Le coronavirus, prétexte au 49.3 ?
On ne peut s’empêcher de penser que le coronavirus est un bon prétexte pour faire passer cette réforme dangereuse des retraites en faisant taire toute voix contraire.
On ne peut s’empêcher de penser que le coronavirus est un bon prétexte pour faire passer cette réforme dangereuse des retraites en faisant taire toute voix contraire.
On nous propose la fin des privilèges, mais d’autres sont créés. Qui les paiera dans un régime « universel » ? Les autres cotisants, qui eux n’auront pas ces privilèges.
Le soutien apporté aux grèves est incohérent : les Français ne bénéficieront pas des avantages que négocient les régimes spéciaux. Et nos enfants n'auront pas de retraite.
Comment les salariés du régime général peuvent avoir les mêmes syndicats que ceux qui leur pourrissent la vie à longueur d’année au profit d’autres catégories ?
Il y a fort à parier que la réforme, maintenue ou abandonnée, laisse de côté l'essentiel : que ce sont les cotisants qui doivent avoir le choix et la maîtrise intégrale de leur retraite.
OPINION : Messieurs Macron, Philippe, Delevoye, s’il vous plaît, écoutez les Français, écoutez tous les directeurs, tous les Présidents de toutes les caisses de retraites que vous avez consultés.
De reculade en reculade, l’injustice des régimes spéciaux persiste, et surtout, le déséquilibre démographique joue la montre.
C’est la politique de Macron qui allume les feux qu’il cherche ensuite à éteindre à grands frais. Il faut rendre leur liberté aux citoyens pour gérer leurs affaires, leurs assurances sociales, leur emploi, leurs enfants…
Prenons un peu de recul, et posons-nous d’abord les bonnes questions avant d’engager le pays dans des troubles supplémentaires pour des gains illusoires au profit d’une idéologie « égalitaire » contredite par les réalités de la vie.
Personne ou presque ne pipe mot de l’obstacle majeur qui contrarie actuellement la suppression tant attendue des régimes spéciaux.
La grève de ce vendredi 13 à la RATP traduit le malaise général qui saisit la société française autour de la question des retraites.
La question des retraites des fonctionnaires masque un passif de l’État de plusieurs milliards. S’il remontait à la surface, les investisseurs en dette publique française pourraient s’effaroucher.
Les partenaires sociaux interprofessionnels négocient actuellement un accord sur le statut générique des cadres. L’objectif premier est de sauver la raison d’être l’AGIRC.
Le 22 mars 2018 tout le monde devrait descendre dans la rue pour demander la fin des régimes spéciaux qui appauvrissent l’essentiel de la population pour le bien être d’une minorité.
Une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron était de supprimer les régimes spéciaux. Le rapport Spinetta ouvre la voie.
Aujourd’hui déficitaire de 10 milliards d’euros par an, notre système de retraite n’est pas prêt de devenir excédentaire.
Pourquoi si rien n'est fait rapidement et fondamentalement le projet de réforme des retraites acte l'explosion future du modèle social français.
La retraite par répartition continue à avantager massivement les fonctionnaires, le tout aux frais des salariés du privé.
Hollande protège un secteur public corrompu, étendu sur un lit de plumes, qui draine la vitalité de la nation française.
Les Français sont les dupes d'une fausse réforme