La transition énergétique selon Denis Baupin (EELV)

En déclarant que les énergies renouvelables sont bonnes pour l’indépendance énergétique de la France, pour l’emploi et la planète, le vice-président de l’Assemblée Nationale Denis Baupin fait dans la désinformation.

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Denis Baupin

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La transition énergétique selon Denis Baupin (EELV)

Publié le 30 mai 2013
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En déclarant que les énergies renouvelables sont bonnes pour l’indépendance énergétique de la France, pour l’emploi et la planète, le vice-président de l’Assemblée nationale Denis Baupin fait dans la désinformation.

Par Th. Levent.

« Le choc de simplification pour l’éolien est lancé ». Depuis lors, Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale, chef de file du groupe écologiste, est au bord de l’épectase. « Développer les énergies renouvelables (EnR), c’est bon pour l’indépendance énergétique de la France, pour l’emploi et la planète. Le redressement économique passe par les énergies d’avenir » s’exclame-t-il imprudemment. Occuper un poste politique aussi important et enfiler autant de perles relève de l’exploit.

Indépendance énergétique et EnR : c’est pas demain la veille

L’intermittence du solaire et de l’éolien oblige les États à investir dans le thermique à flamme (gaz, fioul, charbon et lignite). La transition énergétique, synonyme de «sortir du nucléaire», c’est choisir le gaz russe en particulier. Nous apprécierons l’indépendance énergétique générée par les EnR lorsque l’on sait que les 4000 éoliennes françaises produisent 2% de l’électricité totale, le solaire 0,1%. Une réserve d’énergie en support est indispensable pour bénéficier d’électricité 24h/24. Une éolienne terrestre a un taux de charge d’environ 20%, 10% pour le solaire obligeant donc le thermique à flamme à suppléer leur intermittence pendant 80-90% du temps ! Depuis peu, les espoirs allemands se tournent vers le gaz de schiste afin de soulager leur dépendance par rapport au russe Gazprom via les gazoducs de Northstream. Un exemple discutable.

Le redressement économique ne passera pas par les EnR

M. Baupin s’étrangle tous les jours devant le coût final de l’EPR de Flammanville (8,5 milliards d’euros) littéralement homéopathique au regard du surcoût des EnR. L’EPR dont le rendement sera de 91%, produira 11,5 milliards de kWh. Comparons donc les investissements nécessaires pour produire la même quantité d’électricité à partir d’installations éoliennes et solaires existantes :

L’ADEME nous présente une note de 28 milliards d’euros/an entre 2030 et 2050, période dans laquelle la puissance nucléaire serait divisée par deux et le renouvelable intermittent multiplié par 7 [1]. Il est prévu d’installer en France 11 000 éoliennes terrestres allemandes, danoises et chinoises pour la modique somme de 33 milliards d’euros. La dette française évaluée à 1 800 milliards d’euros, et le  régime de retraite étant parti pour un déficit de 21 milliards en 2017 [2], où D. Baupin compte-t-il trouver les sous ? M. Altmeier, ministre de l’Écologie allemand, vient d’annoncer  que la facture de l’Energiewende dépasserait les 1000 milliards d’euros [3]. L’idéologie coûte chère. M. Baupin, sensible à la détresse du lobby éolien, a cautionné l’introduction d’un cavalier législatif lors du vote de la loi Brotte. Que penser des fraudes dans le secteur des EnR (éolien, certificats d’énergie carbone…), estimées à 5 milliards d’euro ?

L’éolien n’est pas vraiment bon pour la planète

La construction et le montage d’une éolienne de 2,5 MW émet environ 4 600 tonnes de CO2 compensées en 4-5 ans de fonctionnement. Les matériaux utilisés sont difficilement recyclables (50 tonnes de verre époxy pour les trois pales d’une machine), 3000 tonnes de béton constituant le socle sont coulés définitivement. Pour chaque éolienne il faut utiliser des centaines de kilogrammes de néodyme purifiés générant des rejets radioactifs (nuisance C) et appauvrissant le patrimoine minier collectif (nuisance B) de la Chine et de l’Afrique [4]. Les émissions de CO2 de l’Allemagne croissent, le «miracle écologique» ne servant qu’à camoufler un recours accru au charbon et à la lignite dont les mines assurant 25% de la production électrique, seront exploitées jusqu’en 2050. L’Allemagne va construire 10 centrales au charbon [5]. Au total, notre empreinte carbone n’est que de 5,4 tonnes/habitant contre 9,3 en Allemagne. Entre 2000 et 2012, l’Allemagne a dépensé 450 milliards d’euros dans les EnR pour aucune réduction des émissions de CO2. Un exemple à suivre très énervant pour EELV et pas tellement bon pour la planète.

L’emploi éolien s’éloigne

En 2012, Vestas, leader mondial, a vu son cours chuter de 83% en un an accompagné de 4 200 suppressions d’emplois et l’Espagnol Gamesa a vu son titre dégringoler de 80%. EDP sert de cheval de Troie aux Chinois. Nordex l’Allemand chute de 60%, Enercon a procédé à une mystérieuse opération de transfert de son capital à une fondation «pour préserver l’avenir». Alstom tablant sur une hypothétique croissance éolienne, voit une dégradation de son secteur EnR dont les perspectives sont perçues comme «léthargiques» par les analystes [6]…  En France, le SER nous a vendu le chiffre de 60 000 emplois à terme (relayé largement par EELV), pour finalement parler de 11 000 tout en avouant que 1 000 emplois sont menacés par la crise éolienne. Beaucoup d’emplois verts pour produire très peu d’électricité et en leur affectant beaucoup d’argent, c’est finalement détruire une bonne part d’emplois utiles (recherche, enseignement…).

Conclusion

M. Baupin fait donc dans la désinformation. Il existe cependant des écologistes lucides, tel que le député belge écolo, Marcel Chéron à propos d’un adversaire politique (RTBF Première), «c’est un peu une éolienne politique, il brasse beaucoup de vent mais il ne produit rien». Ouf, en fait, ILS SAVENT !


Lire aussi :


Notes :

  1. Sauvons Le Climat, 6 décembre 2012.
  2. Marianne, du 2 au 8 février 2013.
  3. Frankfurter Allgemeine Zeitung, 20 février 2013.
  4. Pierre Laszlo. Science & Techno. Le Monde, samedi 17 novembre 2012.
  5. Science et Vie, février 2013, n° 1145
  6. economiematin.fr
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  • «c’est un peu une éolienne politique, il brasse beaucoup de vent mais il ne produit rien». Ouf, en fait, ILS SAVENT !
    —————
    Bien sûr que les escrolos savent que les énergies renouvelables éoliennes en particulier (hors hydro, qu’ils abhorrent), détruisent les emplois, l’industrie et la compétitivité.
    Et c’est exactement ce qu’ils veulent.

