Retraites : le gouvernement réinvente les régimes spéciaux !

On nous propose la fin des privilèges, mais d’autres sont créés. Qui les paiera dans un régime « universel » ? Les autres cotisants, qui eux n’auront pas ces privilèges.

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Retraites : le gouvernement réinvente les régimes spéciaux !

Publié le 30 décembre 2019
- A +

Par Gérard Maudrux.

Après avoir annoncé un système de retraite universel, le gouvernement est en train de démontrer par l’absurde que c’est impossible. Il nous a promis de réunir 42 régimes différents en un seul régime universel, universel étant ici entendu comme appliqué à tous.

Or il est en train de créer un régime unique, avec 42, voire davantage, catégories d’affiliés traités différemment. C’est déjà un échec total, dont il devrait tirer rapidement les conclusions afin de remettre la France En Marche.

On réinvente les régimes spéciaux

Alors qu’il n’y a encore aucun texte, chaque jour naissent de nouvelles dérogations, pour ne pas dire des privilèges, certains d’entre eux étant supérieurs aux actuels !

Les policiers, outre l’âge de départ qui reste le même, ont obtenu une surcotisation de la part de leur employeur, le ministère de l’Intérieur.

Les pompiers, douaniers, gardiens de prison seront logés à la même enseigne.

Les pilotes, hôtesses et stewards vont pouvoir partir à 60 ans et conserveront leur caisse complémentaire avec ses cinq milliards de réserves.

La RATP et la SNCF se sont vu proposer des dispositions différentes de celles des salariés du régime général, et ce n’est sans doute pas fini.

Même chose pour les aide-soignants et infirmiers qui commencent à se détacher du droit commun.

Le Premier ministre s’est engagé le 11 décembre pour que la retraite des enseignants soit sanctuarisée, au moins identique à aujourd’hui.

Les marins auront les assurances qu’ils souhaitent a aussi affirmé le Premier ministre.

Les routiers ont obtenu le 16 décembre de Mme Elisabeth Borne de pouvoir partir 5 ans avant les autres.

Et que penser des dernières concessions en date pour les petits rats de l’Opéra, métier « dangereux » (sic). La Comédie Française, de même statut, va suivre.

Pourquoi dans le privé on parle de mobilité du travail, en expansion, l’ANPE vous proposant de changer d’activité, alors que pour d’autres, cette « mobilité », connue et librement choisie au départ, doit être prise en charge par la société ? Les sportifs professionnels, le temps venu, changent de métier sans nous demander de les prendre en charge à vie.

Retraite ou pension ?

Le 20 décembre Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire affirmait que lorsqu’on est militaire, on ne perçoit pas de retraite mais une pension. Cette phrase n’est pas anodine et est à rapprocher de celle relevée dans les écrits du syndicat majoritaire des contrôleurs aériens :

« Les contrôleurs aériens ne sont pas concernés par la fin des régimes spéciaux, car leur pension dépend du régime général de la fonction publique. À ce stade, les contrôleurs aériens sont entendus et écoutés : l’heure n’est pas à la grève. »

Seuls les régimes spéciaux, soit plusieurs dizaines, le plus petit étant le port autonome de Strasbourg, seraient « supprimés », mais les fonctionnaires, qui ne perçoivent pas de retraite mais une pension et n’ont pas de caisse de retraite, ne seraient donc pas concernés ?

Ce serait un peu gros, mais ces déclarations, qui ne sont pas celles de n’importe qui, vont dans ce sens.

De nouveaux privilèges

On nous propose la fin des privilèges, mais on en crée d’autres. Qui les paiera ces dans un régime dit universel ? Les autres cotisants, qui eux n’auront pas ces privilèges.

En ce qui concerne la pénibilité, notion très floue permettant de justifier des concessions pour des professions bien moins pénibles que celles de certains salariés du privé, j’ai déjà dit ce que j’en pensais ici : il s’agit du détournement d’un salaire qui n’est pas à la hauteur de la profession, vers une promesse de retraite dont ne bénéficieront pas ceux qui auront pris le plus de risques, qui elle ne sera pas financée par l’employeur. Autrement dit, un détournement de fonds.

Pourtant, plus de salaire = plus de points, et plus de points = plus de retraite, permettent de partir plus tôt librement, sans que cela soit un privilège mais une démarche personnelle et responsable.

Notons au passage que nombreux sont ces professionnels usés partant plus tôt que les autres, qui se précipitent vers une seconde profession, percevant salaire et pension (qui dans l’esprit est la compensation de l’absence de travail et donc de revenu), le cumul des deux occasionnant ensuite une seconde retraite, le tout étant un privilège supplémentaire, différent de la prise de retraite avancée pour pénibilité. Tout ceci persistera et sera aggravé.

Vers la cessation de paiement

Parmi les concessions accordées de plus en plus largement, se trouve le recul de la génération devant entrer dans le régime universel. Cela peut sembler anodin mais c’est en pratique financièrement et politiquement une mesure qui n’a rien d’anodin, bien au contraire.

