Quand la CAF enquête pour savoir avec qui vous couchez

Hier soir, le thème de l’émission « En quête d’actualité » sur D8 méritait que l’on s’y attarde, mais pas forcément pour les raisons que l’on pense.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
surveillance credits jonathan McIntosh (licence creative commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Quand la CAF enquête pour savoir avec qui vous couchez

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 22 août 2014
- A +

Par PLG.

surveillance credits jonathan McIntosh (licence creative commons)

L’émission de D8 fait partie de ces dizaines de programmes identiques qui permettent, grâce à des thèmes on ne peut plus racoleurs, de combler les vides des chaînes du câble et de la TNT. Tous les thèmes classiques sont traités et retraités, des arnaques en vacances aux nouvelles formes de prostitution, en passant par les « révélations » sur les méthodes industrielles…

Totalitarisation progressive de la société

Cette fois, le thème était : « chômage, sécu : comment débusquer les tricheurs ». Nous pouvions suivre le quotidien de Romain, jeune contrôleur de la CAF. A priori, rien d’extraordinaire, à ceci près que l’un de ses contrôles illustrait parfaitement la totalitarisation progressive mais inexorable de notre société.

Depuis 50 ans, les aides, allocations, subventions, et primes en tous genres se sont multipliées sous l’action de nos chers élus. À chaque fois, une volonté au mieux altruiste (mais avec l’argent des autres), au pire franchement clientéliste, les invite à s’occuper d’une catégorie précise de la population. Cette fois, il s’agissait de se pencher sur les fraudes aux allocations logements et autres prestations familiales. La plupart de ces aides sont soumises à certains critères et conditions. Le revenu bien sûr, mais également votre situation maritale.

Mais qui dit critère, dit moyen de contournement. Un fraudeur a tout intérêt à ne pas se déclarer en concubinage, sous peine de voir son revenu social diminuer, dans la mesure où deux prestations de personnes seules sont supérieures à une prestation pour un couple. Et qui dit fraude, dit nécessité de contrôle. Or, comme l’explique Romain, jusqu’à il y a environ dix ans, il était très difficile d’effectuer un contrôle efficace, puisque les personnels chargés de cette mission n’avaient accès qu’à quelques informations, essentiellement publiques.

Devant la multiplication des fraudes, et dans un contexte de comptes sociaux dramatiquement déficitaires, les moyens à disposition des contrôleurs ont largement évolué. En plus des informations administratives complètes (déclarations d’impôts, factures d’électricité, etc.), ceux-ci ont depuis quelques années la possibilité d’accéder à l’ensemble de vos relevés bancaires. Tout est bon pour traquer le fraudeur. Pourtant, l’honnête citoyen ressent un certain malaise à l’idée qu’un inconnu puisse avoir facilement accès à des informations potentiellement intimes. Mais l’enquête peut aller beaucoup plus loin.

Dans le cas précis de la mission du jeune contrôleur, il s’agissait d’enquêter sur une fraude potentielle à l’aide au logement d’une femme se déclarant célibataire. Tout commence par une dénonciation, anonyme qui plus est. Ne faisons aucun parallèle avec une époque passée, nous atteindrions immédiatement le point Godwin de non-retour. En revanche la première ligne de cette dénonciation vaut le coup d’être retranscrite telle quelle : « je me permet (sic) de vous alertez (re sic) sur un cas de fraude fiscale (trop de sics) ». En clair, la personne en question vivrait en concubinage. Romain a donc pour mission de recueillir l’ensemble des éléments nécessaires pour savoir si oui ou non la personne dénoncée perçoit indûment de l’argent public. L’analyse des comptes montrant des virements mensuels entre elle et un autre individu, il décide de prendre rendez-vous avec chacun des « amants » séparément.

Lors de ces entretiens, les questions les plus directes sont posées : « Est-ce que vous couchez avec cet homme ? Régulièrement ou non ? Mais si c’est juste à l’occasion, pourquoi lui faites-vous des virements ? […] ». Le malaise de tout téléspectateur devrait grandir au fur et à mesure de l’interrogatoire.

L’intrusion toujours plus systématique de l’État

Certes, la personne était vraisemblablement fraudeuse, et l’enquête minutieuse de l’agent a permis à l’administration d’économiser quelques deniers (mais sans doute pas à en récupérer). Mais est-ce vraiment la seule conclusion qu’il fallait tirer de cet extrait de reportage ? Ce qui est inquiétant, c’est que ce jeu du chat et de la souris n’a pas de fin. Il est consubstantiel à l’existence d’une aide sociale conditionnée. Chaque moyen de contrôle entraîne sa propre méthode de contournement. Qui lui-même incite l’administration à « muscler » son jeu. Aujourd’hui, savoir avec qui vous couchez fait partie de ses prérogatives. Et demain ?

