Quel avenir pour le pétrole tombé à des prix négatifs ?
Avec un prix du pétrole au plus bas, ce qui est arrivé cette semaine pourrait être pour les peuples européens, sinon pour leurs dirigeants, un rappel aux réalités.
Avec un prix du pétrole au plus bas, ce qui est arrivé cette semaine pourrait être pour les peuples européens, sinon pour leurs dirigeants, un rappel aux réalités.
Oui, le marché du pétrole commence à fonctionner, et tant pis si les traders perdent de l’argent !
Si la baisse du prix du baril représente à court terme une opportunité pour les Européens, à plus long terme, des prix qui resteraient déprimés trop longtemps pourraient avoir des effets pervers inattendus.
Nous sommes dans une phase de panique qui sera rétrospectivement incompréhensible. La chute des prix du pétrole est globalement une excellente chose.
Le monde regorge de pétrole grâce au développement de la technologie. C’est elle qui est le vecteur de la marche du monde de l’énergie.
L’industrie des stations-services affiche un niveau de concurrence suffisant et n’est pas empreinte d’une collusion généralisée.
Il y a deux Arabies dont les destins pourront bien à l'avenir s'entrechoquer. A la racine du changement, il y a cependant un fait nouveau, l'arrivée au pouvoir de Mohammed Ben Salman.
De l'Algérie à l'Arabie Saoudite, la baisse du pétrole entraîne de grandes transformation au Proche Orient, et pourrait aider à assécher les canaux de l'Islamisme radical.
Qu’ils le veuillent ou non, les écologistes ne peuvent rien contre le choix prioritaire pour le pétrole.
Les parlementaires n'en finissent pas d'augmenter le coût des carburants, lui additionnant taxes et réglementations diverses.
Qu'est-ce qui explique la tendance baissière du prix du baril de pétrole ?
Nous n’aurons pas de pénurie de charbon ou de pétrole. Car nous passerons à autre chose.
Dans un avenir proche, l'électricité évoluera, ce que saisit le concept de ‘parité divine’ : celle-ci désigne la situation atteinte lorsqu’il devient possible, avec le solaire, de produire de l’électricité en dessous du coût de fonctionnement du réseau traditionnel.
Le scénario de grande peur du « peak oil » est désormais oublié. On ne risque pas de manquer de pétrole de si tôt.
Ce sont maintenant les marchés qui décident et eux seuls. L’OPEP regarde et attend.
Quels cours du baril futur ciblent les majors pétroliers ?
La prospérité économique ne semble pas être l’objectif majeur du Kremlin, ce qui devrait inquiéter.
L'accord avec l'Iran va-t-il faire varier le prix du baril ?
Va-t-on vers un afflux de pétrole et de gaz iranien ?
Oui, comme dit l’Agence Internationale pour l’Énergie, la demande a été dopée aux États-Unis par la baisse des prix.