Le meurtre de Thomas à Crépol a fait apparaître comme jamais le profond clivage entre l’opinion publique majoritaire et les dirigeants politiques. L’alignement des médias dominants, en particulier ceux du service public, sur le déni politicien, traduit leur incompréhension de la situation ou leur asservissement au pouvoir.
Pour tous ceux qui vivent dans la « France profonde », la perception du fossé, devenu gouffre béant, séparant gouvernants et gouvernés, est ancienne mais devient aujourd’hui alarmante.
La bien-pensance persiste dans le déni
On aura en effet tout entendu après ce meurtre odieux et particulièrement significatif. Un épisode de « la guerre des boutons » selon Pablo Pillaud-Vivien (BFMTV), « un fait divers banal » selon Isabelle Veyrat-Masson (Arte), des assaillants « venus pour s’amuser et draguer des filles » selon Patrick Cohen (France 5).
Face à un meurtre révélant le face-à -face belliqueux de deux France par le passage à l’acte de jeunes issus de l’immigration et vivant dans la marginalité, les intervenants de gauche ne songent qu’à nier l’évidence. Pitoyable.
La France entière a été profondément émue et révoltée, mais les missi dominici de la bien-pensance n’y voient que la banalité de la vie quotidienne. Ils « communiquent ». Ce verbe si galvaudé a malgré tout un sens profond.
Il existe désormais deux mondes : celui de la réalité vécue dans lequel se trouvent 90 % des Français, et celui de la communication médiatique qui concerne les politiciens, les journalistes, les animateurs et les invités habituels des émissions d’actualité. Une petite couche totalement irréelle de communication recouvre une réalité infiniment complexe et prétend la représenter. Le monopole du verbe n’induisant ni la connaissance ni la clairvoyance, ces gens-là ne comprennent pas grand-chose au pays dans lequel ils vivent.
Pourquoi ?
Les décideurs parisiens
Explication la plus évidente : ils vivent à des années-lumière de leurs concitoyens. Parisiens en général, très aisés financièrement presque toujours, voyageant beaucoup et côtoyant des personnes venues des quatre coins du monde, leur vie ne ressemble en rien à celle du Français moyen. Celui-ci est provincial, ne voudrait pour rien au monde vivre à Paris, a des revenus modestes ou moyens et voyage peu et pas très loin. Deux modes de vie radicalement différents entraînent deux perceptions incompatibles de la société.
Deuxième élément : ce sont des décideurs ou des relais des décideurs. Les décisions politiques sont aujourd’hui complexes et reposent sur des analyses multifactorielles qu’il est impossible d’aborder dans une interview de quelques minutes ou même dans une émission d’une heure. Il faudrait une formation longue pour maîtriser les tenants et aboutissants de la plupart des sujets. D’où la communication.
De mauvais comédiens expliquent donc aux Français, comme on s’adresse aux enfants de la maternelle, les rudiments de l’économie, du droit constitutionnel, de la géopolitique, etc. Exercice particulièrement ambitieux qui a toutes les chances de se solder par un échec. Le Français moyen saisit intuitivement qu’on le prend pour un imbécile, qu’on lui cache bien des choses réservées aux décideurs.
Les communicants ont surtout réussi à transformer les politiques en professionnels de l’hypocrisie. Où sont Churchill, de Gaulle, qui ressentaient profondément ce qu’ils disaient car ils l’écrivaient eux-mêmes ? Nos politiciens et nos journalistes de l’audiovisuel sont des comédiens pas très doués, prisonniers d’un scénario élaboré par d’autres.
L’héritage calamiteux
Troisième cause de la fracture : le passé. Il faut désormais assumer les erreurs massives du demi-siècle écoulé et en particulier deux dérives majeures :
- L’immigration totalement incontrôlée avec régularisation de clandestins, regroupement familial de plus en plus large et instrumentalisation systématique de vieilles conventions internationales sur le droit d’asile. Ces conventions ne correspondent plus du tout aux réalités actuelles, mais sont utilisées par les gouvernants comme justification de leur inefficacité.
- La fuite vers une dette publique abyssale pour ne pas faire face politiquement à la fin de la période exceptionnelle de forte croissance des trente années d’après-guerre.
Il s’agit donc de gérer l’héritage calamiteux de François Mitterrand, allégrement poursuivi par ses successeurs. Pas facile ! Le mensonge et le cynisme d’antan conduisent au désespoir et à la violence d’aujourd’hui.
Le clientélisme électoral
Enfin, cerise sur le gâteau, la politique politicienne fait intervenir un dernier élément : le clientélisme électoral.
Logiquement, les électeurs se sont progressivement détournés des partis traditionnels de gouvernement (social-démocratie et droite modérée) puisque leurs leaders s’étaient eux-mêmes éloignés d’eux. Les extrêmes ont conquis le corps électoral. Une recette très simple a été utilisée : le populisme, qui consiste à dire aux électeurs cibles ce qu’ils veulent entendre. La France insoumise convoite l’électorat d’origine immigrée et adapte son logiciel en conséquence. Le Rassemblement national rassemble, comme son nom l’indique, tous les déçus, toutes les victimes des tromperies politiciennes des décennies antérieures. L’absence de politique migratoire, l’abandon de la classe ouvrière par la gauche lui ouvrent un boulevard vers la conquête du pouvoir.
Avec une violence verbale et comportementale de mauvais aloi, LFI joue la carte du communautarisme, du wokisme et de l’écologisme radical. En choisissant l’image de la sérénité et de la respectabilité, le Rassemblement national part à la conquête des oubliés de l’histoire récente, attachés à la nation, à la culture européenne, aux frontières, à l’autorité de l’État.
Deux France totalement incompatibles, représentées par deux partis aux antipodes l’un de l’autre s’affrontent. Entre les deux, l’espoir s’évanouit peu à peu.