Le plus pernicieux est que cette inquisition administrative, qui s’apparente pratiquement à un viol de l’intimité, n’entraine aucune réaction des citoyens, car elle a un visage humain. En effet, qui peut critiquer Romain, jeune homme certainement bien sous tous rapports ? Et il est vrai qu’il n’existe aucune raison de le blâmer. Celui-ci effectue son travail quotidien de bonne foi, convaincu du bien-fondé de sa mission au service de la collectivité. Mais que se passera-t-il si, demain, le même Romain obtient le droit de savoir si vous êtes vierge ?

Il ne s’agit pas de science-fiction. La semaine dernière encore nous apprenions qu’au Brésil, pays qui n’est pas spécifiquement réputé pour ses méthodes dictatoriales, l’État de Sao Paulo demande qu’un frottis systématique soit pratiqué sur les jeunes femmes aspirant à devenir professeurs, au motif qu’ils permettent de dépister les cancers et d’exclure de ce type d’emplois des personnes à risque. Rien n’interdit que ce genre de pratique ne devienne imaginable en France. Il y a 100 ans à peine, la création de l’impôt sur le revenu déclenchait l’ire des ménages protestant contre cette immixtion inacceptable de l’État dans la vie privée. Aujourd’hui, le fixer à 75% entraîne le soutien d’une majorité de votants. Autre preuve, le thème de l’émission suivante : « Fraude fiscale, ces milliards qui nous échappent ». Mais qui est ce « nous » ?

Malheureusement, aucun signe de retour en arrière ne permet d’avoir le moindre espoir. La seule solution réellement définitive ne consiste pas à remettre en cause le mode de contrôle, mais bien l’existence des aides publiques conditionnées. Car c’est bien leur existence qui entraîne cette lente dérive totalitaire de nos institutions. Et cela, sans compter les nombreux effets pervers qu’elles entraînent, sur les personnes mêmes qui sont bénéficiaires de ces aides, ce que nous démontrons quotidiennement dans ces colonnes. Mais, à part les libéraux, qui peut entendre ce discours ?

 

Voir les commentaires (89)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (89)
  • C’est bizarre, quand il s’agissait des concubinages de Hollande et de l’ISF, la justice a interdit ce genre d’enquête. Ne serait-il pas un citoyen normal ?

  • Pourquoi dès que l’on parle de dénonciation faire un retour sur la 39-45 ???

    La délation est à gerber, la dénonciation est elle normale, en effet, c’est avant tout aux citoyens de faire en sorte que la loi est appliquée, surtout quand il s’agit de détournement de l’argent public. Tant que les citoyens fermeront leur gueule la société ne pourra aller mieux.

    • Peut-être parce-qu’en 41 ou 42 de « bons citoyens » ne dénonçaient pas forcément ceux qui couchaient avec les autres (ça, je crois que ça s’est plutôt passé en 45) mais plutôt ceux qui par leur religion ou leur appartenance ethnique ne pouvaient pas être de bons français. Mais vous avez raison, à l’époque aussi il s’agissait juste d' »appliquer la loi ».

    • Je vais me répéter, mais pourquoi quand on dénonce un homme politique qui jette l’argent public par les fenêtres par milliards et se livre à des escapades amoureuses aux frais du contribuable nous rit-on au nez, et par contre si on dénonce un rival amoureux pour des choses qui ne regardent que lui et la personne concernée, certainement pas l’administration qui est totalement illégitime de fonder ses critères là-dessus nous porte-t-on aux nues ? C’est constitutionnel et conforme aux droits de l’homme de demander à des personnes si elles couchent ensemble avant de leur donner ou de leur prendre de l’argent (ISF) ? C’est moral d’encourager à épier si la vie sexuelle et affective des gens est conforme à la déclaration qu’ils en ont faite à l’autorité, pour les dénoncer sinon ?

    • Parce que c’est une des contre-attaques courantes de gauche pour démolir un argument: les méchants l’ont fait, donc c’est mal.
      J’hésite toujours à rappeler que les politiques des grands travaux de Roosevelt et autres démocrates approuvés et certifiés sont applaudies alors qu’Hitler a fait la même chose.

    • Sans doute, mais là ce sont de petits montants.
      Et les gros montants que les politiciens et consorts s’enfilent joyeusement, qui contrôle ❓

  • Article intéressant ! Merci !

  • bonjour ,pour éviter une attaque , je n’ai pas regardé cette émission là .Il y en a déjà eu sur le même sujet qui ont démontré les arnaques aux prestations sociales + l’assistanat érigé en principe par nos dirigeants , le tout pour un déficit de quelques 20/30 milliards par an ….

  • Avec ce genre de pratique ainsi que les règles en matière de filiation, de donations etc., on voit que les frontières entre les situations de droit du mariage & du PACS, la situation de fait des relations sexuelles & la situation intermédiaire du concubinage sont de plus en plus floues. Alors que l’intimité de la vie privée devrait être respectée, & que le mariage devrait être une protection vis-à-vis des intrusions de l’Etat, l’Etat vient mettre son nez dans cette intimité, en achetant souvent la dignité des gens: je t’accorde tel avantage fiscal, telle allocation, si tu me laisse fouiller dans tes factures, dans ta couche…

    • Ca n’est pas « tu me laisses », c’est bien pire. Prenons le cas de deux personnes aisées qui couchent ensemble régulièrement, mais en gardant chacune son indépendance et quelques petits secrets pour ne pas créer d’ennuis avec l’autre. Concubinage notoire, va dire le fisc. Obligation de déclaration ISF commune, exhaustive et signée des deux personnes. La seule alternative est rompre ou de révéler tout sur soi à l’autre.