Financièrement, le passage d’un régime à un autre doit se faire pour tous, au même moment. Il ne peut y avoir de décalage, on ne peut pas laisser les anciens soumis à un régime, et soumettre les nouveaux arrivants, à partir d’une génération x, à un nouveau régime.

Je vais vous expliquer pourquoi.

Cela revient, et c’est ce que font les dernières propositions, à faire cohabiter les deux systèmes pendant plusieurs années, 10 ou 15 ans. Les caisses actuelles vont continuer à s’occuper des cotisants et des retraités à partir de telle génération, et les plus jeunes vont passer dans le régime universel.

Comment les caisses actuelles vont faire pour payer les retraites sans l’arrivée de nouveaux cotisants qui seront dans le régime universel ?

En répartition, ce sont les cotisants de l’année qui financent les retraites de l’année, il n’y a pas d’autre source de financement. Si vous supprimez les nouveaux cotisants, les caisses seront très rapidement en cessation de paiement ! Si elles ont des réserves, celles-ci vont s’épuiser très rapidement. Même sans caisse de retraite, le coût financier est le même mais masqué, car les retraites, elles, sont payées.

Avec ce moonwalk de la génération de départ, ce sont les retraites de tous ceux qui ne seront pas concernés par l’universel qui vont faire un plongeon dans le vide car pas de projection. Un audit indépendant devient plus que jamais nécessaire face aux promesses de plus en plus délirantes.

En France, la loi du plus fort

Politiquement, repousser de 15 ans l’application d’une mesure non souhaitée, c’est faire en sorte qu’elle ne soit pas réalisée. Durant ces 15 années, nombre de gouvernements vont se succéder, subiront la pression de la rue, et par électoralisme ils feront des concessions.

En 1945, tous ceux qui n’ont pas voulu entrer dans le système, tous ceux à qui a été accordé un répit sont devenus les régimes spéciaux, persistant 75 ans plus tard. L’histoire se répète.

D’un côté ceux qui sont capables de nuire aux autres, de l’autre le reste du peuple. Une république, une démocratie, ce n’est pas la loi du plus fort. En France, si.

Cette réforme est en train de tourner en une vaste farce, et ses auteurs ne le voient pas.

Et n’évoquons pas les coûts. Déjà pour les premières mesures concernant les régimes spéciaux il y a quelques années, la Cour des comptes avait fait un bilan dix années après, pour constater que les avantages donnés en échange de leur acceptation, avaient coûté plus cher que les économies escomptées.

Aujourd’hui, la Commission des Affaires sociales annonce des milliards pour ces concessions, qu’elle ne parvient pas à comptabiliser.

Les Français qui aspiraient à davantage d’égalité méritent mieux qu’une farce.

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  • Les français n’aiment pas les privilégiés, mais ils aiment les privilèges.

    • Vous pensez à la réversion…?

      • Le projet de réforme prévoit une réversion au conjoint survivant à hauteur de 70 % de la somme des retraites perçues par les deux conjoints. Quid lorsque c’est un conjoint ayant une petite retraite, qui décède, si le conjoint survivant avait une retraite beaucoup plus forte, il serait donc spolié d’une partie de sa propre retraite !!

        • +1000
          La France, un pays à éviter.

        • A priori, les 70% concernent seulement la réversion, pas la retraite du survivant qui est inchangée. A plus de 70% des revenus du couple, pas de réversion. A moins de 70%, réversion dans la limite des 70%.

          • Toute la répartition est dégueulasse, système qui vous oblige à le financer même si vous n’en voulez pas. Au fond, la réversion est une tentative bancale de corriger un des aspects les plus scandaleux de la répartition, à savoir le vol de ceux qui meurent avant les autres dans leur classe d’âge. Piller les cadavres, quelle honte ! On fusille pour moins que ça en temps de guerre.

          • Quelques chiffres AVANT la réforme. Actuellement, il y a un peu moins de 26% de la population à la retraite, soit 17,3 millions de personnes. Parmi elles, 4,4 millions sont bénéficiaires de la réversion, percevant une réversion moyenne inférieure à 700 euros, représentant un total annuel de 36 milliards environ. Pour 1,1 million de personnes, essentiellement des femmes, les hommes ayant l’étrange idée de mourir avant elles en moyenne, c’est leur seul revenu. Dans le système pervers de la répartition, la réversion tend à égaliser l’âge moyen du décès, à réduire les écarts entre retraités. Mais si demain les progrès de la médecine allongent la durée de vie de chacun, la réversion disparaîtra d’elle-même. Mais peu importe puisque la répartition aura fait faillite bien avant.

