d’alarme car des gens comme vous qui avez un pouvoir financier donc d’influence, ne semblez pas conscient des enjeux, vu vos propos.
                      Il en va de la survie des écosystèmes en général et donc de MON habitat au sens large, du votre aussi et par conséquent de nos vies à vous, à moi et à tous ceux qui habitent en Europe.
                      Chaque zone climatique ses problèmes et ses solutions.
                      Mais sur Terre, tout est lié.
                      .
                      Si vous comprenez l’intérêt vital d’aller vers du sain et durable en matière d’agriculture, le monde aura changé.
                      S’il vous faut des bilans chiffrés, cherchez les si vous vous sentez vraiment concerné, moi je n’en ai pas besoin.
                      Est il rentable de sauver cet homme qui se noie, je ne me pose pas la question, je parts en courant ! (lol)
                      Non je plonge bien évidement.

    • Comment les plantes se défendaient avant la présence de l’homme contre leurs parasites, virus, bactéries [comment a-ton découvert les antibiotiques?] et autres pestes? Ne fabriquaient-elles pas des xxx-cides pour les empêcher de lui nuire et les détruire. L’essentiel des pesticides sur une pomme (ou une plante) sont d’origine naturelle et parmi ceux-là, plus d’un tiers sont génotoxiques, mutagènes ou cancérigènes (à des doses certes plus élevées!). Les produits chimiques eux sont contrôlés, testés et c’est effectivement nécessaires (on notera que lors de la précédente présidence, de nombreux produits phytosanitaires « naturels » ont été autorisés sans avoir subi le parcours imposé aux pesticides « chimiques » (et pourtant ils ne sont pas moins chimiques!).

      • L’incroyable ignorance de nos contemporains, obligés d’aller à l’école jusqu’à 16 ans minimum, fait qu’ils ignorent que toute la vie sur Terre est composée d’éléments chimiques. Et donc que les pesticides et tout ce qu’ils considèrent naturel est tout aussi chimique que les produits chimiques qu’ils dénoncent! Quand la bêtise atteint un tel stade on reste sans voix!

        • Si vous partez du postulat que
          Produit chimique = produit chimique
          alors glucose = acide sulfurique
          .
          Je vous souhaite un bon appétit.
          .
          « Quand la bêtise atteint un tel stade on reste sans voix! »

          • C’est ça! On vit plus vieux parce qu’on est empoisonné par les pesticides. Vous avez tout à fait raison au sujet de la bêtise elle me laisse sans voix!

            • L’espérance de vie est multifactorielle comme vous pourrez le lire sur wikipedia.
              .
              Facteurs comportementaux et alimentaires
              Liens avec les dépenses de santé
              Facteurs économiques et sociaux
              Facteurs environnementaux

              Une évolution future incertaine[modifier
              Alors que les projections de l’Insee et l’ONU prédisent une évolution vers le haut, certaines études contredisent ce scénario. Elles relèvent principalement la non prise en compte de phénomènes considérés comme des « bombes à retardement » que sont l’obésité, les maladies dues à l’amiante, le tabagisme et les impacts des produits phytosanitaires et de la pollution sur la santé (augmentation impressionnante et avérée du nombre de cancers)
              .
              Bien à vous

          • Ce que dit Thibs, c’est juste que naturel =/=> bon, cette équivalence qu’on essaie de nous faire gober est une escroquerie.
            Si vous êtes convaincu du contraire je vous souhaite aussi un très bon appétit.

            • En partie d’accord , tout n’es pas bon dans la nature mais partir de ce fait pour introduire que les produits phyto sont parfaitement tolérables puisque la nature se défend avec des poisons, est un raisonnement fallacieux.
              Nous avons évolué en tant qu’espèce au contact de la nature et ne consommons ce qui est bon pour nous, soit directement soit en le transformant.
              Avec les produits phyto nous consommons systématiquement , a faible dose, en cocktail, des produits que nous n’aurions pas consommé dans la nature.
              Et par ailleurs l’épandage de ces produits phyto dans la nature, à large échelle n’est pas sans conséquences sur les écosystèmes dont nous dépendons.
              Merci pour le bon appétit, je continue à manger des aliments traditionnels, sans aucun produit phyto ni engrais, sans maladies particulière car poussant dans un écosystème un peu plus riche et complexe qu’un champ de monoculture.

