Panama papers : et si on abolissait plutôt l’impôt ?

Ce n’est pas l’évasion fiscale révélée par les Panama Papers qui est immorale, c’est de forcer les gens à payer pour des services.

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Taxes et impôts (Crédits : 401kcalculator.org, CC-BY-SA 2.0)

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Panama papers : et si on abolissait plutôt l’impôt ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 7 avril 2016
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Par Gabriel Lacoste.

Calcul de l'impôt sur le revenu
Taxes impots (Crédits 401kcalculator.org, licence Creative Commons)

Comme il est de coutume dans le milieu du journalisme, on nous sort une bonne vieille histoire d’évasion fiscale : les Panama Papers. Des membres du haut-fonctionnariat, habiles à nous sermonner sur les impôts, cachent leur butin dans une banque étrangère, bien à l’abri de leurs propres collecteurs.

La réaction de la majorité est prévisible. Outrée, celle-ci réclame que tous « paient leur juste part ».

 

Ce que vous croyez

L’impôt est une fable merveilleuse.

Pourquoi ? Parce que l’impôt, c’est fabuleux. C’est une « contribution à la société », un « partage », une « redistribution équitable de la richesse » et par-dessus tout une condition nécessaire à la civilisation moderne. Sans taxes, la plupart d’entre nous n’aurait pas accès à des routes, à des écoles, à des universités, à des hôpitaux, à des postes de police, à des orphelinats, à une stabilité boursière et à une aide de dernier recours.

L’évadé fiscal est donc perçu à la fois comme un sans cœur et comme un voleur. Il a réussi grâce à cet « effort social », mais il refuse d’en payer le prix en retour.

La minorité libérale, qualifiée souvent d’extrémiste, est plutôt conciliante. Elle répond que s’il existe des paradis fiscaux, c’est parce qu’il y a des enfers fiscaux. Oui, l’impôt est fabuleux… jusqu’à un certain point. Oui, il en faut pour payer des choses, mais pas autant. Donc, si certains cachent leur revenu aux Antilles, c’est peut-être parce que trop, c’est trop.

 

Ce que je crois

L’impôt comme oppression

En ce qui me concerne, je suis un vrai ultra-libéral. À mon avis, l’impôt n’est pas fabuleux, il est abject. Taxer, c’est normaliser le vol d’une minorité sur la majorité. Cet acte n’est ni un partage ni une contribution, ni une égalisation ni même une nécessité. Sans taxes, nous circulerions sur un réseau routier mieux adapté à nos besoins. Nous aurions des soins moins coûteux plus rapidement. Contrairement à maintenant, notre éducation nous apprendrait à fonctionner en société. « Les pauvres » seraient mieux défendus. Le marché de la générosité serait florissant. Notre monnaie serait stable. Nous aurions davantage de choix. Les bonnes personnes s’enrichiraient plutôt que les mauvaises. Bref, sans impôt, nous vivrions dans un monde meilleur.

L’évasion fiscale comme désobéissance civile

Selon moi, l’évasion fiscale est un moyen légitime de défense contre une organisation criminelle : l’État. C’est une désobéissance civile contre l’institutionnalisation de l’injustice et de la violence. Le voleur n’est pas l’évadé fiscal, mais le collecteur d’impôt. C’est la majorité qui prend des vessies pour des lanternes.

Dans le cas des Panama Papers, c’est une autre histoire. Les fautifs vivent de nos impôts, mais ne veulent pas en payer. Nous nous entendons, il y a une injustice. Selon vous, c’est ne pas « faire sa juste part ». Selon moi, c’est gagner un revenu que nous sommes forcés de leur payer. La solution n’est pas de les entrer dans notre prison, mais de nous évader de la leur.

 

Pourquoi je le crois

Les « évidences » entourant l’impôt ne sont pas le fruit de nos observations, mais de notre imagination collective.

Avant Copernic, les gens croyaient que le Soleil tournait autour de la Terre. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient convaincus de voir le sol sous leur pied comme un point fixe. Il en va de même de l’impôt. Vous voyez l’État financer ainsi des services importants. Vous en concluez qu’une telle taxation les permet.

C’est une inférence logique invalide. L’impôt force le paiement d’un service. Sans lui, nous échangerions peut-être volontairement le fruit de notre travail avec ceux qui nous les offrent et ce, à un prix raisonnable. Dans ce cas, l’impôt ne permet pas ce service, mais restreint violemment la façon dont nous le payons.

L’impôt force aussi le format de nos services. Il existe peut-être des manières plus ingénieuses d’organiser un réseau routier, d’initier un projet charitable, d’éduquer la jeunesse, de nous protéger du crime ou de nous assurer contre les maladies. Nous ne pouvons pas les découvrir, car nous n’avons plus les moyens, après les taxes, de payer pour des alternatives. L’impôt n’ajoute alors pas des services, mais limite la façon dont nous les recevons.

En bref, rien de ce que nous voyons nous dit si la société fonctionne grâce à l’impôt ou malgré lui, pas plus que l’observation du sol ne nous dit si la Terre tourne autour du Soleil ou l’inverse.

