Polémique autour de l’ISF : l’idéologie avant tout

L’agitation autour de l’ISF est secondaire : c’est au niveau idéologique qu’il y a un problème, la France étant incapable de mener de vrais débats économiques.

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Polémique autour de l’ISF : l’idéologie avant tout

Publié le 1 novembre 2017
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Par Vladimir Vodarevski.

La réformette de l’ISF provoque des réactions passionnées à son encontre. Le vrai problème est l’absence de débat sur l’économie en France.

L’ISF : une passion française

L’ISF est revenu sur le devant de la scène. Le gouvernement veut changer son assiette en n’imposant que le patrimoine immobilier. Ce qui provoque des réactions passionnées. Dénonciation des « cadeaux faits aux riches ». Proposition d’imposer les « signes extérieurs de richesse« , comme les yachts. L’ISF reste passionnel en France.

Ce qui est logique. L’ISF a pour assiette le patrimoine, à l’exclusion des œuvres d’art. Ces dernières comportant les tableaux, les meubles et autres objets de collection. C’est un impôt qui taxe donc le capital, exonérant les œuvres d’art. C’est donc un impôt très politique, très idéologique. On punit les méchant capitalistes, mais la culture doit être favorisée. On rétorquera que les biens professionnels sont exonérés. C’est là une concession imposée par la réalité, pour conserver quelques investisseurs en France.

Le caractère politique et idéologique de l’ISF explique les réactions dès qu’il en est question. Inutile d’en appeler à la rationalité, cet impôt n’est pas rationnel. Inutile de souligner ses méfaits sociaux. Par exemple, le site Emploi 2017 rapporte que les créations d’entreprises en France créent moins d’emplois que les créations au Royaume-Uni, car notamment le capital de départ est plus faible. C’est un exemple parmi d’autres, mais qui n’aura aucune incidence : il est proféré par les exploiteurs ennemis du peuple.

La réussite des autres pays est occultée

Impossible d’ailleurs de prendre pour exemple les pays étrangers qui ont supprimé ce genre d’impôt : ils ont forcément eu tort. Tout exemple de réussite de l’économie de marché à l’étranger est occulté. On met généralement l’accent sur un point qui est considéré comme négatif, ou on n’en parle pas.

Pour reprendre l’exemple du Royaume Uni, on va parler des emplois dits « zéro heure », pour dénoncer une prétendue précarité de l’emploi. Et on oubliera que l’immense majorité des emplois sont des CDD, que le temps partiel contraint est plus faible qu’en France, et que le CDD, forme d’embauche majoritaire en France, n’apparaît pas dans les statistiques tant il est confidentiel (voir ici pour l’emploi et les inégalités au Royaume-Uni). Remarquons aussi que le Royaume Uni apparaît beaucoup moins dans l’actualité économique depuis sa réussite en matière d’emploi. On lui souhaite cependant généralement de se casser la figure avec le Brexit.

Des mesurettes, pas de débat

Remarquons que le gouvernement reste dans la lignée technocratique interventionniste du politiquement correct. Il n’y a pas de baisse de la dépense publique. Il y a davantage d’ajustements que même des réformettes, comme les ordonnances sur le travail. Même la modification de l’ISF est minime, une vraie réforme aurait été sa suppression. On peut se demander pourquoi tant d’agitation.

Il y a en France une absence de débat sur l’économie. Pour débattre, il faudrait attaquer frontalement l’idéologie marxiste et l’interventionniste. Il faudrait dénoncer les catastrophes sociales qu’elle engendre. Ce qui n’est pas fait. Au contraire, tout le monde en France insiste sur le rôle de l’État, et se complaît dans l’ingénierie sociale.

Ainsi avec la CSG le gouvernement organise une savante usine à gaz, augmentant la CSG d’un côté, baissant des cotisations d’un autre. L’État se veut toujours stratège, sans que personne ne dénonce ses résultats avec Areva, ou la politique du tout TGV. Nous sommes toujours dans l’idée qu’une élite doit décider de ce qui est bon pour le peuple.

Concernant le débat, l’élection présidentielle a été une catastrophe. Un candidat, François Fillon, avait quelques velléités de réformes économiques. Son programme n’a même pas été débattu. Les inquiétudes des Français en matière de sécurité, d’immigration, d’Europe, n’ont pas été débattues. Soit on appartient au camp du bien, soit on est le mal fasciste à combattre. Le résultat a été une désaffection massive de l’électorat. Et un Macron très mal élu, sans aucune assise ni aura.