    • Les insectes se portent très bien, merci pour eux. Il y aura encore des insectes sur la terre dans des milions et des millions d’années, pas sur qu’on puisse dire la même chose de l’homme.
      l’homme fait partie de l’éco système, il n’est pas en dehors donc son activité est légitime. La complexité du vivant est justement trop complexe pour que nous puissions dire ce qui est ou non bénéfique ni à court termes ni à long terme si tant est que l’on puisse manier les concepts de bénéfiques ou de maléfique pour ce qui n’est en définitive que de l’agitation d’atomes…

      • « Les insectes se portent très bien, merci pour eux. »
        Malheureusement non.
        https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/disparition-des-insectes-en-europe-c-est-l-ensemble-de-la-biodiversite-qui-est-en-declin_2427369.html
        .
        « l’homme fait partie de l’éco système, il n’est pas en dehors » vrai
         » donc son activité est légitime »Oui et non
        Oui parce qu’il n il n’est pas en dehors, non parce que son développement irraisonné menace sa survie propre, et ce, en négligeant la sixième extinction de masse qui ne semble pas vous préoccuper ? c’est une question sincère.
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_de_l%27Holoc%C3%A8ne
        .
        Si vous ne voulez pas en arriver à ce stade de votre vivant  » Il y aura encore des insectes sur la terre…, pas sur qu’on puisse dire la même chose de l’homme » Il y a des choses à comprendre et à faire.
        Peut être même que des hommes survivrons à un effondrement global qu’il aura lui même provoqué par son inconscience et son refus de prendre ses responsabilités à temps. Voyez je suis plus optimiste ! lol
        pour une première approche :https://www.youtube.com/watch?v=1dgjIeR5DBY&feature=youtu.be
        .
         » La complexité du vivant est justement trop complexe pour que nous puissions dire ce qui est ou non bénéfique ni à court termes ni à long terme »
        En ôtant au hasard des rivets sur un avion, on ne sait lequel provoquera le krash.
        En ayant fait crever 80% des insectes, êtes vous joueur au point de savoir quel est le taux d’éradication qui provoquera un effondrement de la biosphère … ?
        Étudiez ce qui s’appelle l’effondrement des civilisations.
        A la différence près est que notre civilisation est globale et gigantesque aujourd’hui, pas d’endroit vierge où migrer.
        .
        « si tant est que l’on puisse manier les concepts de bénéfiques ou de maléfique pour ce qui n’est en définitive que de l’agitation d’atomes… »
        Si personnellement vous en restez à vos positions de votre message précédent , effectivement. 😉

        cdlt

    • @leham
      Les faits n’allant pas dans votre sens, vous essayez de dénigrer celui qui les rapporte. Mais cela ne change rien aux faits.
      S’en suit dans tous vos posts une digression moralisatrice et éco-responsable dont la conséquence est, finalement, de priver une bonne partie de la population mondiale de l’amélioration de ses conditions de vie, processus dont l’Occident et vous-même êtes les grands bénéficiaires. Vous êtes tout-à-fait libre d’appliquer vos grands principes à vous-même mais je doute que cela soit le cas. La dispendieuse énergie éco-délétère que vous dépensez sur CP (et sans doute sur d’autres sites) en donne déjà un aperçu. 
      Le WWF (organisme non spécialement connu pour être un défenseur du Grand Capital) a montré dans une étude que la biodiversité augmentait (modérément) dans les pays développés sans avoir besoin d’appliquer votre moraline.

      « S’il vous faut des bilans chiffrés, cherchez les si vous vous sentez vraiment concerné, moi je n’en ai pas besoin. ». Vous faites bien, vous ne trouverez rien de probant qui va dans votre sens. Le seul fait que vous arrivez à nous sortir est la baisse des populations d’insectes en Europe. Constatation exacte mais ponctuelle: quel est le chiffre normal, son évolution ces derniers siècles…etc On n’en sait rien. L’attitude écolo ‘c’est la faute des insecticides » est la même que pour le réchauffement climatique « c’est la faute de l’homme »
      Vous êtes dans l’idéologie et l’idéologie n’aime pas les faits.
      « Quand la théorie et les faits de concordent pas, tant pis pour les faits » Hegel.