Notre imaginaire fiscal est l’expression d’une peur de l’inconnu.

Bien sûr, lorsque vous êtes confrontés à une question du style « à quoi ressemblerait un monde sans impôt ? », vous imaginez toutes sortes de drames : concentration de la richesse, gangstérisme généralisé, irresponsabilité parentale, abus systématique des consommateurs, exploitation des travailleurs, retour 200 ans en arrière, absences de lois, pollutions apocalyptiques et fermetures d’hôpitaux.

Comprenez bien que ces scénarios n’ont d’autres fondements que votre propre imagination. Je ne dis pas que je fais mieux. Moi aussi, je suis prisonnier de mes fantaisies mentales lorsque j’affronte l’inconnu. Seulement, appelez un chat, un chat. Ni moi, ni vous, ne savons ce qui se passerait, car nous ne l’avons jamais vécu. Donc, cessez de parler comme si vous étiez, par rapport à moi, munis d’une connaissance.

La vérité, c’est que vous avez peur d’un monde économiquement plus libre que le nôtre, donc vous y projetez l’ensemble de vos cauchemars. Ce qui me distingue de vous, c’est que j’espère mieux. Je rêve d’une société où nos services essentiels s’échangent contre de la monnaie volontairement sans l’usage de la force et j’y crois.

Les principes généraux qui supportent l’imposition sont absurdes

À défaut d’avoir expérimenté un monde sans impôt, quelles sont mes raisons de penser qu’il serait meilleur ? Le bon sens. Les arguments qui entourent le paiement forcé de services sont tout simplement incohérents, ridicules et ésotériques.

Pour le comprendre, utilisez la méthode cartésienne. Doutez hyperboliquement. Faites abstraction de tout ce que vous pensez savoir du monde actuel. Imaginez-vous que ni l’État, ni les taxes n’existent. Un individu cogne à votre porte. Il vous propose un deal. Comme vous et vos enfants risquez de sombrer dans une misère horrible, il vous demande l’accès illimité à votre paye avec le droit de voter pour un de ses représentants à tous les 4 ans. En échange, il vous promet de tout faire pour vous éviter les pires cauchemars. Le lendemain, un autre homme vous propose une assurance. Il vous demande un prix qui équivaut à 10 % de votre paye en échange, sans jamais vous demander l’accès à votre compte en banque.

Laquelle de ces deux offres est la plus raisonnable ? Évidemment, la seconde. Or, sur tous les éléments importants, la première correspond à celle de l’État, puis la deuxième à mon imaginaire du libre-marché. Ce gros bon sens est difficile à percevoir parce que nous sommes habitués de vivre comme des fous. Cette folie est notre condition actuelle. Le sens commun est une utopie.

 

Pour conclure…

Faire le tour de cette question exige de proposer des scénarios alternatifs.

Je vous décris un marché des routes, où vous choisissez un trajet automobile comme vous magasinez vos chandails. Je vous raconte l’histoire d’une collectivité de pauvres qui cotisent 10 $ par mois contre une protection policière. Je vous demande si leurs droits seraient mieux défendus. Je vous imagine négociant votre assurance santé dans une tour où 1000 entreprises entrent en compétition pour vous avoir comme clients. Je vous vois munis du numéro de téléphone de la police de votre choix au cas où vous seriez victime d’un abus. Ensuite, je vous demande si vous vous sentiriez plus puissants là-bas qu’ici. Je pense à votre générosité. Qu’est-ce qu’elle deviendrait si vous aviez la responsabilité de la prodiguer à qui vous le voulez, plutôt que de vous en remettre à une autorité soi-disant bienveillante ?

J’ouvre ensuite le journal. Je lis votre colère que des puissants fuient l’impôt. Je soupire. Ce n’est pas l’évasion fiscale qui est immorale, c’est de forcer les gens à payer pour des services. Ceux qui en profitent partent avec le butin. Pourquoi ? Parce que nous sommes trop fous pour questionner leur pouvoir. Réveillez-vous.

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  • Magnifique ! Merci !

  • J’approuve tout à fait le contenu de cet article. J’ajoute être choqué par le fait que les révélations sont issues d’un vol, ce qui n’émeut pas grand monde. Chrétien convaincu, je suis marqué par un passage de l’évangile selon saint Luc (Lc 23,1-2) :
    « 01 L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate.
    02 On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. » « 

  • Enfin un article vraiment libéral sur Contrepoints, ça fait plaisir.

  • Modération : insultes

    Imaginez vous une société libérale où chacun paie sa part pour l’accès aux soins, dois je lâcher 5000 euros à chaque fois que je fais un scanner et acheter le traitement de mon cancer? Peut être est ce mieux de négocier avec l établissement qui se sera acheté un scanner et le pharmacien qui me dealera le traitement. Peut être qu’au mieux j’obtiendrai un doliprane… je suis bête, ça existe déjà ça: les états unis!
    Moi ultra libéral, rien à secouer d’un mec qui va mourir dans 6 mois qui pourra pas finir de payer son traitement! Je m’occupe des riches uniquement !
    L’impôt est une nécessité, les états incapables de collecter des impôts sont incapables d’urbaniser le territoire et de pourvoir au soins médicaux de la population.

