Qui peut décider du sort de Vincent Lambert ? [Replay]
Vincent Lambert est mort. L’État s’occupe de tout, décide de tout, au motif qu’il serait bien plus humain, bien plus bienveillant… mais est-ce vraiment le cas ?
Vincent Lambert est mort. L’État s’occupe de tout, décide de tout, au motif qu’il serait bien plus humain, bien plus bienveillant… mais est-ce vraiment le cas ?
Sur décision de justice, un médecin mettra fin cette semaine à la vie de Vincent Lambert. Les parents du patient en appellent au président de la République, dans un ultime sursaut. Mais qui doit décider du sort d'un individu ?
La Cour européenne des droits de l'homme s'est penchée sur le cas de Vincent Lambert, tétraplégique en "état de conscience minimum" depuis plus de cinq ans.
On a rarement vu une semaine aussi dense dans le domaine des libertés, avec trois décisions de justice rendues en trois jours par trois juridictions différentes.
À l’occasion du procès du Dr Bonnemaison, accusé d’avoir donné la mort prématurément à plusieurs patients, revenons sur les pratiques et la réflexion des médecins confrontés aux patients en fin de vie.
Le Conseil d’État autorise l'arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis six ans.
La décision d'attente prise hier par le Conseil d'État sur l'affaire Vincent Lambert souligne les difficultés liées à la mise en oeuvre de la loi Léonetti de 2005.
Le tribunal administratif a fait une interprétation si étroite de la loi Léonetti que la question est posée de son applicabilité.