            • Les raisonnement menés par les lobbies sur la réversion sont illogiques car pour la justifier ils considèrent que les situation observées aujourd’hui ont vocation à se reproduire éternellement. Mais la réforme de la réversion à vocation à s’appliquer progressivement à partir de 2037 donc pour des générations complètement différentes de celles des retraités d’aujourd’hui. Ce que je dis c’est qu’il sera parfaitement inique de distribuer 36 milliards de réversion avec encore moins de conditions qu’aujourd’hui alors que d’un autre côté on nous parle de déficit du système de retraites, d’âge d’équilibre, etc…
              C’est pourquoi je dis que la réforme de la réversion est dégueulasse et sue ceux qui critiquent l’existence de regimes spéciaux feraient bien de commencer par balayer devant leur porte.
              La réversion coûte 4 fois plus cher que l’ensemble des régimes spéciaux. Par conséquent cette reversion Macron c’est du vol d’argent public.

              • Ce qui est dégueulasse, c’est de consacrer 360 milliards à la répartition alors que cet argent devrait être épargné dans la retraite par capitalisation, créant emplois et richesses pour le pays, transformant les retraités en actifs contribuant à la prospérité nationale jusqu’à leur dernier souffle.

  • La loi de simplification … typiquement française !
    H16 conclurait à juste titre « Ce pays est foutu ».

  • Le péché originel a été commis par le couple maudit Mitterrand-Mauroy en instituant le départ à la retraire à 60 ans au lieu de 65 et même en deça à 58 ans voire 56 ans pour « faire de la place aux jeunes » ! Sauf que la brutalité de la mesure n’a pas permis de transmettre les savoirs à ces mêmes jeunes 🙂

    • J’ajoute que cette mesure n’était pas financée et ne l’est toujours pas depuis presque 40 ans . . .

      • Toujours la même rengaine…le problème ce n’est pas de partir à 60 ans. Le problème c’est le principe de la répartition et que tous les régimes spéciaux sont déficitaires depuis toujours et que ce sont tous les employés du secteur privé qui financent leurs avantages.

        Pourquoi les ballerines de l’opéra de Paris peuvent partir à 42 ans en retraite et pas celles d’autres villes ?
        Pourquoi a la ratp ou la SNCF un conducteur peut partir à 52 ans contrairement au même conducteur à Dijon ? Qui finance ??

        • Je suis strasbourgeois, et très fier de l’être.
          Ceci dit,grâce au professeur ,Marescau chirurgien de renommée mondiale, à l’Europe, à Nicolas SARKOSY, nous avons le plus grand et le plus préformant bloc opératoire de chirurgie digestive du monde…..!
          Nous avons également en Alsace QUATRE …., quatre PRIX NOBEL DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE vivants.
          Évidement l’Alsace c’est en presque « bochie » donc il est impossible d’en parler soit dans la presse soit dans les médias et surtout pas à la téloche de mes fesses.
          En conséquence force est de constater que seul une poignée de bobos parigot Pédé sont en capacité de dire aux sans dents, à tous les chefs d’états étranger et autres G.J. qu’EUX seuls dans TOUT l’univers possèdent et ont le monopôle Du savoir.
          Cela est l’une des raisons entre autres pour lesquelles les jeunes dès leurs études achevées se précipitent pour quitter ce pays de merde.

          • je serais très intéressé de connaitre l’anonyme qui m’a collé zéro sans en expliciter la raison.
            Surement un jaloux ou un M.B….!
            En conséquence lui même vaut même pas zéro.
            Mais je présume qu’il doit être l’un des servants de messe du clown de l’Élysée.

          • JE serais ravi de connaitre l’anonyme qui m’a noté zéro sans aucune explication.
            Je présuppose que son Q.I. ne doit pas dépasser celui d’une lampe de chevet.
            En conséquences, Est ce un Jaloux, un ignorant ou un M.B. sinon les trois à la fois.
            Il me vient une suggestion, cela est surement l’un des bobos parigots qui ne savent ni qui ils sont ni où ils habitent en tous points identique à l’équipe de bras cassés qui nous égorgent.

            • C’est pas sympa pour les lampes de chevet.

              Sinon, d’accord avec vous, il y en a marre des communistes de salon qui viennent dicter aux autres comment diriger leur vie.

  • Moi je note qu’en deux ans de préparation ils n’ont même pas été fichu de faire une simulation réaliste des changements qu’ils proposent… officiellement…au boulot WikiLeaks ,y a bien un fonctionnaire ayant une conscience !

    • En fait , si j’ai bien écoute , Macron se plaint que la part des retraites est trop importante en rapport du PIB…j’en déduit avec mon doigt mouille ,il faut réduire les cotisations et les prestations servies….avec ou sans leurs concessions aux privilégiés ,ça va saigner pour le privé.

    • Finalement, Delevoye était un beau parleur qui présentait bien, faisait facilement ami-ami avec les syndicats, mais qui n’a fait que brasser du vent et nous laisse maintenant une belle baudruche (pour ne pas dire « dans une belle M….). Encore bravo à ceux qui l’ont mis en place et encore merci à ceux qui ont contribué à le dégommer.

      • Et pendant 18 mois de concertation avec les syndicats, il s’est dit quoi ? Pourquoi avons nous eu aucune transparence ? Quelle démocratie de cachottiers… non de brigands.