      Riches, ne vous aimez pas entre vous ! (Tiens, ça me rappelle quelque chose…)

      • Oui, il y a des cas où l’Etat s’ingèrera dans votre vie privée sans que ayez rien demandé. Pour éviter le paiement de l’ISF & les contrôles qui vont avec, que faire sinon s’appauvrir ou délocaliser? Eviter un test de paternité paraît plus difficile mais là aussi ça aide d’être pauvre…

  • « Fraude fiscale, ces milliards qui nous échappent ». Mais qui est ce « nous » ?

    1- La caste des 51 % de français non imposables dont on calcule les revenus sans intégrer les aides. Ex : Un français qui gagne 3000 euros par mois et plus pauvre qu’un français qui gagne 1200 euros mais a un logement social, un prix au rabais pour la cantine des enfants, paye pas d’impôts sur IR, pas de taxe d’habitation, pas de redevance, touche les allocs, les bourses etc… etc.. etc… le tout avec 35h, pas de risques, RTT en veux-tu en voilà, des congés à ne plus savoir qu’en faire. Ils sont faciles à reconnaitre ils mettent « connard de » avant patron et « ultra » avant libéral.

    J’aimerai bien un jour un indicateur de richesse autre que basé sur le seul revenu.

    2- La caste des fonctionnaires.

    Ce « nous » c’est eux.

    • Ne lui reste plus qu’à demander un allègement de ses cotisations santé, en effet, il a un rythme de vie qui de prime abord lui permettra d’être moins consommateur en frais de santé que le forçat à 3.000 EUR/mois obligé de s’arracher les cheveux à chaque échéance fiscal.

    • Adèle,
      Votre remarque est juste, seuls les revenus du travail et ceux des placements sont à déclarer aux impôts.

      Quand on sait que ceux qui travaillent n’ont (pas tous, mais presque) droit qu’à payer leurs factures aux prix normal, sans la moindre aide publique et à s’acquitter de leurs impôts, au final leur pouvoir d’achat est, soit égal ou à peine supérieur que s’ils percevaient des aides au logement, ars, aides CCAS.

      Par contre je ne comprends pas ce : 2/ La caste des fonctionnaires ?

      Pour info, contrairement à ce qu’indique le rédacteur de l’article, les agents des CAF ne sont absolument pas fonctionnaires.
      Ce sont des salariés, comme vouzémoi, qui travaillent dans une entreprise (et non une administration) chargée d’une mission de service public, à l’instar des CPAM, des CARSAT, MSA, URSSAF.

      • Comme l’émission était en direct et que l’article a dû être écrit dans l’instant, il n’est pas impossible qu’en effet la personne en question relève du statut privé et non de fonctionnaire.

        Comme ceci n’a pas d’importance dans le propos tenu je ne suis pas allé plus loin sur cette information. De fait je ne critique pas le fait qu’il soit fonctionnaire (s’il l’est), puisque c’est anecdotique dans le propos.

        • Soyez rassuré, une personne sur deux ne sait pas faire la différence entre un service public et une administration.
          Les CAF, les CPAM, les Caisses MSA, les Centres URSSAF, sont des entreprises de droit privé, chargées d’une mission de service public.
          Monsieur PLG, les employés des CAF sont bien des salariés, ils perçoivent 14 mois /an de salaire, Comité d’Entreprise…
          Certes, ce détail reste anecdotique, mais il ne me semble pas inutile, pour bien renseigner l’ensemble des lecteurs, de préciser que les personnes qui travaillent dans ces Organismes sont des salariés et non des fonctionnaires.

          • un employé de la caf s’est il déjà fait une fois virer quelque part en france pour un motif quelconque (y compris incendie volontaire et tentative de meurtre) ?
            ou est ce que dans les faits, il a la garantie de l’emploi à vie, comme les fonctionnaires ?

      • Les salariés d’une « entreprise » chargée d’une mission de service public sont des fonctionnaires, quelles que soient leurs petites magouilles étatiques pour tenter d’améliorer les stats. Sinon, il suffirait de décrêter l’EdNat « entreprise », de prévoir un prélèvement obligatoire séparé et hop, tout plein de fonctionnaires en moins.

        • Non, il sont embauchés avec un contrat de droit privé. Si ça ferme ils sont licenciés.

          Les organismes chargés d’une mission de service public (HLM, UNEDIC, Sécu etc) ainsi que les établissements publics à caratère industriel et commercial (EPIC) sont soumis au droit privé pour ce qui concerne les contrats de travail.