      • @Cyde
        Allo ? les faits n’allant pas dans mon sens ??? lol
        je dénigre la personne ??? où, quoi, quand, comment ?
        si c’est pour celui qui me traite de bête et idiot à longueur de message, permettez qu’a un moment je me moque un peu.
        .
        « et sans doute sur d’autres sites » et non désolé vous m’avez en exclusivité, c’est bien assez, je n’aurais pas l’énergie et le temps pour. lol
        .
        Bon, le principal est que vous croyiez ce que vous dites. Vous avez raison, j’ai tort sur absolument tout.
        Il n’est pas bon du tout de pratiquer une agriculture exempte de pesticides comme à cuba,
        Il n’est pas bon d’engager des recherches dans cette voie, car qui fiancerait ces recherches dispendieuses sans produit phyto à vendre au final ?
        Il est bon de détruire les écosystèmes car on pourra tout cultiver sous serre en environnement contrôlé, avec des robots pollinisateurs électriques, rechargeables sur réacteurs au Thorium.
        Chier cette nature en fait ! lol
        .
        C’est plus prosaïque que vous le croyez, point de conspiration d’un quelconque officine, je tente l’impossible, sensibiliser à la réalité, sortir du fantasme, ouvrir les calculettes à l’intelligence du cœur, bref je m’essaye simplement au didactique en terrain hostile. Merci à vous de m’en libérer par vos propos, j’ai épuisé mon quota énergétique en la matière.
        Voyez ça ne dure pas bien longtemps, je ne fais que passer.
        .
        Dormez tranquillement braves gens pour reprendre le début du titre d’un livre bien connu.
        .
        sincèrement bien à vous et bon cheminement sur la voie de la connaissance.
        Je retourne concrétiser mes paroles, ne vous en déplaise.

        .
        « Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. » un copain à Hegel ?

    • http://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/pesticides-bio.html

      Voilà, moins de pesticides de synthèse, ça veut aussi dire plus de sulfate de cuivre dans les sols, par exemple. Sachant que contrairement au glyphosate tant décrié, le cuivre a une toxicité avérée, et une durée de vie très largement supérieure.
      Et ça veut aussi dire plus de pesticides de synthèse dans les pays produisant les plantes utilisées pour faire les « produits naturels » tolérés en bio. Mais à la limite on s’en fiche, ça se passe en Afrique… J’avais lu en ligne un article édifiant sur le sujet, malheureusement je n’arrive pas à remettre la main dessus…

      • Oui nous vivons une époque formidable où l’on trouve des arguments dans un sens et dans l’autre. C’est valable pour moi également 😉
        .
        En fait je continue à intervenir car je ne comprends pas pourquoi vous défendez l’indéfendable, cad tous ces produits écocides même si je reconnais que ça a éradiqué la faim chez nous.
        Il faut voir le conventionnel comme une étape et pas comme une finalité.
        Car les « phytos » en finalité c’est l’effondrement des écosystèmes et nous avec.
        Vous jouez avec la résilience de la nature, difficile de dire avec précision quand l’élastique va péter.
        Heureusement que nous avons de forets sanctuaires….
        .
        Pourquoi n’aspirez vous pas à un agriculture saine et durable, comme à cuba, plutôt que justifier l’agriculture écocide en vous appuyant sur la critique du bio.
        Certes le bio n’est pas parfait, et alors ? ça justifie encore moins le conventionnel.
        Cherchons et mettons en place le plus que le bio.
        La permaculture est un exemple qui fonctionne parfaitement.
        Pourquoi refusez vous de vous inspirer d’exemples qui fonctionnent comme à Cuba ?
        Libre à vous de mettre en place des pratiques saines et durables de votre cru.
        Nous en savons plus que nos aïeux, le labour n’est pas obligatoire et ainsi de suite,
        Pourquoi ne pas progresser vers le sain et durable ???
        Evidemment que ça ne va pas se faire en 1 jour mais pourquoi le refuser d’entrée.
        Car c’est ce que font tous les intervenants ici, vous refuser le progrès vers le sain et durable. Par ce que c’est soit disant écolo ???
        Sincèrement je ne « VOUS » comprend pas.