        • Et pendant 18 mois il c’est dit quoi…..on ne parle pas en mangeant ,ce n’est pas poli !
          Le gars au 13 vies laborieuses simultanées ,a part se goinfrer il n’avait pas vraiment temps de discuter..et c’est pour cela qu’on l’a choisi ,pour être virer au moment voulu.

        • @gouflo vous oubliez les homards géants et les flacons à 500 balles…!
          Çà prends du temps pour digérer tout ça.

  • C’était prévisible. Un gouvernement aussi impopulaire ne pouvait tenir avec une telle réforme – mal préparée au demeurant – qu’en faisant de multiples et coûteuses concessions à ceux qui peuvent bloquer le pays.
    L’entourage de Macron se rend compte que c’est foireux, mais pas le narcissique obstiné qui est à l’Elysée. Donc ça va coûter très cher et ce ont toujours les mêmes qui paieront. Qu’attend la « droite » pour organiser une manifestation de tous ceux qui ne son pas concernés par les régimes spéciaux mais qui les payent?

    • non , la caractéristique des reformes macron c’est qu’elles sont présentées comme majeures mais au final ne sont que des pseudo reformes…montées comme des peplum!

      Les 2 ans de préparation ont étés utilisés pour le scénario du feuilleton que vous venez de voir a la télé,avec des gréves pendant les fêtes , puis la transformation des regimes speciaux en regimes spécifiques , et au final la curée du privé..

      non,non tout s’est déroulé comme l’avait prévu le gouvernement, puisqu’il a meme proposé des choses inacceptables pour la CFDT porteuse du projet, il fallait le faire..

      L’usine a gaz qui va sortir de là sera plus chère que celle qu’elle était sensée remplacer avec une baisse sensible des retraites du privé

    • Parce que la droite a le même logiciel de pensée. Elle n’est pas libérale et ne pense qu’à etatiser. Elle s’imagine que c’est ce que De Gaulle aurait voulu.

  • Chronique d’une pantalonnade annoncée . Cela suit le schéma bien connu de H16 voir le croquis googlable de « loi mal torchée »

  •  » C’est déjà un échec total, »
    je l’avais prédit deja il y a plusieurs semaines, les seuls a etre cocus seront les salaries du privé, dont la retraite sera calculée sur 42 ans au lieu de 25.. et l’etat mettra ma main sur l’agircc et l’arcco ce qui était le but initial..
    Nous ne ferons pas l’économie d’une revolution

  • C’était prévu d‘avance. Car pourquoi s’être réuni pendant 18 mois et ensuite se déchirer de la sorte ?
    La concertation d’après le Larousse : « Pratique qui consiste à faire précéder une décision d’une consultation des parties concernées. », période pendant la quelle il y a eu nécessairement négociations « Discussions, pourparlers entre des personnes, des partenaires sociaux, des représentants qualifiés d’États menés en vue d’aboutir à un accord sur les problèmes posés ». Donc à l’issu de ces rencontres-concertations qui ont brillées par leur absence de transparence menée depuis 18 mois avec les syndicats

    Donc pendant ces 18 mois, ont eu lieu ces concertations et depuis le 5 décembre nous avons droit à la pièce de théâtre rituelle jouée devant les français-ceux qui vont cracher au bassinet- après avoir cru aux promesses de ces fourbes, n’oubliez pas la célèbre phrase d’Henri Queuille reprise par Chirac : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »
    Ce ne sera donc pas « un « système de retraite universel », ce qui signifie qu’un euro cotisé doit donner les mêmes droits pour chacun »

    « La politique est une affaire sale, une ruse, un cul-de-sac idéologique, un vaste pilleur de ressources intellectuelles et financières, un mensonge corrupteur, une tromperie, un moyen de répandre dans le monde un énorme malheur, d’une espèce inattendue et indétectée ; c’est le plus grand gaspilleur de productivité humaine jamais concocté par ceux qui ne croient pas à un authentique progrès économique et social. » – Jeffrey Tucker

    • parce que c’est une piece de théâtre ! mise en scène par des acteurs complices pour faire avaler la pilule au citoyen contribuable , et se présenter apres comme le sauveur macron, le réformateur , le messie ..
      il a deja fait çà avec le code du travail

  • C’est le Bordel, donc objectif macronien atteint.

  • Mr Maudrux!
    C’est très bien de donner des leçons….mais vous oublier que par des placements hasardeux ( Madoff) vous avez amputé de 50% la retraite des médecins en dilapidant l’ASV cad la part de retraite complémentaire !!! Alors’ un peu d’humilité s’il vous plait!

    • Diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose. La caisse des médecins n’a jamais eu 1 ct chez Madoff, les résultats de ses placements sont publiés chaque année, très au dessus des moyennes, depuis 25 ans. Quand à l’ASV, régime qui a baissé de 50%, il n’est pas géré par la caisse mais par les syndicats et la tutelle. Il y a 25 ans, j’étais traité de fou quand je disais ce qui allait se passer et qui s’est passé. Personne ne m’a écouté (sauf ceux qui m’ont élu et réélu tous les 3 ans pendant 20 ans, dont vous ne faites partie manifestement). Pour le résultat adressez vous à ceux que vous soutenez.