    « Le développement durable exige la quête délibérée de la pauvreté, la consommation de ressource réduite et un niveaux de contrôle de la mortalité. ”
    Professeur Maurice King

    « Est ce que le seul espoir pour la planète ne serait-il pas l’effondrement des civilisations industrielles ? N’est t’il pas de notre responsabilité de la provoquer ? ”
    Maurice Strong, fondateur du Programme d’Environnement de l’ONU et géniteur du GIEC.

    • « de la mortalité » ! ou de la natalité +to ?

    • pas tous, la majeure partie de militants sont des gogos, la majeure partie des responsables politiques ne valent pas mieux…mais c’est bien le coeur de l’idéologie en effet.

      J’imagine un jour le pouvoir du haut comité scientifique à la panification écologique durable plan pourrait définir objectivement, bien sur, la population supportable par la planète avec le niveau de vie qui va avec…ça fout les jetons…
      sauf aux écologistes car les gens ils seraient tous gentils et écoloresponsables…

      pareil pour les enr, il suffit d’intégrer l’adhésion des consommateurs écoloresponsable à l’idée d’utiliser l’electricité différement…
      pas de blackout puisque 5 mn avant la panne on envoie un sms aux gens pour leur dire de couper leurs appareils avant qu’ils ne soient coupés tout seuls par une coupure…

  • Cet article est bien d’actualite sachant que ma mairie veut faire installer des eoliennes de 175 metres a 500 metres de ma commune en alsace du nord

    • Il existe des associations qui organisent la résistance contre ces machines. Pourquoi ne pas prendre contact avec elles ?

      • « Nicky » fait la promo de JLB, mais à part çà personne ne le connait ici.

        JLB fait sa promo (sans Nicky) en se prenant pour un guide touristique

        Du coup « Nicky » tape sur Baupin.

  • toute idéologie est basée sur l’appât du gain . d’après les chiffres de l’article ,il y a plus a gagner dans les énergies renouvelables pour un état , vous seriez l’état pour feriez les mêmes choix ( toujours difficile de justifier le plus d’impôts pour nourrir l’appétit féroce de nos politiques !)

    • C’est surtout certains lobby qui y gagnent, l’état s’il fait correctement le calcul va finir par perdre des recettes.

      Mais justement le coté extrêmement ingénieux de l’opération est que la perte de recette ne saute pas du tout aux yeux de l’état initialement.

      Avec les tarifs d’achat garantis, pas de dette comptabilisé pour l’état, facturation directement sur les relevés d’électricité, donc officiellement pas de nouvel impôt créé. Tout ceci est du point de l’état quasi transparent, tout en faisant la promesse très difficile à résister de créer des emplois (ce qui est faux, comme indiqué la grande majorité des emplois sont liés à la fabrication donc disparaissent dès que le rythme d’installation ralentit, et l’effet négatif sur l’emploi lui est lié à la subvention donc présent pendant toute la durée de vie de l’installation).

  • Une pétition a été engagée, cependant l’ensemble des communes du secteur (conseil municipal) ont déjà validés le projet et c’est maintenant au canton de valider. La valeur du patrimoine immobilier pourra se dévaluer de 40%.

    • Ca vaut la peine de s’informer en détail sur qui sont vraiment les parties prenantes du projet. Il y a un nombre impressionnant de projets dans lesquelles on découvre que les membres du conseil municipal sont directement intéressés au projet. Si c’est le cas ici, c’est intéressant de le faire savoir à tous.

  • Bein sûr qu’ils le savent tous, mais tous ont signé un engagement européen et aucun ne veut se décrédibiliser en le dénonçant.

    Et c »est le citoyen européen ( consommateur particulier ) qui en fait les frais avec une surproduction électrique qui fait basculer la charge du financement des énergies renouvelables sur ses épaules, cela en faisant coter des cours bas sur les marchés de gros de l’électricité qui se trouve de ce fait déséquilibré, la conséquence une augmentation de la part CSPE Contribution Spécifique au Service de l’Electricité, consacrée aux énergies renouvelables puisque la charge qui incombe aux consommateurs est la différence entre le tarif d’achat obligatoire et le cours de gros coté au marché Epex_Spot « day ahead  » ( par exemple pour la production éolienne française ), ces cours consultables sur le site de l’Epex-spot et le mode de calcul de la CSPE est aussi consultable sur le net sur le site de la Commisssion de Régulation de l’Energie.

    Et aussi:
    http://www.amorce.asso.fr/La-contribution-au-service-public.html

    La preuve qu’ils savent:

    http://www.senat.fr/rap/r11-667-2/r11-667-2_mono.html
    Audition de M. Éric Besson, ministre auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique
    (7 mars 2012)
    M. Éric Besson, ministre auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique.
     » – En effet ! Ces pays, eux aussi, et en particulier ceux qui choisissent de réduire la part du nucléaire dans leur mix énergétique, augmentent fortement leurs tarifs. Ce n’est pas moi qui le dis ! Écoutez les discours du ministre de l’énergie allemand sur le sujet…
    Les Allemands font preuve d’une très grande cohérence. Que disent-ils ? Nous augmenterons fortement nos tarifs de l’électricité, mais notre population l’accepte, et nous le ferons parce que nous voulons sortir du nucléaire.Ce faisant, nous dégraderons notre dépendance énergétique et notre bilan carbone. Au moins, les choses sont dites !
    M. Ronan Dantec. – Ce n’est pas ce qu’ils disent concernant le bilan carbone !
    M. Éric Besson, ministre auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique. – Ils le disent au contraire très clairement ! De toute façon, quand bien même ils ne tiendraient pas ces propos, ils n’ont pas le choix… »

    http://www.senat.fr/rap/r11-667-2/r11-667-2_mono.html
    Audition de M. Éric Besson, ministre auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique
    (7 mars 2012)
    M. Éric Besson, minitre auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique.
    …/…
    Nous devons aussi poursuivre le développement sans précédent des énergies renouvelables engagé par le Gouvernement depuis cinq ans. Mais nous devons le faire avec discernement.
    Nous avons dû freiner l’emballement du photovoltaïque avant que son impact macroéconomique soit trop lourd et trop coûteux. L’Allemagne, souvent citée en exemple sur ce terrain, est en train de s’en rendre compte. C’est ainsi qu’elle a décidé, en février, des baisses très importantes de ses tarifs de rachat, de 20 à 25 %. Elle devra toutefois faire face aux obligations d’achat induites par les panneaux déjà installés. Il est d’ores et déjà acquis que le surcoût annuel pour les consommateurs allemands des panneaux déjà installés sera en 2012 de 10 milliards d’euros, alors que nous en sommes à 1,5 milliard d’euros en France. La contribution payée par les consommateurs allemands d’électricité pour financer les énergies renouvelables s’élève à 35,9 euros par mégawattheure, ce qui est quatre fois plus élevé que la CSPE française. Cela représenterait une hausse immédiate de 20 % de nos tarifs électriques. C’est considérable !
    …/…
    « Nous devons, me semble-t-il, poser la question différemment. Quel prix de l’électricité estimons-nous acceptable pour notre industrie et pour les ménages ? « 

  • Transition énergétique. Derrière ce terme novlangue se cache l’idéologie illustrée par les citations de miniTax plus haut. C’est ni plus ni moins que la mise en application.
    Bienvenue dans un pays en voie de sous-développement.