  • « Mais qui est ce « nous » ? »

    D’où l’intérêt qu’une partie des électeurs soient bénéficiaires nets de l’État…
    Ainsi, ils sont certains d’être les gagnants de toute augmentation de l’extorsion.

  • Voir les complaintes sur ABUSDELACAF.FR et l’Association de Défense des Usagers de la CAF, ADUCAF: 17 rue Sainte-Catherine- 69001 LYON. Tél.: 07-81-97-58-40 contact@aducaf.org L’union fait la forçe!

  • Je ne vois rien de choquant au fait que l’Etat viennent fouiner dans notre vie privée, étant donnée que l’aide reversée se calcule sur des critères « intimes ». Le fait d’accepter cette aide implique que l’on accueille l’Etat, la caf et compagnie chez soi.
    C’est le même raisonnement pour la sécurité sociale et le « manger-bouger » et autre nouvelle morale du corps sain. Dès l’instant qu’on accepte que l’Etat rembourse nos frais de santé, on accepte qu’il nous dicte une certaine façon de mener notre vie (qui sera selon lui moins couteuse car jugée plus « saine »).

    • Je rappelle que nous subissons parfois des ingérences dans notre vie privée sans avoir rien demandé.

      La propagande de « manger-bouger », ce n’est pas bien méchant pour l’instant. Ca n’incite pas mon petit garçon à manger plus sainement. Mais je remarque que nous ne subissions pas cela il y a quelques années alors que la Sécu existait, & que dans l’ensemble on n’embêtait pas les gens avec ces problèmes au pays de la bonne bouffe.

    • Excusez moi, je ne crois pas avoir « accepté » quoi que ce soit. Je ne crois qu’on m’ait demandé mon avis en fait.
      Que ce soit pour les allocations (que je ne touche pas, mais que je toucherai sans doute un jour si j’ai des enfants, et ce sans avoir mon mot à dire), ou la sécu (et bientôt la mutuelle) obligatoire.
      Vous avez signé quelque chose, vous?

    • Ce n’est pas l’argent de l’Etat mais l’argent de vos cotisations sociales versées à l’URSSAF. N’oublions jamais que les employés de l’URSSAF et de la Sécurité Sociale sont nos employés, nos larbins et il faut constamment leur rappeler.
      Quant aux intrusions de l’Etat dans le domaine de la Santé, sang contaminé (dons du sang, prélèvements dans les prisons, entraves aux progrès, …), amiante et tout le toutim sont là pour rappeler la qualité de la prestation.

      • Thibs,

        Faux: l’ARS, API, et plein d’autres aides sociales sont financées par le budget de l’État (oui, par nos impôts) et non par les ressources propres des Organismes sociaux.

        Dans ce cas, s’ajoute au montant des aides allouées, celui de la facturation par la CAF – pour sa mission de service public – du traitement des dossiers.

    • Helas c’est vrai, qui paie commande !

  • Etant salarié dans une entreprise qui permet aux particuliers et professionnels d’acheter des fournitures de bureaux , de la papeterie, etc… Je vois chaque jour des centaines de personnes ( essentiellement en ce moment ) acheter des fournitures ( scolaires ou non professionnels ) et demander une facture au nom de leur entreprise pour en recuperer la TVA. A cela je me demande dans quel pays on vit, moi je dois payer la TVA plein pot, mes impots aussi et toute autre taxe aussi, je vis seul, je travaille toute l’année pour un chouïa de plus que le SMIC et je ne possede aucune aide quelconque. Alors quand je vois des gens profiter des aides sans aucune raison, ou reussir a ne pas payer certaines taxes par des systemes D, je trouve cela dégueulasse. Ce pays est de pire en pire. J’ai simplement envie de vomir.

    • Lol, si ça peut vous rassurer, au vu de la situation que vous décrivez, les professionnels qui essaient de récupérer tant bien que mal quelques euros du Leviathan paient bien plus que vous, dans des proportions que vous ne pouvez même pas imaginer si en plus vous avez déjà au SMIC l’impression de payer beaucoup trpo.

      Si ça peut vous rassurer, les pros prennent infiniment plus cher que vous, et c’est pas une trousse, 3 crayons et 2 cartouches d’encre payée au prix HT qui leur permet de vivre la vida loca sur un yacht à la fin de l’année…

      Le gène de la jalousie est définitivement socialiste…

      • Ne me prenez pas pour un socialiste ou autre ! Je n’ai que faire de ce combat de sourds ! Je ne suis qu’un simple citoyen qui repense au mot ÉGALITÉ inscrit dans nos devises et qui prend conscience que l’égalité en France est plutôt synonyme d’inégalité ! Je ne suis pas jaloux de voir une personne se faire rembourser 3euros sur des affaires d’écoles mais plutôt en colère de voir que certains peuvent le faire et d’autres galères ! La TVA ne devrait elle pas être identique pour tous par exemple ?! Car je me demande sur 67millions de français qui économisent 3euros (voir beaucoup plus je sais de quoi je parle ) sur des affaires et ben dans les caisses de l’état cela fait un énorme manque à gagner ! Bien sur je parle ici de la TVA ! Mais allez savoir le pourcentage de fraudes du même genre sur tout autres impôts , aides , et taxes !!! Et vous verrez que ce qui coule le fond monétaire du pays c’est l’égocentrisme de certain au détriment des autres !

