Chimiophobie : une nouvelle maladie incurable ?

En quoi consiste la chimiophobie et comment reconnaît-on les chimiophobes ?

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Chimiophobie : une nouvelle maladie incurable ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 mars 2015
- A +

Par Jacques Henry.

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Il y a l’ondophobie, l’agoraphobie et aussi l’arachnophobie mais la chimiophobie c’est nouveau, ça vient de sortir, enfin pas tout à fait, et des milliers de personnes se déclarent chimiophobes. En quoi consiste la chimiophobie et comment reconnaît-on les chimiophobes ? La chimiophobie est la peur des produits chimiques. Si vous demandez à une personne chimiophobe si elle a peur de l’oxyde de dihydrogène, de la phylloquinone ou du bicarbonate sodé elle vous répondra que ce sont des produits dangereux dont il vaut mieux se méfier. L’oxyde de dihydrogène a aussi un autre nom, c’est de l’eau ! Le bicarbonate sodé c’est ce qu’on appelle aussi la levure chimique, ça fait très peur, quant à la phylloquinone c’est un composé abondant dans la banane, pas de quoi fouetter un chaton. Les chimiophobes partent du principe que si le nom d’un composé chimique est difficile à prononcer celui-ci doit certainement être dangereux ! Par exemple le 2-hydroxy-3-methylethyl butanoate est certainement très dangereux, et pourtant c’est aussi un composé communément retrouvé encore dans la banane. Inversement, et les chimiophobes ont raison sur ce point, un produit naturel n’est pas nécessairement plus sain. Il suffit de citer l’exemple de la toxine botulique.

Les chimiophobes masquent en réalité leur dessein final derrière un fatras de croyances obscurantistes, la chasse aux xénobiotiques, en d’autres termes des produits chimiques de synthèse interagissant avec les plantes ou les animaux susceptibles d’être détectés dans l’alimentation. Et dans cette catégorie on retrouve, on pouvait s’y attendre, les pesticides et les engrais. Après tout, le nitrate d’ammonium, s’il existe bien dans la nature, est utilisé massivement comme engrais dans le monde entier, mais ce n’est pas du nitrate d’ammonium naturel puisqu’il est synthétisé industriellement. Pour les herbicides c’est pire encore. Toutes sortes de rumeurs infondées ont rendu ces produits dangereux pour la santé. Les chimiophobes oublient que parmi les progrès de ces trente dernières années en matière de produits phytosanitaires – l’élimination des « mauvaises herbes » entre aussi dans la catégorie de la santé des plantes vivrières – et ces progrès ont considérablement amélioré les pratiques agricoles.

L’exemple des herbicides est riche d’enseignements.

Il y a encore trente ou quarante ans, l’agriculteur devait détruire les plantes adventices par des hersages répétés de son champ. Cette pratique venait finalement à bout des mauvaises herbes au détriment d’un sol dénudé et devenu sensible aux intempéries. Aujourd’hui les herbicides modernes détruisent les adventices, certes, mais les racines de ces dernières plantes indésirables entrent en compétition directe avec les plantes vivrières restant dans le sol et stabilisent ainsi ce dernier tout en réduisant les émissions de CO2. L’agriculteur moderne laboure et herse moins souvent ses champs, consomme moins de carburant avec ses machines et préserve autant la qualité des eaux phréatiques que l’intégrité du sol.

De plus, l’utilisation d’herbicides est reconnue sans danger pour l’homme et l’animal tant par les décideurs que les régulateurs ou les scientifiques, et constitue un outil devenu irremplaçable pour procurer une nourriture saine et à un prix abordable au consommateur. L’augmentation des rendements des récoltes a également un avantage dont on ne parle que très peu, à tonnages égaux, la surface cultivée a été réduite de 20 % et ce sont donc 20 % de terres supplémentaires affectées à la protection des biotopes et de la biodiversité. Ces mêmes progrès de l’agriculture ont également permis d’améliorer le rendement des élevages avec les mêmes résultats bénéfiques pour l’environnement quoiqu’en pensent et en disent les chimiophobes…

Puisque j’ai mentionné les herbicides, abordons plus en détail le glyphosate, une molécule devenue la bête noire des chimiophobes. Le glyphosate est un herbicide systémique à large spectre qui inhibe une activité enzymatique (EPSP synthase) qu’on ne retrouve pas chez l’homme ou les animaux mais seulement chez certaines bactéries. Cette molécule chimique relativement simple et fortement chargée négativement se lie fermement dans le sol aux minéraux présents ce qui atténue considérablement son lessivage par l’irrigation ou la pluie. Cet herbicide est absorbé par les feuilles et les jeunes pousses, et dans le sol il est rapidement dégradé par les bactéries sans présenter de danger pour l’environnement. Si le glyphosate se retrouve dans les rivières, ce que les chimiophobes clament à « tort et à cri », cette pollution n’est pas imputable à l’agriculture mais à l’usage urbain, le long des voies de communication (routes et chemin de fer) ! Les chimiophobes adeptes de la culture bio et organique ne se rendent même pas compte que des pesticides dits « bio » comme la roténone ou le sulfate de cuivre sont infiniment plus toxiques pour l’homme que le glyphosate.