    • Etre libéral, ça n’est pas n’en avoir rien à secouer par principe, c’est décider d’une part de s’assurer pour ne pas être à la charge de la communauté si le malheur arrive, d’autre part choisir soi-même qui on aide, qui le mérite, et le faire alors de la manière qu’on juge la plus efficace, ce qui ne met jamais l’Etat et le fisc dans la boucle. Et étrangement, si chacun paie sa part, directement ou via une assurance libre d’un secteur concurrentiel, le scanner ne sera pas à 5000 euros à moins que l’état n’en fixe le prix arbitrairement…

    • Votre imagination est délicieusement franchouillarde. Tout par la sécu, rien en dehors de la sécu, rien contre la sécu !

    • Ce système a existé en France, ça s’appelait les sociétés de secours mutuel et ça marchait mieux que l’actuelle sécu.

      • Tout a fait… 1984 je deviens artisan à la suite du décès de mon père. Je contracte une assurance mutuelle pour égaler la couverture de la Sécu, trop chère en tant qu’assuré volontaire. Je paye 145000 Fr (anciens) par an… Les caisses de la mutuelle sont pleines… Les remboursements et les prises en charge… Nickel.
        Quelques années plus tard, inscription « obligatoire » à une caisse privée/nationale… Cotisation 150000 par trimestre pour une couverture à 50%… en peu de temps les caisses sont vides ????? Et les Français ont laissé les professions indépendantes « crever à petit feu »… Belle nation républicaine, intelligente, sociale… que le monde « entier » envie !!!!

    • « les états incapables de collecter des impôts sont incapables d’urbaniser le territoire et de pourvoir au soins médicaux de la population. »
      voilà une réflexion digne d’un ignare politique comme en produit le mammouth à la chaîne. La caractéristique d’un Etat, c’est la violence « légale ». Légale, mais violence, d’abord. Et qu’est que la violence peut bien apporter de positif, en général, et en particulier dans l’urbanisation du territoire et la fourniture de soins médicaux ? l’état à la base c’est un militaire, un flic des RG ou de la STASI (le flic politique, celui qui surveille les opposants ; le flic « judiciaire », il est bien plus tardif et tout à fait secondaire). Et c’est à lui que tu demande « d’urbaniser le territoire et de pourvoir au soins médicaux de la population. » ?
      Non mais sérieux … tu as réfléchis deux secondes ?
      Demande à l’Etat d’être violent, d’organiser une quarantaine sans pitié, d’enfermer les malades qui contamine en toute connaissance de cause leurs partenaire sexuels, tant que tu veux. Mais lui demander des soins… quel sorte de fou demande des soins à un parachutiste ou à un flic, au lieu de les demander à un médecin ? Oh il est sympa, le para, il te les fournira, tes soins, et il fera de son mieux, rien à dire de ce point de vue. gratuitement, même. Enfin, gratuitement … c’est lui qui décide de quoi il a besoin, et il se sert chez toi, et si t’es pas content, c’est pareil, et de toute façon, comme dit la blague « on peut pas se plaindre » : quand c’est l’état qui fournit le service, vers qui tu vas te tourner si le service ne te convient pas ?
      Le plus ironique, c’est que tu te prends probablement pour un généreux homme de gauche, alors que ce que tu écrit pue le paternalisme pétiniste. Çà explique probablement la popularité de l’homme à la francisque dans ce qui se prend pour la gauche en France.

      l’Etat est un marteau, et quand on est un marteau « tous les problème ont la forme d’un clou »

    • Si le sort des malades vous préoccupe, donnez de votre poche à des œuvres de bienfaisance ou démarrez une activité d’aide aux malades pauvres ; mais n’utilisez pas les fusils de l’État pour aller voler dans les poches des autres, parce que c’est mal.

    • D’ailleurs, ces considérations sans fin sur les soins médicaux fournis par l’État me rendent un peu triste. L’éleveur de bétail fournit aussi des soins à ses vaches, il les nourrit, il leur fournit des structures comme des enclos, des abris, les bons soins d’un vétérinaire. Croyez-vous que l’éleveur s’occupe si bien de ses vaches parce qu’il les aime ? Ou pour qu’elle leur fournisse du lait en quantité, puis, de la viande ?

      Nous ne sommes pas des citoyens. Réveillez-vous.

    • Mauvais exemple, les Etats-Unis sont le meilleur endroit pour se faire soigner d’un cancer (meilleurs taux de rémission,…) et quelque soit la catégorie de population.