        • Comme il vous l’a dit, les entreprises payent plus que vous, donc parler d’égalité n’est pas un bon argument. Le jour où les prélèvements d’un salarié et d’un chef d’enteprise seront à peu près du même niveau, on en reparlera.

    • Et dire que « Moi je » voudrait maintenant augmenter la TVA de quelques 3%, alors que son thème de campagne était que cela défavorisait les pauvres.

      Eh bien vous verrez encore mieux avec +3% … 🙁

      Seule solution : moins d’état, moins de TVA, moins d’impôts. Et moins de morale.

  • Une solution pour distancer le mammouth : tirer son coup le weekend, la CAF ne travaillant pas en fin de semaine.
    Le reste de la semaine, chacun dans son trou, il faut savoir se limiter si on veut l’aide de l’état.
    C’est interdit, immoral et dégueulasse envers le dinosaure ça ???

    Utiliser des billets, pas de virements. Minimiser son empreinte fiscale. … Bon, par désespoir, ils regarderont vos coms : utilisez skype ou autre, en plus on a la vidéo ❗

    • « Une solution pour distancer le mammouth : tirer son coup le weekend, la CAF ne travaillant pas en fin de semaine. »

      + voir si possible d’obtenir le statut d’intermittent pour ces prestations éphémères.

    • Et ben, vous ne le payez pas cher votre coup tiré tous les weekends!
      Heureusement que ce n’est pas moi, vous seriez plus attaché à la Caf et donc à l’Etat qu’à moi? Non parce que là, vous avez le choix…

      • Ben alors, vous êtes insatiable. Finit les grasses matinées avec vous ! :mrgreen:

        • c’est vrai, que vous avez d’un côté Melle CAF qui vous verse de l’argent pour dormir tranquille toute la journée et de l’autre la gentille dictatrice Mathilde, insatiable à partir de 8H30 max, 7 jour sur 7… je compatis, le choix est vraiment difficile 🙂
          Enfin, l’article est intéressant.

  • La CAF, toujours elle, mais aussi le Pôle Emploi ont aussi l’autorisation toute récente de regarder votre compte bancaire sans que vous le sachiez pour voir si vous déclarez tout vos revenus.

    Je connais des personnes aux RSA qui se sont vues convoquées par la CAF pour justifier d’une somme d’argent perçue (avec blocage des allocations). Cette somme était un don de sa famille pour l’aider à s’en sortir. Ben oui ! Quand vous êtes au RSA, c’est que vous êtes pauvre.

    Bien souvent je me pose des questions sur les limites supposées de l’incompétence de nos gouvernants dans un billet sur mon blog : http://wp.me/p2IrST-38 (avec votre permission, sinon supprimez le lien).

  • C’est énervant cette histoire d’impôt à 75%… Vous faites semblant de ne pas comprendre qu’il s’agit du taux dl’imposition d’une tranche et pas du taux moyen.
    Du coup ça à l’air beaucoup plus scandaleux, effectivement, de dire qu’on prend à quelqu’un les 3/4 de ses revenus, alors qu’en réalité…

    Quant à la fraude fiscale et à ces milliards qui nous échappent, il s’agirait d’environ 60 milliards par an (une paille, hein !) et le nous correspond à la société française dont vous faites partie, à votre corps défendant !

    • 60 milliards, alors qu’il suffit de doubler les taxes et qu’il échappera alors 120 milliards au moins. Qu’ils sont timorés au gouvernement !

      • Je ne comprends pas bien le sens de votre remarque, je dois être un peu stupide.
        Les fraudes dont je parle correspondent globalement aux bénéfices évadés par les grosses boites avec la complicité de certaines banques, et qui diminuent substantiellement leurs taux d’imposition.
        C’est juste un peu de la triche d’être en France pour, mettons, une certaine qualité de main d’oeuvre, et de refuser de participer au fonctionnement du pays à hauteur du service rendu (comme le font beaucoup d’autres boites qui n’ont pas de quoi se payer des armées de juristes pour contourner les législations). Moi je ne trouve pas normal que le taux d’imposition moyen des entreprises du CAC40 soit aux alentours de 10%, quand c’est environ 25-30 pour toutes les autres boites.

        • Je ne comprends pas bien le sens de votre remarque, je dois être un peu stupide.

          Puisque vous le dites, on vous fera le plaisir de ne pas vous contrarier :mrgreen:

          Les fraudes dont je parle correspondent globalement aux bénéfices évadés par les grosses boites avec la complicité de certaines banques, et qui diminuent substantiellement leurs taux d’imposition.

          D’abord ce sont des sociétés internationales (rappel : travaillent dans PLUSIEUR pays), qui utilisent les dispositifs légaux à disposition. Il n’y a pas de fraude. De plus en plus, le siège social part dans un autre pays que la France. C’est peut-être cela la fraude pour vous ?

