États généraux de l’alimentation : plus c’est vert, plus c’est cher !

États généraux de l’alimentation : l’environnementalisme et l’altermondialisme sont de sortie, en rangs serrés.

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États généraux de l’alimentation : plus c’est vert, plus c’est cher !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 juillet 2017
- A +

Par Wackes Seppi.

Les états généraux de l’alimentation devaient avoir comme objectif premier de mettre les acteurs de la filière agricole et alimentaire autour d’une même table pour sortir les agriculteurs du marasme actuel. Promesse de campagne de M. Emmanuel Macron, maintenant devenu président de la République :

Nous organiserons des états généraux de l’alimentation avec les représentants des agriculteurs, des industries de transformation, de la distribution et des consommateurs, afin de définir un partage équilibré de la valeur.

Voilà pour la méthode. Pour l’objectif ambitieux, c’était :

Nous garantirons des prix justes pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail. 

En plus développé, cela donnait :

Nous encouragerons le développement de véritables organisations de producteurs, avec des capacités de négociations renforcées pour peser plus dans les négociations commerciales avec les centrales d’achat de la grande distribution.

Le choix des formulations est intéressant : il s’agit de mieux partager… un problème de vases communicants… déshabiller Pierre pour habiller Paul.

Les états généraux ont été ouverts le 20 juillet 2017 dans une grande confusion, et avec un absent de marque : le président de la République. Et d’autres absents…

 

Les ONG sur le pied de guerre

Au vu des développements, on peut se demander si l’objectif premier n’est pas en train de s’évanouir.

L’environnementalisme et l’altermondialisme sont de sortie, en rangs serrés. Prenons l’information – du 19 juillet 2017, soit de la veille de l’ouverture – de Générations Futures:

États généraux de l’alimentation : les organisations de la société civile interpellent le président de la République sur les conditions et enjeux des débats

Notez bien cette arrogance qui permet à une quarantaine d’entités – dont certaines sont de petites entreprises de lobbying incorporées sous forme d’associations, d’autres, des organisations professionnelles porteuses d’intérêts, etc. – de se réclamer « de la société civile », de surcroît avec une prétention à en être les représentants exclusifs (« les organisations… »).

Les signataires d’une autre lettre. Curieux mélange des genres…

Nous espérons par conséquent que vous saurez dissiper rapidement ces inquiétudes, et garantir le lancement d’un processus ouvert, associant impérativement l’ensemble des citoyens, via les associations de protection de l’environnement et de défense des animaux, les professionnels de la santé, les associations de solidarité internationale, les organisations d’éducation populaire en milieu rural, les associations de consommateurs, des représentants des collectivités locales et la diversité syndicale du monde paysan, comme parties prenantes intégrales des États généraux de l’alimentation.

Et la suite :

Parmi d’autres, nos organisations doivent être formellement invitées à participer aux discussions qui vont s’engager, et nous sommes à votre disposition pour vous aider à les organiser en amont.

Comment ? Biocoop ? Une organisation ?

Toujours est-il qu’on peut sourire quand on lit, par exemple :

La démocratie agricole et alimentaire. L’ouverture des décisions agricoles, alimentaires et territoriales aux citoyens et à la société civile organisée permettra de jeter les bases d’un modèle agricole réellement soutenu par la société.

Il n’y a pas que l’évocation d’un soutien éventuel à un « modèle agricole » par certaines de ces entités qui soit incongru, à moins de considérer que par « agriculture » il faut considérer en fait la gestion d’espaces qu’on ne saurait laisser s’ensauvager. Il y a aussi la dichotomie entre les « citoyens » et la « société civile organisée »… la « démocratie agricole et alimentaire » sera assurée par les soviets environnementalistes…

Mais on ne peut donner tort à ces « organisations » quand elles regrettent notamment l’absence d’un volet fiscal.

Les signataires

Toujours est-il que ces « organisations » se sont abondamment exprimées lors de l’ouverture des États Généraux.

Nous aurons une pensée particulière pour la Fondation pour la Nature et l’Homme, ci-devant Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme : aucun problème de conflits d’intérêts…

 

Une consultation tous azimuts

Et, c’est dans l’air du temps… on consulte… Le gouvernement a mis en place un site offrant de larges possibilités de s’exprimer en rédigeant des « propositions » ou des commentaires ou en « votant » :

L’objectif de cette consultation est double :

« Il s’agit à la fois d’élaborer un diagnostic partagé sur les différentes questions soulevées par les EGA ; et à la fois de formuler des propositions concrètes afin de nourrir l’agenda des solutions des différents ministères. »

Les développeurs se sont bien amusés (et l’amoureux de la belle langue est choqué par un tel galimatias)… le site est foisonnant et bien peu pratique.