Normalement les élus sont des « représentants »…
Et les médias… sont ceux qu’on mérite..
donc…on a ce qu’on mérite;
Le fait que les élus ne voient pas de problèmes à être élus avec une partie de l’électorat réduite ..et se sentent légitimes pourtant à régler la vie des gens au millimètre est dangereux…
Le gros problème est éducatif ..et est proche d’une forme d’autocensure…assez bien illustrée par la récurrence des candidats prétendant dire tout haut ce ques « les gens » pensent tout bas…
Nous sommes dans une démocratie supposée libérale pourtant une grande majorité ne souffre pas de voir son voisin libre.. En somme la nature de l’homme est tyrannique, la civilisation libérale demande un effort.
Et bien s’il y a des médias pour qualifier ce fait d’un fait divers, ils ont bien raison. Pour habiter dans cette ville, je peux vous dire que c’est tout à fait calme (même un peu trop), et que depuis 20 ans la taille du quartier diminue (plusieurs tours ont été rasées). Mais forcément quand 2 voitures de gamins du quartier tombent sur une équipe de rugby en pleine 3e mi temps, ça part en cacahuète. Fait divers. Ce qui est hallucinant c’est le traitement du fait par les télés poubelles de la droite, qui ne se grandi pas à faire tourner l’info en boucle pendant une semaine, et qui a pour conséquence de faire descendre des cohortes de neo Nazi pour aller se faire justice eux même dans le même quartier.
Tiens, je ne savais pas que le pseudo de patrick Cohen était Tigrou666 et qu’il postait maintenant sur Contrepoint.
Patrick, l’Huns Cohen Rance?
Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par « trop calme » ?
Romans est une ville de 40 000 en phase de reconversion industrielle, ça va mieux qu’il y a 30 ans, vous pouvez vous balader dans le centre ville en toute sécurité, vous y croiserez plus d’anciens commerces fermés et chats errants que de jeunes voyous. Évidemment si vous passez vos journées à regarder Cnews, vous avez l’impression qu’on est entre gaza et le bronx, mais qui est le plus déconnecté des réalités ? Cohen ou Praud ?
« …vous pouvez vous balader dans le centre ville en toute sécurité, »
Bcp de socialistes qui vivent dans le 16è, 7è ou 8è arrondissements de Paris tiennent souvent le même discours que vous. Ils évitent néanmoins soigneusement certains quartiers parisiens le soir et même le jour. Et le soir quand ils sortent, ils prennent le métro à l’aller (c’est bien de se mêler aux sans-dents de temps à autre) mais rentrent en taxi après 23h… On se demande pourquoi.
Sauf qu’ici on a pas de Metro, et le centre ville ou chacun passe tout les jours a sa dose de logements sociaux, et pourtant, c’est loin d’être le Bronx. C’est vous qui vivez dans un monde imaginaire, vous regardez trop la télé.
J’écoute sans doute un peu trop mes voisins et je lis sans doute un peu trop le journal local et ses comptes-rendus d’audiences judiciaires. Je regarde un peu trop autour de moi quand je passe (en plein jour, la nuit je n’y vais pas) entre les squats de mon centre ville. Celui qui s’est plaint de rodéos urbains sous sa fenêtre s’est fait envoyer à l’hôpital et a été obligé de déménager pour résider dans l’enceinte militaire. Alors, quand ça pétarade dans la rue voisine, je ne dis rien mais je n’en pense pas moins.
Bien sur, tout le monde n’a pas le malheur d’être blanc, solvable, essoufflé par la maladie, sans protecteur et sans couteau dans la poche, pour les autres, il n’y a aucun risque, je le reconnais.
Ce que vous oubliez c’est que la population ne sont pas masochistes.
La population s’adapte. Ceux qui ne veulent pas se faire agresser quittent la ville pour les petits villages, descolarisent leurs enfants du public, preferent prendre la voiture plutot que le bus.
C’est ĺa où le drame de Crepol marque les esprits car la statégie de fuite vers des villages sans histoire montre ses limites.
Corrélation n’est pas causalité. Et n’accusez pas le messager.
Nos petits nazillons n’attendent pas CNews et Cie – sans doute trop molles pour eux- pour passer à l’action.
La lecture, semaine après semaine, des méfaits de la racaille islamisée, même seulement relatée par la presse de gauche, suffit amplement.
Ce que disent tous les faits de ces 15 dernières années, c’est que la violence ne se cantonne pas aux « cités ». Elle irrigue tout le pays. Une école juive en centre-ville. Une fête de village. Le pont Bir-Hakeim. Un supermarché. Une salle de spectacle. Un stade…
Du Hamas en veux-tu en voilà .
Je trouve que nos petits nazillons ont été extraordinairement patients.
Le vrai déclencheur de ces ratonnades ? Parier plutôt sur la dénégation du gouvernement, voire la négation de la gauche.
Bref, regardez-vous dans la glace.
@Abon Neabcent, il ne s’agit pas de « négation ». Il y a un risque insécuritaire, comme il y a un risque d’accident de voiture. Ce dernier représente d’ailleurs une probabilité environ 270 fois plus élevé que le risque insécuritaire. Pourtant on en entend parlé beaucoup moins dans les médias, des « Thomas » s’éclatent tous les week end dans des virages parce qu’ils sortent de soirées trop arrosées, des bagarres dans des fêtes tournent mal partout c’est d’un banal, mais là des arabes sont impliqués et tout d’un coup c’est un drame national. Le sentiment d’insécurité est un trouble obsessionnel encouragé par les médias, il amplifie la réalité, au point d’en faire un imaginaire déconnecté des réalités.
Ca arrive souvent qu’une quinzaine de types venant de cités debarquent avec plusieurs voitures dans un petit village, avec des couteaux de boucher de 15 à 25 cm, qui tuent une personne et en poignardent 15 autres en criant qu’ils veulent tuer des blancs ?
L’an dernier, j’ai eu un accident de voiture et un incident sécuritaire. Une jeune fille absorbée par son portable m’a percuté par l’arrière. Et la police a arrêté dans mon jardin à 3h du matin deux jeunes qui venaient de voler un scooter et d’incendier un local poubelles plus bas dans la rue. Des jeunes bien comme il faut : ils ont été très polis quand ils sont venus sonner pour rechercher leur portable éteint et camouflé dans le jardin pendant l’interpellation. D’ailleurs ni eux ni la police ne nous avaient réveillés. Ils ne sont pas allés jusqu’à promettre en remerciement de ne pas mettre le feu chez nous, mais presque.
