Cahuzac – Mélenchon, quelles différences ?

Après un combat de coqs « Front contre Front » entre un socialisme nationaliste et un nationalisme socialiste, c’est socialisme étatiste et étatisme socialiste qui se sont affrontés dans le duel Cahuzac – Mélenchon.

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Cahuzac – Mélenchon, quelles différences ?

Publié le 11 janvier 2013
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Après un combat de coqs « Front contre Front » entre un socialisme nationaliste et un nationalisme socialiste, c’est socialisme étatiste et étatisme socialiste qui se sont affrontés dans le duel Cahuzac – Mélenchon. Leur idéologie commune leur apporte des réponses différentes à un problème unique, celui de la dette.

Par Baptiste Créteur.

Les partis politiques français partagent les mêmes idées, à des degrés différents. Ils sont tous nationalistes, collectivistes, socialistes, étatistes, dirigistes, et ont les mêmes ennemis : le néolibéralisme et le grand capital apatride. Face au problème de la dette, dont l’ombre plane chaque jour plus près de la tête de nos chers dirigeants qui peinent à s’abriter derrière des Français de moins en moins confiants, ils ont pourtant des réponses différentes.

Pour Jean-Luc Mélenchon, du Front National de Gauche, c’est simple : pour que la dette soit un problème moins urgent, il suffit de dire qu’on remboursera plus tard. Problème résolu.

« Voilà ce que dira mon gouvernement [s’il arrivait au pouvoir] : on paiera quand on pourra », venait d’argumenter Jean-Luc Mélenchon. « Et d’ici là, avait-il poursuivi, c’est la Banque centrale [européenne] qui va financer si jamais les taux d’intérêt explosent… La dette, on la paiera à mesure qu’on pourra. Et d’ici là, ceux à qui on [la] doit attendront. »

Nos créanciers attendront, patiemment, pacifiquement. Ce sont eux qui nous ont forcé à emprunter, et la dette est tellement massive qu’on aurait du mal à les recenser. Ils sont si nombreux qu’ils en perdent toute individualité, ne partageant que leur créance sur l’État français. C’est la Banque Centrale qui va financer d’ici-là la gloutonnerie d’un État incapable de réduire les dépenses – c’est d’ailleurs là son plus grand mérite, puisque réduire les dépenses, c’est mal.

Le Ministre du Budget veut rappeler que ce n’est pas aussi simple. L’idée est mauvaise, non pas parce qu’il est déraisonnable de penser que les créanciers de l’État attendront sagement qu’il daigne leur rembourser ce qu’il leur doit, mais parce que la Banque Centrale Européenne est indépendante.

« Ça ne marchera pas, ce que vous dites, a rétorqué le ministre. Ça ne suffira pas pour convaincre la BCE d’imprimer des euros comme la Réserve fédérale imprime des dollars, comme la Banque d’Angleterre imprime du sterling (…) En dépit de vos objurgations (…), nous n’obtiendrons pas cela de la BCE parce qu’elle est indépendante », a-t-il poursuivi.

Comprenez, monsieur Mélenchon : le gouvernement aimerait faire tourner la planche à billets, mais il ne peut pas. Il faut donc envisager d’autres solutions, et on connait l’inventivité du gouvernement quand il a besoin d’argent – même si les impôts confiscatoires ne sont pas là pour renflouer les caisses mais pour punir les riches parce qu’ils gagnent de l’argent. Le Ministre du Budget est bien placé pour savoir que rembourser ne sera pas facile.

« Rembourser cela [la dette publique] ne se fera pas facilement… Faire croire qu’on va rembourser 1 800 milliards d’euros facilement, comme ça, un peu comme par magie (…) c’est se foutre du monde », a lancé le ministre délégué au budget au coprésident du Parti de gauche, dans l’émission « Mots croisés ».

1 800 milliards d’euros ? Mais c’est énorme ! Comment diantre monsieur Cahuzac va-t-il pouvoir rembourser ? Qu’on puisse s’endetter à un tel niveau, ça, il n’a aucun mal à le comprendre, puisque le budget 2013 est en déséquilibre – comme les 30 budgets précédents, au bas mot – et contribuera donc à l’accroissement de la dette. Ce n’est pas facile de rembourser 1 800 milliards, mais il sera encore plus difficile de rembourser 1 800 milliards + le déficit 2013.