    • Quel rapport avec l’article ? Vous l’avez lu ?

  • L’uniformisation de tous les systèmes est une impasse : la question n’est pas celle de l’égalité mais celle de la diversité nécessaire des systèmes car les situations sont également diverses. On sait tous que la motivation idéologique du système unique est socialiste, pour ne pas dire totalitaire.
    Le seul système viable de retraite est le système par répartition (car l’autre, le système par capitalisation, émet l’hypothèse farfelue qu’il n’y aura jamais plus de crise boursière), il suffit s’assurer, régime par régime (et nul besoin de les unifier pour cela) leur point d’équilibre entre actifs et retraités.
    Et pour assurer ce rapport équilibré entre actifs et retraités, deux seuls leviers :
    – d’une part reporter l’âge de départ, comme l’ont fait tous nos voisins
    – d’autre part prôner une politique nataliste pour faire en sorte s’assurer le renouvellement des générations.

    • Il n’y a pas de situations diverses , il y a des cotisations fonction des revenus et une retraite fonction l’âge de départ ,le reste n’est que privilèges accordés par le maitre

    • « Le système par capitalisation émet l’hypothèse farfelue qu’il n’y aura jamais plus de crise boursière ». Et le système par répartition émet l’hypothèse tout aussi farfelue qu’il y aura toujours des couillons pour payer… En réalité, dans les deux systèmes, ce sont finalement ceux qui PRODUISENT qui financent ceux qui ne produisent plus.

      • Il y aura toujours un minimum de gens pour payer une retraite de base à tout le monde. Pour le reste que les gens s’organisent, individuellement ou collectivement. Et surtout sans l’Etat.
        Ne pas opposer ce qui est complémentaire…

        • Je pense aussi que la vraie proposition intelligente était là : une base minime par répartition et ensuite de la capitalisation. Mais n’est-ce pas ainsi que ça fonctionne pour les fonctionnaires avec la Préfon ? Et la RAFP ? Mais avec une base qui n’est pas minime, faut pas abuser non plus !

          • Même pour les fonctionnaires, la Préfon ne correspond en général qu’à un complément de retraite relativement faible, et elle est gérée de manière si « sécurisée » que l’image de la capitalisation n’en sort pas renforcée comme elle le devrait.

      • de même que ce sont qui produisent toutes les richesses qui financent tous ceux qui ne font que consommer ces richesses; il paraitrait qu’ils soient environ 1 million en trop en France par rapport aux pays comparables.

  • Et la réversion ? 36 milliards d’euros / an c’est pas un régime spécial ? C’est le régime spécial de la conjugalité. Il est financé par tout le monde y compris par ceux qui n’auront jamais de réversion. Avec la réforme Macron on va baisser de 10% la pension de tout le monde pour payer des réversions sans condition de revenus, sans plafond et sans condition de patrimoine. C’est dégueulasse !

    • Non c’est pas un régime spécial la reversion, c’est juste comme l’héritage, le conjoint à payé toute sa vie, il meurt, et l’autre hérite des cotisations qui doivent être versées..

      Enfin ca prouve bien que le système par répartition est débile …

      • Non ce n’est pas un héritage puisque selon la régle prévue des 70%, si l’un des 2 conjoints apporte plus de 70% des ressources il n’aura aucune réversion.
        De plus, un droit à pension n’est pas un patrimoine, la réversion n’a donné lieu à aucune surcotisation : mariés, pas mariés, célibataires sont soumis aux mêmes règles de cotisation.

        • Je vous rappelle que la réversion a été créée pour subvenir aux besoins des veuves qui avaient élevé des enfants (lesquels paient les retraites…). Aujourd’hui encore, beaucoup de femmes ont des retraites inférieures pour cause de maternités.
          Mais refuser la réversion est cohérent avec un système individualiste assis uniquement sur la capitalisation. Reste à montrer qu’une société n’est qu’un assemblage d’individus…

          • Pas d’accord avec vous, si je verse mon agent dans un fond qui va me le faire fructifier, et que je meurt, ma compagne récupérera l’argent.
            le système par répartition finit par créer des œillères ! 😉

            • C’est parce que la réversion est nécessaire dans un système par répartition, mais pas dans un système par capitalisation (l’exemple que vous donnez est parfait).

          • La réversion telle qu’elle est prévue par Macron est dégueulasse car pas de condition de revenus, pas de condition de patrimoine, pas de plafond mais payée par tout le monde en baissant de 10% la retraite de tout le monde.
            Cette réversion est anti redistributive et anti sociale.

            • La retraite ne sera pas baissée de 10% puisque la réversion représente DEJA 10% de la répartition. Le scandale dégueulasse, ce n’est pas la réversion, qui n’est que la correction d’une injustice flagrante, mais toute la répartition en soi, scandaleux système de spoliation.