Eh bien je préfère de loin le risque automobile.
@Tigrou666
Dans mon entourage proche (famille, amis, voisins) je connais bien plus de gens qui ont été victimes d’agressions (vols, cambriolages, agressions physiques allant jusqu’au meurtre) que d’accidents de la route. Quand les statistiques sont à ce point à l’opposé de l’expérience personnelle de chacun, elles sont nécessairement fausses. Par ailleurs, les gens qui prennent la route savent parfaitement qu’ils courent un risque, aussi faible soit-il, et font le choix volontaire de la prendre parce qu’ils en préfèrent le bénéfice au risque. Le risque zéro n’existe pas, mais « bizarrement », ceux qui nous gouvernent s’acharnent à faire mine de réduire les risques contre lesquels ils ne peuvent rien, les risques imaginaires, et ne font que susciter ceux qui, bien réels, sont parfaitement évitables. C’est ainsi que voleurs, violeurs et assassins, s’ils sont arrêtés, sont condamnés à des peines minimes quand ils ne sont pas relâchés purement et simplement dans la nature. Or la dissuasion des actes (et non des intentions, réelles ou supposées) par la quasi certitude d’avoir à payer pour les conséquences de ceux-ci est la meilleure des préventions. A cette ineficacité plus ou moins volontaire de la justice étatique, qui préfère s’attaquer aux gens solvables et honnêtes plutôt qu’aux vrais criminels dangereux, s’ajoutent les ravages opérés par le système scolaire (et social en général) qui apprend aux élèves dès le plus jeune âge qu’ils n’auront pas à subir les conséquences de leurs actes et choix (les examens sont donnés à tout le monde), la destruction des familles et de l’autorité parentale, l’absence de limites posées par certains parents dépassés, paresseux ou laxistes par imprégnation de l’idéologie ambiante.
 » Il y a un risque insécuritaire, comme il y a un risque d’accident de voiture » prétendez-vous de manière sentencieuse. La différence fondamentale entre un accident de voiture et un attentat, c’est que le premier, comme son nom l’indique parfaitement est… un accident. Autrement dit il n’y a aucune intention de tuer quelqu’un, sauf cas de suicide par automobile interposée, qui est un cas de figure plutôt rare.
Un attentat, comme ce mot l’indique est un geste intentionnel d’assassiner autrui. Il y a donc préméditation. Ce qu’il s’est passé à Crépol entre pleinement dans ce cas de figure. Il faut être de gauche pour nier ce fait.
Euh, quand il y a un accident avec blessé, on n’achève jamais le blessé au sol. Montrez moi un seul exemple.
Un seul. Même Huns seul.
Il apparaît en tous cas que vous, vous l´êtes complètement déconnecté de la réalité.
C´en est même effarant de constater à quel point l´idéologie peut affecter la vue.
Il était attendu qu’un thuriféraire du vivre-ensemble apaisé et fluide vienne essayer de nous démontrer que tout cela n’est que du ressenti, que tout va bien à Romans sur Isère et que c’est, une fois de plus, la Bêêête Immooonnde qui essaie de surfer sur un fait divers banal. Cependant, je ne crois pas que votre angle d’attaque soit adéquat.
Vous trouverez ci-après les liens pour les taux de délinquance de Romans-sur-Isère (2020 et 2022) et les chiffres nationaux (2022) officiels (pour ce qu’ils valent car souvent sous-estimés mais soit) :
https://www.vie-publique.fr/en-bref/288058-insecurite-et-delinquance-les-premiers-chiffres-2022
https://www.linternaute.com/actualite/delinquance/romans-sur-isere/ville-26281
https://ville-data.com/delinquance/Romans-sur-Isere-26-26281
Vous remarquerez que déjà en 2020 (année covid donc avec une baisse de la délinquance) le taux de violence aux personnes (15,22‰) dans votre ville « apaisée » est supérieur au taux national (10,64‰) la même année. Il est également nettement au-dessus des chiffres départementaux et régionaux de la même période.
Ce taux a depuis augmenté en 2022 après une année de « basse eaux » constatées partout en France du fait du Covid et de ses restrictions aux libertés. En 2022, le taux national de violences faites aux personnes est à 5,2‰ (353600 cas rapportés à une population de 67,8 millions) soit 3 fois moins qu’à Romans.
Et ces taux sont en augmentation à Romans, comme au niveau national d’ailleurs…
Bref, votre post est démonté par les faits mais est typique de la bien-pensance en place. Le problème est que de plus en plus de gens s’en rendent compte. Ne reste plus que la stigmatisation de ceux qui ne pensent pas de manière ad hoc…
Vous nous affirmez vivre à Romans-sur-Isère ? Belle coïncidence mais soit. Cependant ce n’est qu’un argument d’autorité de peu de valeur. Les socialistes parisiens qui vivent dans le XVIè ou le VIIIè (par ex) tiennent très souvent le même discours que vous. :-))
c’est en effet un fait divers..mais quel fait n’est pas un fait divers?????
les agressions sexuelles en allemagne furent aussi des faits divers…
le débat pire sur la signification…
alors d’un cote ou étant un fait , divers si vous voulez, mais surtout un crime il doit être traité comme il se doit..par le système judiciaire, rien de pire que les appels des politiques à taper dur…
mais il faut aussi se poser des question sur le phénomène…au niveau politique…mais surtout culturel et sociétal.
Avec tous le milliards déversés dans ces banlieues au nom de l’intégration égalitaire, avec la baisse de niveau scolaire au nom de l’intégration égalitaire, nos politiciens socialistes bien pensants ne veulent pas dire qu’ils sont responsables d’une gabegie inutile. Faire face a ses responsabilités n’est pas dans l’ADN des politiciens gauchistes. Donc il n’y a pas de problème. Et les Français voient le mal où il n’est pas. Tant qu’un enfant d’un de ces politiciens ne se sera pas trouvé dans la même situation que Thomas, rien n’évoluera.