Mais le problème va se situer au niveau de l’exploitation des contributions. Que feront les décideurs des questions pour lesquelles on sait d’avance qu’il y a un biais de participation ? Pour les propositions déraisonnables, voire parfaitement stupides, mais attrayantes pour un public non informé, voire désinformé ?

Entrerons-nous dans l’« Âge Internet de la décision politique » ?

Un exemple ? Voici :

« Rendre leur Liberté de semence

Il faudrait également que les agriculteurs puissent réutiliser leurs propres semences.

Qu’il réutilisent des graines dites « héritières », ce qui leur éviterait d’acheter chaque année les même semences. »

À l’heure où nous écrivons, 19 arguments pour, et quatre contre ; 107 « votes » pour ; 5 contre, et deux « mitigés ».

 

Six groupements présentent un bon diagnostic

Ce n’est peut-être qu’une impression : les médias ont été peu diserts sur les maux qui affligent la filière agroalimentaire française.

Nous avons trouvé un excellent document sur le site de l’Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA), « Diagnostic de la filière alimentaire – Pour une approche économique des États généraux de l’alimentation ».

C’est un document qui porte les signatures de l’ANIA; de Coop de France, l’organisation professionnelle unitaire de la coopération agricole française ; de la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD), l’organisation professionnelle qui regroupe des enseignes de la grande distribution, qu’il s’agisse de distribution alimentaire ou distribution spécialisée ; de la Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France (FEEF), un club de dirigeants qui regroupe plus de 800 entreprises indépendantes et familiales, de la TPE (très petite entreprise) à l’ETI (entreprise de taille intermédiaire) ; de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) ; et de l’Institut de Liaisons et d’Études des Industries de Consommation (ILEC).

Ce documents de douze pages, en gros caractères et avec illustrations – donc vite lu – mérite vraiment le détour.

 

La filière agricole et alimentaire représente 15 % du PIB et 10 % des exportations du pays ; c’est le troisième secteur en termes d’excédent commercial (après l’aéronautique et la chimie-cosmétique). Avec les emplois indirects créés, c’est 13 à 14 % de l’emploi national et le deuxième employeur de France. C’est aussi une filière structurante pour l’espace national, sur le plan tant sociétal qu’environnemental…

… et une filière qui a été – soyons clairs – malmenée voire sacrifiée sur l’autel du pouvoir d’achat du consommateur dans le cadre d’une économie nationale flageolante.

 

Sur le plan international, la perte de compétitivité de la filière agroalimentaire française ressort du tableau ci-contre. Parmi les raisons que nous soulignerons ici : le sous-investissement dans la production et la transformation, résultat en partie des prix bas combinés aux entraves à l’amélioration de la productivité ; la sur-administration, les pesanteurs bureaucratiques et la multiplications des normes flattant la posture de « meilleur élève » en matière de santé et d’environnement ; une vision rousseauiste de la nature et de l’agriculture.

 

Dans les médias, la parole n’est guère à l’agriculture

Il y a des vérités qui dérangent : les agriculteurs votent pour les chambres d’agriculture. La FNSEA – honnie par la bien-pensance et régulièrement dénigrée par bien des médias – et les Jeunes Agriculteurs ont recueilli en 2013 quelque 54 % des voix, contre 22 % pour la Coordination Rurale (CR) – grosso modo souvent sur la même ligne que la FNSEA –, 20 % pour la Confédération Paysanne (CP) et 4 % pour le Modef (Confédération Syndicale Agricole des exploitants familiaux).

La bienveillance, voire la complaisance de certains médias envers la Conf’ – au discours agréable pour la bien-pensance – et l’animosité envers la FNSEA ignorent une autre réalité : la FNSEA, c’est selon le Figaro 212 000 adhérents, soit un peu moins de la moitié des exploitations agricoles françaises, contre un peu moins de 15 000 pour la CR et 10 000 pour la Conf’.

 

Face à cette réalité, force est de constater que les médias ne se sont guère empressés de donner la parole aux représentants de l’agriculture, celle qui nous nourrit.

Le sujet des États Généraux de l’Alimentation n’a guère intéressé les médias au-delà des comptes rendus de l’actualité. Sauf Le Monde, fidèle à sa ligne déontidéologique.

Mme Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a pu publier une tribune, « Christiane Lambert : « Stopper la spirale du déclin de l’agriculture par un sursaut collectif » » dans Le Figaro du 17 juillet 2017.