Jean-Luc Mélenchon a également estimé que le gouvernement ne pourra pas tenir ses objectifs de croissance de 0,8 % en 2013 et de réduction du déficit public à 3 % du PIB d’ici à la fin de l’année, ce qui obligera le gouvernement à adopter, selon lui, un « deuxième plan d’austérité ». « Vous serez Cahuzandreou avec Hollandreou, d’un plan à l’autre, austérité et austérité, et encore austérité », a ajouté le responsable du Parti de gauche.

Aucun gouvernement n’a jamais pu tenir un quelconque objectif de croissance, puisqu’il n’a jamais créé la moindre richesse. L’incapacité à réduire le déficit du gouvernement actuel l’amènera sans doute à un deuxième plan d’austérité – le premier se faisant encore attendre. Peut-être faudrait-il enfin envisager que l’austérité touche l’État, et pas uniquement les contribuables français ; l’exception française, c’est peut-être de donner au mot austérité un sens différent de celui qu’il a dans tous les autres pays.

Les piques les plus définitives sont venues à la fin, après un débat d’une heure et demie au ton longtemps contenu. « Au fond de vous-mêmes, vous souhaitez l’échec de ce gouvernement de gauche. Et ça, je trouve cela très triste. Vous ne gagnerez jamais le pouvoir parce que vous êtes un homme seul, monsieur Mélenchon », a dit Jérôme Cahuzac. « Vous allez à l’échec parce que tout le monde le sait. Vous avez déjà échoué en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Italie », a répondu Jean-Luc Mélenchon.

Jérôme Cahuzac a le mérite de poser une bonne question : les autres partis, qui partagent la même idéologie que lui, semblent pourtant souhaiter l’échec du gouvernement actuel – qui aurait apparemment déjà exercé les mêmes fonctions dans d’autres pays européens. Jean-Luc Mélenchon dénonce ici avec beaucoup de lucidité – sans doute malgré lui – la faillite du modèle social-démocrate, tout aussi promis à l’échec que son grand frère socialiste.

« Arrêtez de faire le clown, vous méritez mieux que cela. Vous avez 4 millions de suffrages sur votre nom, cela ne vous autorise pas à faire le clown en direct à la télé », a répliqué sèchement Jérôme Cahuzac, protestant contre le jeu de mots que venait de faire Jean-Luc Mélenchon sur son nom, avec en allusion le nom de l’ancien Premier ministre grec, Georges Papandreou, forcé de quitter le pouvoir en raison de la crise qui a balayé la Grèce.

La fête est finie. La France est dans une situation assez désespérante pour que les Français soient de plus en plus nombreux à s’en aller et que le gouvernement en vienne à réfléchir à des frontières à sens unique pour un pays dont toute sortie sera définitive. Les élus préfèrent encore s’interroger sur les conséquences de l’endettement – et à envisager un défaut souverain avec le sourire, pourvu qu’ils conservent leur souveraineté – que sur ses causes, qui sont à chercher dans leur irresponsabilité chronique. À défaut d’être compétents, nos politiciens ont le mérite de nous divertir en se chamaillant gaiement à la télévision dans des combats de coqs ; à défaut d’avoir un choix viable et rationnel lors des différents scrutins qui leur sont proposés, les Français peuvent choisir quels coqs ils enverront dans l’arène pour se déchirer ; à défaut d’avoir du pain, il nous restera les jeux.

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  • L’article et son auteur, en reprenant le passage sur le remboursement de la dette à propos duquel JL Mélenchon s’exprimait, oubient siemment ou pas, de faire part de la volonté du Front de Gauche et de son ex candidat à la présidentielle d’effectuer au préalable un audit citoyen de cette dette, pour savoir exactement ce qui s’y trouve et par conséquent en déduire s’il y aurait lieu de rembourser une partie de celle-ci si des éléments plus ou moins bizarre, voire pire, la composeraient.
    On peut ne pas être d’accord avec une certaine politique et notamment celle du FdG. Mais lorsque l’on est sensé informer les citoyens, on est sensé le faire de manière impartiale et propre.
    Cordialement.