Sans assise ni aura, Macron met en place des mesurettes qu’il négocie âprement avec les syndicats, chacun choisissant une posture garantissant sa place sur l’échiquier. Ainsi ont été négociées les ordonnances sur le travail, qui ne représentent pas grand chose.

Mais Macron veut-il vraiment réformer, ou juste ajuster un système dirigiste en gommant les excès les plus flagrants ? Il n’a jamais présenté une vision globale réformatrice, comparable à François Fillon.

Une présidentielle qui a renforcé les idéologies

L’élection présidentielle sans débat a provoqué la désaffection des Français, et aussi la montée du populisme. Notamment le mélenchonnisme. Le Parti socialiste semble s’être scindé en deux, ce qu’on appelle par euphémisme la gauche de la gauche d’un côté, et de l’autre la faction plutôt sociale démocrate. Mais ce n’est pas cette dernière qui rassemble le plus gros des troupes.

Au lieu d’être le point de départ d’une réforme d’une économie qui est à la traîne des pays comme le Royaume Uni et l’Allemagne, ou d’autres pays d’Europe, la présidentielle a renforcé l’idéologie anti économie de marché. D’où les levées de boucliers à chaque mesurette qui oriente légèrement la France vers l’économie de marché.

Toute cette agitation autour de l’ISF paraît donc secondaire. C’est au niveau idéologique qu’il y a un problème. D’un point de vue économique, c’est le choix entre une idéologie qui dit qu’on ne peut pas la contredire car elle s’arroge le monopole de la défense du peuple, et de l’autre le développement social réel, qui s’appuie sur des exemples de réussites, et un raisonnement qui accepte la contradiction car il ne la craint pas.

La France est bloquée car, finalement, il n’y a pas de débat, tant l’idéologie est finalement partagée par le plus grand nombre, qui considère qu’une élite peut et doit faire le bien du peuple.

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  • Oui, il n’y a pas de débat rationnel en France. Ni sur les questions économiques, ni sur les missions de l’Etat et la garantie des libertés, ni sur l’immigration clandestine, ni sur l’islam, ni sur l’instruction, ni sur la couverture santé, ni sur la retraite, etc…

    • @ Jacques Peter

      C’est un choix de la Vième république: un gouvernement avec un pouvoir exécutif fort (Imaginez 1 seconde Ch.De Gaulle gouverner en « cohabitation »: impensable!): d’où l’alternance plutôt que des coalitions, des confrontations brutales plutôt qu’un seul compromis, le vote majoritaire plutôt que la proportionnelle et l’entrée royale dans le système binaire simpliste: pour ou contre, noir ou blanc, patron ou salarié, droite ou gauche. C’est sans doute troublant pour vous, mais en Europe, c’est plutôt habituel car sa remplace la guerre par la négociation et le compromis: pas forcément négatif!
      Et je devine bien que vous êtes mal avec ce président ni de droite ni de gauche, ni LR ni PS, mais avec des collaborateurs venus des 2 côtés!
      Il n’est jamais trop tard pour apprendre la démocratie qui respecte la volonté majoritaire mais protège les droits des minorités!

      • En démocratie, pas plus la majorité que la minorité n’a à imposer quoi que ce soit à l’autre.

      • @mikylux
        Bonsoir,
        La Vème République a donné au Président et au gouvernement des pouvoirs que l’Exécutif n’est pas supposé avoir et qu’il ne DOIT pas avoir. L’Exécutif se permet de faire des lois et de les passer ; et il a mis sous sa coupe le Pouvoir Judiciaire.
        Notre Président, son gouvernement, ainsi que ceux qui les ont précédés depuis 40 ans, n’ont que faire de la volonté majoritaire, ni même des droits des minorités. D’ailleurs, les seuls droits à protéger sont les Droits de chacun.
        Il n’y a pas de démocratie en France.

  • Débattre avec des gens qui n’ont que pour seule vision l’idéologie marxiste, malgré les catastrophes et les drames humains, démontre à quel point ces gens sont lobotomisés.
    Définitivement INDECROTTABLES !!…

    • Très juste, c’est le problème de la France. Et ce n’est pas avec le socialiste Macron et son équipe de bras cassés de l’ENA que cela va changer.
      Ce pays est foutu.