  • Oublions toute la propagande réchauffiste sur ce sujet : quel gogo peut encore croire que les éoliennes auront une quelconque influence positive sur le climat au niveau mondial ?

    Et concentrons-nous sur la seule question pertinente en la matière : quel est le coût du kWh des différentes énergies en question, et ce coût est-il compétitif ?

    A ma gauche, les ENR. Pour l’éolien, ce coût est fixé par décret à 82 €/MWh (et les projets sont finançables à ce prix-là). Pour le photovoltaïque, il l’est à 79 €/MWh (et les projets ne sont pas finançables, les développeurs auraient vraisemblablement besoin d’environ 100 €/MWh pour rendre les projets bankables). Bref, « çà coûte », en France, entre 8 et 10 c€/kWh.

    A ma droite, les moyens conventionnels et nucléaires. Pour estimer leur coût, rien ne vaut la lecture passionnante du rapport d’enquête parlementaire, sur la base de données de la Cour des Comptes, que vous trouverez ici : http://www.senat.fr/rap/r11-667-1/r11-667-1-syn.pdf. Que dit ce rapport : le coût moyen de production de l’électricité se situe en France à 54,2 €/MWh. A ce montant s’ajoutent pour le nucléaire des risques que ce rapport chiffre à environ 110,0 €/MWh (démantèlement à terme, augmentation du coût de gestion des combustibles usagés, imputation du budget de la recherche publique nucléaire dans le coût de l’électricité – et non dans le budget de l’état -, augmentation des coûts de sureté et sécurité nucléaire, et évolution des hypothèses d’actualisation). Notons que je ne tiens pas compte dans ce montant du risque financier d’un accident type Tchernobyl ou Fukushima. Bref, un coût « réel », non subventionné, pour le nucléaire, pouvant aller jusqu’à 164,2 €/MWh (hors risque d’accident nucléaire). Là, nous parlons des centrales existantes. Le coût de l’EPR est quant à lui estimé à 90 €/MWh (hors risques financiers exposés ci-dessus), et le marché (appels d’offres au Royaume-Uni) semble le valoriser autour de 110 €/MWh (là encore, le budget du CEA, c’est pour notre pomme).

    Résultat des courses : coût du nucléaire 54 à 110 €/MWh (périmètre actuel) + 110 €/MWh de risques divers. Coût du renouvelable 80 à 100 €/MWh. Ma conclusion, et mon avis sur la question : le renouvelable a sa place (et uniquement parce qu’il démontre sa compétitivité, pas à cause des habituels arguments réchauffistes). Il a sa place, mais il ne pourra pas (loin de là) tout couvrir – cf intermittence.

    • Mais mon cher libéral et pro-EnR, avec quoi se chaufferont les allemands alors qu’ils développent des centrales de co-génération alimentées à la lignite et houille, que demain ils transformeront en centrales thermique gaz et le tout financé comme il l’est aujourd’hui déjà à 27 cts d’euros le kwh ( pour moitié subventions ), en plus vous oubliez de préciser que du photovoltaïque rentable c’est du photovoltaïque chinois et de quelle rentabilité parlez-vous ?
      Pour une production estimée en coût évité à guère plus de 3 millions d’euros, mon entreprise locale de distribution a acheté ( Tarif d’achat obligatoire ) pour 27 millions d’électricité tarifée « verte » dont une grande partie en PV, ce qui laisse 90 % de ses achats à la solde des consommateurs, alors au vu de ces chiffres on ne doit pas avoir les mêmes valeurs…
      Je reste à votre disposition pour plus amples renseignements, à moins que mes arguments ne soient irréfutables…

      • AP : « du photovoltaïque rentable c’est du photovoltaïque chinois »
        Je le constate comme vous et croyez-moi, çà ne m’arrange pas. Mais est-ce vraiment si mal ?

        • Bof je disais ça pour faire comprendre que c’est la balance commerciale qui en prend un coup et c’est la planète aussi car fabriqué avec une énergie super carbonée, c’était juste une petite remarque de ma part, mais bon si l’on fait des bilans qu’est-ce qu’on y gagne à mettre des miroirs aux alouettes dans les champs, et si l’on sait qu’il faut quand même compenser financièrement ( cf mon autre commentaire sur les coûts évités ) et avec des centrales backup, il faut donc en conclure que produire avec deux outils différents la même quantité d’électricté que l’on pourrait produire à moins cher avec un seul, faut pas chercher à comprendre !?

    • Ici, on parle de coûts artificiels et de tarifs administratifs arbitraires qui nous renseignent seulement sur la spoliation constructiviste des politiciens et des industriels complices (les taxes font plus de la moitié du tarif final imposé aux victimes).

      Pour connaître le vrai prix de l’énergie, il convient de privatiser sa production, notamment en démantelant l’oligopole actuel en plusieurs centaines de producteurs juridiquement autonomes. Ensuite, libre à eux de se spécialiser ou de combiner nucléaire, gaz, charbon, éolien, solaire, pédalage des mémères dans les salles de sport… Et libre aux clients de choisir un ou plusieurs fournisseurs.

      Pour connaître le vrai prix de l’électricité, il n’y a pas d’alternative au marché libre. TINA !

      On note au passage que les UMP n’ont pu s’empêcher de collaborer à ce délire constructiviste sénatorial piloté par les escrolos, ce qui confirme une nouvelle fois leur nature profondément socialiste (de droite). Quand aura-t-on une véritable opposition au socialisme dans ce pays ?