L’avenir de notre agriculture – et de notre alimentation à partir de produits d’origine française, ainsi que de notre société et de notre économie – est largement entre les mains des jeunes agriculteurs. La moitié des agriculteurs actuels partira à la retraite dans les dix prochaines années. Seuls deux départs sur trois sont actuellement compensés par une installation.

Mais il faut être réaliste et dépasser les statistiques : une installation dans une nouvelle exploitation qui plaît tant à la bobo-attitude, style production d’herbettes (en « permaculture » bien évidemment), ne compense pas un départ non remplacé dans une exploitation de grande culture qui fournit le blé à la base de notre pain, de nos pâtes, etc. ou d’élevage qui fournit le lait, le beurre et la viande.

Parmi les médias généralistes, il n’y a, sauf erreur, que Libération qui a donné la parole à M. Jérémy Decerle, président des JA. « Se donner les moyens d’une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous » est le titre de sa tribune du 20 juillet 2017.

Les propositions des JA pour le chantier 1 sont ici.

La Coordination Rurale, M. Bernard Lannes ? Notre moteur de recherche peine…

La Confédération Paysanne, M. Laurent Pinatel ? Idem, mais c’est peut-être que les propositions sont de nature sociétale. Par exemple :

 

La demande alimentaire, aujourd’hui fortement contrainte par les budgets des ménages, doit être transformée à l’aide de politiques alimentaires qui transforment la demande alimentaire des consommateurs en demande politique de l’ensemble des citoyens. Cela permettra d’apporter à tous une alimentation de la qualité qu’ils désirent, et non laisser ce choix à la seule partie de la population socialement, économiquement ou géographiquement privilégiée.

 

On aime bien la Conf’ dans les milieux de la bien-pensance, surtout quand elle peut servir de repoussoir de la FNSEA. Mais quel média peut embrayer sur une telle déclaration ?

 

Quelle suite ?

Quatorze ateliers doivent être constitués. Il appartiendra au ministre de l’Agriculture Stéphane Travert de nommer les présidents – des personnalités « fédératrices », « légitimes » et capables de faire émerger des propositions concrètes – après concertation interministérielle impliquant… onze ministères.

Les présidents composeront ensuite les ateliers (entre 30 et 40 personnes par atelier).

Les sept premiers ateliers sur les thème de la création et de la répartition de la valeur doivent se réunir à partir de fin août, jusqu’à fin septembre. Un mois à peine…

Enfin, c’est très théorique comme découpage thématique… l’atelier 1 s’intitule « Mieux répondre aux attentes des consommateurs en termes de qualités nutritionnelles et environnementales, d’ancrage territorial, de bien être animal et d’innovations ».

Traduisons : flatter la bobo-attitude, répondre à la gesticulation de minorités agissantes, bien au-delà de la solution de problèmes réels et de la réponse à des aspirations légitimes.

Nous ne pouvons que souscrire à l’analyse faite par M. Gérard Le Puill, dans L’Humanité du 24 juillet 2017, dans « Alimentation : Des états généraux transformés en auberge espagnole » :

Avec un total de quinze portes d’entrée disparates nous entrons dans une auberge espagnole. Au sens propre du terme chacun y apporte ce qu’il souhaite manger. Au sens figuré, la formule retenue par le gouvernement aboutira au fait que chaque intervenant viendra défendre sa vision d’un système alimentaire présumé idéal, ce qui ne peut que noyer l’urgence de la revalorisation du revenu des paysans par des prix décents.

 

La quadrature du cercle

 

« Relancer la création de valeur » selon la « bande-annonce » du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ? L’Humanité écrit encore :

« Le même jour [20 juillet 2017], Alain Bazot, président de l’UFC Que Choisir, avait déclaré avec le cynisme qui le caractérise trop souvent dans des postures de soutien à la grande distribution : j’espère qu’il n’y a pas de malentendu pour les consommateurs et qu’il ne s’agit pas d’une vaste opération pour justifier une forte augmentation des prix. »

Quelles pistes pour créer de la valeur à coût nul pour le consommateur (et le citoyen contribuable) ? Dans un contexte de fortes pressions qualifiées d’« attentes des consommateurs en termes de qualités nutritionnelles et environnementales, d’ancrage territorial, de bien être animal et d’innovations » ? Et de sécheresse budgétaire ?

Comme le martèle à juste titre Mme Christiane Lambert,

« Plus vert, c’est plus cher ! »

 

 

Et encore :

« Difficile de faire plus vert quand les comptes sont dans le rouge ! »

En attendant (c’est une formule consacrée qui signifie qu’il ne faut pas bêtement attendre), pour reprendre un propos de Forumphyto:

Pour centrer le débat sur la création et le partage de la valeur, les agriculteurs doivent se mobiliser, en particulier en participant à la consultation publique.