      • Si, la réversion à la française est bien un régime privilégié qui favorise les cotisants mariés par rapport aux célibataires qui ont cotisé la même chose: les célibataires subventionnent les mariés. La réversion pourrait être une option qui se traduirait soit par un supplément de cotisation, soit par une moindre pension. C’est ce qui se pratique ailleurs.

        • Je rappelle simplement que 71 % des femmes travaillent… les femmes qui touchent une réversion sans jamais avoir travaillé ne représentent pas la majorité.

        • @mc2 on ne peut dissocier la reversion de retraite de la notion très française de foyer fiscal. Il faut aussi avoir en tête le foyer fiscal et l’extrême progressivité de l’impôt français qui rend parfois totalement contre productif le travail de celui qui gagne le moins (souvent la femme) .

    • Jaloux , les retraites ne sont pas calculêes en fonction de ton temps de vie restant mais de l’ensemble des français et des francaises, ce qui veut dire que les hommes cotisent pour eux et pour les femmes à cause de leur vie plus courte

      • Il n’est pas question de jalousie mais d’équité.
        La future réversion Macronique sera non contributive, anti redistributive et anti sociale car non soumise ni à condition de revenus, ni à condition de patrimoine, et sans plafond.
        Par contre elle est financée par tout le monde par une baisse générale de 10% de toutes les pensions.
        Dans un système collectif de retraites, les conditions d’accès à la solidarité doivent être les mêmes pour tous, mariés, pas mariés, célibataires.
        En matière de solidarité il ne doit pas y avoir de citoyens plus importants que d’autres.

        • La future retraite de Macron..qui la connait vraiment tout est flou et comme dirait Martine…..quand c’est flou….justement , pas idiot le Macron il refuse sa retraite….

        • « La future réversion Macronique sera non contributive, anti redistributive et anti sociale car non soumise ni à condition de revenus, ni à condition de patrimoine, et sans plafond »

          Pourquoi vouloir prendre l’argent de ceux qui par leur travail on réussit à gagner plus d’argent que vous…?

    • la réversion devrait etre une option choisie a l’arrivée a la retraite , avec tu touches moins , sans tu touches plus

      • Enfin de compte je suis d’accord avec ta réversion en option finale.

      • Non. Les droits à la retraite sont des droits extra patrimoniaux. On ne fait pas ce que l’on veut avec. Ce que vous décrivez C’est ce qu’il se passe dans les systèmes par capitalisation individuelle. Mais notre système de retraite est collectif et par répartition.

        • d’ou les injustices
          par exemple les fonctionnaires n’ont pas de plafond pour la réversion .. les gens du privé oui..
          la solidarité commence a me faire braire

          • Pareil parce qu’elle est toujours à sens unique-inique.

          • Je vous rappelle que le rapport de la cour des comptes de 2015 sur la réversion préconisait la généralisation d’une condition de ressource dans tous les régimes de retraite.
            Quatre ans plus tard le gouvernement lui-même prend la direction diamétralement opposée.
            Manifestement les lobbies ont plus de poids que la cour des comptes.
            On nous parle de déficit du système de retraite et on va dépenser 36 milliards par an pour distribuer des réversions sans condition de revenus.
            C’est incompréhensible.
            C’est du détournement d’argent public.
            Je m’étonne de ne pas entendre Monsieur Mauduix sur ce sujet, lui qui est si prompt à dénoncer les scandales.
            Pour ma part j’ai envoyé un article sur le sujet à Contrepoints: j’attends toujours sa publication…

            • Ce sera intéressant de le lire, votre article puisque vous détaillerez. Là, j’ai suivi votre lien, et je lis qu’il y a bien un plafond (la réversion sera versée à concurrence des 70%) et donc une condition de revenu puisque versée uniquement si le survivant perçoit moins de 70% du total du ménage. Ou j’ai loupé quelque chose ?

              • Oui vous avez loupé quelque chose:
                – Il n’y aura pas de condition de revenus car elle ne sera pas là même pour tout le monde.
                – Il n’y aura pas de plafond car il ne sera pas le même pour tout le monde.
                Condition de revenus et plafond doivent s’exprimer en € et être identiques pour tout le monde.
                Ceci étant dit cela ne changerait rien au fait que la réversion est un privilège inacceptable dans « un service public de la retraite » car les conditions d’accès à la solidarité doivent être les mêmes pour tous, mariés, pas mariés, célibataires.
                Moi aussi j’attends que mon article soit publié.