Et donc, à part vous indigner qu’est ce que vous proposez ? Si la droite avait la solution ça se saurait, d’ailleurs ça fait un moment qu’elle est au pouvoir, y compris à Romans. Les « milliards » des banlieues ont servit ici à Romans à raser des tours et « passer le karcher », c’est mieux que rien, et après ? Les enseignants n’ont pas tellement changés leurs méthodes, et pourtant le niveau baisse (et pas que dans les banlieues, pas que dans les établissements publics, pas que en France), à part accabler les enseignants, vous proposez quoi ? Ces jeunes voyous issus de l’immigration sont des vertiges d’un passé industriel révolu, parce que les lois du marché ont fait délocalisé la production, la plupart se sont reconvertis et intégrés, d’autres non. Le désordre des bourgs fait partie du jeu libéral depuis l’antiquité, que vous le vouliez ou non.
Dans n’importe quel autre pays la « Droite » française passerait pour un parti du Centre voire centre gauche. Les mesures qu’elle préconise dans quasiment tous les domaines ne sont pas très loin des mesures classiques socialisantes avec tout autant d’étatisme.
Sauf qu’ici on a pas de Metro, et le centre ville ou chacun passe tout les jours a sa dose de logements sociaux, et pourtant, c’est loin d’être le Bronx. C’est vous qui vivez dans un monde imaginaire, vous regardez trop la télé.
En fait ce qui vous fait rêver c’est une économie libéral avec un régalien hyper autoritaire : C’est en Chine que vous devriez vivre ! Parce que vous voulez le libéralisme sans le désordre, le beurre et l’argent du beurre.
Libéralisme. Régime autoritaire. Chine…
Cherchez l’intrus.
L’économie Chinoise n’est plus tout à fait communiste, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais oui effectivement là bas, on met les islamistes dans des camps de ré-education et rien ne dépasse sur l’ordre, ou sur le plan sociétal et culturel (d’ailleurs, si vous y allez, vous y constaterez l’ennui mortel et bénirez nos bobos), et j’ai l’impression que de plus en plus ça a l’air d’être le rêve absolue de la droite française, là où avant, un Hayek aurait simplement dit que le désordre fait partie de l’histoire mais que c’est la moins pire des choses finalement.
Vous vous êtes trompé de journal. Ici, vous n´êtes pas sur la Pravda.
Et encore, la Pravda est maintenant clairement à l’extrême droaaaate en regard de journaux comme Libération, Le monde ou l’Obs.
Le régime chinois n’est pas le rêve des lecteurs de Contrepoints, loin s’en faut. Ceux-ci savent qu’il s’agit d’un régime liberticide et ne ratent pas une occasion d’en faire état. Cela vous a visiblement échappé.
Quant aux solutions, il apparaît que quand l’état veut, il peut. Il a par exemple condamné les manifestants (« zozos » selon Marion Maréchal, crétins dangereux selon moi) de Romans à de la prison ferme alors qu’un seul n’avait un casier. Combien de peines fermes pour les manifestations Nahel ? Il a aussi géré d’une poigne de fer le confinement et ses hallucinants formulaires d’autorisations de sorties d’une main de fer.
Continuez à ne pas vouloir voir. Vous pleurerez en 2024 sans parler de 2027. Faites seulement preuve d’un peu de cohérence : à voir votre discours, vous admirez des régimes qui traitent les opposants ou les délinquants à la manière très forte : à coup de camps de redressement ou à balles réelles.
J’y suis allé, et je n’ai pas constaté d’ennui mortel comparable à celui de nos spectacles subventionnés. J’ai pu y discuter avec des gens respectables et respectueux, dont je n’ignorais pourtant pas qu’ils avaient un certain préjugé envers les étrangers. Je n’ai pas vu leurs dignitaires palper torses et dos de leurs visiteurs comme s’ils évaluaient la marchandise avant de coucher ensemble. Et je les ai vus passer de l’embouteillage de vélos miséreux à une classe moyenne omniprésente, depuis qu’ils ont accepté le pragmatisme de l’enrichissement pour tous.
Je serai presque d’accord avec vous si nous avions une Justice digne de ce nom.
Libérale la Chine? Il fallait oser.
L’association Libéralisme et désordre est pas mal non plus! Il fallait oser aussi…
Question liberté économique, la Nouvelle-Zélande (2è), la Suisse (3è), l’Australie (4è), le RU (6è) et le Canada (7è) entre autres, ne me semblent pas être des pays autoritaires et/ou agités par un désordre manifeste. La Chine autrefois encensée par tous nos gauchisants est 97è et la France 66è…
Question connaissance en économie et en libéralisme, vous gagneriez à vous documenter ailleurs que chez Mélenchon. Ce pauvre Mélenchon qui ne connaissait même pas l’indice de Gini quand son interlocuteur en avait parlé lors d’un débat télévisé. Pour un égalitariste forcené comme lui, cela laisse entrevoir le niveau.
Il est vrai que tout ce qui est à droite de LFI c’est de la Droite, de l’Ultra-droite et de l’Ultralibéralisme. C’est connu. Merci d’en apporter une énième illustration. 🙂
@cyde, vous êtes le seul à avoir un minimum d’argumentation, le problème c’est que le Royaume Uni, seule pays comparable à la France dans votre liste (démographie, passé colonial…), a exactement les mêmes problèmes que nous, question insécurité ou sentiment d’insécurité (pour être plus précis). Et je connais l’indice de Gini et ne suis pas Mélenchoniste, pour info.
Je ne me suis jamais senti en insécurité à Londres à chaque fois que j’y suis allé. Les femmes ne m’ont pas paru avoir peur de porter des tenues legeres le soir.
Raison certainement pour laquelle les femmes etrangeres se font toujours surprendre en arrivant en France .
A la Tour Eiffel beaucoup d’étrangeres ont été victimes d’agression sexuelles ces derniers temps. Ca m’étonnerait que cela arrive devant Westminster Abbey…
@Tigrou
« seule pays comparable à la France dans votre liste »
Lol! Effacer d’un revers de la main tous les pays qui ne collent pas avec vos idées est bien pratique mais ce n’est pas un argument.