  • Il est intéressant de noter que si on appliquait à l’eau de boisson les mêmes coefficients que ceux utilisés pour les LMR on mourrait en moins d’une semaine, en se limitant à 10 cl/jour (boire 10l/jour est mortel à CT) …

    • certes…mais ça renseigne surtout que devant l’ignorance et pour systématiquement ne rien faire et pourtant ne pas d’être accusé d’etre irresponsable..on adopte des normes de décisions.
      On fait une hypothèse d’effet proportionnel à la dose… parce qu’on doit bien faire une hypothèse..on sait qu’elle sans doute fausse..mais si on ne fait pas ça on ne fait rien. ( on a toujours goûté un petit bout , attendu si ça avait des effets pour savoir si c’etait mangeable sans danger).

  • La bêtise des écolos est bien mise en évidence par le fait que l’espérance de vie est de nos jours de 80 ans, alors que nous consommons des pesticides qu’ils qualifient de poisons. Rappelons qu’avant l’usage des pesticides l’espérance de vie était de 45 ans. Mes parents eux sont morts à 93 ans!

    • Sauf que l’augmentation de l’espérance de vie n’est plus avérée, loin de là, et l’utilisation massive de pesticides est récente. Vos parents mangeaient, sans nul doute, des aliments de bien meilleure qualité que vous.

      • « l’augmentation de l’espérance de vie n’est plus avérée »
        C’est une vaste blague ?
        Vous pouvez développer ?

      • Vous êtes idiot ou ignorant, les pesticides existent depuis près de 1 siècle! Lisez Wikipedia avant d’écrire des imbécillités. Vous aurez l’air moins stupide! Mes parents en ont consommé TOUTE leur vie. Vous êtes la preuve que les écolos associent la bêtise à l’ignorance!

        • En lisant de manière objective wikipedia vous trouverez:
          « L’ère des pesticides de synthèse débute vraiment dans les années 1930, profitant du développement de la chimie organique de synthèse et de la recherche sur les armes chimiques durant la Première Guerre mondiale. »
          MAIS:
          « depuis 1945, a vu un développement considérable encore de mise aujourd’hui  »
          et également » On peut dater le lancement de la « Révolution verte » de 1943  »
          Sur contrepoints vous trouverez également:
          « Lisez (bien) Wikipedia avant d’écrire des imbécillités. »

          • 1930 et on est en 2018, cela fait combien de temps ? En plus vous ne savez même pas compter! En 1945 l’espérance de vie était de 65 ans, elle est de 80 aujourd’hui. Vous allez nier encore longtemps pour ne pas reconnaître que vous n’y connaissez et comprenez rien!

            • Débute en 1930 …
              MAIS « depuis 1945, a vu un développement considérable encore de mise aujourd’hui »
              Ça ferait plutôt 73 ans d’utilisation à grande échelle.
              C’est plutôt cette date qui marquerait la déclaration de guerre contre la biodiversité, dommage collatéral… qui à vos yeux est surement un mal nécessaire qui n’a pas grande importance ?

              • En plus d’être ignorant et stupide vous êtes suffisant comme tous les idiots. Plutôt que reconnaître votre incompétence vous essayez de conforter vos déclarations iniques. Les faits est que grâce aux pesticides l’homme a gagné 15 ans de vie depuis.

                • Je n’ai jamais dit que les pesticides avaient été inutiles, mais maintenant, à force, le bénéfice bascule….
                  https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/disparition-des-insectes-en-europe-c-est-l-ensemble-de-la-biodiversite-qui-est-en-declin_2427369.html
                  C’est bien pour cela qu’il faut mettre en place d’autres solutions que la logique de l’éradication sans discernement.
                  Il n’y a pas besoin d’être intelligent pour éradiquer, logique d’après guerre…, il est temps d’évoluer, de progresser, qu’en pensez vous ?

                  • @leham.
                    Vous avez une idée de l’évolution de la population des insectes en Europe ces derniers siècles? Non? Alors comment pouvez-vous être sur qu’il s’agisse des pesticides? Est-ce que cela ne pourrait pas être une fluctuation d’origine naturelle?
                    Votre raisonnement est le même que celui d’autres écolos sur le réchauffement climatique devant « forcement » être d’origine anthropique.