      • L’état c’est la violence… Réflexion de comptoir de mec victimisé par le système… L’état ce n’est pas que répression, c’est aussi éducation, recherche, soins, infrastructure et justice ! Sans l’état croyez vous que les opérateurs téléphoniques installeraient des antennes ou des réseaux de télécommunication dans les endroits reculés non rentables ?
        Les Etats Unis un mauvais exemple? Le taux de rémission est le meilleur parce qu’on ne tient pas compte des personnes qui ne peuvent pas se soigner. En France on essaie de soigner tout le monde, même ceux qui sont perdus d’avance. On peut faire le parallèle avec les lycées privés qui ont des meilleurs taux de réussites que le public: la plupart n’acceptent que les élèves en seconde capable d’avoir le bac…
        Mais allez-y, instaurez un système naif basé sur la solidarité ! Ne comptez pas sur moi pour donner un seul centime ! Je paie l’ISF, j’ai les moyens de me soigner, de me protéger, de me loger, si on me laisse la liberté de ne plus rien donner je signe tout de suite !
        Moi, mon cercle d’amis et mes collègues avons réussi dans la vie, ce serait surement une bonne idée de rester entre nous, de financer une milice privée, pour nous protéger de tous ces pauvres qui n’ont aucun mérite !
        Je suis pas un « généreux homme de gauche »! juste un type objectif qui sait parfaitement que si on laisse le choix à chacun de s’enrichir personnellement ou d’instaurer la paix dans le monde, sa porsche n’aurait pas si fière allure…

        • Vous vivez encore au bon vieux temps des PTT. Ca fait un bon moment que les télécommunications ont été libéralisées, au profit des consommateurs, surtout des plus pauvres.
          L’article explique bien que l’état n’est pas nécessaire pour avoir « éducation, recherche, soins, infrastructure et justice », vous ne l’avez pas lu ? Peut-être qu’il s’affiche mal sur la version minitel du site.
          « Mais allez-y, instaurez un système naif basé sur la solidarité ! Ne comptez pas sur moi pour donner un seul centime ! » Merci de montrer une fois de plus que la misanthropie des gauchistes n’est qu’une projection sur le reste de l’humanité de leur propre égoïsme. Ce n’est pas étonnant d’ailleurs, vu qu’il n’y que les narcissiques pour s’imaginer que le reste du monde pense comme eux, incapables qu’ils sont de reconnaître l’autonomie de l’autre.
          C’est bien de reconnaître que si personne ne vous forçait à payer avec un flingue sur la tempe, vous laisseriez les pauvres crever. Merci de ne pas en faire un principe moral pour l’humanité entière.

        • la plupart n’acceptent que les élèves en seconde capable d’avoir le bac…
          En même temps accepter en seconde des élèves incapables d’avoir le bac, ce n’est pas leur rendre service, ce sera trois ans de perdus pour eux.

          Mais allez-y, instaurez un système naif basé sur la solidarité ! Ne comptez pas sur moi pour donner un seul centime ! Je paie l’ISF, j’ai les moyens de me soigner, de me protéger, de me loger, si on me laisse la liberté de ne plus rien donner je signe tout de suite !
          Donc parce que vous êtes si égoïste qu’il faut que l’état vous force à aider les plus pauvres, vous voulez qu’on force tous les autres à le faire. Plutôt que l’impôt c’est un psy qu’il vous faudrait.

          Je suis pas un « généreux homme de gauche »! juste un type objectif qui sait parfaitement que si on laisse le choix à chacun de s’enrichir personnellement ou d’instaurer la paix dans le monde, sa porsche n’aurait pas si fière allure…
          Attitude parfaitement cohérente : Vous considérez que les hommes sont incapables d’agir de manière désintéressée si on les laisse libres, donc vous acceptez de donner les pleins pouvoirs (législatif et exécutif) à des hommes en croyant qu’il vont se servir de se pouvoir pour le bien de tous plutôt que pour leur intérêt propre.

        • @ Izilife :

          Comme tous les totalitaires, vous seul détenez la vérité et la générosité, et il vous appartient de plein droit de prendre le pouvoir pour forcer les autres humains, c’est pauvres petits mineurs sous tutelle, à être heureux selon les principes édictés par vous, être omniscient.

          Comme disait Bastiat, avant que l’on vous abandonne les pleins pouvoirs, nous aimerions quand même avoir la preuve de votre omniscience, et en quoi vous seriez un homme d’un différent levain que nous, la masse …

          on attends de voir (on va bien rigoler)

        • Bien bien bien…

          Ça sent bon le troll mais on va quand même faire l’effort de répondre :

          – l’éducation : http://www.lepoint.fr/invites-du-point/francois-kersaudy/kersaudy-pourquoi-l-education-nationale-agonise-13-11-2013-1755946_1931.php

          – la recherche : une foultitude de prix Nobel sont venus récompenser la recherche française en effet ahem…

          – les soins : la Sécu coute plus cher et rembourse mal et moins vite qu’une assurance privée ; et le RSI est une arnaque !

          – quand on décide de vivre dans un endroit reculé il faut en accepter les conséquences (la constitution ne garantit pas le droit à la 4G il me semble)

          – Oui les lycées privés choisissent les élèves qui seront capables de suivre l’enseignement dispensé ; selon votre logique l’INSEP devrait accepter un manchot qui veut s’inscrire en lancer de poids !!!
          Le chèque éducation est une meilleure solution pour la France, comme il a déjà été débattu sur ce site

          – Vous payez l’ISF ? l’agriculteur retraité qui a un champ de patates à l’île de Ré aussi

          – une milice pourquoi pas, ça pourrait donner du travail à des gens ^^ (mais gardez une arme sur vous ; dans la majorité des cas, la victime connaît son assassin)

        • L état c est la violence.