Vous auriez pu aussi ajouter que ce n’est pas comparable parce que les autres pays ne parlent pas français. Au point où vous en êtes. 🙂
Pour info, en 2022, l’indice de criminalité du RU est de 46,22 ce qui le place en 66è place (classement des pays où la criminalité est la plus forte vers ceux où elle est la plus faible) contre 54,39 (41è place) pour la France. A titre indicatif, le Mexique est 43è… Classement portant sur 142 pays au total.
https://fr.numbeo.com/criminalit%C3%A9/classements-par-pays?title=2022-mid
C’est simple : tout immigré qui ne s’intègre pas perd sa nationalité française, ses avantages sociaux et est expulsé illico dans son merveilleux pays qu’il a quitté puisque la France ne peux pas lui donner plus que son pays. Pour l’enseignement, on revient aux fondamentaux et à un enseignement non wokiste et non communiste, c’est à dire équilibré et qui permet à chaque enfant de s’épanouir et choisir sa voie.
Ensuite voter une loi qui rend responsable les politiciens des dépenses publiques et de leur efficacité. Inscrire dans la construction l’interdiction stricte du déficit budgétaire. Enfin, aucun politicien ne peut être rémunéré plus que le salaire médian (hors aides sociales) de ses électeurs.
Cela les calmerait sur les dépenses inutiles et les incentiverait sur l’augmentation des revenus des électeurs.
Les solutions tous le monde les connait : tolérance zéro, plus de place de prisons, durcissement des peines, rétablissement de la peine de mort, decheance de la nationalité,fin du regroupement familial … mais c’est sur ca demande beaucoup d’argent et enormement de courage politique puisque ca irait à l’encontre de l’ideologie dominante en France et dans les pays de l’OCDE depuis les années 70.
Tigrou666: « Si la droite avait la solution ça se saurait »
—
La suisse ou le peuple à voté contre l’immigration massive et contre les pillages de la gauche est comparativement dans une forme resplendissante. Il semble que non seulement la droite, mais aussi le peuple à la solution quand la gauche n’achète pas tous les pouvoirs avec l’argent-des-autres tout en refusant la vraie démocratie.
.
Tigrou666 d’ailleurs ça fait un moment [que la droite] est au pouvoir »
—
L’état français avec 58% du PIB est le plus gros au monde après la Corée du Nord, c’est aussi le champion mondial de la fiscalité et de la distribution sociale et vous nous dites que « la droite » est au pouvoir ?
Et l’URSS s’est effondrée à cause du capitalisme aussi ?
La droite … socialiste !
Ahem ahem…
Il faut le dire très vite.
C’ est pareil partout… En Argentine, et dernièrement aux Pays-Bas, pour ne citer que deux exemples. Partout la « droite » est en train d’ augmenter. Pourquoi?
Les Pays-Bas sont un exemple très intéressants (je vis là -bas). Tous les partis locaux reconnaissent la victoire du PVV de Wilders et sa légitimité pour tenter de former une coalition. Il n’y a pas de « front républicain » destiné à « faire barrage ». On considère que si plus d’un quart des Néerlandais ont validé les thèmes du PVV (qui ne tournent pas tous autour de l’immigration), cela mérite d’être entendu. Cela ne veut pas dire que le PVV réussira à former un gouvernement, mais la différence d’attitude est saisissante. Et pourtant les Pays-Bas fonctionnent sur la base d’un scrutin proportionnel, ce fameux mode électoral qui soit-disant ne fonctionne pas (dixit beaucoup de gens en France). Preuve s’il en était besoin que la République française n’est pas une vraie démocratie. Comme l’a expliqué Peyrefitte il y a des lustres, ce système de caste à la française au pouvoir ne fait n’aggraver le sentiment de déconnexion entre élites et reste de la population, conduisant petit à petit le pays au bord de l’implosion sociale.
Un système de caste au pouvoir, voilà la réalité. Encore un effort et Hunger Games ne sera plus une fiction.
Vous oubliez que les PB sont gouvernés par des coalitions qui demandent aux différents partis un art consommé du compromis a base de rationalité et de pragmatisme
Tous les partis francais en sont bien incapables actuellement
Vous êtes passablement déconnecté de la réalité hexagonale….
Donc pour vous, la France ne peut pas prétendre à la démocratie, c’est bien cela ?
Pas du tout……je dis simplement que la proportionnelle integrale aux élections comme aux PB conduira au chaos comme sous la 4 ème république qui a finalement a été chercher le GdG en dernier recours
Je serai un peu de votre avis concernant la problématique de la démocratie à la française.
Je me demance cependant si ce que nous voyons actuellement n’est pas tout simplement une dérive prévisible de ce que deviennent inéluctablement les démocaties quand elles sont gangrénées d’une part, chez les électeurs, par un fort communautarime de tous bords:
– communautarisme lié à l’immigration mais très largement accentué par la composante religieuse et civilasionnelle de l’immigration actuelle,
– communautarisme écologique qui obéit à des règles de plus en plus voisines de celles d’un communautarisme religieux,
– communautarisme de la bien-pensance et du ‘bisounourcisme’ qui s’apparente pour partie au précédent…)
et chez les élus d’un clientélisme de plus en plus marqué, associé à une médiocrité globale qui découle pour partie de cette médiocrité) en augmentation constante ; ce qui explique pour moi les forts taux d’abstention que nous voyons à chaque élection et qui sont, (même si je reconnais à ma grande honte y participer plus ou moins depuis bientôt 20 ans), un véritable poison mortel pour la démocratie).
Il est en effet anormal que de nombreuses prises de pouvoir, locales ou nationales, puissent se produire grâce à l’abstention et avec une approbation réelle de la part des électeurs concernant moins de 20% des voix!
Cette dérive peut-elle être évitée? je n’en suis pas sûr et toutes les civilisations qui y ont été confrontés ont fini par sombrer avec comme conséquence des périodes plus ou moins longues d’obscurantisme et en corrolaire de totalitarisme plus ou moins marqué.
Le signes divers et variés qui nous sont envoyés tous les jours ne m’incitent pas à l’optimisme!
Parce que la gauche ne dure que jusqu’Ã ce que se termine l’argent des autres. On y est.
Non, on n’y est pas encore. Mais les libéraux ne font rien, trop occupés à s’entredéchirer entre eux.