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  • Moins c’est vert et moins c’est durable.
    Moins c’est durable et plus la facture se paye plus tard…
    Toujours le court-termisme opposé à la gestion durable à long terme…

    • Dans l’alimentation, je ne vois de sens à « durable » que comme permettant de repousser la date limite de consommation. Les interprétations vertes n’ont, elles, guère de sens à une période où l’humanité, de plus en plus nombreuse, est de moins en moins sujette aux famines. Et contrairement à ce que nous disent ceux qui veulent nous diriger à court-terme vers ce qui fait leur satisfaction d’idéologues hors-sol, il n’y a aucun signe de risque accru de catastrophe à long-terme, bien au contraire. Cela dit, je comprends qu’on préfère un abricot cueilli à point sur l’arbre à celui qui a mûri dans les réserves d’une grande surface, mais la planète n’est pas en danger si on n’a pas le temps ni les moyens d’aller faire ses courses ailleurs que dans la grande surface.

      • D’où provient l’alimentation si ce n’est de de l’agriculture et par conséquent de la nature ?
        le caractère durable vous parlera-t-il alors ?
        Une alimentation saine et durable, est fondée sur une agriculture saine et durable, elle même fondée sur une nature saine et durable.
        L’intention n’est pas de critiquer mais de pointer ce vers quoi il faut tendre.
        .
        En négligeant le sain et durable à la source, nous payons la facture dans le eaux polluées qu’il faut traiter ou consommer ou subir, dans les terres qui se dégradent et entament le capital terre arable, dans les problèmes de santé etc..
        .
        C’est un très mauvais calcul de ne voir que le court terme, sur un point particulier du système, l’alimentation.

        • Ce qui est sain et durable, c’est ce qui est constaté comme ayant sorti ces dernières décennies un milliard d’humains de la malnutrition et nourri deux autres milliards supplémentaires dont on n’imaginait pas au milieu du siècle dernier qu’il y ait place pour eux sur la planète ailleurs que sous forme d’ossements dans des déserts.
          Avant de planifier, commençons par constater ce qui se produit naturellement dans la nature, et qui est on ne peut plus globalement positif. Tous ces prêcheurs appelant hier à construire des abris anti-atomiques dans les jardins et aujourd’hui à laisser les hérissons seuls adversaires des limaces et les grives des criquets au prétexte de telles factures à payer par nos descendants qu’il vaut mieux payer (le centuple, mais qui peut le prouver ?) aujourd’hui, tous ces bobos n’ont pas moindre idée de combien la pollution a diminué, combien la santé s’est améliorée, combien la productivité a explosé, combien la pénibilité a diminué à la campagne en un demi-siècle, non pas à coups de régulations vertes mais simplement par le libre jeu du marché libre et de la recherche d’efficacité.

        • « …et par conséquent de la nature »

          Totologie… à moins que les Klingons ne nous livrent bientôt par vaisseau cargo

          « Une alimentation saine et durable, est fondée sur une agriculture saine et durable, elle même fondée sur une nature saine et durable.

          Tant de mots façon mantra pour en final ne rien dire.

        • Saine et durable? Avec des pesticides naturels ou la bouillie bordelaise, bien plus dangereux que les synthétiques? Et faire pousser les aliments dans des composts bourrés d’agents pathogènes? Il n’y a que votre sottise qui est durable, car la naïveté est fille de l’ignorance!

          • @ Virgile
            Non, ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses: il y a des choses à faire pour conserver la valeur des sols: c’est bien connu: en variant les cultures sur les différentes terres (« tournante », pas forcément chaque année!), les sols ne s’épuisent pas.

            Chaque année, un phénomène climatique particulier diminue dramatiquement une production spécifique: une année sans abricot n’est pas un drame sauf pour celui qui ne vit que de la production de ces fruits: en multipliant les variétés (hâtives ou plus tardives; résistantes ou plus fragiles…) et la distribution géographique et donc climatique, on peut compenser.

            Tout cela peut s’étudier: une école d’agronomie teste pour le moment des carrés de cultures de froments très divers: en quelques années (aux aléas climatiques variés), on pourra conclure sur les avantages, inconvénients et rendements des 160 parcelles différentes: ce type d’étude n’est pas à la portée d’ 1 agriculteur seul. (N.B.: côté écologique: on mesure aussi la production de CO2 en temps réel). Et ce n’est qu’un exemple.