          Allez donc expliquer le contraire aux cent millions de morts du communisme.

          Vos propos sont à vomir.

        • « Réflexion de comptoir de mec victimisé par le système »

          Ça, ce n’est pas un argument.

          Je vais tout de même vous répondre, sur la définition de l’État.

          Vous dites que l’État, c’est la justice.

          Soit.

          Quels sont les moyens d’existence de l’État ? Simple. C’est la menace, d’abord et la violence ensuite, si la menace ne suffit pas. L’État se finance au moyen du vol, ce qui est une injustice. Cette simple vérité implique que l’État ne peut pas être juste.

          Combien d’injustice faut-il pour faire émerger la justice ? La réponse est ZÉRO !

          L’État est fondé sur l’injustice et perdure par l’injustice. Qu’il puisse favoriser quelques personnes ou produire des services n’a aucune espèce d’importance ; le problème est bien l’injustice initiale, qui n’aurait pas du être commise.

          Comment va-t-on construire les routes et des réseaux téléphoniques une fois libérés de l’État ? On ne sait pas et on s’en fout ! Si ces choses-là sont utiles, alors, il se trouvera des entrepreneurs pour rendre ce service et des clients pour les faire exister (ou les exclure du marché, si le service est de mauvaise qualité).

          Comment le coton sera-t-il ramassé une fois l’esclavage aboli ? On ne sait pas et on s’en fout ! (enfin, on ne savait pas à l’époque. Maintenant, on sait que des entrepreneurs talentueux ont inventé des esclaves mécaniques et qu’on a jamais produit autant de coton qu’aujourd’hui).

          Vous ne voulez pas être solidaire des pauvres ? Vous voulez vous isoler du reste du monde dans votre villa sécurisée ? C’est votre choix. Faites-le. Vous ne dérangerez personne en agissant ainsi. D’autres seront charitables pour vous.

          Il ne s’agit pas « d’instaurer un système naïf basé sur la solidarité » (« naif » n’est pas un argument) mais de laisser la liberté aux individus, sur la base de la propriété de soi, concept qui a l’avantage d’être à la fois vrai (seul vous pouvez décider de faire bouger votre bras) et facile à comprendre (« mon corps m’appartient », quoi de plus simple?).

          Si on est propriétaire de soi, personne n’a le droit de nous faire du mal, toutes les relations sont volontaires et non forcées ; la réciproque est vraie et il n’y a pas d’exception. Un enfant de cinq ans peut comprendre ces principes simples, alors je pense que c’est à la portée d’un adulte d’une intelligence moyenne.

          Vous pointez enfin l’éventualité des défaillances de la liberté ; mais avez-vous des standards si exigeants quand il s’agit des défaillances de l’État et de sa coercition ? Des millions d’indigents, une économie asphyxiée, un État qui dépense encore plus qu’il ne vole et qui enchaîne des dettes aux pieds des enfants pas encore nés pour subventionner les millions de parasites qui constituent sa clientèle ; avec le risq.. avec la certitude que tout l’édifice finira par se casser la gueule quand l’appétit des bouches à nourrir dépassera les réserves des poches à piller. Ajoutez à cela toutes les conquêtes et les guerres dans lesquelles les États nous entraînent et leurs répercussions en terme de dette, de terrorisme et de ressentiments qui se transmettent de génération en génération chez les peuples qui n’ont rien demandé, mais qui ont quand même reçu la visite des colons ou des armées de l’État…

          Non, franchement, je préfère prendre le risque de ne pas avoir la 4G quand je pars en vacances..

        • « L’état c’est la violence… Réflexion de comptoir de mec victimisé par le système »
          heu … non, c’est la réflexion de Max Weber, de Michel Foucault, et c’est de la sociologie de base. Tu confirmes juste que tu es un ignare.
          Et bon, victimisé, heu … comment dire … je crois que la plupart des gens serait plutôt scandalisé si je prétendais l’être…

          « éducation, recherche, soins, infrastructure et justice !  »
          éducation ? propagande et embrigadement de la jeunesse, sur fond d’écroulement PISA (un mauvais thermomètre ?…) et de cours de rattrapage de français à l’université …
          recherche ? … vu l’état de la recherche public française …
          soins ? sang contaminé et amiante.
          infrastructure ? comme Notre Dame des Landes, par exemple ? …
          justice ? le ministre lui-même avoue que l’État est à la ramasse
          Et vous avez oublier : alimentation. Si l’alimentation n’est pas un service public, c’est juste parce que le système on l’a expérimenté pendant la guerre, et qu’il n’y a personne qui peut le défendre sans passer pour un fou.

