Les Pays-Bas : l’un des gagnants du Brexit ?
On peut présumer que les pays européens qui tireront bénéfice des changements économiques et politiques actuels vont être des pays libéraux capables de rassurer et d’attirer des investisseurs.
On peut présumer que les pays européens qui tireront bénéfice des changements économiques et politiques actuels vont être des pays libéraux capables de rassurer et d’attirer des investisseurs.
En France on n’aime pas l’entreprise et les « salauds de patrons » sont souvent décriés par les médias et des syndicats politisés qui entretiennent cette relation malsaine entre l’entrepreneur et ses salariés. Coup de gueule.
Le confinement a fait apparaître de nouveaux boursicoteurs, qui sans rien comprendre à l'économie, spéculent sur tout et n'importe quoi.
L'Angleterre est une preuve du pouvoir de la volonté politique à quiconque accepte de s’en servir. Force est de constater que l’exécutif français n’emprunte guère ce chemin.
Déjà une hausse de près de 8 % pour les marchés d’actions en un mois. L’occasion pour les investisseurs de prendre leurs profits ? Pas forcément. L’occasion pour les retardataires d’acheter ? Pas forcément non plus.
La chute des indicateurs avancés ne produit donc pas la chute des marchés. Au contraire, les marchés d’actions sont en hausse de plus de 20 % en 2019. Puisque l’économie est malade, mais que la finance se sent bien, auscultons l’investisseur.
François Hollande est aussi très impopulaire hors de nos frontières.
La diminution de l’attractivité de la France est une tendance lourde qui se confirme davantage chaque année.
Le virage amorcé en direction des entreprises doit être suivi par un second virage, celui de la prise de conscience du rôle positif de la finance pour notre économie.
Zeus trônait sur l’Olympe et disposait de la foudre ; Mario Draghi, lui, siège dans l’Eurotower de Francfort-sur-le-Main et dispose de la planche à billets.
L’interprétation naïve selon laquelle la politique de la BCE serait applaudie amoureusement par les marchés ignore totalement leur mode de fonctionnement.
Les investisseurs achètent des obligations allemandes, même si les rendements négatifs. C'est qu'ils spéculent sur une explosion de l'euro et un retour du Deutsche Mark.
L’EBA, l'autorité bancaire européenne, accuse toujours plusieurs coups de retard
Ne dirigeons pas notre colère contre le légitime et utile travail des spéculateurs, banquiers et investisseurs
Il est absurde de s'opposer à «la finance», sauf si on favorise le sous-développement et la pauvreté ou si on est illettré économique