    • D’où viennent ces chiffres ? Quel facteur de charge est utilisé ? Quelle énergie est utlisée en backup pour l’intermittence ? Quel downtime est utilisé pour ces machines très cassantes ? Quels coûts de maintenance et de réparations ? Quel est la part de toutes les nouvelles lignes à hautes tensions dans ce chiffre ? Si l’éolien est compétitif, comme se retrouve-t-il à coûter 27.000 € à chaque foyer allemand en engagement futur ? Vos chiffres incluent-ils bien tout et excluent-ils bien toutes les aides ? Pourriez vous comparer sur base comparables SVP ? Bref, supprimons toute aide à toute énergie et voyons la place que le marché accorde à l’eolien.

      http://www.contrepoints.org/2013/02/06/113756-exclusif-energies-renouvelables-la-verite

      • Nick : « d’où viennent ces chiffres ? »
        82 €/MWh pour l’éolien, 79 €/MWh pour le PV sont les tarifs de rachat fixés par décret. Ce tarif pour l’éolien permet aux projets de se faire, j’en déduis que c’est un prix soutenable (du point de vue de l’investisseur, s’entend, Adam Smith se retournerait dans sa tombe). Pour le PV, à ce tarif, c’est mort, il n’y a plus de projets. Mon estimation (je suis dans ce secteur, vous l’aurez compris), c’est qu’à 100 €/MWh, les projets photovoltaïques se feraient.

        Les coûts de production de l’électricité de l’EPR sont estimés par la cour des comptes à 70-90 €/MWh et les prix avancés dans le cadre de l’appel d’offres en cours au Royaume-Uni sont estimés de 90 à 110 €/MWh. Nous sommes donc sur des niveaux équivalents.

        Nick : « Vos chiffres incluent-ils bien tout et excluent-ils bien toutes les aides ? »
        Je raisonne bien à périmètre comparable, soit le prix que paie le gestionnaire de réseau au producteur de l’électricité. En d’autres termes, ERDF achète en moyenne l’électricité produite en France, toutes sources confondues, à 54 €/MWh mais l’électricité de l’EPR lui coûtera entre 70 et 110, et l’électricité éolienne ou photovoltaïque produit par un projet raccordé en 2013-2014, entre 80 et 100 €/MWh (mon 100 est théorique en PV car aujourd’hui c’est 79 et çà ne permet pas aux projets de se faire).

        « Si l’éolien est compétitif, comme se retrouve-t-il à coûter 27.000 € à chaque foyer allemand en engagement futur ? »
        Ce que je n’ai pas précisé, c’est que les tarifs indiqués dans mon post sont les tarifs actuels et que les tarifs étaient beaucoup plus élevés par le passé. Les contrats passés à l’époque, conclus pour 20 ans, sont donc une charge pour la collectivité, car, pour le coup, nous étions alors très loin de la compétitivité. J’en suis désolé et si c’était à refaire probablement il ne faudrait pas le faire.

        Nick « Bref, supprimons toute aide à toute énergie et voyons la place que le marché accorde à l’eolien. »
        Cavaignac : « Pour connaître le vrai prix de l’énergie, il convient de privatiser sa production, notamment en démantelant l’oligopole actuel en plusieurs centaines de producteurs juridiquement autonomes. Ensuite, libre à eux de se spécialiser »

        C’est exactement ce qu’il faut faire, tout à fait d’accord avec vous. Mais alors, pêle-mêle, il va nous falloir : trouver un moyen de casser le monopole de ERDF, supprimer tout financement public dans le secteur (dont le CEA), soumettre à la (vraie) concurrence les moyens de production arrivés en fin de concession, privatiser EDF, obliger les opérateurs à passer dans leurs comptes des provisions pour le nécessaire démantèlement de leurs installations à terme, contraindre les opérateurs à assurer le risque d’accident nucléaire etc… Là, nous aurons des vrais coûts de l’électricité.

        Et je suis prêt à parier qu’il y aura alors un peu de renouvelables dans le mix. Et aussi, probablement, quelques nouvelles vocations pour aller explorer nos sous-sols à la recherche de gaz. Comptez sur moi pour être le premier à acheter une pioche.

        • ERDF rachète à 54 euros, toutes sources confondues ?

          Je pensais que le prix du marché était la cote Epex-spot ?

          d’où tenez-vous ces 54 euros ?

        • Au fait si vous êtes dans le secteur du photovoltaïque et si vous savez que les prix des PV chinois ont baissé de 80 % à l’import, dites nous donc de combien ont baissé les coûts des installations en France, je pense que cela intéressera les lecteurs .

          • Les panneaux ne représente plus que 1/4 des couts d’installation. Même s’ils étaient gratuit, le cout ne baisserait quasiment plus.
            la faute aux cout de main d’oeuvre toujours…

          • Les 54 €/MWh sont dans le rapport du Sénat déjà mentionné, c’est un prix moyen calculé toutes énergies confondues en France (coût de production, pas coût de revente, pas coût spot). Les coûts des installations (je parle des grandes installations, au sol, de plusieurs MW), est passé d’environ 3 €/W a environ 1€/W en quelques années. Les installations plus petites (toitures agricoles par exemple) ont baissé également (de 5 a 1.50 €/W, je dirais). Pendant ce temps les particuliers se font toujours autant bananer par les mêmes escrocs.

        • Le problème de ce raisonnement est qu’il regarde uniquement le coût du projet sans prendre en compte les coûts indirects qu’il impose au reste du système.

          Et qu’il ne prend pas en compte le fait que l’électricité est vendu sur la base d’un tarif d’achat garanti au lieu de l’être sur le marché libre.

          L’intermittence de la production éolienne fait que vous ne pouvez pas garantir à un client une fourniture d’énergie à un moment précis. Sans ce tarifs artificiellement garantis, vous ne vendriez que en spot, au prix spot.

          Donc dans une logique économique réaliste, vous êtes en concurrence non avec le prix moyen de vente de l’électricité, mais avec son coût marginal, avec le coût auquel il est plus intéressant d’arrêter la production que de vendre pour les producteurs concurrents. Dans tous les cas, ce coût est nettement inférieur au coût LCOE avec l’amortissement et la rentabilisation du capital. Le coût marginal est relativement élevé pour les producteurs gaz, mais très faible pour ceux charbon et lignite, et quasi-nul pour ceux nucléaire, y compris l’EPR.

          Autre façon d’expliquer : La production de l’éolien n’étant pas garantie elle ne permet pas de se passer du fait de construire d’autres moyens, capable de couvrir le pic de consommation.
          Si j’ai besoin de 50GW de production en pic, soit je construis 50 GW de gaz/charbon/nucléaire, soit je construits 50GW d’éolien + 48 GW de gaz/charbon/nucléaire (avec les meilleurs hypothèses, je ne peux compter de manière raisonnablement fiable que sur 2GW de mes 50 GW d’éolien).

          Comme le coût de construction des moyens alternatifs ne va pas pouvoir être économisée, l’économie ne se fait qu’entre le coût de l’éolien et le coût *marginal* du moyen alternatif.
          Et tant que le coût LCOE de l’éolien est nettement supérieur à ce coût marginal, ajouter de l’éolien plutôt qu’ajouter un autre moyen fait notablement monter la facture finale.

