Le rôle bénéfique des grandes entreprises reste sous-estimé
Opinion : contrairement à une idée répandue, les grandes entreprises n’échappent pas à l’impôt. Elles jouent un rôle essentiel comme on l’a vu lors de la crise sanitaire.
Opinion : contrairement à une idée répandue, les grandes entreprises n’échappent pas à l’impôt. Elles jouent un rôle essentiel comme on l’a vu lors de la crise sanitaire.
Les entreprises paient deux types d'impôts : l’impôt sur les sociétés (IS) et les impôts de production dits « autres ». La France pâtit d’un recours massif à ces impôts de production qui pèsent sur la fiscalité sur les entreprises.
Ce projet de loi, aussi démagogique qu'inutile, nous prouve à quel point nos dirigeants méconnaissent le véritable rôle de l'impôt, ainsi que le fonctionnement et les besoins des entreprises françaises.
Pour une majorité des Français, le chaos actuel est le résultat direct de la mise en œuvre, depuis 18 mois, d’une politique perçue à tort comme libérale.
Laxisme budgétaire dans ses propres affaires mais brillantes idées pour gérer celles du privé, voilà la marque de fabrique de ce gouvernement qui se revendique pro-entreprise.
L’État, endetté jusqu’à la moelle, a pris depuis des décennies la fâcheuse habitude de transférer sur des tiers les charges qu’il n’a plus l’intention d’assumer. C'est à nouveau le cas avec le prélèvement à la source.
L’indice de production industrielle se tasse par rapport à la fin de l’année 2017. Comparativement au taux de progression observé en Allemagne, le taux français est faible.
Dans une quasi indifférence, une ingérence supplémentaire de l’Etat se met en place avec le prélèvement à la source.
Alors même que l’Etat n’a pas encore remboursé le moindre Euro sur les 10 Milliards d’Euros de taxe illégale de 3%, il demande aux entreprises de lui verser deux nouvelles contributions nées pour remplacer en partie ladite taxe de 3%...
Les entreprises françaises, déjà accablées de charges administratives diverses et toujours plus nombreuses, se seraient bien passées de cette nouvelle servitude fiscale aussi complexe que chronophage.
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2018 est actuellement discuté à l’Assemblée nationale ; et force est de constater que, comme les précédents PLF, ce dernier contient plusieurs mesures aberrantes. Petit florilège.
La France comploterait pour faire main basse sur 73,5 milliards € de recettes fiscales.
Injuste, contre-productif, complexe, opaque : force est de constater qu’au fil des années les adjectifs dont les commentateurs et analystes ont affublé notre système fiscal n’ont rien caché de ses lourdes déficiences.
Les PME et les TPE doivent-elles bénéficier d’un taux réduit d’IS par rapport aux plus grandes entreprises ? Rien n'est moins sûr. Explications.
Le sourire aux lèvres, Benoît Hamon a une idée néanmoins assez curieuse : il multiplie les positions extraordinairement réactionnaires, au point qu’on peut se demander à quel parti il appartient vraiment.
Tout indique que la fiscalité des entreprises est au bout d’un cycle et d’une logique, mais personne n'ose faire de vraies réformes.
La fiscalité des entreprises a encore été au centre des débats à l’Assemblée Nationale. La distribution des actions gratuites est refiscalisée.
Rendre les entreprises françaises compétitives suppose d'aligner leurs charges fiscales et sociales sur celles des entreprises allemandes.
En sommant Apple de verser 13 milliards d'euros à l'Irlande, la Commission européenne envoie un signal bien négatif aux grandes entreprises mondiales. En Europe et surtout en France, l'impôt sur les sociétés est contre-productif.
La France peut-elle retrouver le chemin de la croissance avec une fiscalité aussi désordonnée ?