          « Sans l’état croyez vous que les opérateurs téléphoniques installeraient des antennes ou des réseaux de télécommunication dans les endroits reculés non rentables ? »
          votre question n’a aucun sens. Vous trouverez forcément un service qui est offert ici et pas « dans les endroits reculés ». Et l’État bien sûr n’y change rien, ce n’est pas un Dieu omnipotent qui rend possible l’impossible. il y a, aujourd’hui, « des endroits reculés » sans antennes et sans réseaux de télécommunication (Je passe régulièrement dans un tel secteur à 50 km de Paris ; et ce n’est pas si grave, vous savez …)
          Donc il y a une limite. La limite de la rentabilité vous semble mauvaise ? vous en avez une meilleure ? vous me faites bien marrer. Vous me faites penser à mes anciens (et vieux…) profs qui enseignaient que les services publics doivent être facturé au cout marginal, sans rémunération des investissements de départ… comme si c’était possible : un tel système implique des recettes toujours inférieures aux couts totaux, martingale absurde qui peut tenir tant qu’il y a des « oies à plumer » (comme disait Colbert), mais ne peux pas être généralisé.

          « Ne comptez pas sur moi pour donner un seul centime ». Parfait, les mauvais camarades comme toi, qui insulte les pauvres, on s’en passe volontiers, et ton argent ne nous intéresse pas plus. Va faire ton kibboutz de richards vantards (ISF …) dans ton coin ; si ça te va, ça nous va aussi.

          « On peut faire le parallèle avec les lycées privés qui ont des meilleurs taux de réussites que le public: la plupart n’acceptent que les élèves en seconde capable d’avoir le bac… » Légende urbaine répété à l’envie, mais que tu serais bien incapable de soutenir par le moindre fait chiffré. Pour ta gouverne et juste pour l’exemple (pour ce que ça vaut), c’est l’établissement public qui a refusé mon enfant, et c’est l’enseignement privé qui l’a accueilli. Et c’est également un établissement privé qui a récupéré mon frère maltraité par l’établissement public, et pourtant, passer au privé c’était a priori juste inconcevable pour son père, enseignant du public et militant socialiste… Je crois que la peur du suicide de votre fils, ça vous guéri de l’idéologie méprisable et méprisante qui met le « public » au pinacle et voue le « privé » à l’enfer. Comme si un chapeau magique, marqué « public » ou « privé », dont on coiffe les gens, changeant l’essentiel…

          « si on laisse le choix à chacun de s’enrichir personnellement ou d’instaurer la paix dans le monde, sa porsche n’aurait pas si fière allure… »
          Tu parles de toi-même, manifestement. On est désolé pour toi, mais ne compte pas sur nous pour te forcer à être bon, à préférer la paix aux vanités. Même en supposant que nous ayons nous-même assez de bonté et assez de force pour prévaloir contre ta méchanceté, on ne saurai pas faire ; je suis même sûr que ça aurait l’effet exactement inverse de celui que tu escomptes : notre démonstration de force te rendrait encore plus rageux. Je crains qu’il faille que tu ailles jusqu’au bout de la crapulerie que tu sens au fond de toi et que ne te sens pas capable de maitriser, mais tu peux y arriver, c’est pas les exemples qui manquent. On représente Bouddha avec des long lobes d’oreilles déformés par le poids des anneaux précieux, la porsche de l’époque…

        • « l’état c’est aussi éducation (ooouuuuaaaffffffff), recherche, soins (oooouuuuaaaaaafffff), infrastructure (ooouuuaaafff « ponts sans routes, quais trops étroits, éclisses manquantes) et justice (oooouuuullllaaallllaaaa, laissez moi respirer… pour qui ???… ! Sans l’état croyez vous que les opérateurs téléphoniques installeraient des antennes ou des réseaux de télécommunication dans les endroits reculés non rentables ? »… ??? C’est l’état qui paye les infrastructures??? non rentables au prix des communications et des forfais ??? Et puis beaucoup des antennes « réseau » (vous savez ce que veut dire réseau ???) installées dans des endroits « non rentables » si elles ne servent pas directement à des utilisateurs proches, elles servent au maillage du réseau assurant aussi la bonne marche de celui-ci et sa sécurité… Ah c’est vrai votre « grand maitre » à penser juge que ce n’est pas cher quand c’est l’état qui paye.
          C’est quand je vois que votre voix vaut la mienne que j’ai des doutes sur la démocratie.

    • @ Izilife :

      si cela coute 5000 euros, c’est justement parce que nous ne sommes pas dans une société libérale …

      Mais actuellement, vous payez déjà tout cela et bien plus, regardez votre feuille de salaire, perso, en 18 ans de travail, j’ai été remboursé pour 1000 euros de soins et j’ai payé à la sécu pour plus de 300 000 euros de cotisation, soit 4 opérations à cœur ouvert, c’est cela un meilleur système ???

      Si aux USA la santé est si chère, c’est qu’elle n’a rien de libérale là bas, allez y faire un tour, comprenez comment ça marche au lieu de nous ressortir le cliché des USA société libérale.