          Et ce sans même comptabiliser aussi les raisons qui font que le réseau électrique revient nettement plus cher avec l’éolien qu’avec les autres moyens. Sachant que le transport et la distribution de l’électricité, c’est une part très importante de son coût final.

    • J’aimerai pouvoir concilier les informations de l’article avec celles qui paraissent aussi pertinentes de Liberal pro ENR.

      Les coûts d’investissement seraient plus importants pour l’éolien ou le solaire que pour le nucléaire (qui lui ajoute des coûts de démantèlement plus importants) mais les coûts de fonctionnement seraient bien moindre pour les énergies renouvelables.
      En conséquence l’énergie nucléaire serait au bout du compte plus chère.

      Merci de m’éclairer.

      • En fait, afin de comparer les différentes énergies sans trop se prendre la tête en tenant compte du coût d’investissement, des charges d’exploitation, du taux d’utilisation et de l’âge du capitaine, on raisonne en coût de l’électricité produite, soit le prix facturé au MWh par l’exploitant du moyen de production. C’est donc une comparaison tout à fait valable. Le tableau présenté par l’auteur dans son article n’est donc pas très concluant de ce point de vue, d’autant qu’il ne tient pas compte de la très brutale et récente baisse des prix de ces technologies. La même installation que celle de Toul-Rosières, réalisée en 2013-2014, coûterait probablement moins de 200 MM€ (au lieu des 450 relevés dans l’article, que je ne saurais confirmer).

        • Ça n’a rien de « comparable » c’est juste du pur décret de planification centralisée.

        • Mais pourquoi une baisse très brutale des prix de ces panneaux ?
          Mais que s’est-il donc passé pour un marché du PV qui annonçait des jours heureux pour les consommateurs, mais qui a profité de cette baisse si brutale ?

          • Cause de la baisse brutale des prix : économies d’échelle, technologie, dumping massif de la Chine, surcapacités énormes. Qui en a profité ? Avant tout le contributeur involontaire au système (les tarifs de rachat ont baissé en conséquence). Et aussi les investisseurs qui ont sécurisé des tarifs élevés à une date donnée et réalisé les installations un an plus tard… Number one a ce petit jeu ? EDF, bien entendu.

            Le système est totalement pervers, mais ce que j’ai voulu essayer de défendre dans mes posts, c’est que les fondamentaux (enfin) sont bons, c’est à dire qu’il y a une réalité économique possible pour ces énergies.

            Quant au système des tarifs de rachat, screw it, laissons-faire le marché. Mais avec des vrais coûts pour tout le monde.

          • Exactement le contraire de ce que réclame (et obtient) la grande industrie éolienne. Rien qu’aux USA 12 milliards de $ par an ! http://www.masterresource.org/2013/05/wind-performing-badly/

          • @Libéral et pro-ENR : Si tu crois que les éoliennes sont compétitive en coût de marché, ton calcul est très incomplet. Aux US, il y a une subvention fixe par kWh vendu + des obligations d’incorporation d’ENR dans le mix qui poussent les opérateurs à réaliser des contrat d’achat garantis long terme, alors même qu’ils n’ont aucun sens économiquement, le producteur éolien étant incapable de garantir à quel moment il pourra fournir. Sur le marché spot US, on voit de l’électricité éolienne vendue à prix négatif, donc un bénéfice inférieur à la subvention fixe, ce qui plombe le revenu moyen par rapport au LCOE (et dans un marché non faussé, le producteur éolien serait forcé de ne pas vendre, et perdrait tout bénéfice sur cette période, ce qui plomberait encore plus sa rentabilité).

  • Dis, Papa, pourquoi fait-on des années d’instruction pour poursuivre Madame Lagarde qui a réduit l’incontestablement dû à Tapie , au grand bénéfice des contribuables, mais qu’on ne met pas en examen ces arnaqueurs qui nous mentent et nous ruinent ?

  • Ok , il y a le coût d’installation mais pourquoi vous ne calculez pas la globalité. Disons sur 50 ans.

    Il y a le coût de fonctionnement : personnel, matières première, personnel militaire près d’une centrale et hors du pays pour garantir l’approvisionnement en uranium.
    Puis il y a le coût de démantèlement (ils ne savent pas le chiffrer).
    Il y a le coût de stockage (avec du personnel pour garder la mine de stockage) pendant des siècles.
    Quelle est la prime d’assurance pour une centrale nucléaire. Si une pale décroche et rase une maison. Il y aura une famille (éventuellement ses survivants) à dédommager. Si un accident fait évacuer des centaines de km² sur des dizaines d’années. Qui va payer, l’assureur de la centrale?

    • 50 ans, faut pas rêver; ces atroces machines cassent tout le temps. Pire: on ne fait pas de progrès sur le fiabilité. Une force tout en à-coups, à 100 mètre d’altitude à la merci des éléments, aucune machine ne résiste à ça. Et dès qu’on veut un échantillons il faut envoyer un type grimper 100 m et plus dans le froid et la pluie. Autant de fois qu’il y a de mats.

      Sérieux, membres du public, on ne pourrait pas être sérieux une minute ?

      http://www.nrel.gov/wind/grc/publications.html

      • Je ne suis pas sérieux parce que je demande à l’auteur d’aller au bout du raisonnement et qu’il nous donne le coût global du nucléaire.
        Vous trouvez ma question absurde?
        Vous pensez que le nucléaire n’est pas du tout subventionné?
        Vous pensez que c’est tout à fait rentable?
        Une question, qui paye en cas d’accident grave? AXA ? Groupama ?

    • Que les français n’y ont-ils pas pensé plus tôt, aujourd’hui l’on constate que l’on a des centrales nucléaires, et qu’elles sont notre fournisseur d’électricité.
      Alors que fait-on ?
      Si l’on doit les raser, faisons le le plus vite possible car le risque c’est comme le changement, c’est maintenant.
      Mais comme pour le changement, ne faut-il pas avoir une solution de rechange et une bonne, une vraie ?

      • Je ne pense pas que les français découvrent que l’on a des centrales nucléaires à moins que vous les preniez pour des débiles mentaux.
        Ce que l’on va commencer à découvrir par contre, c’est le coût du démantèlement et le coût du risque en cas d’accident majeur (on voit bien que Telco n’a pas pu faire grand chose et n’a pas dédommagé grand monde).
        Pourquoi raser l’existant? L’auteur parle d’investissement.
        Si vous construisez une maison, pour choisir votre chauffage, vous vous arrêtez au devis de l’installateur électrique car il est 3 fois moins cher que l’installateur de chauffage au gaz?
        Non, je ne crois pas, pourtant l’auteur de l’article a fait cela.
        Au fait, il marche l’EPR?