            Si on passe à cette agriculture « raisonnée » scientifiquement (je pense aux conséquences d’un charruage moins profond, à la biologie des sols -vers de terres et spores – etc), il n’y a aucune raison que la science agronomique ne fasse pas autant de progrès que les autres sciences de constatations et d’explications!

            Tout pousse dans une nature vierge et dans les conditions les moins probables! Nous n’avons pas fini d’en tirer les leçons! (Dans l’intérêt de les exploiter).

            Mais faire pousser du maÏs (avec arrosage,en Vendée) pour fabriquer du bio-éthanol remplaçant partiellement l’essence avec consommation + 1%: est-ce vraiment rouler « vert?

        • D’où provient l’alimentation si ce n’est de de l’agriculture et par conséquent de la nature ?

          Non. L’alimentation provient du travail des agriculteurs. La nature ne produit que des clopinettes si on la laisse faire. Il n’y a pas grand chose de naturel dans un champ cultivé, et ce quel que soit le mode de culture.

        • @all
          Amusant cette mauvaise foi et cette agressivité.

          • Parce que vous êtes dans l’idéologie. La nature, forcement saine et durable, et les méchants capitalistes mangeurs d’enfants qui violent Gaïa, saine de durable.
            Alors que c’est juste l’inverse, ce sont les entrepreneurs qui ont permis de sortir l’humanité de la misère et de la maladie, et pas les bobos comme vous qui font des caprices d’enfants gâtés.

            • Si ça vous permet de vous défouler, c’est déjà ça.
              .
              A aucun moment je n’ai nié:
              « ce sont les entrepreneurs qui ont permis de sortir l’humanité de la misère et de la maladie »
              par contre je rejette: »les bobos comme vous qui font des caprices d’enfants gâtés. » même si tout comme vous je suis gâté de vivre dans un pays au niveau de vie confortable et ne suis pas bobo puisque ni bourgeois , ni bohème.
              .
              Je pose juste la question: Le niveau de développement que nous atteignons et allons atteindre, puisqu’il va se poursuivre; est il atteint de manière saine et durable ?
              .
              En corollaire si vous avez répondu « plutôt non » à la première question parce que vous êtes conscient que ce niveau de vie est dépendant à 1000% de l’énergie: Quelles actions met on en place pour que ce niveau de développement soit soutenable ?
              .
              Je vous épargne la troisième question qui serait: Est-il physiquement possible de soutenir un tel niveau de développement dans le temps ?
              Personnellement je ne sais pas mais j’ai foi en l’homme pour trouver des solutions ou s’adapter.
              Je vous laisse déjà répondre à la une.

              • arretez un peu..que veut dire durable?
                sauf votre respect vous prétendez juste mieux savoir anticiper le futur que les autres …

                • Nibor et leham sont durables.. c’est bien le pb, ils s’incrustent et sont imperméables à tout argument.

                • Je vois simplement que notre civilisation mondiale est en croissance:
                  -niveau de vie (consommation de ressources)
                  – population (multiplication de la consommation des ressources).
                  .
                  Je vois que notre civilisation mondiale est dépendante entièrement (ou presque) des énergies fossiles plus de la chimie pour l’agriculture.
                  Je vois que toute notre activité humaine génère de la pollution qui doit être recyclée gratuitement par dame nature tant qu’elle le peut ou par nous même, aidés de dame énergie qui n’est pas inépuisable.
                  Je constate simplement que tout cela n’est pas durable, mettez le curseur temps où vous voulez.
                  Je constate qu’il n’y a pas de plan B: nouvelle source d’énergie inépuisable, nouvelles terres…
                  Je ne fais rien de mieux que les autres, je ne peux rien faire seul, je ne donne aucune leçon, je cherche juste à ouvrir des yeux, que le sain et durable est la seule alternative sur le long terme pour que la civilisation tienne.
                  Aucune limite sur la manière d’y parvenir, du moment que c’est sain et durable.
                  Libre a vous de rejeter, d’entendre, de comprendre, de creuser le sujet et d’agir dans un sens ou dans l’autre ou de simplement faire de votre mieux, ce qui est souvent un compromis entre l’idéal et l’inaction et ce n’est déjà pas si mal, plutôt que de ne rien faire.
                  Transiter vers le sain et durable tout azimut est un formidable challenge, de formidables opportunités s’offrent à nous, le tout est de voir qu’il est VITAL d’orienter la route vers le sain et durable.
                  Ça reste du simple bon sens, même si des tas d’études des tas de donnée disent que c’est maintenant.
                  Comment prenez vous ce discours, le prenez vous comme une injonction ? un délire ? de l’alarmisme ?
                  manque de données convaincantes ? autre ?