C’est qui, pour vous, les libéraux ? Moi, je ne les vois pas assez nombreux pour se déchirer tout seuls… Et de toute façon, si un libéral levait le doigt pour proposer que la liberté de décider au nom de tous des écolo-gauchistes s’arrête là où commence celle des autres, ou que l’économie sorte de l’entre deux taxation/subvention, les médias lui tomberaient dessus à bras raccourcis…
On ne peut mettre sur le même plan LFI et RN. La crapule antisémite et le désormais honnête homme.
C’est en ce dernier que l’électeur voit une porte de sortie à ses malheurs. Souvent niés par le pouvoir actuel.
Si parler d’espoir est excessif, au moins existe-t-il une attente.
Mitterrand avait su créer un croquemitaine pour conserver la barre du navire.
N’est pas Mitterrand qui veut.
C’est cela qui existe la panique morale de la Macronie et sa vaine grandiloquence contre le fantôme du passé.
Sic transit gloria mundi.
qui explique la panique
Vous faites une différence entre une crapule antisemite et une ex crapule tout aussi antisemite……..a qui vous accordez un blanc seing
Bonnet blanc et blanc bonnet….
Cette ambiance m’évoque ce qui se passa lors de la révolution française. Quelques jours avant le 14 juillet, des milliers « brigands » dont beaucoup d’étrangers, auxquels se méla la populace, agressaient et pillaient les braves gens de la capitale parisienne. Ces derniers décidèrent de se défendre en formant milice et se procurant armes aux Invalides. Rejoint par les brigands, tout ce monde entrepris d’aller chercher munitions à la Bastille. Quelques agitateurs révolutionnaires qui prévoyait indépendamment une action par la Bastille, profitèrent de l’aubaine pour transformer brigands et populace en émeutiers sanguinaires. Les braves gens furent débordés.
La révolution, disons le chaos, était lancée, échappant à tout contrôle pendant 5 ans.
Excellente synthèse de ce que la France est devenue à cause du trop fameux (fumeux) Programme Commun de la Gauche en 1981. De Gaulle avait attribué à Mitterrand le qualificatif peu flatteur mais Ô combien « mérité » d’arsouille ». Ce type était tant du point de vue intellectuel que du point de vue de sa vie personnel un menteur pathologique totalement amoral voire immoral.
On pourrait rajouter que la dette que nous connaissons et qui prend sa source en 1981 a deux origines principales. La première a été une augmentation sans cesse croissante depuis cette date du nombre de fonctionnaires aboutissant à une bureaucratie inutile et ruineuse dont il nous faudra au minimum 40 ans, si nous commençons aujourd’hui, pour la faire maigrir. Il ne faut jamais oublier que même à la retraite, un fonctionnaire continue de coûter à la collectivité. L’autre cause de cette dette, qui elle aussi date de 1981 tient aux nationalisations promises par Mitterrand pour s’attirer les bonnes grâces électorales du PCF. Le programme prévoyait, avant les élections, qu’il suffirait de saisir les actions détenues par ces vilains capitalistes sans avoir à les indemniser. Cette idée profondément attentatoire au droit de propriété fut rejetée, à juste titre, par le Conseil Constitutionnel. L’Etat socialo-communiste (autrement dit les Français) dut payer pour le rachat de 13 groupes industriels représentant (sauf erreur) environ 57% du PIB à cette période, auxquels il fallut ajouter le rachat de la totalité des banques Françaises, elles aussi ciblées par le délirant Programme Commun de « Gouvernement ».
Enfin, cette majorité d’idéologues s’empressa de mettre à la porte les dirigeants de ces grandes entreprises pour les remplacer par des amis du pouvoir. Or, contrairement à ce que j’avais (naïvement) cru, les privatisations de 1986 -1988 n’ont changé que les têtes gauchistes qui avaient été implantées par les socialo-communistes. Le problème c’est que pendant qu’ils avaient dirigé ces entreprises, des cadres « bien-pensants » avaient été implantés à tous les échelons. La compétence ayant cessé d’être le seul critère de recrutement, des diplômés de grandes écoles se mirent à effectuer du « tourisme » professionnel passant deux ans dans une firme, puis trois ans dans une autre, etc. L’intuitu personae entre les entreprises Françaises et leurs cadres a quasiment disparu. Autrement dit les cadres Français sont de moins en moins impliqués dans leur travail.
Si nous ajoutons à ce tableau déjà apocalyptique l’effondrement du niveau scolaire, des charges sociales délirantes et une fiscalité confiscatoire, le tout « géré » par une bureaucratie soviétique, il devient évident que la société Française ne récompense plus ni le travail, ni le mérite, ni le talent et son système scolaire ne fabrique plus que des petits barbares tels que ceux vus à Crepol.
Il est hélas parfaitement logique, que le macrono-socialisme qui est l’enfant illégitime du marxisme et de la TV « Réalité » refuse d’admettre ces faits car il lui faudrait entreprendre une politique qui nécessiterait à la fois courage et intelligence. Or elle n’est dotée ni de l’un ni de l’autre.
Je suis d’accord, mais j’ajoute que la gauche a acheté l’état et le peuple avec l’argent de l’économie, puis celui de la dette.
Des quantités folles sont pillées par tout ce que le pays compte de gauchiste et de faux droitards dans la bureaucratie, l’EDNAT, la politique, les médias, les associations, les syndicats, la justice, la culture et plus ils sont hauts dans la hiérarchie, plus ils touchent, les autres étant juste des « idiots utiles ».
Elle a aussi arrosé les victimes de ses propres politiques en faisant croire via tout ces organismes achetés qu’ils étaient victimes de « l’ultra-libéralisme ».
.
Tout ça est vieux comme le socialisme, mais la gauche a aussi acheté l’histoire.
Un peu trop facile de mettre toutes nos difficultés sur le dos de Mitterand car la droite classique a largement participé à cet état de fait
Malheureusement de trop nombreux français étaient de connivence avec cette derive …..bizarrement nationalistes souverainistes vaguement libéraux préfèrent charger la mule plutôt que de reconnaître leurs propres erreurs…..
Pour ce qui est de Mitterrand je ne fais qu’énoncer des faits tous parfaitement vérifiables par vous-même. Je ne vous demande pas de me croire sur parole.