        • Mais alors si on ne les rase pas, et qu’on les exploite encore quelques décennies et compte tenu de ce qu’elles ont déjà rapporté à l’Etat et donc aux contribuables, ne peut-on pas provisonner une partie de ce que l’on économisera sur la CSPE pour assurer le démantèlement futur de ces centrales en arrêtant la gabegie « verte » immédiatement ? Parti comme on est parti, on va arrêter une partie des centrales nucléaires ( pour moi ça doit-être tout ou rien car sur quels critères va -t-on choisir les sites ) et le reste « vert » va nous coûter les yeux de la tête, car nous irons alors acheter de l’électricté carbonée allemande pour compenser, Allemagne qui en nous voyant venir ne nous en fera pas cadeau…
          Alors pour quel profit tout cela ?

          • Je reprends les arguments de l’auteur. Il compare l’EPR aux ENR et non les centrales existantes à l’ENR.

            A propos de l’EPR, il est amusant de noter qu’il part d’un cout de 8.5 Mds €. En 2007, il devait coûter 3 Mds et mis en service en 2012. En 2011, on parle d’un cout de 6 milliards et une mise en service en 2016 (soit + 20 % par an). En 2012, EDF annonce un cout de 8.5 milliards ( +40% en un an).
            On est tous d’accord sur ce site libéral que n’importe quel chantier de ce genre géré par l’état ou par un industriel payé par l’état a tendance à exploser, et ira à son terme quel que soit le coût (même si ce n’est pas rentable).
            Donc, on peut être raisonnable et dire que ce sera encore + 20% par an sur 5 ans soit : 21 milliards € ou alors partir du + 40 % par an de la dernière mise à jour d’EDF et on arrive à 45 Mds euros, hors fonctionnement.

        • je me pose une question :
          pourquoi faut il démanteler une vieille centrale nucléaire qui ne produit plus ?
          ne pas la démanteler permettrait d’économiser un paquet d’argent. à coté de chez moi, il y a un vieux château fort qui avait un usage militaire jusqu’à la première guerre mondiale, et qui a servi de prison d’état pendant la révolution et durant l’empire. aujourd’hui, ces usages ont totalement cessé, et pourtant, 100 ans après, on n’a toujours pas démantelé ce château.

          oscar n

          • +1
            Et d’ailleurs : pourquoi faut-il faire cesse de produire une centrale ? La chaudière usée par les radiations doit sans doute être remplacée tous les 1/2 siècle, et il y a certainement une production continue de déchets de maintenance comme pour toute installation industrielle, mais rien qui justifie de raser le site.

          • « pourquoi faut il démanteler une vieille centrale nucléaire qui ne produit plus ? »
            ————————
            parce que nos têtes d’oeufs dans les ministères, pour tenter d’apaiser l’hystérie des escrolos avaient signé des chartes de « remises au naturel » des sites, ce qui impose de tout raser et d’y mettre à la place des forêts, prés, oiseaux et toussa. Sauf qu’à l’époque, ils se disaient que les escrolos s’en arrêteraient là, personne n’avait pensé, dans la plus pure tradition du planisme à la française, qu’il y aurait une telle inflation réglementaire et précautionniste entretemps.

        • Il faut être raisonnable. la France n’est pas le Japon, ici pas de tsunami, pas de tremblement de terre. ça n’est pas non plus l’Ukraine, les centrale sont construite convenablement avec suffisamment de sécurité pour éviter les accidents majeurs. Donc il est inutile de spéculer sur des probabilité infimes ou alors il faut aussi envisager sérieusement les conséquence de la chute d’une météorite géante…C’est un peu comme si chez vous vous incorporiez dans votre budget que votre maison peut être rasé à tout moment alors qu’elle n’en ni en bord de mer ni en zone inondable ni en haute montagne ect.
          Quand au déchet nucléaire, il existe plusieurs moyens de s’en débarrasser pour un coût tous à fait infimes eu regard au coût total d’exploitation

  • oui, mais quoiqu’on dise les risques du nucléaire sont tels, que même des pays sérieux dans leurs options économiques y renoncent.
    Alors, à côté de ces risques démentiels, que sont les milliards d’euros? en quelque sort, individuellement, il faut plutôt accepter de réduire nettement son train de vie; par exemple abandonner toutes les grosses voitures pour aller vers de petits modèles, isoler toutes les maisons, … enfin la liste est longue.

  • En France, éolien et autres EnR vont continuer à se développer et nous allons , via la CSPE, payer de plus en plus chère le dumping énergétique de l’Allemagne qui finance SA transition énergétique, avec les effets induits sur le cours coté Epex-Spot .
    En effet, les opérateurs refusant de stopper la production conventionnelle au moment de surproduction tirent les cours du marché de gros vers le bas et font basculer la prise en charge de leurs achats à tarifs obligatoires sur le dos de la CSPE donc du client ( ide »m en allemagne avec la E E G ), avec au final les effets que l’on sait, en Allemagne la EEG de 20 milliards acquittée par les consommateurs ne correspondrait qu’à un coût évité d’à peine 3 milliards à la charge des distributeurs.
    Alors que notre CSPE a déjà pris 300% en 3 ans, l’on peut s’attendre à pire d’ici peu et ce pour une production ridicule d’énergie classée « verte » mais qui inscrit des comptes en rouge pour la Collectivité

  • une publication dans popular science ce mois ci. L’université de l’illinois étudie l’impact des champs éoliens sur la température en surface et le manque de brise sur les terrains à proximité. Les études débutent à peine.
    L’éolien me rappel le nucléaire, début XX° siècle c’était merveilleux, et il y avait même des boissons radioactives pour être en bonne santée.

    • nicolas : « L’éolien me rappel le nucléaire, début XX° siècle c’était merveilleux, et il y avait même des boissons radioactives pour être en bonne santée. »
      —————————————–
      Les boissons radioactives pour être en bonne santé, vous les prenez (souvent même en injection) à chaque scintigraphie et ça sauve des millions de vie chaque année.
      Et les gens vont toujours boire dans les mêmes cures thermales qui produisent les mêmes eaux radioactives.
      Le politiquement correct à la mode change, les peurs et les hystéries changent, les lois de la physique et de la biologie ne changent pas.

  • L’énergie la plus propre reste celle qu’on ne consomme pas.
    Toujours produire plus pour satisfaire l’inutile.

    En y réfléchissant un peu, on pourrait estimer qu’il soit possible de faire sa propre énergie (via d’encombrants et ingénieux systèmes). Cela serait bénéfique quand on voit la masse d’énergie perdue en transport jusqu’au point de livraison.
    Cependant, nos élites éludent systématiquement l’auto-suffisance, perdant ainsi le contrôle global.