En 1992 des biologistes de l’Université Cornell ont développé une méthode de mesure de l’impact environnemental des pesticides conduisant à ce qu’ils ont appelé « l’indice d’impact environnemental (EIQ) consultable par n’importe quel curieux ici.

Cet indice tient compte des toxicités dermique et chronique pour l’agriculteur, du caractère systémique de la molécule, de la toxicité pour les poissons, du potentiel de lessivage par l’eau, de la perte à la surface des sols, de la toxicité pour les oiseaux, la durée de vie dans le sol, la toxicité pour les abeilles et pour les insectes bénéfiques, et la durée de vie à la surface des plantes. Les résultats de cette étude portant sur des douzaines de xénobiotiques, herbicides, fongicides ou insecticides, ont été stupéfiants. Par exemple un herbicide utilisé par les agriculteurs « bio », le vinaigre blanc ou acide acétique 100 % synthétique, montre un EIQ beaucoup plus élevé que celui du glyphosate pour l’utilisateur (30 au lieu de 8, voir le lien en fin de billet). Il est particulièrement intéressant de noter que si on devait déposer aujourd’hui un dossier de demande d’homologation du vinaigre comme agent de conservation celle-ci serait refusée en raison des législations en vigueur … et pourtant les chimiophobes n’ont jamais manifesté leur rejet pour le vinaigre.

Le glyphosate est dans le domaine public depuis plus de 30 ans et toutes les sociétés fabriquant et formulant ce produit ont été contraintes de déposer une demande d’autorisation de mise sur le marché. Cette obligation légale a entrainé un foisonnement d’études dans 160 pays ayant toutes conclu que le glyphosate était l’herbicide le plus inoffensif pour l’environnement, ni tératogène, ni cancérigène, ni perturbateur endocrinien. Puisque le glyphosate doit également repasser périodiquement sous les fourches caudines des régulateurs notamment européens, un site dédié lui a été consacré qui fait le point sur l’ensemble des études réalisées. L’ IARC, agence onusienne de collecte des données sur le cancer basée à Lyon en France a été mandatée pour étudier les données cliniques du secteur public de santé relatives au glyphosate. On peut douter de la partialité d’un tel organisme qui ne fait que dénoncer, souvent à tort, les effets carcinogènes de certaines molécules chimiques en se basant sur des études de divers laboratoires et organismes sur lesquels il ne peut exercer aucune investigation déontologique. De plus, pour enfoncer le clou, ces organismes onusiens sont contrôlés à leur insu par des organisations indépendantes dont l’idéologie chimiophobe n’est plus à démontrer.

Par exemple, on ne peut que déplorer la récente prise de position de l’Organisation Mondiale de la Santé (WHO) au sujet du virus Ebola et de la mise au point de vaccins contre le plasmodium (malaria) qui regrette le manque d’intérêt des compagnies pharmaceutiques pour ces deux maladies car selon Margaret Chan, Directrice du WHO (voir le lien en fin de billet), celles-ci n’y trouvent aucun intérêt financier. Comme si pour la malaria, une réintroduction raisonnée de l’usage du DDT ne serait pas hautement bénéfique dans le combat de nombreux pays contre cette parasitose mortelle. Juste pour mémoire, en 2014 Ebola a tué 5600 personnes soit 0,7 % du nombre de morts par malaria !

Les prises de position récentes de certains organismes onusiens sont en effet inquiétantes.

Pourtant, des centaines de travaux échelonnés sur près de 40 années ont démontré l’innocuité du glyphosate. Mais si malgré cela, l’IARC déclarait le glyphosate délétère pour l’homme et son environnement, à la suite d’une étude bâclée en conformité aux injonctions de groupuscules d’activistes sévissant dans les couloirs des Nations-Unies et au sein d’ organismes variés en dépendant, ce serait tout simplement une catastrophe à l’échelle mondiale pour l’agriculture.

L’agriculture organique, qui interdit l’usage du glyphosate, serait le grand bénéficiaire de telles prises de position qu’on est en droit de redouter. Ce ne serait que profitable pour cette agriculture parallèle qui met sur le marché des produits 4 à 10 fois plus coûteux que les produits de l’agriculture moderne et raisonnée. Ce serait aussi tout bénéfice pour une myriade de charlatans qui prônent les médecines alternatives et les supplémentations alimentaires naturelles en mettant en avant les qualités de désintoxication et les propriétés curatives de leurs produits en comparaison de la toxicité « persistante » des xénobiotiques tels que le glyphosate et de bien d’autres pesticides comme les néonicotinoïdes, et ce naturellement sans jamais apporter une quelconque preuve scientifiquement prouvée de leurs allégations mensongères.