Pour ce qui est de votre critique de la « droite » (si on peut dire) classique je partage totalement votre avis. Cet ectoplasme n’a de droite que le nom. Quant au libéralisme il suffit de se souvenir de la présidence de « Les Arts 1er « , roi fainéant comme son nom l’indique, ou de la calamiteuse campagne de Valérie Pécresse à la présidentielle pour voir que ces gens ne sont que des apparatchiks qui n’ont jamais risqué un seul centime de leur poche dans une entreprise. Par conséquent le concept de risque inhérent au libéralisme leur est totalement étranger. Il en va de même pour les Français en général. Leur incapacité à comprendre les fondements économiques et philosophiques du libéralisme tient en un seul mot : égalitarisme.
Évitons de tomber dans le vieux poncif tous pourris….
V Pecresse fait du très bon boulot a la région Ile-de-France et a été une remarquable ministre
Son échec a la présidentielle est du a l effondrement des 2 partis traditionnels car ses compétences sont reconnues et son programme solide….
Article intéressant, surtout la première partie sur le constat. Les causes du divorce entre les « élites » auto proclamées et la population sont, à mon avis, bien plus simples et plus profondes et viennent principalement du fait que dirigeants et privilégiés n’ont pas à supporter les conséquences de leurs actes car ils ont le pouvoir de les faire supporter par les autres (jusqu’à un certain point). Or subir les conséquences de ses actes est l’un des moteurs de l’apprentissage, de la connaissance de la réalité du monde dans lequel nous vivons et du progrès humain. D’où une ignorance de la réalité qui va en grandissant au fur et à mesure que le pouvoir perdure et une divergence parallèlement croissante entre les « élites » et le peuple, qui est non seulement confronté aux conséquences de ses actes mais aussi à celles des actes et choix imposés par les dirigeants. Le socialisme sous toutes ses formes (« moyens de production », donc tout, sous le contrôle quasi total ou partiel de ceux qui sont au pouvoir) donne encore plus de pouvoir aux dirigeants ce qui aggrave le phénomène. Par ailleurs, tout en étant lié à ce qui précède, le socialisme transforme inévitablement tout ce qui existe en « problème ». Par exemple, les atteintes constantes au droit de propriété des faibles y engendrent des pénuries là où regnerait l’abondance et génèrent d’innombrables conflits dans la société car toute décision est sensée s’appliquer à tous. Donc toute question qui devait normalement rester du ressort des individus et de leurs choix personnels devient « politique » et fait l’objet d’un pseudo « débat » « national ». D’où l’émergence de groupes de pression qui cherchent à imposer leur volonté à tout le monde puisque c’est le seul moyen de vivre selon ses convictions. En particulier l’immigration ne devient un « problème » que parce que nous vivons dans une société socialiste. Dans une société libre, choisie ou refusée par chacun à son niveau (embauche, fourniture d’un logement, d’assurances, accès aux établissements d’enseignement, aides éventuelles etc laissés à la stricte appréciation des propriétaires), elle est bénéfique, comme l’a confirmé l’expérience aux USA au 19e siècle. Les partis sociaux démocrates comme le RN font l’erreur d’attribuer à l’immigration des phénomènes qui ne sont que la conséquence du socialisme.
Je suis d’accord sur le fond, mais dire que l’immigration est bénéfique c’est comme dire que le mélange de deux liquide est bénéfique. Certains mélanges sont très bons, d’autres sont explosifs.
On ne peut absolument pas nier que l’islam est en conflit partout dans le monde ni que certaines population qui sont incapables de créer de la prospérité et du libéralisme chez eux n’en sont pas plus capables chez nous.
@Guillaume P
Merci pour votre remarque.
L’immigration est bénéfique si on respecte les principes libéraux car dans ces conditions, ce sont les gens qui vivent déjà sur place qui décident, individuellement et chacun à leur niveau, de qui vient et qui ne vient pas. Pour s’installer dans un autre pays, un immigré doit trouver des propriétaires locaux qui acceptent volontairement de l’accueillir, de lui fournir un logement et de lui proposer un travail. Ça change tout. Dans ces conditions, seuls ceux qui ont envie de s’intégrer viennent et restent. Concernant l’Islam, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. De nombreux musulmans sont dans leur pays, comme nous dans le nôtre, victimes du socialisme local, qu’il soit théocratique ou autre. Un socialisme encore pire que le nôtre (pour le moment), qui est à l’origine du sous développement chronique de certains de ces pays. La redistribution forcée pratiquées par nos dirigeants, dans nos pays où subsiste encore une prospérité relative, n’attire pas forcément les meilleurs. Le dénigrement systématique de la population « autochtone » par nos « élites », et malheureusement acceptée par une partie de cette population, n’arrange pas les choses. Qui voudrait s’intégrer à une population qui ne s’aime pas, a perdu tous repères, tout idéal et se sent coupable de tous les malheurs réels ou supposés, passés, présents ou avenirs du monde ? Qui voudrait s’intégrer à une population dénigrée par ses propres dirigeants ? Par ailleurs, ce n’est pas l’Islam qui est en conflit dans certaines parties du monde, mais, comme partout, les structures de pouvoir. A ce propos, la structure de pouvoir qui est en conflit (agression serait plus approprié) armé permanent avec le monde depuis des décennies quasiment sans discontinuité est l’État US. Ça ne fait pas de tous les américains un peuple agressif, loin de là . L’immiscion passée et présente de nos dirigeants dans les affaires du monde a créé des ranqueurs habilement exploitées par tous les tyrans et aspirant des pays victimes de ces agressions, qui, comme tous les lâches, prétendent venger leurs peuples par le massacre d’innocents (« terrorisme »).
Le truc c’est que l’islam, pris « au pied de la lettre » (donc en suivant le coran et les hadiths) est un socialisme. Ou au mieux un proto-socialisme. Les gens n’ont pas de valeur individuelle mais seulement comme membres du groupe, la propriété privée n’existe que sous le contrôle des autorités religieuses, toutes les activités de la vie (quotidienne ou non) sont régies par le religieux qui se confond avec le civil. Sur un plan plus philosophique encore, l’islam et les autres socialismes refusent de voir que ce qui est bon et ce qui est légal sont deux choses différentes et qui doivent le rester (nous, on savait depuis Abélard et Mandeville, mais on commence à oublier… et donc à se condamner au totalitarisme socialiste).