    • sans déconner ? un « audit citoyen » ? ROLFMAO. Assumez vos conneries : dites que vous allez choisir qui vous rembourseriez et qui vous ne rembourseriez pas, parce que NA, c’est comme ça : la loi du oplus fort s’applique, et le plus fort décide que ses amis ont droit à leur du, et les autres pas.

    • Refuser de rembourser une partie de la dette, cela s’appelle faire défaut. Pourquoi pas ? Mais il faudra alors faire sans les marchés, donc sans argent. Dans ces conditions, Meluche, s’il devient président, finira comme Ceaușescu, fusillé après avoir été jugé par un tribunal « citoyen ».

    • « Mais lorsque l’on est sensé informer les citoyens, on est sensé le faire de manière impartiale et propre. »

      Heu, je suppose que vous parlez de la presse Française là ?

    • Les citoyens vont ils decider qui ils remboursent et qui ils ne remboursent pas? Si telle est l’odee saugrenue de melanchon ca veut dire que plus personne ne pretera a la France. Il ne resterait qu’une « Solution »: Sortir de l’auro et faire tourner la planche a billet. Le resultat serait catastrophique: Une hyperinflation digne du Zimbabwe des annees 2000 (100000000% par an). En clair dans tous les cas, on parle d’un appauvrissement massif et durable de la population.

      La rigueur aura lieu qu’on le veuille ou non. http://www.contrepoints.org/2012/10/07/99711-la-rigueur-aura-lieu-quon-le-veuille-ou-non

      On depensera FORCEMENT moins puisqu’on n’a plus rien a depenser. Que vous soyez communiste, trotskyste, sarkozyste, petiniste, radical de gauche, Bayrousien, Borlooiste, frontiste, socialiste ou que sais-je encore, ce ne sont pas vos idees qui vont remplir les caisses avec de la richesse, de la vraie. Il n’y a plus rien. Si vous imprimez du papier, il n’y en aura pas plus. Le papier ce n’est pas de la richesse, les nombres sur les comptes en banques, encore moins. Pourriez vous faire l’effort de comprendre ca?

  • Monsieur Baptiste Créteur, merci de regarder ces émissions à la con pour moi, car je n’ai plus le courage des les supporter !

  • Contrepoints, c’est du même niveau que rires et chansons, la vieille recette du fdg=FN, la mauvaise reprise des Daltons contre celui même qui l’a inventé pendat la campagne, et un texte nul, qui Se contente de critiquer quelques points isolés (d’où son nom contrepoints) en lés sortants de l’idée de fond. 1900 milliards c’est un endettement de 15% puisqu,ils s’étalent sur plus de 7ans, et que le pib francais est de 1900milliards chaque année. Une dette doublee en 10ans en cadeaux pour ultra riches, une dette qui doit etre auditee pour connaitre la part légitime… Bref que de bonnes idées…

    • Dans cette dette, il n’y a que de la dette. Pensez-vous que sur chaque euro de dette soit précisée son affectation, de façon plus détaillée qu’ailleurs ? J’espère que vous n’avez pas donné beaucoup de crédit à cette idée… Etes-vous contents que je l’évoque désormais ? N’attendez pas : auditez les comptes de l’Etat depuis 1974. Je vous souhaite un excellent et festif audit citoyen.

      Vous voulez changer la façon dont on calcule le ratio dette/PIB, le fameux « stock/flux » de monsieur Mélenchon. Mais pourquoi le changer, si ce n’est pour réduire artificiellement un ratio que nous serions les seuls à utiliser pour se donner l’illusion d’une situation moins grave qu’elle ne l’est ? Je vous propose un autre ratio, permettez-moi de le trouver plus logique : dette/recettes de l’Etat.
      Les Français ne sont pas assimilés à l’Etat, ni leurs ressources aux siennes.

      En disant que le FN est socialiste et protectionniste, comme le PS, l’UMP et le FDG, en quoi ai-je tort ?

      • L’audit est très simple : l’Etat français est en déficit chronique depuis 39 ans.