                  • « Comment prenez vous ce discours, le prenez vous comme une injonction ? un délire ? de l’alarmisme ?
                    manque de données convaincantes ? autre ? »
                    Toutes vos qualificatifs sont valides, nous vivons sous l’emprise intellectuelles des verts qui veulent l’asservissement totale des population, à défaut d’avoir réussi avec la vision communiste.
                    Et vous êtes l’exemple du petit soldat embrigadé.

                    • Si l’on retire la paranoïa chlorophilesque complètement irrationnelle de votre discours, quelle est votre argumentation sur le fond ?

                  • @nibor
                    Bonjour,
                    Ce qui me bourdonne aux oreilles avec votre mantra « sain et durable », c’est le rejet du progrés. Plus de tracteur, ni de moissonneuse-batteuse, du fumier et du compost, retour au fléau, à la faux et à la charue à boeufs. Vous me direz cela créerait de l’emploi, saisonnier, ou ponctuel. Si les agriculteurs ont laché leurs outils pour de meilleurs ou de l’emploi industriel, peu y reviendront.
                    Quand j’entends certains décréter qu’ils aiment la nature, la campagne, mais ne supportent pas l’annonce du lever du jour par un coq, ou l’odeur ambiante d’une ferme, je rigole. Alors revenir au fumier, au compost, avec nos déchets à nous, ça va être l’enfer pour ces quelques uns.

                    Le travail de la terre est dur. Quand il ne paie pas, les agriculteurs quittent leurs terres pour trouver de meilleurs revenus. Pendant la révolution industrielle ils allaient dans les mines, ou dans les usines. C’est toujours le cas dans les pays à forts exodes ruraux. Ces pays perdent leur grenier. C’est le cas en Chine, et au Brésil par exemple.

                    Le problème de l’agriculture en France est la P.A.C.

    • L’utilisation du vocable « durable » se fait vraiment à tort et à travers.
      Rien n’est durable, Nibor n’est pas durable, il mourra un jour. Ce doit être effrayant pour lui, mais d’autres acceptent cette fatalité.

    • @ Nibor
      Arrêtez vos slogans écolos-gauchistes ineptes! La gestion durable cela ne veut rien dire, puisque l’agriculture dure depuis son invention il y a 10.000 ans. Les citadins qui n’ont aucune notion d’agriculture viennent emmerder les agriculteurs avec leurs platitudes de bobos ignorants et stupides!

    • Oui c’est un point de vue défendable mais non prouvable…alors il faut payer absolument certainement plus cher maintenant pour éviter de peut être payer un peu ou beaucoup plus tard , un jour…
      vous seriez honnête, ça passerait..mais…j’ai un doute sur votre impartialité…
      et quand on utilise des concepts que personne ne comprend…ou tout le monde à sa façon…

      • @Jacques lemiere
        « vous seriez honnête, ça passerait..mais…j’ai un doute sur votre impartialité… »
        Laissez moi au moins ce crédit.
        Dites moi en quoi je serais mal honnête ? Quelles seraient mes intentions cachées selon vous ? Pour quel bénéfice ?
        Je ne veux qu’ attirer l’attention de mes semblables , sur la nécessité d’orienter l’économie vers le sain et durable d’une manière générale ce qui à le tort d’être assimilable à une doctrine écolo. Ce serait ça ma mal honnêteté ?
        Je ne suis rien, d’aucun parti, d’ aucune association et tente d’être libre justement, dans un environnement contraint.
        Des contraintes de vies sont imposées par la nature et par la société des hommes, je ne détaille pas…
        Le sain et durable me parait d’un tel bon sens et un tel pré requis à la vie et donc à la liberté que j’ai peine à croire que l’on doive se justifier et peine a croire que l’on puisse être opposé.
        et pourtant des « virgile », des « gillib » le sont et bien d’autres…

  • Vous seriez sympa de ne pas donner une mauvaise image de la chère région de mes aïeux en ne parlant que de sujets que vous connaissez bien.

    Mme Lambert déforme la réalité.

    Plus c’est « marron », moins c’est bon.

    Plus on mangera « vert », moins ça sera cher.

    Mais, SVP, sans altérer, à Bruxelles, les normes du bio.

    La « feuille verte » est moins fiable que le AB.