    On voit bien où les préoccupations sont…

  • C’est difficile de dire autant de contre-vérités en si peu de lignes. Quelques perles, au hasard:
    – l’allemand Nordex chute de 60%. En réalité son cours de bourse vient d’être multiplié par 3 (300%) en quelques mois
    – il faut une surface de 6000 ha pour construire l’équivalent d’un EPR en éolien terrestre. Comment faites-vous votre calcul? Une éolienne utilise environ 3000 m2 avec la plateforme de levage, soit pour 1500 éoliennes une surface totale de 450 hectares. Quand on calcule comme vous, on n’est pas à un facteur dix près.
    – vous choisisez un parc particulièrement peu venté. Dans le sud de la France, il existe des parcs éoliens avec des facteurs de capaicté de 40% (ce qui n’a rien à voir avec un « rendement »), soit deux fois plus que votre exemple.
    – dans le coût de 8,5 milliards, on omet gentiment pas mal de coûts cachés payés directement par le contribuable sur le budget de l’état.
    – enfin, n’avez-vous jamais entendu parler des nombreuses recherches, dans certains cas bien avancées dans le domaine du stockage de l’énergie qui, d’ici quelques années, réduieront considérablement le besoin d’une autre production de base
    -etc., etc.
    Maintenant, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai rien, mais absolument rien à voir avec ces écolos intégriste’s du genre Pelé ou Mamer ou encore Baupin qui n’en savent guère plus que vous en matière d’énergie renouvelable.

    • Gerldam, vous travaillez dans une conserverie ?
      .
      Si une éolienne de puissance donnée utilise 3000m2, il y a des contraintes techniques qui empêche de les coller les unes aux autres. Ainsi, l’évitement de la concurrence au vent impose une distance d’environ 4* leur hauteur (Voir la doc d’impact sur environnement du site des quatre faux)…

    • Le seul stockage de l’énergie rentabilisé par EDF,GDF et les Suisses ce sont les STEP qui consomment 25 % d’énergies de plus que ce quelles restituent, ces STEP sont approvisonnées avec les énergies aléatoires (éoliennes et PV ) achetées à 5 à 6 fois moins cher qu’elles n’ont coûté aux consommateurs et ce parce que personnes n’en veut au moment où leur production arrive sur le réseau.
      Le coût d’un MWh éolien dans ces conditions revient au consommateur à 5 ou 6 fois ce qu’il a coûté au distributeur et je ne vous parle pas du PV…

      • @ Liberal et Pro EnR:

        J’ai reparcouru le rapport du sénat à la recherche de l’information concernant l’achat du courant par ERDF, j’ai bien trouvé le chiffre de 54,20 euros mais il n’est pas stipulé que c’est le prix que le paye ERDF, ais-je raté un passage ?

    • S’il est des parcs avec des taux de charge de 40%, c’est à dire qui annuellement produisent 40% de leur puissance installée, je vous saurai gré de bien vouloir me les nommer !
      La plupart du temps en tournant 80% du temps, ils arrivent péniblement à 23 / 24 % de charge, alors y aurait-il des sites venteux ou vantards ?

    • Gerldam : «  »l’allemand Nordex chute de 60%. En réalité son cours de bourse vient d’être multiplié par 3 (300%) en quelques mois »
      ————————-
      Le cours de Nordex sur 5 ans est là : http://www.nordex-online.com/en/investor-relations/stock-prices.html
      Il est passé de 32€ en 2008, à 2€, donc en frisant le statut de « penny stock », super ! Il est remonté à 6€ sur ces 6 derniers mois, mais ça ne repose sur rien de fondamental, uniquement une embellie générale des marchés. Ca fait une belle jambe au couillon qui y a investi son argent, à ce rythme, il va peut-être récupérer sa mise de 2008 dans quelques siècles.
      Soit dit en passant, quand le cours augmente de 3x, c’est +200% et non +%300. Je dis ça pour tu puisses faire illusion un peu plus longtemps la prochaine fois que tu étaleras ta prétention de savoir.

      —————————-
      Gerldam : « – il faut une surface de 6000 ha pour construire l’équivalent d’un EPR en éolien terrestre. Comment faites-vous votre calcul?  »
      —————————-
      Bah au lieu de spéculer et des sortir des chiffres du chapeau, tu vas sur wiki (par exemple) et tu regardes la surface moyenne occupée par l’éolien pour produire 1 kWh par an et tu compares aux kWh produits par un EPR par an (avec un taux de dispo d’environ 85%).

      ————————————-
      Gerldam : « Maintenant, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai rien, mais absolument rien à voir avec ces écolos intégriste’s du genre Pelé ou Mamer ou encore Baupin »
      ———————————–
      Bah si, tu partages avec eux la même crétinerie et la même ignorance crasse, malgré tes dénégations pathétiques.

    • qui a été assez stupide pour construire des éoliennes dans un endroit particulièrement peu venté ? on ne le savait pas avant qu’il n’y avait pas beaucoup de vent ?

      oscar n

      • Le facteur de charge à l’échelle d’un pay entier, l’Allemagne, est de 16,3%.

        http://wattsupwiththat.com/2012/08/28/germanys-new-renewable-energy-policy/

        • Ouki et le facteur de charge financière sur le dos du client est l’inverse, les distributeuirs ne supporte en gors que 15 % de coût évité et les consommateurs les 85 % qui restent, bizarre non comme coïncidence !?

          Sur 20 milliards d’euros acquittés au titre de la E E G ( c’est la CSPE allemande ) seuls 3 milliards correspondent à la valeur commerciale dit encore coût évité à la charge des distributeurs et le reste est pour la facture des consommateurs.

          A se demander si la coïncidence n’est que « pure » coïncidence entre taux de charge et coût évité ???

        • A P

          Oui et le facteur de charge financière sur le dos du client est l’inverse, les distributeurs ne supporte en gros que 15 % de coût évité et les consommateurs les 85 % qui restent, bizarre non comme coïncidence !?
          Sur 20 milliards d’euros acquittés au titre de la E E G ( c’est la CSPE allemande ) seuls 3 milliards corresponderaient à la valeur commerciale dite encore coût évité à la charge des distributeurs et le reste est pour la facture des consommateurs.

        • oui, tout à fait nick, nous savons cela. c’est la conséquence de l’intermittence.
          ma remarque visait à montrer 2 choses en évidence :
          – soit on suppose que les décideurs sont intelligents et ils placent les éoliennes dans les endroits où il y a du vent, ce qui veut dire qu’on commence par les endroits les plus ventés et que ce parc dont il dit qu’il est « particulièrement peu venté » est en fait dans la moyenne des parcs,
          – soit il y a des décideurs stupides qui se foutent totalement d’investir l’argent de ceux qui payent des impôts de façon irrationnelle, par exemple le conseil régional de franche comté qui déciderait de construire des éoliennes idéologiques par exemple en franche comté pour faire sa pub au lieu de les construire là où il y a du vent (façade atlantique-mer du nord ou couloir rhodanien) mais où les francs comtois ne les voient pas.

          oscar n

  • Je vais contribuer en allumant plus souvent mon balai électrique pour frotter mon sol.

  • Les EnR c’est des caprices de riches…sauf qu’on n’est plus riche !

  • Euréka, on a trouvé la solution, comment faire des copies sans carbone

    Alors qu’EDF nous annonce enfin un chiffre

    1000 Milliards d’ici à 2040

    Voila ce que devrait coûter la note de la transition énergétique qui permettra de réaliser le politique énergétique de la France.

    On ne sait pas si dans ces 1000 milliards sont déjà inclus les quelques dizaines de milliards ayant permis de financer le développpement de la filière de production de panneaux photovoltaïques chinois carbonés

    http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/05/28/Et-qu-en-dit-donc-EDF-1482176
    « Pour sortir du nucléaire d’ici 2040, il faudra investir 1.000 milliards d’euros, alors qu’il faut 55 milliards pour prolonger à 60 ans le parc français », indique Marc Brugière qui ajoute : « La décision est politique ».
    En ce qui concerne le photovoltaïque, EDF exploite deux fermes en région dont une à Avon-les-Roches (Indre-et-Loire), mais a abandonné les projets de Mer (Loir-et-Cher) et Chaillac (Indre). Marc Brugière est très clair sur le sujet :« La quasi-totalité de l’équipement est chinoise et fabriqué sans souci de l’émission de CO²… » Autrement dit, la France subventionne l’émission de CO²

    Ce coût de 1000 milliards devra contribuer à assurer une production d’énergie électrique totalement décarbonée avec les seules énergies renouvelables.

    C’est bien connu, en France on a des idées et comme tout bon français j’ai eu une idée pour éviter que la note ne soit trop salée.

    Peut-être pourrions nous envisager d’utiliser les panneaux photovoltaïques chinois déjà installés qui, maintenant, produisent une énergie sans CO2 afin de produire de nouveaux panneaux photovoltaïques « européens » avec le label vert, qui à leur tour permettraient d’en produire de nouveaux à plus grande échelle, etc.
    Qu’ainsi on créerait une sorte de production perpétuelle de panneaux photovoltaïques sans CO2 !?

    Car c’est bien là la question , comment produire de l’énergie sans CO2 et ce à quelque stade que ce soit du cycle de production.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/05/28/Il-va-falloir-apprendre-a-devenir-plus-sobres-1482793

    « Reste à savoir comment on pourra se passer du nucléaire tout en diminuant les gaz à effet de serre (GES), « le nucléaire produisant 60 g de CO2 par KWh ; l’énergie fossile de 500 à 800 » Heureusement les énergies renouvelables n’en produisent quasiment pas. Nature Centre est donc convaincue qu’il faut sans tarder agir sur la maîtrise de la demande d’énergie, développer massivement les énergies renouvelables, favoriser la place du monde associatif dans la prise de décision. »
    « Nous n’avons aucune autre alternative. Le remplacement des énergies nucléaire et fossile par les seules énergies renouvelables ne pourra évidemment se faire que par étapes mais il faut les engager rapidement. »

    Et pour extraire la matière première ( silicium et autres composants ), la transporter jusqu’à l’unité de production des panneaux puis pour installer les panneaux et les raccorder, et le cuivre comment s’assurer qu’il a été produit et transporté sans CO2 et les chassis métalliques des panneaux ?

    On pourrait utiliser des engins de chantier, des camions de transport, tous alimentés au biogaz, biogaz dont on sait qu’il est produit par des déchets et autres matières en décomposition provenant de l’Agriculture.
    On pourrait industrialiser à grande échelle l’ Agriculture pour permettre d’abord une production énergétique autosuffisante au monde agricole et ensuite une production suffisante pour remplacer l’énergie fossile utilisée dans les transports, ce dont on parle peu.

    L’on pourrait supprimer en premier les animaux fermiers ( adieu veaux, vaches, cochons… ) gros herbivores qui entrent en concurrence directe avec les méthaniseurs, tout ou presque serait consacré à l’alimentation des usines à méthane.

    Manger ou produire ( du biogaz ) !

    Les 1000 milliards , il va falloir les trouver mais pas de problème car en France c’est bien connu, on n’a plus d’argent mais il nous reste les idées, l’une d’entre elles consisterait à faire contribuer les consommateurs, et la preuve que l’on a encore des idées, ceux qui peuvent ( encore ) payer le feront pour ceux qui ne le peuvent pas !?

  • le cout de mon systeme step tridimensionnelle est 20 euro MWh.Le vrai cout de nucleaire EPR est 110 euro MWh.Chaque EPR cout 9 milliard.Pour produire 600 GW de mon plan eau, faut construire 400 EPR,cout 3600 milliard contre 45 milliard de mon plan eau-mer-eolien en mere et beaucoup de recycle Co2,pareil a le recycle de soubmarine.
    L’energie moderne intelligent vien d’eau et de mer,la mauvaise par gas et le energie pigre de III generation nucleaire.La 4° c’est comme une ferrari avec LFR plombe,mais l’Italie ne aime pas.

  • moi j’aime le creux de cette déclaration… »développer le renouvelable est bon pour… »

    m^me pas foutu de faire une déclaration claire, que des phrases creuses…des slogans..

  • Tiens un article d EDF… Plus sérieusement cet article est hélas bourre d erreurs qui confinent a la manipulation tellement elles sont grosses. Le solaire représente 1 % ( et pas 0.1) fin 2013. Mais très peu compares aux 7% en Italie, 6% en Allemagne etc. Au total le solaire c est 3% de l électricité en Europe, et l’éolien 7 %, et ceci en quelques années. Le calcul réalisé sur les coûts d investissement est simplement faux: la seule méthode valable pour comparer des sources d électricité différentes est appelée LCOE: 0,08 eur/kWh pour l éolien, de l ordre de 0,08 a 0,20 pour le solaire et 0,11 pour le nucléaire actuel. Quant au calcul sur le taux de charge il n est pas pertinent ni même scientifique : j ai l impression de lire un article des années 80… Je renvoie ceux qui lisent l anglais aux documents de agence internationale de l énergie sur l intégration au réseau des renouvelables variables.

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