  • L’ ISF représente 0,55% du total des recettes que perçoit la sphère publique……….

    http://www.rivagedeboheme.fr/pages/politique/chronique-2014/la-supercherie-de-l-impot-progressif.html

  • C’est tout simplement parce que les français sont des crétins, au point d’être incapables de voir où est leur intérêt financier. La France sombre, se désindustrialise, le chômage atteint 7 millions de personnes, mais ils ne comprennent rien et continuent de tuer la poule aux oeufs d’or, en poussant les riches à s’expatrier et faire fuir les investisseurs étrangers.

    • Oui les Français sont des crétins, mais ce ne sont pas des crétins congénitaux, ce sont des crétins fabriqués par un Etat qui a besoin de crétins à dominer (comme le capitalisme de connivence qui va avec).
      Les classes moyennes ont été des bourreaux de travail et elles ont prouvé que les Français pouvaient évoluer, mais la France est construite de telles sorte qu’elle doit rester un pays communiste au service d’intérêts privés qui se comportent en puissance colonisatrice étrangère. Donc les Français n’ont aucune chance : leurs efforts pour évoluer seront toujours ruinés. De ce point de vue, oui, c’est un pays foutu.

      D’ailleurs la sécheresse catastrophique qui continue de sévir est celle d’un pays en voie de désertification. Notons à ce sujet que l’agriculture intensive à l’origine de l’assèchement des terres (dont l’eau abusivement extraite depuis les années 1970 ne nous retombe plus en pluie sur la tête) n’a pas été promue au départ par un socialiste mais par un étatiste (avec Giscard d’Estaing et sa lumineuse idée de vendre le « pétrole vert » de la France, son eau!).
      Finalement, des années 1970 aux années 2010, l’étatisme forcené de droite comme de gauche nous aura fait vivre les quarante années de l’assèchement généralisé de la France : assèchement de son eau, de ses finances et aussi de sa matière grise par la lobotomisation des esprits ou, à défaut, par la neutralisation plus ou moins féroce de la moindre velléité d’intelligence et l’incitation à l’exil des cerveaux les plus résistants.
      Dans la France asséchée avec autant de bêtise que l’URSS assécha la mer d’Aral, l’eau ne reviendra pas, ni la matière grise. L’une et l’autre se trouveront ailleurs où ceux qui veulent avoir un avenir se doivent de migrer.

      Je dois admettre avec vous que ce pays est foutu parce que je vois bien qu’ici, il n’y a désormais d’avenir que pour des vautours. La France de Macron, c’est la France des charognards qui vont procéder au dépeçage final du pays pour se repaître de ce qu’il en reste.

      Les Français qui ont encore des plumes feraient mieux de s’en servir pour voler sous d’autres cieux avant d’être plumés pour servir de festin. Ceux qui n’ont pas assez de plumes pour voler si loin, doivent s’armer de stoïcisme et espérer qu’au moins une loi sur l’euthanasie leur permettra d’abréger leurs souffrances, car les vautours sont impatients et ils pourraient bien les dévorer encore vivants!
      Pardonnez-moi d’être aussi explicite, mais quand on doit réaliser qu’un pays est foutu, c’est nécessaire de dire pourquoi.

      • Bonjour Virgin, je suis curieux de savoir ce que recouvre ce problème d’eau que vous évoquez, et dont j’ignore tout. Quelle sont vos références, articles, sites à ce sujet ?

        • Si vous ignorez tout de ce dont je parle à propos de ce problème d’eau, c’est que vous vivez hors sol et totalement déconnecté de la réalité de ce qui se passe dans ce pays.

          • @ traderidera
            Pour compléter ma réponse trop rapide à votre question. Ce dramatique problème d’eau est largement passé sous silence et vous le trouverez peu documenté. Cependant sur le site de Météo France vous pouvez au moins lire que la « tendance à l’assèchement des sols en France » s’observe « sur quasiment tout le territoire et en toute saison » en raison d’une « modification du cycle de l’eau » avec une « augmentation des sècheresses » et une « diminution des pluies efficaces ».
            Il est d’ailleurs inutile de vous laisser culpabiliser outre mesure en tant que particulier, car ce ne sont pas les usages domestiques et industriels qui posent le plus le problème puisqu’ils restituent la plus grande part de l’eau qu’ils prélèvent. Par contre l’eau que l’agriculture intensive prélève, elle en restitue très peu. Cette agriculture en prélève d’autant plus que la culture du maïs est abusivement répandue alors qu’elle est moins adaptée en France que la culture du blé ; pour la bonne raison que le maïs a besoin d’eau à la pire saison qui soit pour en prélever, en période estivale.
            Et en plus, toute cette eau consommée pour faire du sucre de maïs ne peut que contribuer à l’épidémie d’obésité!
            D’ailleurs je finis par penser que si le QI baisse en France, c’est aussi parce que l’excès de sucre dans l’alimentation issu de l’excessive culture du maïs a des répercussions neuro-dégénératives et débilitantes sur la population!
            Cela pour dire que ce problème d’eau posé par une sècheresse alarmante est essentiel ; il mériterait d’être traité dans des articles qui fassent le point sur la politique agricole depuis les années 1970 et sur son avenir. Il y a certainement mieux à faire en France que l’agriculture actuelle pour obtenir de meilleures marges avec plus d’emplois mieux rémunérés. Bref une agriculture qui optimise le potentiel agricole du sol au lieu de le détruire et nous avec. La population devrait être informée de ces questions et associée aux réponses qui leur sont apportées au lieu d’être maintenue dans l’ignorance dont vous faites état.
            Quand les écolos mettent l’accent sur le réchauffement climatique et la pollution des villes, ils occultent la question d’une politique agricole qui a largement provoqué l’assèchement des terres. La question est de savoir quelles orientations sont apportées aujourd’hui pour y remédier.