En conclusion, interdire le glyphosate parce que des activistes chimiophobes font pression sur les instances onusiennes obligerait les agriculteurs à adopter des alternatives beaucoup plus toxiques pour l’environnement, les animaux et les hommes. Les conséquences seraient désastreuses pour l’ensemble de la planète. C’est la raison pour laquelle la vraie science objective et non dévoyée est si importante dans les prises de décision politiques.

  • Sources : Article paru dans Forbes.com du Docteur Henry I. Miller, biologiste, ancien collaborateur de la FDA, consultant auprès de la Hoover Institution. Une partie de sa carrière scientifique a été consacrée au virus de l’influenza ; une étude de Cornell University et National Review


Sur le web

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  • « En 1992 des biologistes de l’Université Cornell ont développé une méthode de mesure de l’impact environnemental des pesticides conduisant à ce qu’ils ont appelé « l’indice d’impact environnemental (EIQ) consultable par n’importe quel curieux ici »

    Le lien pointé http://www.nysipm.cornell.edu/publications/eiq/equation.asp%20 a été corrompu par l’ajout d’un point lors de la rédaction.
    => Remplacer par http://www.nysipm.cornell.edu/publications/eiq/equation.asp

    « Par exemple un herbicide utilisé par les agriculteurs « bio », le vinaigre blanc ou acide acétique 100 % synthétique, montre un EIQ beaucoup plus élevé que celui du glyphosate pour l’utilisateur (30 au lieu de 8, voir le lien en fin de billet) »

    Tandis que la composante « écologie » du glyphosate est à 35 contre 5 pour l’acide acétique. Pour un EIQ global assez équivalent pour les deux produits.

    « Il est particulièrement intéressant de noter que si on devait déposer aujourd’hui un dossier de demande d’homologation du vinaigre comme agent de conservation celle-ci serait refusée en raison des législations en vigueur »

    C’est intéressant, mais ça sort du chapeau, sans preuves. Il n’y a aucun lien avec le reste de l’article.

    « Il y a encore trente ou quarante ans, l’agriculteur devait détruire les plantes adventices par des hersages répétés de son champ. Cette pratique venait finalement à bout des mauvaises herbes au détriment d’un sol dénudé et devenu sensible aux intempéries. »

    Les champs ne sont plus hersés, mais l’essentiel reste toujours dénudé en dehors des périodes de cultures principales, ce qui fait que l’érosion des sols reste une préoccupation majeur. Et que des techniques culturales plus évoluées s’installent petit à petit.

    « De plus, l’utilisation d’herbicides est reconnue sans danger pour l’homme et l’animal »

    L’utilisation d’herbicides reconnus comme étant sans danger est reconnue sans danger. Merci pour la tautologie. Des molécules herbicides toxiques (et légitimement interdites) on n’en manque pas d’exemples. D’ailleurs, vous le savez bien puisque sont évoquées en fin d’article les « alternatives beaucoup plus toxiques [que le glyphosate] pour l’environnement, les animaux et les hommes ».

    « Comme si pour la malaria, une réintroduction raisonnée de l’usage du DDT ne serait pas hautement bénéfique dans le combat de nombreux pays contre cette parasitose mortelle. »

    L’usage du DDT n’a jamais été interdit ou déconseillé pour les applications de lutte contre les moustiques dans les zones habitées. Sauf aux USA, où on a interdit le produit, bien APRES la campagne massive qui a permis l’éradication de la maladie (et non du moustique vecteur) aux USA.

    Au delà de ces détails, bien sur, il faut lutter contre les campagnes authentique obscurantistes des multinationales de l’écologisme. Les chimiophobes n’ont ni le monopole du coeur, ni celui de de la protection de l’environnement.

    Après, il ne faut pas négliger le  » problème » de la confiance dans les publications scientifiques et dans les comités d’experts qui prétendent juger objectivement les molécules mises sur le marché. Il y a une véritable crise de la qualité des publications, que les impératifs financiers souvent colossaux liés à la mise sur le marché (ou pas) d’une molécule n’arrangent pas.

  • Et que dire de la (R)-3,4-dihydroxy-5-((S)-1,2-dihydroxyéthyl)furan-2(5H)-one ?