  • FNSEA : le type d’organisation parasite vivant sur le dos des citoyens , elle représente l’agriculture subventionnée par excellence.
    Ce type d’organisation , biberonnée à l’argent public a toujours marché main dans la main avec l’état.
    Les jeunes agriculteurs se plaignent de ne pas pouvoir vivre de leur métier mais ils devraient d’abord remettre en cause le mode de fonctionnement global ( subventions , emprunts …. endettement ) qui les maintient dans cet état.

    • Ah oui? Parce que les autres ne sont pas subventionnés peut-être? Comme ceux du marxiste José Bové? Cessez de dénigrer les gens! Le mieux pour eux serait de couper les subventions et les laisser libre de mener leur exploitation eux-mêmes!

  • Il n’y a pas de mal à vouloir une agriculture de luxe du moment que cette agriculture ne vous est pas imposée au supermarché et que vous avez le choix…ce qui est de moins en moins le cas ,soit du luxe , soit des produits de 3eme choix, le premier choix étant réservé à l’exportation ou à la vente sur le marché ou à l’industrie de transformation.
    Politique du tiroir caisse obligé , les supermarchés achetent le moins cher et font la culbute,ils se fichent du produit et de leurs clients , ils sont tous les deux captifs.

    • @reactitude
      Bonjour,
      En baissant, voire plutôt supprimer, la saignée que consistuent les charges sociales (68%), les commerces de proximité pourraient concurrencer sainement les grandes enseignes, en ouvrant l’éventail de clients potentiels aux agriculteurs-producteurs. Tous seraient gagnants.

  • Le tableau import-export donne, pour 2000 et 2015, une balance quasi-constante en valeur absolue des SURPLUS d’exportation ( 9.3 Milliards € contre 8.9 ). Ce qu’il met surtout en évidence, c’est l’augmentation des échanges ( total imports-exports : +63 % ), et c’est dans ce domaine que l’agriculture française ne suit pas.

    • Et pour 2016 le solde agroalimentaire est de 5.9Mds, en baisse de 35% vs 2015.
      Mais agricole seul, l’excédent n’est plus que de 0.3Md… vs 2.6Mds en 2015.

  • Et qui va se faire rouler dans la farine….? Les agriculteurs français…..Bien sur…Comme c’est prévu et organisé par les mêmes ordures qui leur tiennent la gueule dans la merde depuis 30ans…
    Je parle des vrais agriculteurs, pas des paumés-escrocs du bio et autre permaculteurs vendeurs de vent et producteurs d’idées loufoques.
    L’idée de tous ces verdâtres marxisants est de tenir la population par la faim…Manque de pot pour eux l’agriculture, la vraie, est de plus en plus performante et les produits de plus en plus sains,n’en déplaise à tous les olibrius qui racontent n’importe quoi.
    Si la France veux tuer ce qui était encore il n’y a pas longtemps sa plus belle réussite, libre à elle…Mais que les français ne viennent pas se plaindre ensuite.
    On a peuplé l’INRA de connards qui s’épuisent à scier la branche sur laquelle ils sont perchés et donné la parole à des idéologues qui feraient passer Goebbels pour un enfant de cœur …
    Je me félicite tous les jours d’avoir quitté la France et d’exercer mon activité d’agriculteur et d’industriel de l’agro-fourniture ailleurs qu’en Europe…

  • Le seul vrai problème est l’instabilité des prix, liée aux décalages de maturation entre le sud et le nord. Il n’y a pas de réelles différences de qualité entre le bio et le non bio. Il faut faire confiance en sa capacité de choisir, ses achats, ou son fournisseur. Les histoires de pesticides, de perturbateurs endocriniens sont imaginaires, ne résistent pas aux contrôles sérieux, et n’ont pas de signature statistique.

    • @ Pyrrhon
      Je respecte vos convictions, soyez-en sûr, mais je ne suis pas sûr qu’il n’y ait rien dans notre vie actuelle, qui ne puisse diminuer la fertilité moyenne masculine: c’est simplement ce qu’il m’a semblé constater sur 35 à 40 ans d’analyses!

      Par contre, je n’accuse aucune substance, aucun aliment, aucun effet d’un rayonnement d’ondes quelconques, radio-actives ou pas, aucun « changement climatique », aucune émanation gazeuse. Pourtant nous savons fréquenter des toxiques tous les jours: lequel accuser? Un seul ou plusieurs, synergiques? De façon générale ou à partir d’une certaine dose?

  • allez voir Claude Bourguignon, vous apprendrez ce qu’ est l’agriculture.