            • J’avais déjà fait un article sur les reversions, il fait partie des 10 les plus lus de l’année (« Des reversions de dingues »), et j’essaye de limiter leur longueurs, il y a tant de choses à dire sur chaque sujet, qu’on pourrait en faire des pages. Sur la réversion, il n’y a pas de système parfait, chacun va poser des problèmes pratiques si on regarde les individus. Personnellement j’ai été choqué par l’apparition des conditions de ressources, car c’est supprimer un droit pour lequel on a cotisé comme les autres. D’un autre côté vous me direz pourquoi donner une réversion à quelqu’un qui a déjà une retraite propre, une fortune ? Avec le même raisonnement supprimons alors la retraite de ceux qui en on constitué une autre à côté… c’est le même raisonnement !
              Pour moi, je cotise, donc j’ai droit, je ne cotise pas, pas de droits. Maintenant on peut discuter d’une cotisation facultative, d’un choix du niveau de réversion (cf Madelins), mais aussi ce que j’ai proposé dans l’article, du bénéficiaire. Ce problème de réversion montre aussi la supériorité de la capitalisation : le problème ne se pose pas, il n’y a pas de surcotisation pour financer cette prestation, la réversion est de 100%, et en plus on transmet aux enfants. Ceci pour la sortie en capital bien entendu, pour la sortie en rente, il y a une liberté de choix pour cette réversion, c’est un bon compromis.

              • J’ai écrit un article que J’ai proposé à contrepoints. Pour l’instant sa publication est bloquée.
                M Maydrux vous faites une erreur grossière de raisonnement : les cotisations retraite ne dépendent pas du statut matrimonial. Vous avez cotisé la même chose qu’un pacsé, qu’un concubin, qu’un célibataire. Par conséquent vous n’avez pas cotisé un centime de plus que les autres pour votre veuve. Vous n’avez donc aucune légitimité à demander ce qui est en réalité un privilège qui coûte une partie de leur retraite aux autres.
                Comme beaucoup vous raisonnez comme si nous étions dans un système par capitalisation.
                En résumé vous voudriez mettre à contribution l’ensemble de la collectivité pour que les bourgeoises ne connaissent jamais ce que connaîtront les pauvres…
                J’attends avec impatience que mon article que j’ai proposé à contrepoints soig publié.
                Mais il est vrai qu’un article qui propose de réfléchir est toujours gênant quelque part…

              • Je ne sais comment faire pour que mon article soit publié…

              • « je cotise, donc j’ai droit, je ne cotise pas, pas de droits. »
                si seulement c’était vrai.. les cotisations des fonctionnaires ne couvrent pas le tiers de leurs coûts

                • Le slogan Macron présenté comme une mesure de justice c’est « Chaque Euro cotisé vaudra les mêmes droits quel que soit le statut de celui qui a cotisé ».
                  Par conséquent la réversion n’a pas sa place dans un système collectif et universel de retraites car elle ne correspond à aucune cotisation supplémentaire mais qu’elle coûte 36 milliards par an.

                  • La répartition coûte 360 milliards par an. Elle est dégueulasse car elle désolvabilise gravement les Français en spoliant leur capacité d’épargne en vue de leur retraite.

                    La réversion est une tentative désespérée de corriger à la marge (10%) le scandale de l’injustice de la répartition.

        • Collectif et par répartition uniquement. C’est bien le problème à régler en priorité, les discussions sur les modalités de réversion ne servent qu’à repousser cela aux calendes grecques.

          • Voilà. Il faut cesser l’obstination avec la répartition uniquement. Qui n’est « uniquement » que pour le privé d’ailleurs !

      • @claude totalement fantaisiste ! Personne ne s’arrêterait de bosser sur cette base et au plus grand malheur de tous : pas de mobilité géographique, moins d’enfants etc . Les gens sont plus intelligents que vous ne le croyez , s’ils s’arrêtent de travailler pour : suivre un conjoint , élever les enfants c’est qu’ils/elles savent qu’ils ne finiront pas sous les ponts …. et cette stratégie ne se décide pas à la retraite …. ce sont des choix mûris et réfléchis .

  • Ce sont vraiment des clowns!

  • Et voilà la manière de baiser tout le monde. Mais le faire tout le temps et en même temps à tout le monde comporte des risques.

    • C’est pour cela qu’il lâche pour plein de corps de métiers, mais ils y viendront plus tard. Mais les 1ers bai.és sont toujours les mêmes..m

  • toujours cette idée en filigrane de la possibilité d’un système « juste »..

    on peut TOUJOURS critiquer une reforme d’un système foireux..
    on arrive toujours dans une situation foireuse..

    si il y avait des principes généraux clairs posés comme « justes » qui gouvernaient aux décisions ..on les rappellerait et il n’y aurait pas grand chose à discuter…
    justement non..

    • La raison d’être fondamentale de la répartition, comme pour toute collectivisation, est d’imposer par la force une injustice au plus grand nombre. Si ce n’était pas le cas, la répartition ne serait plus utile et ne serait plus défendue par les parasites professionnels.

      La retraite par répartition était injuste avant la réforme, elle sera au moins aussi injuste après la réforme. Il est vain d’espérer la moindre justice dans ce cadre. Ceux qui sont pour ou contre la réforme sont mêmement des sots. La seule position valable est d’être indifférent à la réforme ou à l’absence de réforme.

      Dans un cas comme dans l’autre, la faillite sera au bout du chemin.