      • Le FN est socialiste et protectionniste et le chevènementiste Philippot est le conseiller économique de Marine Lepen.Et pour les autres on le savait déjà.
        Tout ce qui est dit dans cet article est juste à propos de ce « débat » entre deux doctrinaires, mais j’ai trouvé que Cahuzac a quand même montré que Mélanchon n’était pas à la hauteur du débat et que sans Généreux qui lui prépare ses fiches il est incapable d’intervenir sur des sujets qui n’ont pas été au préalable préparés pour lui.

    • Ce ratio ne sert à rien puisqu’on ne rembourse jamais le capital. L’AFT passe son temps à organiser le rollover de la dette (on s’endette à nouveau pour payer les anciens titres arrivés à échéance). Ceci prouve qu’au mieux, Méluche ne comprend pas de quoi il parle.

    • Merci cyril07, un pareil moment WTF!? c’est tellement beau.

      « Une dette doublee en 10ans en cadeaux pour ultra riches, une dette qui doit etre auditee pour connaitre la part légitime »

      Nan, vraiment, c’est beau. Il ne fait pas trop froid dans ta caverne ? ça va ?

    • « 1900 milliards c’est un endettement de 15% puisqu,ils s’étalent sur plus de 7ans, et que le pib francais est de 1900milliards chaque année. »
      …ce qui signifie juste que rembourser la dette, c’est se priver de 15% de toute notre richesse par an, sept ans de suite. La belle affaire, on sera ruinés pareil.

      • Plus exactement: 15% la première année, 30% la seconde, 45% la troisième, 60% la quatrième année, 75% la cinquième, 90% la sixième, et plus de 100% la dernière année… puisque ce n’est pas 15% d’un total qui diminue d’anéne en année, mais 15% du montant de départ.

    • Visiblement vous ne savez pas ce que désigne le mot de « Contrepoints ». Vous êtes donc un inculte, félicitations.

    • « la vieille recette du fdg=FN »

      Le FN a été créé en partie par des anciens communistes. Et vu son programme très socialiste et étatiste, Marine ferait un tabac à la fête de l’Humanité.

  • je loue votre courage ne serait-ce que pour avoir visionné cette infâme bouillie télévisuelle mais aussi pour avoir oser en faire le commentaire!

    C’est Cahuzac qu’il faut critiquer et le pousser dans ses contradictions. Mélenchon raconte n’importe quoi, c’est encore un collectiviste qui pigeonne les faibles et les aigris.

  • Pourquoi l’auteur s’émeut qu’il puisse y avoir un audit citoyen de la dette puisqu’en temps de crise et d’austérité d’autres pays l’ont effectué puis annulé une partie de leur dette ? Pourquoi d’autres s’émeuvent quant on dit que l’endettement est largement supportable à17 % puisqu’il n’existe aucun problème pour rembourser 14000 milliards de PIB contre 1900 milliards de dette ? En quoi est il nécessaire de sortir de l’Euro pour résoudre le problème du financement d’Etat puisque l’Euro n’est qu’un support et que le retour au franc induirait une instabilité du au change qui n’existe plus entre pays européens ? Non, le PS, l’UMP, et le FN ne sont pas socialistes puisqu’ils sont tous pour l’austérité et la réduction des déficits publics (comment peut on préserver les services publics en les supprimant?), le FN étant pour un retour à l’équilibre en 2018, la retraite à la carte, soit le plus austéritaire.

    • Pourquoi reposes-tu les mêmes questions alors qu’on a déjà répondu de façon précise et détaillée aux délires de la Méluche ?

    • « puisqu’il n’existe aucun problème pour rembourser 14000 milliards de PIB contre 1900 milliards de dette »
      Le hic, c’est que vous considérez seulement la dette publique (qui au demeurant n’a une durée de vie de 7 ans en moyenne que sur la part de l’Etat -soit 1300-1400 Mds), et que vous ne considérez pas la dette des ménages et entreprises qui correspond grosso modo à la même valeur (90% du PIB en 2007 selon wiki), et avec des durées bien plus variées et des taux d’intérêts bien plus élevés que ceux de l’Etat. Ajoutez à cela le fonctionnement de l’état, les dépenses de Sécu, et le surcout à venir des retraites (l’Arcco et l’agerc ont déclaré avoir de sérieux problèmes pour l’après 2017) et vous comprendrez que la situation est loin d’être facile.
      En admettant que toute la zone Euro s’y colle, les monétisations directes ou une dévaluation pourraient être des portes de sorties, mais fichtrement sanglantes et très difficilement prévisibles. Le défaut total (public et une partie du privé qui n’est pas celle qui compte sa fortune en bazillion de nanocentimes) que le FdG désire n’est juste qu’un appel à foutre le dawha total et instaurer un nouveau régime qui serait une bien étrange 6ème république.