  • d’aprés croveto lamarca ( agriculteur au chili ) le glyphosate est une panacée qui a permis la réelle implantation du semis directe dans les agrosystèmes des pays civilisés. avec d’autres innovations comme les semoirs a disques ouvreurs … une études faite sur sa ferme a mis en évidence une augmentation des microorganismes dans les 10 premiers centimètres du sol dans les semaines qui suivent un épandage, ce qui va dans le sens d’une trés faible toxicité.
    dans les systèmes à semis simplifié ( travail du sol superficiel pour implanter les cultures ) il semble moins utile car le travail du sol favorise la levée d’adventices qu’il faut alors détruire dans la culture avec des herbicides selectifs . ainsi, avec molécules bien choisies, et une rotation bien étudiée, on peu parfois se passer de glypho … qui reste quand même une molécule efficace et peu chère.
    dans certaines rotations trés intensives, ou une cultures est implanté dés la récolte de la précédente, on n’arrive pas a utiliser le glyphosate, car les mauvaises herbes ne sont pas suffisement developpé pour etre détruite avant que la culture suivante ne lève … c’est là qu’est l’os !
    dans les milieux du semis direct français ( agriculture de conservation … noyauté par les écologistes ) le round-up n’est pas trés populaire, et beaucoup de gens prétendent des tas de chose, comme par exemple implanter de nombreuses cultures successive sans aucun desherbant . il faut voir , dans ma commune, un agriculteur s’est lancé dans le bio en semis direct … l’année dernière : zéro quintaux à l’hectare.

  • Très bon papier, cependant il est impossible de faire entendre raison à des imbéciles et le problème est que les politiques écoutent ces imbéciles.
    Connaissez vous un énarque qui ait la moindre notion de chimie, surtout organique. Entre le scientifique et l’électeur « peur de tout », le choix de l’énarque lambda est vite fait.

  • Etant chimiste, je ne pense pas être ce que l’on appelle un chimiophobe.
    Cela dit, je peux comprendre les craintes des gens, en particulier, de ceux ne disposant pas de connaissances scientifiques suffisantes pour être critiques sur ces questions.
    Notons au passage que certaines personnes clament que des traitements n’ont aucun impact sur l’environnement sans avoir une once de connaissance à ce sujet. Des deux comportements, je dois dire que le premier me semble être le plus raisonnable (en termes de survie ! 😉 ).

    Blague à part, il est vrai qu’une certaine paranoia s’installe mais je ne vois malheureusement aucune raison que cela change, étant donné l’atmosphère régnant dans les industries agroalimentaires et pharmaceutiques. Des études contradictoires sont publiées tous les ans et l’on ne sait pas à qui faire confiance lorsque la crédibilité de ces travaux est remise en cause pour des raisons scientifiques ou au regard de la provenance du financement…
    Plus personnellement, je suis scientifique (et donc sceptique), je pense que l’approche la plus raisonnable est le Doute. Bien sûr, cela n’engage que moi et chacun est libre d’osciller entre « confiance aveugle » et « paranoia ».

    PS : La photo est à la fois inadaptée et caricaturale : la personne qui l’a choisi doit elle-aussi avoir du mal à être critique sur le sujet… Il s’agit, à mon avis, d’une personne ayant peur des ondes électromagnétiques… un autre débat, auquel je ne saurai participer. Absolument rien à voir avec un chimiophobe ! Un chimiophobe ne ferait jamais ça ; il aurait peur de l’aluminium (cf débat sur les vaccins… !^^)

    • C’est Contrepoints qui a glissé cette photo à mon insu. Je n’ai aucun pouvoir pour rappeler à l’ordre le comité de rédaction de Contrepoints mais j’avais mis dans mon blog la molécule de glyphosate disponible sur Wikipedia …
      Il se trouve par ailleurs qu’il existe un certain nombre de personnes souffrant d’une phobie irraisonnée au sujet de l’aluminium (cf l’adjuvant des vaccins supposé être la cause de dégénérescences nerveuses, argument utilisé à tort par les antivaxxers) et cette phobie entre tout à fait dans le cadre de la chimiophobie. L’épouse d’un de mes amis a la phobie de l’acidité. On ne sait pas exactement de quoi elle souffre mais elle est vraiment en très mauvaise santé ! Pour elle l’acidité est un désordre créé par la viande, les oeufs, l’huile, etc. Cette personne est strictement végétalienne, elle fait peur !!! encore une autre forme de chimiophobie cette fois-çi totalement infondée et dangereuse …

  • Pas tout à fait dans le sujet mais pas non plus complètement HS, une de mes collègues est décédée l’année dernière d’un cancer du sein. Elle avait refusé de se soigner pour pouvoir allaiter sa fille. Mon opinion personnelle (et j’insiste là dessus) c’est qu’elle s’est persuadée que le traitement la tuerait alors que l’allaitement maternel allait la guérir. Résultat : 1 mort, 1 veuf, 3 orphelins, beau score. C’est super la pensée chamanique le seul problème c’est que ça foire à tous les coups, alors que la médecine aussi imparfaite soit-elle obtient quand même de beaux résultats.

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