      • J’aimerai connaître la différence entre répartition et capitalisation .dans la capitalisation ,il y a un gestionnaire qui répartit les bénéfices et le capital en fonction du capital donné par chacun. La répartition ,on distribue le capital avec les même critères. Où est l’injustice ?
        Je sais alors je te devance ,selon les professions le capital évolue de façon différente ,il ne peut donc pas y avoir un unique systeme de retraite si on veut un système juste , la réforme en cours introduit donc plus d’injustice ou corrige l’injustice dans l’évolution des rémunérations au cours d’une carrière….si injustice il y a.

        • En capi, on te redistribue TON capital, constitué avec TES cotisations. En répartition, on te distribue la cotisation des autres. Tes cotisations, elles ont déjà été dépensées. Et les autres qui cotisent pour ta retraite, qu’et-ce qu’ils auront eux ? On verra bien demain.

          • Le plus jeunes savent déjà qu’ils n’auront rien ou presque avec la répartition. Marché de dupes qui les aura contraints à payer pour les autres pour n’avoir rien au final. C’est pourquoi la capitalisation séduit de plus en plus les jeunes.

          • Non. Dans un système par capitalisation on ne te redistribue pas ton capital. Loin s’en faut. On te redistribue un rendement de ton capital et ce rendement est calculé en fonction de l’espérance de vie de ta génération duquel on enlève le coût de gestion de ton dossier mais aussi et surtout le bénéfice du banquier/de l’assureur chez qui tu as signé ta retraite par capitalisation donc en fait tout est calculé pour que tu ne récupères JAMAIS ton capital.

        • Le gestionnaire de la capitalisation, c’est toi-même. Toi y en a compris ?

          • Non ce n’est pas toi. Dans le cas de la capitalisation ce sont les marchés financier, les banques, les assurances. Toi tu n’est que le dindon de la farce.

            • Toi y en a pas compris non plus.

              C’est effectivement ce que prétendent les socialistes avides et envieux de tes richesses personnelles.

              Loi d’airain en économie : quand tu ne sais plus, tu écoutes ce que disent les socialistes et tu fais le contraire. La vérité qui libère est toujours à l’exact opposé des mensonges socialistes qui enferment.

        • Dans la répartition, il n’y a pas le moindre capital, même pas en rêve. Tout est dépensé instantanément, rien n’est capitalisé. Toi y en a compris ?

        • la différence, outre la démotivation à bosser eu égard que la répartition est aussi une forme de redistribution de richesses, tient au fait que vous avez capitalisé et donc retreint la consommation pour investir …

          épargne et investissement… ce que n’implique pas la répartition.

          même vertu et tare que tout autre épargne et investissement.

          • on pourrait d’ailleurs imaginer un système collectiviste de nature « capitalistique »..
            que les pensions proviennent du rendement d’un capital collectif… mais là encore vous auriez les problèmes liés à une forme ou une autre de « redistribution ».. et de la détermination forcement arbitraire des niveaux de pensions…en fonctions de « mérites » ou autre..

            le simple fait que votre pension et votre age de retraite échappe TOUT A FAIT à votre controle est une force qui tend à détruire le système en ce sens qu’il est intéressant de le frauder et fait d’ailleurs que tout ceux qui le peuvent épargnent pour leur retraite…

  • plus on en connait sur cette affaire, plus on peut penser que les seules baisés seront , comme toujours , les privés responsables qui financeront tous les nouveaux « regimes spéciaux « ; a la fin du compte , de nouveaux avantages indus aux gueulards de la cgt et autres malfaisants et des retraites moindres pour ceux qui bossent utilement ; une réforme « juste » façon macronie-socialiste

  • C’est la condition pour avoir l’aval des syndicats pour taper uniquement sur le privé. Comme d’habitude!

  • La seule vraie réforme sociale des retraites aurait été de garantir un minimum à tous ceux qui pour diverses raisons n’ont pu cotiser pendant une vie de misère la plus part du temps afin d’en adoucir la fin.

  • une question , si le s régimes spécifiques permettent de partir plus tôt, ils partiront avec un nombre de points réduits , puisque la carrière est calculée en « points » ..
    leur retraite va etre une poignée de cacahuètes?

    • Sauf s’ils obtiennent ,sous menace de blocage, des points bonus supplementaires pour de faux pretextes; après la penibilité « charbon »ils sont capables d’inventer la penibilité »surveillance des signaux » par exemple

    • Si le salaire est à la hauteur de leurs responsabilités, ils partiront plus tôt avec plus de cacahuètes. Si leur salaire est comme celui de tout un chacun, de quel droit ils partiraient plus tôt ? maintenant si c’est leur choix, moins pendant plus longtemps, il ne faut pas les en empêcher, et s’ils veulent toucher plus, ils font comme tout le monde. Moi je suis parti avant tout le monde avec 25% de moins de décote, + 5 années de cotisations de moins, soit 35% de moins que la retraite moyenne de la profession. C’est mon choix, tout le monde doit pouvoir choisir, sans faire financer son choix (dans un sens ou dans l’autre), par les autres.

    • Tout à fait. La condition d’âge de départ en retraite n’a de sens que dans un régime à prestation définies, celui que nous connaissons actuellement.

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