      Pour info, la Suisse est un pays vraiment libéral, et les pauvres s’y soignent bien mieux pour moins cher, tous les frontaliers français travaillant en Suisse et ayant adhérer à une assurance santé privée suisse (la totalité) plutôt que la Sécu vous le diront (ils sont plus de 160 000 quand même …)

      La solidarité forcée n’est pas de la solidarité ni de la générosité, on ne peut être solidaire que si on est libre, cad libéral, ouvrez les yeux.

      Le bonheur, les soins, la générosité, l’amour sont une nécessité, croire que c’est l’impôt qui va les fournir c’est de l’utopie …

      Ce n’est pas l’état qui construit des routes ou des hôpitaux ou des cliniques, mais l’interaction humaine qui s’appelle le marché …

      • @ Stéphane,

        Le coût de la santé aux USA est le marronnier qu’on me sort dès que j’invoque le droit de choisir où non de cotiser à la sécurité sociale. Je réponds en général par la situation en France d’avant la nationalisation des sociétés de secours mutuel qui montre qu’e les soins dans un régime plus libre ne sont pas moins bon.

        En revanche des arguments montrant que la santé aux USA n’est pas libérale me seraient très utiles. Auriez-vous des liens à me proposer.

        • Contrairement à la fausse vision d’un marché de la santé américain complètement libre, celui-ci est en fait très réglementé à plusieurs niveaux, ce qui entraîne de très grandes distorsions dans l’utilisation et la fourniture de soins et explique en grande partie les difficultés qu’éprouvent des millions d’Américains à se payer des assurances privées. Les règlements édictés par les États et le gouvernement fédéral enserrent complètement le domaine de l’assurance et limitent l’offre de polices d’assurance privée moins chères et plus accessibles. Ainsi, les assurances comprennent peu de frais fixes par service reçu ou de pourcentage du coût des services à la charge de l’assuré. Les assurés ne sont donc pas incités à rechercher les meilleurs prix et provoquent ainsi une escalade des coûts de santé. Au final, l’augmentation des coûts entraîne l’augmentation des primes d’assurance et les rend inaccessibles à un plus grand nombre de personnes. D’un autre côté, le traitement fiscal rend plus favorable les polices offertes par l’employeur que celles achetées par l’assuré lui-même. Ce traitement fiscal mène à une surconsommation d’assurance de la part de ceux qui en bénéficient et contribue à gonfler les coûts dans le secteur de la santé et fait également en sorte que le marché des assurances collectives soit très développé au détriment des assurances individuelles, d’où les primes beaucoup plus élevées pour ces dernières.
          En résumé et contrairement aux idées reçues qui circulent sur le système privé de santé américain, seule une faible minorité d’Américains sont des non assurés involontaires et de longue durée, et même ceux-ci ont généralement accès à des soins gratuits. Les dépenses publiques de santé sont très importantes aux États-Unis et d’importants régimes publics d’assurance maladie existent dans ce pays. Dans les faits, les problèmes du système découlent en grande partie non pas de son caractère privé, mais plutôt de la lourde réglementation à laquelle il est soumis et de la façon dont le système d’assurance fonctionne. Le traitement fiscal des assurances et la très faible participation directe des assurés aux coûts des soins sont en partie responsables du gonflement des primes d’assurance et de la présence d’une certaine proportion de personnes non assurées. Comme dans le cas du financement public des soins de santé, lorsque le payeur est une tierce partie, les coûts ont tendance à exploser.

          extrait de https://www.contrepoints.org/2010/09/21/1516-fausses-visions-sur-le-systeme-prive-de-sante-americain

          • Bercez vous d’illusion…
            Faites l’apologie d’un système élitiste! Continuez de vous débattre dans toute cette frustration qui transpire de vos propos ! Le système n’est pas parfait mais il réussit à faire vivre ensemble des gens plus différents les uns que les autres.

            En ce qui concerne les prix Nobel:
            en physique en 2007, 2012
            en chimie 2005
            en médecine 2 lauréats en 2008 et un en 2011

            Un système libéral n’autoriserait pas la recherche dans des domaines qui n’ont aucune application à court terme !
            La solidarité ça ne fonctionne que si on a conscience que son prochain est en difficulté. L’impot permet de faire payer tout le monde équitablement, pourquoi je payerais plus que mon voisin ? L’état fixe des règles qui déterminent la contribution de chacun et ça me convient très bien.

            Affublez moi de tous les noms d’oiseaux que vous voulez, j’ai le mérite d’être satisfait d’un système que je pourrais quitter quand je veux. Si la Suisse ou les Etats-Unis vous paraissent mieux, quittez le pays. J’y ai une résidence secondaire, mon comptable me dit que je pourrais payer bien moins d’impôts, pourquoi faire, être encore plus riche et priver de mes revenus un système qui a contribué à ma réussite ?

            • Il serait intéressant de savoir comment le système a contribué à votre réussite. Auriez-vous donc bénéficié du capitalisme de connivence. Ça expliquerait bien des choses mais si vous êtes un ce des parasites ne venez pas nous donner des leçons.