            • Si vous vous informiez complètement au lieu de répéter stupidement les boniment des « agences de l’eau « ou de « méteo coco de France » vous sauriez que les besoins d’irrigation diminuent d’année en année grace aux techniques culturales , aux choix variétaux et à l’agro-informatique.
              Si des connards cessaient d’interdire les OGM, on diminuerait bien plus rapidement encore nos besoins en eau.
              Personnellement je cultive 300ha de maïs chaque année, semés en direct sans labour, mais après décompactage profond des sols,
              en mulching d’engrais vert, travaux faits avec des engins chenillés ainsi que la récolte.
              Bilan: une seule passe d’arrosage à la floraison, un système racinaire 3 fois plus profond, un piètement sain,des économies d’engrais .
              Dans vos fantasmes les maïs sert à n’importe quoi….Le mien sert à élever des porcs…Il rentre dans de nombreuses compositions alimentaires et aussi de plus en plus dans la fabrication de plastiques
              Merci de réviser votre blabla pseudo écolo et laissez les agriculteurs s’occuper d’agriculture, des emplois qu’ils créent et des richesses qu’il produisent malgré les interférences d’un état stupide….Exemple l’embargo Russe qui nous prive d’exporter 50 000 tonnes de viande de porcs par an.

              • On peut facilement vous rejoindre, sur le fond sinon sur la forme, en ce qui concerne les OGM, la guerre commerciale avec la Russie, et même les commentaires de nos fonctionnaires de la météo ou de la présentation télé. Il n’empêche que le dessèchement des terres dans le sud-ouest et le sud-est de la France est une réalité, qu’il est même le facteur limitant de la culture du maïs en France, et que la responsabilité d’une certaine politique agricole (et non des agriculteurs, à plus forte raison s’ils sont en Bretagne ou en Alsace où les précipitations augmentent plutôt que dans le sud où elles diminuent) ne peut être écartée.
                Le point important est l’analogie dénoncée par Virgin avec les plans agricoles soviétiques. Ne prenez pas la mouche : dans notre pays si prompt à l’amalgame, vos protestations ne peuvent aboutir qu’à renforcer ceux qui veulent vous retirer vos responsabilités pour les confier à l’Etat, donc à la prééminence des choix politiques sur le bon sens technique du terrain.

              • La tendance à l’assèchement en France sur tout le territoire et en toute saison est une réalité observable par chacun que ce soit à titre personnel ou professionnel. Que cet assèchement est lié au développement de la culture du maïs est documenté depuis de nombreuses années. Vous avancez comme argument pour justifier cette culture qu’il faut de moins en moins l’arroser parce que le système racinaire est de plus en plus profond. Je ne vous le fais pas dire : cette culture essore de plus en plus la terre de son eau et de plus en plus profond. Nous avions déjà la vigne pour cela, ce n’était pas peine d’en rajouter dans l’essorage des terres avec le maïs. Exporter l’eau de la France avec ce type de production correspond à une politique agricole de pays en voie de sous-développement. Il y a mieux à faire mais cela demanderait un peu plus d’efforts et de matière grise.

                • Si quelqu’un pouvait publier un article pour répondre à la question de traderidera de manière plus approfondie, il serait le bien venu. (Si possible en faisant l’économie de la « reductio ad ecolo » qui n’apporte rien au débat).
                  Merci à Kansas beat d’avoir permis une amorce de discussion sur autre chose que l’ISF. Car en ce qui concerne l’ISF qui était l’objet de l’article, c’est à croire qu’il est maintenu uniquement pour qu’on perde son temps à en parler au lieu de parler d’autre chose de beaucoup plus intéressant.