                    • Amis terriens qui fantasmez la réalité, qui utilisez la raison sur des points de détail pour tenter d’occulter la réalité de l’ensemble, amis qui savez mieux que ceux qui vous pondent des rapports chiffrés que vous réclamez pourtant pour être convaincus et bien creusez ce sujet, si vous vous sentez concernés par l’avenir et le présent de la civilisation humaine.
                      (« Le facteur principal avancé par les scientifiques : l’intensification des pratiques agricoles avec, en premier lieu, le recours accru aux pesticides. »)
                      .
                      Je n’en ai pas besoin de ces rapports, je vis au contact de la nature. Depuis plus de 20 ans je constate une dégradation de la biodiversité animale, pas besoin de rapport chiffrés.
                      Les pratiques agricoles étant ce qu’elle sont, si elle ne changent pas , il n’y a absolument aucune raison que la situation aille vers un mieux.
                      et si mieux il y a parfois, c’est le fruit de gens que vous décriez à longueur d’articles, ceux que vous qualifiez d’ecolo, comme si c’était une tare que de porter attention bienvellante à la nature. BNature dont nous sommes issus et qui nous héberge et que sans doute les citadins hors sol, dans le confort, n’ont même plus conscience.
                      Je ne blâme pas les citadins de ne pas connaitre et vivre les pratiques agricoles actuelles, moi même je les ignorait 20 ans plus tôt mais ne niez pas sans savoir svp .
                      s’il vous faut des preuves, cherchez les, vous êtes concernés.
                      Ce qui me désole le plus est que je tente simplement de vous sensibiliser au méfaits des pratiques actuelles MAIS surtout à du progrès , à une aspiration pour des pratiques agricoles saines et durables .Et vous, pour je ne sais quelle raison(idéologique ?du profit ?) restez accroché à des pratiques mortifères qui nous mènent droit à la catastrophe environnementale et donc la catastrophe tout court.
                      Alors certes vous en avez marre des discours catastrophiques, il en est ainsi lorsque l’on approches les limites sur de multiples facteurs mais ce n’est pas en occultant la réalité que ça va se résoudre tout seul.
                      Si je devais résumer vos positions diverses et variées: inconscients et fantasmeurs.
                      C’est assez attristant car ces attitudes en retardant les prises de décisions, amplifient l’effondrement a venir.
                      Tipioka a sur gérer ses limtes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tikopia
                      Bien à vous.

        • « Les quantités de pesticides utilisées dans le monde augmentent régulièrement depuis soixante ans » dixit votre cher wikipedia. Ce n’est pas parce qu’ils existaient qu’on les consommait massivement

      • Vos parents mangeaient, sans nul doute, des aliments de bien meilleure qualité que vous.

        Vos parents mouraient fréquemment d’intoxications alimentaires aux origines parfaitement naturelles (moisissures, bactéries…) Ces drames ont pratiquement disparu grâce aux progrès de l’agro-industrie.

        • C’est un fait exact mais ça ne justifie pas pour autant de stagner dans sa marre de colzor trio ni de revenir à l’agriculture d’arrière grand papa.
          .
          C’est amusant de voir des dits-progressistes s’accrocher à des pratiques non-durables , écocides à grande échelle, alors qu’une sortie par le haut, dans le respect du vivant serait profitable à tous, biosphère comprise.
          Pourquoi ne croyez vous pas en l’humain sur ça capacité à produire sa nourriture de manière saine et durable ????

          • écocides? la seule chose que cela tue c’est votre raison. Sans pesticides les insectes, moisissures et champignons détruisent les récoltes. Le citadin qui n’y connaît pas plus en agriculture qu’en chimie! Vous foutiez quoi à l’école? Vous regardiez les mouches pour vouloir les protéger aujourd’hui?

              • et alors???? la biodiversité est en déclin…et donc???
                elle a déjà beaucoup décliné dès les débuts de l’augmentation de la population humaine.. En tant que tel ce n’est pas un problème….