              Pour moi, ma réussite est passée par les classes préparatoires et une école d’ingénieur, mais vu ce que mes parents ont payé comme impôts, je suis plus débiteur que bénéficiaire.

            • Eh ! Voudriez-vous bien répondre aux arguments qui vous ont été présentés plus haut, plutôt que de relancer vos objections sous une autre forme et faire comme si personne n’avait rien écrit ?

              Je vous re-synthétise les miens :

              – L’existence de l’État repose sur une injustice et il ne peut donc pas être un instrument de justice.

              – Comment vivra-t-on sans état ? De la même façon que l’on a appris à vivre sans esclaves : on ne sait pas et on le découvrira en le vivant

              – La liberté aurait des défauts ? Voyez les effets de bord de l’action des États qui sont tout sauf hypothétiques ! Esclavage, dettes, guerres, émeutes… Tant pis pour le LHC. Si ça vous plaît tant que ça d’envoyer des électrons les uns contre les autres, payez-le vous-même.

            • « j’ai le mérite d’être satisfait d’un système que je pourrais quitter quand je veux. »
              Et ça vous donne le droit d’exiger que tout le monde y adhère, y compris de force ?
              « Si la Suisse ou les Etats-Unis vous paraissent mieux, quittez le pays. » J’ai déjà lu ça quelque part … ou est-ce donc … à oui, je me souviens :
              https://www.herodote.net/6_14_juillet_1938-evenement-19380706.php

            • Un système libéral n’autoriserait pas la recherche dans des domaines qui n’ont aucune application à court-terme ? Vous sortez ça d’où ?
              Comparez ce qui est sorti du CNRS et ce qui est sorti des labos de recherche de Xerox ou IBM. Demandez-vous pourquoi Mandelbrot est parti aux USA. Ce sont au contraire les politiciens qui veulent des résultats à court terme pour rester au pouvoir à la prochaine échéance électorale, les libéraux sont patients.

            • Je n’ai pas demandé à naître en France. Et vous ?

            • « Continuez de vous débattre dans toute cette frustration qui transpire de vos propos ! »
              Question frustration, nous la voyons surtout dans vos propos avec une bonne dose d’aigreur surajoutée. C’est d’ailleurs toujours de type de réaction teintée d’agressivité que montrent la plupart des collectivistes égalitaristes se hasardant sur ce site et n’arrivant pas à avancer plus d’arguments que la moraline bien-pensante et les poncifs habituels. Peut-être la peur de perdre ce délicieux accès à la galette fabriquée avec l’argent des autres ou l’inquiétude que le capitalisme de connivence (qui vous fait vivre?), finisse par disparaître. Votre originalité consiste en ce manque de générosité affiché franchement alors qu’il est habituellement habilement camouflé sous les habits de la solidarité étatique. Ce en quoi, vous illustrez un article amusant de Contrepoints paru il y a déjà quelques temps http://www.contrepoints.org/2015/12/26/233943-le-socialisme-rend-il-intolerant-et-peu-genereux

            • Donc en ce qui concerne les Nobel pour les USA (pays ultralibéral qui ne raisonne qu’à court terme) :

              en chimie depuis 2005 : 18
              en physique depuis 2005 : 9
              en médecine depuis 2005 : 7

              Si vous devez votre réussite au système (Kim Jong-un pourrait s’en vanter également) peut-être pourriez-vous nous révéler votre profession sans rentrer dans les détails bien sûr.

              Personnellement je n’ai pas besoin de quitter la France puisque le système s’effondrera à la prochaine crise (l’URSS et l’Empire Romain se croyaient too big to fail eux aussi) et là fini les sousous pour les fonctionnaires, retraites et tous les assistés ; même si pour ces derniers c’est ce même système qui les maintient dans leur misère.

          • Je rajouterais peut-être que le système judiciaire américain est une des causes de ces prix faramineux.
            En effet, les avocats étant payés en % des dommages et intérêts (sans montant-plancher), ils sont encouragés à porter plainte souvent pour des sommes énormes.
            Cela joue sur le prix des assurances juridiques des professionnels de santé, qui doivent donc le reporter sur leurs tarifs.

            Désolé j’espère que j’ai été suffisamment clair dans mes propos.
            Cordialement.

    • Les etats incapables d urbaniser le territoires car pas d impots: sont uniquement les pays pauvres cher monsieur, genre le Mali ou la Guinee Conakry ou la Bolivie…yarienacollecter.com… Sauf via le prix de l essence ou le telephone portable, car passage obligé… Mais ces pays s infrastructurent grace à l argent du développement provenant de l l extorsion de l impot dans les pays riches genre la France….solidarité imposée par le fisc….yupi!

  • j’aime toujours bien les article de Gabriel Lacoste, ils sont bien écrits, clairs, et ce qu’il disent est toujours sensé

  • Ca commençait bien, mais je crains que de dire « j’espère mieux » et « je rêve » ne va pas convaincre grand monde.
    Nous avons de bonnes raisons de penser que l’état pourrit tout et que moins il y en a, mieux un pays se porte.
    https://www.flickr.com/photos/shanedk/albums/72157646459874723

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