  • Quand je parle de liberté autour des moi comme un moyen de régler les problèmes économiques actuels, on me répond « non, mais t’es fou, t’imagines si on laisse les gens décider pour eux-mêmes, ça va être n’importe quoi ». Toutes les personnes que je connais sont des étatistes convaincus. Le lavage de cerveaux a bien fonctionné.

    • @ RobinDesBois
       » “Les français sont des veaux.”

      Dans son livre « De Gaulle, mon père « , Philippe de Gaulle indique que le général à prononcé ces mots en 1940 à Londres, après la signature de l’armistice entre la France de Pétain et l’Allemagne. Le général aurait dit : « Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. » »

      • Charles Gave a lui dit « Des lions menés par des ânes », et ça me paraît bien plus juste. Et si ces ânes n’avaient pas autant de laudateurs inconditionnels dans les médias, si les journalistes et éditorialistes faisaient preuve d’un peu plus de logique et de sens critique, il ne serait pas plus difficile de réduire les ânes en saucisson que dans les autres pays.

        • @ MichelO
          C’est ce que j’ai du mal à comprendre (ou à accepter)! Après ’68, où le maître mot (étudiant) était « contestation », je croyais les Français plus doué en esprit critique: ce ne fut pas le cas et la ruée (ou « récupération »?) alla au communisme, trotskisme et maoïsme: il en est bien resté quelque chose de plus solide dans les pays du sud et de l’est que dans le nord, en Europe!

          Et se dire « de gauche » est plus et mieux considéré dans le « happy few » parisien qui s’exprime (intello, artistes, journalistes et chroniqueurs …). Il est donc comique que la presse, maintenant aux mains de « grands patrons », soit majoritairement « de gauche »!

          Additionnez la presse, la télé nationale, des people et les enseignants et vous verrez le résultat face à « la droite la plus bête du monde »!

          • @ MichelO
            SVP, prendre « esprit critique » dans le sens « objectif », sans préjugé ni parti pris, mais sur une ligne d’analyse et de nuances.

            • La contestation de mai 68 visait seulement à rejeter le libéralisme pour promouvoir l’étatisme.
              En ciblant les structures de la famille par la libération sexuelle c’était pour la remplacer par l’état nounou.
              Il n’y a jamais eu d’esprits critique la dedans.

            • Les grands patrons français sont d’abord et avant tout les petits copains des hommes au pouvoir. Par exemple, l’ultra-libéral Henri de Castries est copain de régiment et de promo de Hollande et Sapin, ami de Ségolène et de Villepin, et on parlait de lui comme possible premier ministre de Fillon. Quand un homme comme lui s’exprime, il ne va certainement pas être un exemple d’esprit critique ! En revanche, l’esprit critique séduit fortement les Français quand c’est pour dénoncer l’irresponsabilité supposée et l’égoïsme « ôte-toi de là que je m’y mette » des libéraux. Tellement que même si l’Etat n’est pas un parangon de vertu, il vaut mieux lui confier le redressement de ces injustices que de les laisser perdurer. Par derrière, en même temps, les ânes qui nous mènent, pas si bêtes que ça, s’arrangent pour qu’il y ait un large stock d’injustices à dénoncer et des procureurs pour le faire.

    • Et le pire dans tout ça ? C’est qu’ils n’ont pas tort.

      Après plusieurs générations nourries à l’étatisme depuis le biberon, ma conviction est qu’une majorité de Français seraient en effet incapables d’exercer leur liberté. Rien au cours de leur vie ne les y a préparé, et ce serait bel et bien n’importe quoi.

      • Sans aucun doute. Simplement, quand ceux qui ne seraient pas capables de gérer librement leur propre vie se mêlent de diriger celle des autres, c’est encore plus n’importe quoi !

  • Ce sont ceux qui n’ont jamais vécu que du pognon des autres et qui s’exonérerent des impôts qui parlent le plus de l’ISF et d’exploitation.