                • Vous dites cela car, vous ne semblez pas voir l’interdépendance des être vivants et supposément croyez l’homme capable de résoudre tous les problèmes, ce qui est faux. L’homme ne sait pas créer la vie par exemple, l’homme ne sait pas créer l’énergie.
                  Sans vouloir introduire une critique du libéralisme ici, il est un travers oblitérant que de considérer chaque être humain ou chaque être vivant comme indépendant des autres.
                  Comme exemple pratique de notre dépendance aux insectes, je pourrais citer les abeilles.
                  Comment ferait on si elles venaient à disparaître ?
                  Vous allez me dire, pas grave ! Il y aura les bourdons, puis les mouches ainsi de suite et pour finir sans doute des robots pollinisateurs ?
                  Ce sera un échange d’apothicaire sans fin qui ne m’intéresse pas.
                  La nature tient par la diversité, la diversité la rend résiliente et robuste.
                  Le bon sens est de préserver autant que possible l’écosystème qui nous héberge et ne pas le ravager avec des pesticides, pour seule raison que nous n’avons pas chercher d’autres solutions plus intelligentes, nous n’avons pas chercher à comprendre la nature, nous n’avons su que détruire ce que nous jugions nuisible pour nous.
                  Cette logique simpliste d’un autre age se retourne contre nous.
                  La capacité de résistance de la biosphère a ses limites, comme tout.
                  Voulez vous la liberté d’ atteindre ces limites pour réaliser qu’il est trop tard ?
                  Ou voulez vous comprendre la vie qui nous héberge ?

                  • discours qui aurait pu être qualitativement tenu depuis le néolithique… sainte nature … assez curieusement d’ailleurs je suis un admirateur de la nature..et à l’evidence je ne souhaite pas la disparition des insectes ( https://photos.app.goo.gl/CZE2nwKs8cSxL3Bs2 ) mais d’un autre coté je ne pense pas que les insectes ou la nature soit bonne en soi. et doit être respectée A TOUT PRIX.

                    • Merci d’être humain, belles photos, sur des fleurs diversifiées 😉
                      « mais d’un autre coté je ne pense pas que les insectes ou la nature soit bonne en soi. »
                      Je dirais ni bonne ni mauvaise, elle est , c’est tout.
                      C’est le biotope qui nous héberge et dont nous faisons partie, il est robuste et résilient car il est le fruit de millions d’années d’évolution. Il nous nourrit et nous abrite, il peut nous paraître hostile par certains cotés. Il y a des plus et des moins.
                      .
                      Nous nous battons contre les moins, avec des armes surpuissantes et nous sommes de plus en plus sur terre, l’impact de nos armes chimiques n’est plus du tout négligeable.
                      .
                      En détruisant collatéralement la biodiversité, c’est la robustesse de la nature que nous touchons.
                      Celle que nous avons cru éternelle puisque là de tous temps.
                      Il est des acquis qui se perdent.
                      Par nos actions, négligeables dans le passé, nous mettons en danger la nature par notre puissance et notre nombre.
                      Lorsqu’un effondrement se produit, c’est comme le rivet au hasard que l’on enlève sur un avion, on ne peut prédire lequel sera le dernier avant que tout s’effondre.
                      L’effondrement écologique est une situation a éviter à tout prix, il en va de notre survie, c’est cela l’enjeu.
                      C’est pour cela qu’il faut s’orienter vers des solutions agricoles différentes que le tout pesticide , qu’il faut mieux comprendre et s’inspirer de la nature.
                      Rares sont les catastrophes écologiques dans la nature.
                      L’autre solution étant de réduire drastiquement la population mondiale dans ce cas l’utilisation de pesticides sera à nouveau négligeable à l’échelle de la planète. Je pense qu’individuellement personne ne sera d’accord. 😉
                      .
                      En continuant cette logique pesticides, c’est un effondrement des écosystèmes qui se profile.
                      Ecosystèmes qui nous rendent des services gratuits et dont nous n’avons pas forcement conscience. Continuer et progresser dans cette démarche pesticide impliquera une réduction drastique de la population mondiale par famine suite à l’ effondrement de la biodiversité bien utile.
                      .
                      Une monoculture sur champ pesticidé est bien pauvre en biodiversité (animaux, acariens, vers de terre, batteries,….) or tout ce petit monde fournit des services gratuits (et des nuisances gratuites, je vous l’accorde mais il est ensuite question d’équilibre à recréer, comme la nature le fait elle même).
                      Les plantules des champs pestcidés sont systématiquement malades, les produits phyto sont là pour soigner des plantes malades qui dépériraient purement et simplement sans traitement et qui ne donnerait rien sans engrais chimique etc…C’est une nourriture sous perfusion que nous mangeons aujourd’hui. dépendante des énergies fossiles carbonées qui plus est, un autre problème…
                      .
                      Il y a des alternatives, le bio est déjà un pas.