  • Cet article critique la proposition du gouvernement d’ouvrir un site à toutes et tous, via un portail PUBLIC. Libre à chacun de s’y exprimer, d’argumenter et de s’opposer aux solutions proposées. Je ne vois pas en quoi cette démarche est critiquable, c’est au contraire une initiative intéressante.
    Par ailleurs, il parle de lobbying mené par de soi-disants représentants de la société civile, alors qu’il s’appuie essentiellement sur un  »document » co-signé par, entre autres, l’ANIA, la FCD, la FNSEA… qui sont justement des syndicats et des groupes lobbyistes, clairement pas représentatifs de la société civile. Dire que ces structures n’ont pas voix au chapitre est faux : La FNSEA est surmédiatisée aussi bien dans la presse locale que dans les journaux télévisés nationaux. De plus, ces organismes ont – à juste titre – une oreille attentive directement au niveau des ministères et des parlementaires, pour une raison très simple : ils sont des acteurs économiques importants.
    Ils ont donc raison de s’exprimer et de défendre leurs intérêts. Mais d’autres peuvent le faire aussi. En se faisant l’avocat de ces structures -et uniquement d’elles- cet article tente de discréditer une initiative de consultation de l’ensemble de la société. C’est du lobbyisme, et on voit clairement par qui il est mené.

  • Moteur de recherche en panne ? 🙂
    Quelques jours avant la publication de votre article, la Coordination Rurale a bien diffusé un communiqué pour expliquer sa position concernant les États généraux de l’alimentation : « La Coordination Rurale compte participer activement aux ateliers pour faire comprendre la nécessité de réformer en profondeur la PAC qu’elle estime comme étant l’arme fatale utilisée pour mener cette guerre des prix qui fait rage depuis des années sans que le consommateur ait l’impression d’en avoir bénéficié. C’est tout un système qu’il faut revoir. La grande distribution n’est pas la seule responsable de ces prix bas, il est temps de faire du ménage en interne en stoppant notamment au niveau national les dérives de certaines coopératives agricoles et en réinstaurant une régulation européenne des productions et des marchés. »

    Voici le lien : http://www.coordinationrurale.fr/etats-generaux-de-lalimentation-pac-etre-coeur-debats/

    Les prises de parole concernant ses propositions pour des prix rémunérateurs ne manquent pas et sont visibles sur Internet (à commencer par son site).
    De plus, malgré ce que vous laissez entendre dans votre article, la Coordination Rurale a bien souvent des positions (et propositions !) différentes de celles de la FNSEA, c’est d’ailleurs pour cela que le syndicat a été créé en 1992 ! À titre d’exemple, la CR demande notamment : la sortie de l’agriculture de l’OMC (proposition : mise en place du principe d’exception agriculturelle pour protéger le secteur), la régulation des productions et des marchés au niveau européen pour assurer des prix rémunérateurs à la production (des prix, pas des primes !) ou bien la sauvegarde des semences de ferme. Les positions divergent encore sur l’installation, les biocarburants industriels, les OGM, l’encadrement administratif de l’agriculture, le financement de la protection sociale, l’assurance récolte, la conception des relations entre les coopératives et leurs adhérents, la vocation exportatrice incohérente avec notre déficit en protéines et la gestion des risques agricoles…

    Vous annoncez également le nombre d’adhérents des différents syndicats : « la FNSEA, c’est selon le Figaro 212.000 adhérents, soit un peu moins de la moitié des exploitations agricoles françaises, contre un peu moins de 15.000 pour la CR et 10.000 pour la Conf’ ». D’où sortent ces chiffres ahurissants ? Lors des dernières élections Chambre d’agriculture en 2013, 54 % des agriculteurs français ont participé au vote, soit 275 452 votants : 54 938 personnes ont voté pour la Coordination Rurale et l’association des 2 syndicats FNSEA/JA obtient 143 141 voix. Vos chiffres (ou plutôt ceux du Figaro) laissent donc entendre que la moitié des adhérents FNSEA n’ont pas voté pour leur syndicat et ce sans même compter les voix des JA… Le poids d’un syndicat se mesure lors des élections dans les chambres d’agriculture, pour être juste n’utilisez que ces chiffres !

    • L’exception agriculturelle !
      Cela dénote simplement la volonté de se tenir en dehors du marché et de pouvoir profiter de subventions : toutes formes de subventions ou de fixation autoritaire des prix faussent les prix et conduisent à la pénurie ou aux excédents vu que c’est le signal prix qui oriente l’intérêt ou pas à produire.

      Il n’y a pas de surproductions de voitures, ni de machines à laver et il n’est pas nécessaire d’instaurer des plans de production ou des primes pour ces secteurs, pourquoi en serait-il autrement pour l’agriculture ?

      L’exemple de la Nouvelle Zélande devrait vous faire réfléchir…

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