    • L’ISF a été élargi pour toucher des gens qui sont loin d’être fortunés et qui font beaucoup d’efforts pour entretenir leurs biens. L’idée, c’était qu’il devienne impopulaire afin que la population accepte qu’il soit supprimé ce qui auraient permis d’en dispenser dans la foulée les vraies fortunes. La ruse de Macron pour dispenser ces vraies fortunes, c’est de maintenir un soit disant ISF sur l’immobilier. Ce n’est plus du tout un ISF. C’est juste un impôt de plus sur les classes moyennes qui touchent ceux qui ont le plus travaillé et qui constituent la couche aisée de cette catégorie.

  • a VIRGIN…vous avez raison ,je vie dans un petit village …les cours d’eau sont asséché. ..les puits individuel peu d’eau inutilisable…
    quand on voit en octobre de l’arrosage intensif dans les champs…je ne sais pas où l’on va..par contre quand je regarde la météo quotidienne j’ai un tableau sur 30 et 50 années en arrières et bien 50 ans en arrières il faisait plus chaud..!!!
    En Charente maritimes les marais ont été transformé en terre agricole ..qui veux dire drainage de l’eau en sous sol ..l’hiver c’était inondé. ..j’irai voir en hiver le resultat…ensuite beaucoup de construction en campagne et même sur certains terrain inconstructible qui le sont devenue??? mystère. ..
    nous avons une élites. .incapables. corrompu..
    qui se passe Le pays tous les 5 ans quand ce peuple va se réveiller !!! comprendre qu’ils sont manipuler …par des buzz médiatique pour cacher leurs turpitudes ….a quand un sursaut du peuple …Ras le bol de ses experts qui nous explique …tout et son contraire…l’escroquerie morale de société humanitaires des sommes d’argents …detourner pour s’octroyer des vies de nabab….avec des salaires mirobolants…
    la misere çà rapporte pour certains…

  • nous avons une élite qui dirige ce pays qui conduit à ruiner ce pays et s’enrichir sur le dos du peuple français.. qui détruit sa tradition,sa culture,son savoir,son outil de travail..
    qui dépense des sommes énormes pour des résultats déficitaires. ..le pays roi des taxes c’est tellement plus facile que de résoudre du problème de dépense publics. …cest ‘incroyable ..quand on demande qui sont les responsable de la taxe des dividents???
    entourage :François hollande (Macron.. Moscovici et d’autre ) c’est le silence total…
    le slogan de la Gauche …RESPONSABLE…Mais pas COUPABLE….

  • On veut faire croire que ce sont les super riches qui payent l’ISF alors que c’est surtout la classe moyenne supérieure: http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/ces-menages-aux-revenus-pas-si-eleves-qui-paient-l-isf-1282164.html
    Cela s’explique que les plus riches ont moyen d’y échapper car ils peuvent se payer des avocats fiscalistes.
    L’ISF pénalise surtout les classes moyennes supérieures

  • Prenons un pays comme la Suède qui est un modèle pour la gauche. Le gouvernement de centre droit a supprimé l’ISF en 2007. Aujourd’hui, personne (y compris à gauche) ne regrette cette suppression. Cette suppression a augmenté les recettes fiscales. L’ISF est désolé un impôt démagogue qui coûte plus qu’il ne rapporte. On se demande pourquoi aussi peu de pays ont un tel impôt

  • Fillon !? M’enfin, soyons sérieux ! Un type dont le ménage fut aussi longtemps (et aussi indument) assisté par la Finance publique s’est rendu totalement illégitime à dire quoi que ce soit d’intelligent sur le sujet. Je note d’ailleurs qu’il n’était guère d’un courage à toute épreuve. A peine avait-il dévoilé son programme sur la sécurité sociale qu’il a du, effrayé par les réactions de l’opinion publique, faire marche arrière ! C’est ce vieux machin, un conservateur du 19ème siècle, comme disait l’autre, qu’on aurait pris pour président de la république ? C’te blague !
    Le plus ironique de l’histoire, c’est qu’à peine, le sort de Fillon fut-il scellé que ses acolytes (pas anonymes, car on doit encore aujourd’hui en subir le bavardage), ont pris quelque distance avec son programme surréaliste pour rendre celui de la droite républicaine plus électeur-friendly !!
    Si Fillon était libéral, moi je suis le pape !

  • Pour en revenir à l’ISF… que dire d’autre que sa disparition est très mal vécue par une bonne partie de ceux qui ne le payaient pas ! C’est tout à fait dans l’ordre des choses de la nature humaine, passablement égoïste…
    Le plus étrange, c’est qu’alors que seuls quelques % de foyers en étaient tributaires, plus de la moitié des Français étaient pour sa suppression.
    Comme quoi, il ne faut pas toujours désespérer de l’intelligence humaine.

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