      « le FN étant pour un retour à l’équilibre en 2018, la retraite à la carte, soit le plus austéritaire » le programme du FN en question faisait tourner la planche à billet comme personne pour le remboursemnt des intérêts, était complètement tronqué d’au moins 5 ans dans son calcul, et avec des perspectives d’emprunt sur le marché et de financement public ne prenant pas en compte la monétisation. Une très vaste blague, et tout sauf austeritaire.

    • Avec au passage la confusion habituelle entre « service public » et » service d’utilité publique opéré par l’état ».
      C’est fatigant les non-comprenants.

  • Cyril07@
    Ton idole c’est mélanchon sénateur à vie avec combien 11000 euros de revenus sans rien faire, à part raconter des conneries + un petit appartement en hLM de luxe fourni par la mairie de paris.
    Moi je veux bien être comme lui, c’est possible ?
    Ne nous trompons pas sur la marchandise, les petits trolls (n’en déplaisent à certains bien pensants) font tous partis de la clientèle type fonctionnaire ou râtés de la vie essayant de le devenir.
    Le fond du problème, est qu’une partie conséquente de la population française est droguée à l’argent du contribuable et pensait pouvoir continuer à en bénéficier jusqu’à la fin de leur vie, voir en faire profiter leur descendance.
    En 1788, on n’appelait ça la « réaction nobiliaire », le pays croulait sous les dettes, mais la noblesse voulait toujours plus.
    Malheureusement la fête est finie, la réalité économique ne permet plus les discours populiste de droite et de gauche.
    2013, l’année de la vérité, ou le scénario à la japonaise, être ou ne pas être, telle est la question messieurs les fonctio-trolls.

  • Le conseiller de ce malade échappé de la république guillotinaire de 1793 s’appèle GENEREUX, professeur d’éconoescroquerie à sciences po, rémunéré par notamment les impôts des riches. Encore une flèche!

  • Votre article a une réponse toute trouvé dans l’article d’Acrithène : https://www.contrepoints.org/2013/01/11/110961-lheritage-de-james-buchanan

    Où il est montré l’immoralité absolue de la dette. Je vous laisse le plaisir de la lecture.

  • quelles flèches ces 2 là, surtout l’extrémiste…

    celui qui prône de ne pas rembourser la dette est le même qui peste contre le taux du livret A trop bas….

    Les propos poubelles sont hautement contagieux, vu l’élite en ce moment il n’y a pas loin qu’ils balancent ça au 20h pour remonter en popularité.

  • Cahuzac a fait travailler au noir une philippine sans papiers mais à mon sens fait très aggravant que personne ne relève: à 6.25 euros de l’heure… ça, je veux bien parier que Mélenchon ne l’aurait pas fait!

  • C’est une blague ? Les gouvernements de Fabius, Bérégovoy ou Jospin étaient bien plus social-démocrates que celui-ci. C’est au contraire à la résurgence d’un PS bien ancré à gauche que nous assistons. Et comment pouvez-vous croire que le gouvernement Ayrault s’aligne sur les autres partis de gauche européens au moment même où il est le seul dans le monde occidental à proposer la taxe à 75%, une mesure rétrograde directement inspirée de l’idéologie de la lutte des classes !? Et ne parlons même pas de la haine affichée sans complexe contre le capitalisme, l’économie de marché, les entrepreneurs, les « riches » et les cathos. Et l’ingénierie sociale prônée par des gens comme Peillon ou Vallaud-Belkacem !! Il faut remonter à Mauroy pour trouver une politique plus à gauche que celle menée par le gouvernement actuel.

  • « D’ailleurs présenter le ministre comme un ennemi du grand capital est assez rigolo, vu sa fortune »

    Vu celle de méchancon, millionnaire sans jamais voir travaillé comme son « ami » François, c’est rigolo aussi.

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