          • Une boite aux lettres à Guernesey qui collecte 90% du bénéfice d’une entreprise de la taille d’Amazon ou de Starbucks ça me parait être du foutage de gueule, effectivement. Pour vous c’est sain ?

            • Cher breunz,

              Je suis tout à fait au courant de la distinction quant au 75%. Ma phrase est sans doute ambiguë mais je m’adresse à des lecteurs qui connaissent très bien cette distinction et ont donc compris le sens de ma phrase. Qui ne dit pas nécessairement le contraire que ce que vous avancez d’ailleurs.

              Pour le reste, je ne me sens absolument pas inclus dans le « nous ». En ce qui me concerne je ne demande rien à Amazon, sinon de me vendre les livres que j’aime au plus bas prix possible. Et avec la même qualité de service, irréprochable pour cette entreprise.

              • Très bien, au temps pour moi concernant cette histoire d’impôt. Je ne doutais pas que vous en connaissiez le détail, raison pour laquelle je trouve encore plus dommage de conserver cette formulation ambigue.

                Concernant Amazon, je vous dirais bien que ce choix qui est le votre d’acheter par leur intermédiaire se répercute directement sur la vie d’autres gens, pressés comme des citrons pour que vous receviez votre livre 24h après, mais je pense savoir ce que vous allez me répondre : ils ont « librement » et « de leur plein gré » signé un contrat avec Amazon et doivent se plier à son mode de fonctionnement.
                Et figurez vous par chez moi, les librairies vendent (avec du conseil, en plus !) les mêmes bouquins au même prix, moyennant quelques jours d’attente supplémentaires.

                • Amazon est au Luxembourg, et bénéficie d’un taux d’imposition plus bas qu’en France. Nul besoin de passer par Guernesey. La TVA encaissée sera partagée, comme tout ce qui se vend sur internet dans l’UE. Mais vous préférez y mettre fin, comme cela vous mettrez un taux de TVA de 50% pour éviter la faillite ❓

                  Le rapport de force ne vous plait pas ? Il vous faudra faire avec. L’Irlande est très attractive en ce moment. Sinon, ils iront ailleurs. Il n’y a pas que l’UERSS!
                  Ah ces salauds de retraités qui doivent tout à leur de pension. Vous n’avez pas ça en France, hein, dieux soit loué.

                  • Ah ces salauds de retraités qui doivent tout à leurs fonds de pension. Vous n’avez pas ça en France, hein, dieux soit loué.

                • En effet vous décrivez assez fidèlement un raisonnement que je pourrais tenir.

                  En revanche vous tombez dans un panneau, mais vous êtes loin d’être le seul : contrairement à ce que notre (bien trop) chère Ministre de la Culture avance, ce n’est pas grâce à l’optimisation fiscale qu’Amazon s’est imposé. Ceci n’est qu’un épiphénomène, destiné à améliorer sa rentabilité de quelques %. C’est bien par l’excellence de sa logistique, et sa compréhension fine des besoins des gens. Comme vous dites, dans les librairies on a accès aux mêmes livres (encore que) mais avec des délais supplémentaires. toute la différence est là.

                  Et puis n’oubliez pas qu’en quelques clics sur Amazon, on a accès à des livres bien plus rares qui sont livrés… par des librairies ! Donc non, décidément le procès fait à Amazon est un faux procès.

                  Mais revenons à nos moutons, le totalitarisme progressif dans lequel nous sommes en train de sombrer.

                  • Oui j ai un peu dérivé. Je reste tout a fait d accord sur le fond (meubler les heures d antenne de la TNT mais surtout le flicage systematique de tout le monde tout le temps). Je reste malgré tout persuadé que ce n est pas l apanage de l état.

                • Vous me donnerez les coordonnées de votre librairie qui va dénicher les livres épuisés à l’autre bout du monde.

                  On a droit encore à la rengaine: si c’est moins cher, plus rapide etc., c’est au détriment des conditions de travail, de la qualité… Regardez l’histoire économique, notamment de ces 2 derniers siècles!

                • Toute socialo-communiste qu’elle puisse être, en France, il est interdit aux entreprises de vendre à perte.

        • L’impôt et les taxes étant fixés unilatéralement par l’état et ne résultant pas d’un « contrat de société » qui entraînerait le consentement à l’impôt, le chiffre de la fraude est arbitraire. Il suffit de rajouter une taxe ou un impôt qui ne correspond à aucun service rendu et déraisonnable pour les contribuables pour que ces derniers soient amenés à frauder pour leur survie, et que le chiffre de la fraude devienne encore plus spectaculaire.

          Vous dites « refuser de participer au fonctionnement du pays à hauteur du service rendu ». Un rapide calcul, le service est à peu près équivalent à celui fourni par l’état en Allemagne alors qu’en France 10% de PIB en plus y est consacré. La communauté paie donc 200 milliards de trop, et fraude de 60. L’état prélève 200 milliards de trop, et est floué de 60 supplémentaires qu’il a le culot de réclamer. Qu’il commence par ne pas prélever ces 200 milliards, et comme par miracle, les fraudeurs se rendront compte que le risque avec la fraude devient trop coûteux par rapport au prix de la tranquille honnêteté, et ils cesseront pour une grande part de frauder.