                    • non….le bio n’est pas un pas…

                    • par exemple la polyculture parcellaire le maintien des biotopes est un pas… les différences de biodiversité en ferme bio et non bio similaires sont minimales…parce que ça se joue surtout sur les surfaces non cultivées .

                    • Je vous aurait répondu ce que vous completez, vous auriez dit quels sont les rendements, on ne peut nourrir tout le monde ainsi etc etc…
                      La joute pour la joute ne m’intéresse pas.
                      Ce qui compte est ce que que votre cœur perçoit comme bon pour la vie en général, nous compris.
                      Ça implique de comprendre les processus en jeu, leurs implications et pas de raisonner sur un point de détail comme l’a fait l’auteur.
                      Dans l’assiette on n’est pas en danger de mort imminent. La preuve je mange pas bio depuis pas mal de décennies.
                      Élargissez le point de vue vers la compréhension des systèmes du vivant et vous percevrez ce vers quoi il faut se diriger, librement puisque compris.
                      vous opposez la logique factuelle sur des détails à une vision globale pour le sain et durable.

                      bien a vous.

                    • Belle collection d’insectes divers et variés ! C’est bien ceux qui ont « disparu » ?

                    • Au XIXè siècle, environ 10% de la mortalité était d’origine alimentaire. Le rêve non?

    • Enfin bon ce n’est pas non plus l’usage des pesticides qui a permis l’augmentation de l’espérance de vie. lol !

      • Les famines dues au mildiou au XIX siècle n’ont pas arrangé les calculs d’espérances de vie, ni celles du début du XXème siècle. Je ne parle pas des famines provoquées. Uniquement celles « naturelles », « bio » pourrait-on dire.

        Les derniers accidents sanitaires ont été dus à des produits bio : Germes de soja en Allemagne. Fromages de chèvre de Bretagne …

      • L’absence de pesticides a pu, dans certains cas, mettre fin à la vie de bon nombre de personnes par empoisonnement par alcaloïdes ou mycotoxines. Renseignez- vous un peu !

        • Bah vous avez pas d’humour les uns et les autres c’était une boutade parce que le commentaire de Virgile pouvait s’interprêter dans ce sens.

      • Si car ils éliminent les moisissures et champignons toxiques qui provoquent intoxications alimentaires. Encore de nos jours 400 personnes meurent TOUS les ans d’intoxications!

        • Je vous assure qu’on utilise d’abord les pesticides pour des raisons de productivité. Demandez à un agriculteur aucun ne vous dira je traite ma culture pour supprimer les risques d’intoxications des futurs usagers. Ils se trouvent qu’en supprimant les maladies des plantes comme les champignons on supprime aussi ceux (plus rares) nuisibles aux humains. Par ailleurs la sélection végétale, les engrais chimiques et les techniques agricoles pèsent bien plus dans le rendement à l’ha. Cela dit les moyens de lutte chimique sont utiles et indispensables mais en leur accordant l’importance qu’ils méritent.

          • Bien sûr, mais cela protège en plus les consommateurs que les bio-agriculteurs empoisonnent avec leurs pesticides dangereux pour la santé (eux vraiment).

          • A quoi servent alors tous les contrôles qu’ils réalisent au long de la chaine de production? Descendez dans un silo qu’on rigole! risque d’asphyxie , c’est aussi très rigolo un silo qui explose quand les moisissures ont produit suffisamment de gaz….
            En 1900, 14 % des morts étaient liées à des intoxications alimentaires aiguës soit plus de 110 000 personnes chaque année.

          • je dirais d’assurance de production…ça coûte les pesticides et ce n’est pas toujours utile. ils sont plus souvent préventifs que curatif.s.donc davantage une assurance de ne pas perdre de rendement.

  • Le gazouilli de Mme Poison euh pardon Poirson est édifiant ! La non maîtrise ha ha ha !

  • Les pesticides, c’est bon, mangez-en ! Boycottez les produits bio qui ne contiennent pas assez de pesticides !

    • Les produits bio contiennent aussi des pesticides. Ils ont beau être agrées bio cela ne les empêche pas d’etre dangereux

    • on en mange …et donc, la méthodologie qui a inspiré leur autorisation n’était pas si mauvaise que ça…

      • Qui me garantit que vous n’êtes pas un malade qui s’ignore ?

        • une triste méthode de conviction susciter la peur…

          je suis assurément un malade et un mort en puissance… et puisque vous étés l »accusateur des pesticides ( de certifiantes) puisque vous assurez que les pesticides sont globalement néfastes pour moi..où sont vos preuves? l’existence même de maladies n’est pas suffisant pour interdire.. sinon on interdit la circulation automobile ou les médicaments .. Je suis absolument convaincu que les pesticides ont des effets sur la santé publique MAIS l’expérience que nous menons semble indiquer que c’est un problème mineur ou difficile à voir, tandis que les avantages sont clairs, en conséquence l’heure est à la recherche pas à l’accusation.. Il est quand m^me incroyable que des urbains qui n’ont jamais sarclé un champ de betteraves viennent accuser les agriculteurs d’etre leur empoisonneurs sans…montrer les cadavres et sans prendre en compte que les empoisonneurs sont les plus exposés à leur poison… incroyable…

          • « sinon on interdit la circulation automobile »
            On y vient, on y vient…
            « sans prendre en compte que les empoisonneurs sont les plus exposés à leur poison… »
            Là dessus, il me semble que les faits sont assez clairs, non, et si votre phrase n’en est pas une reconnaissance de facto, ça y ressemble bigrement (à l’insu de votre plein gré ?)…

  • Et les hannetons qui ont disparus, c’est la faute aux agriculteurs bio ?

    il n’y a jamais autant d’espèces animales â disparaître dans un cycle aussi court qu’aujourd’hui. Interrogez la communauté scientifique !

    • Il faut vous y habituer ,quand un milieu s’homogeneise ,tout tant à l’uniformatisation ,les niches écologiques disparaissent…et ce n’est pas en rajoutant quelques loups ou ours que cela change quelque chose sur le long terme,cela entraîne la disparition de l’occupant précédent , le berger par exemple et donc le mouton.

    • et qu’est ce que ça peut vous faire?

      • et de ce que j’observe, si il y a une évidence sur le sujet c’est d’abord le changement du milieu tout court…arasement de haie broyage etc..on change le milieu il est assez évident de penser que les populations d’insectes vont être modifiées…

        • et on a ‘l’impact sur les mammifères de la circulation automobile..regardez au bord de la route!!! que préconisez vous? moins de bagnoles? oui on change le milieu , vous croyez vraiment qu’une partie significative de la population va retourner aux champs? vraiment???

  • Ministre de la transition écologique et solidaire…….je commence à avoir des nausées ,mes neurones sont en ébullition , ça veut dire quoi ?
    Avant les pesticides et les engrais ,le cultivateur landais n’existait que grâce au caca de pigeon d’où ces fameux pigeonniers sur pilotis..pour échapper aux rats…à l’époque il devait y avoir , ..20 millions de français dont 19 millions de gens affamés…..2018, il y a les restos du cœur et on mange bio dans les écoles et les hôpitaux…..

    • Le propre des imbéciles c’est qu’ils sont totalement imperméables à la raison et se calfeutrent dans leur ignorance! Il faut être écoconscient pour être aussi stupide! Ils sont absolument incapables de comparer la situation de notre société avant l’invention de l’agriculture moderne et la présente!

    • on s’en fout le projet est d’imposer un modèle agricole…aux agriculteurs… la question est de quel droit..on entend juste attention à la sainte biodiversité .. et peut être des maladies…
      en quoi ça regarde les gens qu’un type ait une ferme de 1000 vaches laitières??? dans quel monde vit on?

  • Mme Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition Écologique et Solidaire, a gazouillé :
    […]urgence de la sortie d’un usage non maîtrisé […]
    Avec un titre ministériel pareil, on est (tout à fait) rassuré, et on voit (tout à fait) ce qui nous attend (dans l’urgence).

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Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou: Plongée au cœur de la guerre de l'information, est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

 

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