@Franz
Entièrement d’accord avec vous. Ça ne fait pas de tous ceux qui sont nés en terre d’Islam des socialistes, pas plus que de tous ceux qui sont nés en terre pseudo « sociale démocrate ». D’autres part, le « collectivisme » est toujours et partout une imposture car il est tout simplement contraire à la réalité selon laquelle seuls les individus décident et agissent. Le collectivisme n’est qu’un prétexte à la domination de certains individus sur d’autres. Les gens qui émigrent de leur terre natale le font à titre individuel, dans l’espoir d’un avenir meilleur pour eux et leurs familles. Par cette simple démarche, ils prouvent et confirment leur individualité (possiblement sans en être conscient). Je tiens à ajouter que nous autres libéraux ne sommes pas opposés à l’action collective volontaire entre individus et que nous sommes au contraire les seuls à la promouvoir.
Etre né en terre d’islam ne fait pas de vous un socialiste. Mais adhérer à la doctrine (socialiste) qui prévalait sur votre terre d’origine au point de vouloir l’imposer sur votre terre d’accueil est un indice du fait que vous êtes bien socialiste.
Un peu comme le fait d’être né en France ne fait pas de vous un socialiste. Mais si, Français, vous partez en Suisse (parce qu’il y a trop d’impôt et trop peu de liberté chez vous direz vous) et qu’à peine arrivé (et pour plusieurs générations) vous essayez de faire de la Suisse une France bis en votant pour les votations socialisantes et les politiciens de même… Ben là oui, vous étiez/êtes un socialiste!
@Franz
Toujours entièrement d’accord avec vous. Il est tout à fait paradoxal d’émigrer dans un pays parce qu’on y vit mieux parce qu’on y est plus libre et de vouloir détruire cette liberté. Les pseudos écologistes sont exactement dans la même logique (détruire le capitalisme) qui est justement le système qui leur permet de de préoccuper d’écologie. Les socialistes ne sont pas à une contradiction près. Je pense juste que, contrairement à ce qui se pratique en socialie, il faut juger les gens sur leurs actes et non sur leurs intentions réelles ou supposées, pas plus qu’en fonction de leurs caractéristiques physiques ou croyances personnelles quand ils ne cherchent pas à les imposer aux autres, ce qui constitue un acte d’agression.
Certes, mais il n’y a pas de pays développé, y compris la Suisse, qui respecte les principes libéraux en la matière. La gauche agit partout de la même manière.
.
De plus, l’islam est un pack antilibéral complet et la masse n’a jamais eu aucune importance. Les Allemands étaient des gens charmant avant qu’une minorité agressive arrive au pouvoir.
.
On l’a vu avec le Covid, dès qu’une autorité tient un discours agressif contre un bouc émissaire, la masse peut très rapidement se transformer en zélée collaboratrice et dans l’islam, le bouc émissaire est tout ce qui n’est pas musulman ou qui ne se soumet pas.
Entièrement d’accord avec vous sur ce dernier commentaire. Concernant votre constat exact selon lequel même en Suisse les principes libéraux ne sont pas respectés, ce n’est pas une raison pour démontrer inlassablement que :
1) la plupart des « problèmes » qui apparaissent dans la société sont la conséquence du socialisme;
2) l’application de ces principes les élimine.
La fracture n’est pas entre les gouvernants et les gouvernés mais entre les gouvernés d’origines distinctes séparés par la mer méditerranée. Les populations africaines sont partiellement composées d’un certain nombre d’individus dont le comportement est jugé insupportable par les natifs européens et français.
Alors qu’une grande partie de ces africains (disons la moitié) ont en public des attitudes calmes, réservées et respectueuses, l’autre partie pratique l’inverse, c’est-à -dire l’énervement systématique et agressif, l’insulte raciste violente voire les menaces systématiques de voies de fait à n’importe quelle occasion.
Cela est suffisamment fréquent pour être connu et remarqué. Les incivilités et conflits du quotidien sont toujours causés « par les mêmes ». Depuis le junkie déjanté jusqu’au jeune fraudeur en passant par l’africaine hurlante son chapardage à la main, et bien sûr le conducteur irascible qui menace de sortir un couteau, tous les genres d’altercation sont mis en oeuvre par des racisés, noirs ou maghrébins partout en France, et les gens n’en peuvent plus.
Exclus systématiquement de tout rapport à priori de confiance, le racisé est suspect et peut s’en plaindre: une généralisation abusive s’est faite sur son dos. S’il s’en plaint agressivement, cela ne fera que renforcer le préjugé… Ce constat, triste, voire sinistre a une réalité en progrès constant. Au départ naturellement confiant et naïf le natif qui plus est culpabilisé et contraint par bien des conventions et des lois commence à voir rouge: un raciste c’est un anti raciste qui a été agressé… Racisme systémique ? Tu parles, il galope !
Quoique fassent les calmes intercesseurs et les dignes sauveurs de bébés accrochés au balcon, exemples vivants de la possible « digne » attitude africaine, les représentants de l’autre engeance ont déjà gâché la fête pour toujours. Nous devons nous séparer ou ça finira mal.
@francksangyola
Mais qui donc a imposé ces immigrés non désirés à la population française ? Qui a forcé cette même population à payer pour ceux qui ne veulent pas travailler (et pas seulement les immigrés, rappelez-vous que le RMI a été voté à l’unanimité par l’assemblée de l’époque en 1990 ou 1991), qui refuse aux citoyens de se défendre, qui lui refuse justice, qui lui interdit de discriminer selon ses préférences personnelles ? Qui oblige tous les élèves (ou presque) à se retrouver dans les mêmes écoles ? Qui cultive et promeut la haine des autochtones de ce pays (et de bien d’autres) ? Qui sinon les « élites » françaises (et occidentales), qu’elle soient politiques, administratives, culturelles, médiatiques, syndicales etc ? C’est bien un abîme qui sépare ces pseudo élites du reste de la population, et pas seulement au sujet de l’immigration !