          Et quant à moi, je ne trouve pas normal que le taux moyen d’imposition des boites soit de 25-30% quand, comme le montre le cas des boites du CAC, il faudrait descendre à 10% pour se développer, croître et produire.

          • « L’impôt et les taxes étant fixés unilatéralement par l’état et ne résultant pas d’un « contrat de société » »

            Ah tiens, et quand une entreprise vient s’implanter dans un pays, est ce que ça ne correspond pas implicitement à accepter les lois qui y prévalent ?

            • « quand une entreprise vient s’implanter dans un pays, est ce que ça ne correspond pas implicitement à accepter les lois qui y prévalent ? »

              Si. Mais quand la société à peine installée, l’état change la règle, n’est-ce pas une rupture de contrat ? Et quand l’état convoque les médias pour expliquer que celui qui respecte la lettre de la loi est un bandit parce qu’il a trouvé un moyen légal de contournement et qu’il devrait être imposé trois fois plus que ce qu’il y a dans cette loi pour satisfaire la gloutonnerie du budget public, n’y-a-t-il pas un gros problème, puisque l’état est en principe le garant de la lettre du contrat, pas de l’idée qu’il se fait de ce qu’il pourrait y gagner ?

              Mais pour moi, le « contrat de société » dont je parlais, c’est que l’état fournit certains services et garantit certains droits au citoyen, et lui demande en échange une contribution qui paie ces services. Les droits sont ceux du préambule de la Constitution en France, les services sont ceux qu’assure l’état. La redistribution n’est ni un droit, ni un service, donc elle ne fait pas partie du contrat de société. Ceux qui paient, dans leur grande majorité, ne signeraient pas si on leur demandait leur avis. Parce que quand on naît dans un pays, ça ne revient pas à accepter implicitement ce que vont décider ceux qui le dirigent…

            • Ben tiens, Amazon est au Luxembourg, pas en France. Juste du stock.

        • Taxer les entreprises est stupide, et cela se manifeste de bien des manières.
          Si vous taxiez les vaches, croyez-vous qu’elles paieraient l’impôt ?
          Ou plutôt serait-ce vous, à travers le prix des produits laitiers et de la viande ?

          Vous gobez les boniments visant à faire croire aux benêts que l’État leur rend des services payés par d’autres. À les flatter par la cupidité.

          La cupidité ne consiste pas à s’accrocher à ce qu’on a gagné honnêtement, mais à convoiter et piller ce que d’autres ont mérité. Tel est le moteur de la gauche.

          Les benêts s’étonnent ensuite que leur niveau de vie, malgré l’apport de ce pillage, ne semble pas formidable. C’est que le pillage était réciproque !
          C’est un jeu à somme négative, une partie étant consommée par l’appareil de pillage et de répartition du butin.

          Alors que le capitalisme enrichit tout le monde en reconnaissant à chacun la propriété du fruit de ses efforts. L’obsession des socialistes pour les inégalités traduit leur incapacité à sortir de la mentalité de pillards se partageant un butin …

    • 75% est un taux marginal, celui qui s’applique à toute variation de revenu.
      Évidemment il est dissuasif, ceux qui le subissent chercheront toute échappatoire, y compris travailler moins pour gagner moins.

      Le pillage est immoral, même quand il est prévisible et planifié.
      Les barbares qui pillaient les autres peuples étaient immoraux mais pas absurdes.
      Le pillage réciproque que vous prônez est immoral et absurde.

  • N’oublions pas une citation du sinistre Lénine : « La confiance n’exclut pas le contrôle. »

  • Le socialisme est totalitaire puisqu’il ne connaît pas de limite au champ des compétences régaliennes.
    Ce qui signifie, d’ailleurs, que cette expression n’a plus de sens.

    L’erreur qui mène à cet état de fait est profondément ancrée, même chez la plupart des libéraux.
    Il n’y a donc aucun espoir de retour en arrière.

    En effet, seule la laïcité chrétienne définit des limites à peu près claires à l’ordre régalien, puisqu’il lui soustrait le domaine religieux et en définit les limites.
    Malheureusement l’abandon de la foi chrétienne s’est accompagné de l’abandon de ces limites à l’ordre régalien, sans que d’autres limites lui soient posées.
    Du reste, on ne voit pas quelles limites pourraient faire consensus.

    Aujourd’hui la laïcité a changé de sens: Elle signifie que les croyants ne doivent pas accéder au pouvoir.
    En revanche, pourvu qu’il soit exercé par des athées matérialistes, le pouvoir n’a aucune limite.
    Aucun sujet ne lui est extérieur.

    La ressemblance entre un régimes socialiste et islamiste n’est paradoxale que pour ceux qui refusent de considérer ces faits qui les dérangent.
    Romain sera prêt pour s’enrôler dans la future Police de répression du vice et de promotion de la vertu…

  • Et bientôt ils nous demandons quel sont nos pratiques sexuelles…Pour bien vérifier que nous vivons comme les politicard l’ont décidé…Sait -t’on jamais que des intégristes prennent le pouvoir( cela pourrait arriver rapidement si on continue comme cela)…A gerber!!!Je précise que tout cela est contraire aux engagements internationaux de notre pays en matière de droit de l’homme….Maintenant vous leur parler d’ impôt négatif alors la on vous traite de tous les noms…

  • bonjour tout le monde,

    tout ceci est totalement anormal, alors que les politiciens et dirigeants de notre pays nous pillent et qui fait quoi ? rien tout le monde s’en fou, çà parait presque normal… soyons de vrais citoyens dans une vraie démocratie et arrêtons de nous faire contrôler par une minorité qui a tout pouvoir…

  • Ces méthodes rappellent celles des gentils démocrates. On invente un devoir (aider les autres) pour justifier d’un droit : celui de vous sonder le cul.

  • En définitive, on verse toutes ces pensions, aides allocations,… contre simple attestation sur l’honneur ?

    • On les verse pour des motifs électoraux, à tous ceux qui n’ont pas d’honneur puisqu’ils adoptent les vues de ceux qui les ont versées.

  • il me semble que le plus bancal et nauséabond est le cas du mariage….qu’on qualifie de blanc gris ou noir …seulement quand une personne est étrangère…
    La fait que l’état marie et donne argent via le statut pour ça entraîne forcement une intrusion plus grande encore dans la vie privée.

    Il me semble d’ailleurs qu’en vertu d’un principe d’égalité devant le droit, si l’etat peut estimer qu’un mariage est invalide car deux époux ne s’aiment pas vraiment , couchent ensemble et tout le toutim, il n’y a aucune raison qu’il s’arrete aux mariages internationaux.

  • Honteux ! D’oú l’administration se donne-t-elle le droit de fouiner dans la vie amoureuse des gens ?! Qu’elle se mêle de ses affaires !

  • Voilà le socialisme, la France, pays soviet, on est pas loin de 1933 1ère

  • En fait s’il y a des économies à trouver pour redresser la barre dans ce pays !!!
    Puisqu’enfin leurs ordinateurs centralisent tout (et avec le numéro de sécu) fusionnons avec l’administration fiscale ( la CAF, CMU et autres aides et organismes d’aides en tout genre) et fusionnons les aides en 1 seule allocation qui pourrait être versée mensuellement et dont le montant serait fixé en fonction de la feuille d’impôt . On supprimerait ainsi la paperasse administrative et quelques doublons.
    Et autre point majeur supprimons le statut de fonctionnaire sauf pour l’armée la gendarmerie et la police!

  • Vous avez parfaitement raison, et il existe heureusement une piste pour sortir de cette situation : le revenu de base citoyen inconditionnel. Celui-ci vise précisément à remplacer un maximum d’aide conditionnelle par une sorte de rente de base. Ainsi l’appareil d’Etat pourra être allégé de cette partie de plus en plus intrusive. Seule chose à vérifier toutefois : que les conditions de citoyennetés sont remplies. Plus d’infos sur http://revenudebase.info/

  • France pays soviet et fait également penser à 1933

  • Pour éviter une intrusion dans sa vie privée quand on vit avec la mère ou le père de ses enfants (ou un autre conjoint qui participe aux dépenses du ménage), c’est très très simple : il suffit de ne pas réclamer d’allocation réservée aux personnes vivant seule.
    Vous verrez ; personne ne viendra savoir qui couche dans votre lit !

    • bien sûr, mais on comprend bien que l’article va plus loin, il dépasse m^me le simple constat que toute demande de »droit » social particulier se fait au détriment de sa liberté. On voit dans les commentaires que si au moins on imagine qu’il faille aider les gens socialement défavorisés, on peut le faire simplement et non avec un empilement de trucs et de machins .

  • Article caf à faire suivre

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article

 

 

Le 12 décembre dernier s’est tenue une nouvelle édition de l’Assemblée des Idées, un cycle de débats bimestriel organisé à la Galerie des Fêtes de l’Hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui préside également cette série de colloques.

Après le logement, le rôle de la France à l’international, l’intelligence artificielle ou encore la morale, la chambre basse a accueilli plusieurs dirigeants de médias pour débattre du pluralisme et de l’indépendance ... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

Après avoir déclaré qu’il fallait absolument un accord sur le projet de Loi immigration, et avoir tout fait pour y parvenir dans sa négociation avec les élus Les Républicains, le gouvernement se renie.

 

La mauvaise foi macroniste

Le mercredi 20 décembre au matin, Emmanuel Macron déclarait en Conseil des ministres : il y a dans ce texte « des choses que je n’aime pas, mais qui ne sont pas contre nos valeurs ». Le soir même à la télévision, il justifie le compromis et l’« assume totalement » par... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles