Crépol : l’éléphant dans la pièce

Il faut arrêter de jouer à « l’Éléphant dans la pièce », que l’on fait semblant de ne pas voir car ce serait embarrassant ou inquiétant. Le meurtre de Crépol est plus grave que ceux commis par des individus déséquilibrés, ou radicalisés. Il s’agit d’une attaque en bande organisée contre une fête de village tranquille illustrant une partition dans notre pays.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 12
Source : image générée par iA.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Crépol : l’éléphant dans la pièce

Publié le 30 novembre 2023
- A +

C’est une fable russe de 1814 qui a donné lieu à l’expression éponyme en anglais « The elephant in the room », pour désigner quelque chose d’énorme que tout le monde fait semblant de ne pas remarquer (1) car ce serait admettre quelque chose d’embarrassant, voire terrifiant.

L’attaque de jeunes gens par une bande armée de couteaux à Crépol, il y a dix jours, lors de laquelle un adolescent, Thomas, a été tué, est seulement le dernier évènement illustrant cette fable. Tout le monde peut voir de quoi il s’agit, mais beaucoup font semblant de croire qu’il s’agit juste d’un banal fait divers, comme il en a toujours existé et en existera toujours.

Eh bien, pas du tout.

Cette attaque sidère et révolte, plus encore que les attaques commises par des « déséquilibrés » comme il en a toujours existé (ce qui ne les empêche pas forcément d’être endoctrinés ou téléguidés), peu ou prou oubliés après les traditionnels peluches-bougies-marches blanches, à l’image des trois jeunes poignardés à Angers en juin 2022 par un Soudanais, de la petite Lola kidnappée, torturée et tuée par une Algérienne sous OQTF, des quatre enfants blessés à Annecy par un Syrien en situation irrégulière en France, etc.

 

Une icône attaquée

Plus encore parce que l’attaque à Crépol a touché une icône, que l’on croyait préservée, de la ruralité française, une fête de village joyeuse et tranquille. Un drame équivalent avait d’ailleurs failli se produire deux semaines auparavant dans un village du Lot et Garonne, Saint-Martin-Petit.

Elle est aussi, par son ampleur, un mort et dix-huit blessés, sans commune mesure avec les bastons de bals de jadis. Il s’agit bel et bien d’un meurtre en bande organisée, un des chefs d’inculpation des neufs suspects, mené par des jeunes voulant « planter du Blanc », d’après ce qu’ont entendu neuf témoins. Si les comparaisons de certains avec des razzias ou des pogroms sont très exagérées, l’aspect raciste de cette sorte de « ratonnade » (comme il n’en existe heureusement presque plus à l’encontre des Maghrébins depuis 1973) à l’envers, fait peu de doute.

Enfin, et sans doute surtout, parce que les réactions des proches des mis en cause à Romans-sur-Isère, sur les réseaux sociaux ou BFM, montrent un univers mental totalement étranger, pour ne pas dire antagoniste, à celui de la grande majorité, autochtones ou d’origine immigrée, de la population de ce pays.

Derrière les dénonciations convenues de la violence, leur première inquiétude n’est pas que les habitants de Crépol soient traumatisés, mais plutôt, « moi d’abord, » d’être eux même ostracisés (ben, quand des jeunes issus de votre quartier en tuent d’autres, c’est un peu logique d’être circonspect, voyez-vous). Ils jugeaient aussi « normal » que leurs amis fussent armés de couteau pour se défendre en cas d’embrouilles. Aucun ne semble ébaucher un début de questionnement sur leurs responsabilités, ou défaillances de parents, éducateurs, ou copains ; non, il n’est pas normal d’emmener au bal une lame de 25 cm. Tous adhèrent au récit selon lequel leurs camarades draguaient tranquillement des filles après avoir payé l’entrée de la fête, avant d’être agressés par des rugbymen jaloux (les participants à la fête évoquent plutôt l’attaque de vigiles voulant les refouler après avoir repéré des couteaux).

Cet esprit tribal instinctif, cette réalité psycho-sociale parallèle illustre bien les propos il y a cinq ans de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, décédé samedi, trop peu écouté dans son propre camp, la gauche, selon lequel le vivre ensemble serait devenu « vivre côte à côte », avant peut-être demain de devenir « vivre face à face ». La simple coexistence, avant l’antagonisme, voire un jour l’affrontement.

 

La sécession à l’œuvre

Les agresseurs de Crépol font partie visiblement de cette jeunesse laissée à elle-même, pour qui la vie humaine ne vaut pas grand-chose, traînant dans ces quartiers où plus grand monde n’écoute les chibanis (les vieux sages en arabe dialectal algérien) mais qui ne sont pourtant pas si démunis que cela en équipements, ou dépenses de la politique de la Ville ; la maire de Romans-sur Isère a reconnu que sa ville avait bénéficié de 140 millions d’euros de l’État ces dernières années. Ils n’ont pratiquement pas d’autre horizon que leur bande, et le port d’un couteau leur paraît une condition sine qua non de virilité. Une contre-société avec ses codes sommaires, prévalence de la bande, territorialisation à l’extrême et mépris pour les « autochtones » et leurs institutions.

Quand des gens vous désignent comme des « eux », il vient fatalement un moment où il est difficile de les considérer comme des « nous ». Cette partition officieuse ne se cantonne d’ailleurs pas aux aspects sécuritaires. Dans le système éducatif, selon une étude récente, en ZEP, 79 % des élèves ne comprennent pas vraiment la langue française et 83 % ignorent les bases du calcul…

Ce n’est pourtant pas faute d’alertes sur la montée de cette « contre-société », depuis notamment la parution des Territoires perdus de la république (Emmanuel Brenner et al, 2004), ou Une France soumise (Georges Bensoussan, 2017), sans oublier L’étrange suicide de l’Europe (Douglas Murray, 2018).

 

Le déni et pas de vagues

Mais les pouvoirs publics, et certains médias « progressistes » continuent de récuser ce constat.

À l’image des dépêches d’agence évoquant d’abord une simple « rixe » à Crépol, mot évoquant un simple échange de coups de poing où les torts seraient partagés, ou du ministre de la Justice fustigeant « la récupération », forcément d’extrême droite, de ce « fait divers ».

Pour ne pas être accusé d’extrémisme, ou de récupération, il faudrait donc ne pas commenter ces évènements, ni chercher à en tirer les leçons, ce qui serait pourtant sain et humain ? Faire même semblant de croire qu’ils n’existent pas serait un plus…

Encore une fois, le déni, repousser la poussière sous le tapis et ne pas voir le fameux Élephant dans la pièce, déjà exprimé à maintes reprises par ministres, élus, associations et médias. Qui, il faut « tuer le messager », assimilent toute colère, ou exaspération après ce genre de drame, ou après des attaques habituelles de commissariat, émeutes & tirs de mortiers, à une tentative d’ostraciser l’ensemble de nos compatriotes musulmans, dont la majorité vit aussi mal que les autres l’existence de ces bandes.

Les exemples abondent, mais le plus ridicule est certainement celui du ministre de l’Intérieur prétendant que les bandes de « kaïras » du 9-3 venus dépouiller des supporters lors de la finale de la coupe d’Europe de football en mai 2022 étaient en fait des supporters anglais sans billets…

Sans oublier ceux qui dénoncent un deux poids deux mesures, à savoir que parler de Crépol sans évoquer l’attaque d’un immigré par un septuagénaire raciste dans le Val-de-Marne, reviendrait à repérer les attaques « d’un côté mais pas de l’autre ».

 

Port d’arme blanche : une interdiction fictive

Ce genre de drame interroge aussi sur le fonctionnement de la justice, sans doute tétanisée, comme d’autres, par le « pas de vague » en vigueur depuis sans doute les émeutes de 2005.

La faiblesse des peines prononcées, quelques mois avec sursis, et non exécutées en dessous de deux ans, pour des agressions pourtant souvent graves, a de quoi laisser perplexe, surtout quand on compare avec ce qui se pratique dans d’autres pays européens pour des crimes et délits équivalents. Les adversaires du tout carcéral font valoir, pas forcément à tort, qu’on entre en prison délinquant et qu’on en sort criminel, mais une stratégie « douce » à base de stage de réinsertion ou travaux d’intérêt collectif (qui font bien se marrer les prévenus) a surtout pour conséquence qu’elle persuade des névrosés du couteau qu’ils ne risquent strictement rien.

En fait, en théorie le port d’arme blanche « non justifié » (là est l’astuce) sur la voie publique est puni d’un an de prison ferme. Les racailles y regarderaient sans doute à deux fois avant de se promener armés s’ils savaient qu’ils feront un an de cabane au moindre contrôle policier. Sauf que, savez-vous combien de peines de prison ont été prononcées pour cela depuis dix ans ? À ma connaissance, zéro.

Au passage, combien de morts par arme blanche ? Eh bien, les données précises et fiables n’existent pas, à ma connaissance. Comme si on avait peur de savoir. Les statistiques sur les circonstances, âge des victimes et des prévenus, lieux et motifs des 900 meurtres commis chaque année en France sont détaillées, mais rien sur le type d’armes employées. Tout juste une enquête il y a quelques années établissait-elle que les deux tiers des agressions, suivies ou pas de décès, étaient à l’arme blanche.

Dans le même ordre d’idée, l’interdiction des statistiques ethniques empêche d’évaluer en France la sur-représentation, ou pas, des personnes d’origine étrangère parmi les criminels et délinquants. La Suède et la Finlande n’ont pas ces pudeurs, avec des résultats guère rassurants.

Un déni, une volonté de mettre ce qui dérange sous le tapis qui s’explique au demeurant assez logiquement, par la trouille et la vanité.

 

L’intégration ne va pas toujours de soi

La trouille (le déni est un puissant mécanisme de protection psychologique) de pressentir que tout cela pourrait mener un jour à la guerre civile (évoquée par Jean-Pierre Chevènement, que l’on peut difficilement soupçonner de tentation lepéniste, soulignant en 2019 que « toutes les guerres civiles débutent à bas bruit ») ; ou du moins à des affrontements récurrents qui obligeraient, par exemple, à la constitution de milices privées. Ce serait fun, des hommes armés de fusils fouillant les participants aux fêtes de village…

Et la vanité de croire que l’intégration d’immigrés se ferait naturellement, sans accompagnement spécifique, car cela aurait été condescendant, ou discriminant, du fait que notre société serait si cool et séduisante. Comment pouvoir détester un pays si riche en opportunités de job, de soins et d’éducation gratuits, ou d’allocations, qui avait d’ailleurs su absorber les innombrables vagues migratoires (européennes) jadis ? Les lobbyistes de l’immigration, dont des libéraux un peu candides sur les questions civilisationnelles, ont prétendu pendant quarante ans que, nonobstant des incidents isolés, tout se passerait bien.

En fait, pas vraiment.

Sauf à vivre barricadé dans le huitième arrondissement, la réalité paraît moins angélique. Qui n’a jamais vu quelqu’un se faire traiter de « sale Blanc » ? L’intelligentsia progressiste a, au passage, sa part de responsabilité, qui prétend, narcissisme de culpabilité, que « les Blancs sont le problème » et que les descendants de colonisés auraient au fond raison de nous détester, ou de vouloir prendre une revanche. À force, rien d’étonnant à ce que certains les aient cru.

La réalité est que l’intégration de l’immigration arabo-musulmane, irréprochable pour la majorité, n’a pas du tout marché pour une minorité non négligeable comme l’illustre le drame de Crépol. Certains font semblant de découvrir soudainement l’ensauvagement, selon les termes du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin (un autre titulaire du poste, Jean-Pierre Chevènement, avait évoqué dès 1999 les « sauvageons », terme toutefois moins riche en couteau, évoquant plutôt un arbre non greffé).

L’intégration, surtout en provenance d’un système juridico-politique, l’Islam, qui a une très forte identité et perception de sa singularité/mission d’expansion, ne fonctionne pas bien au-delà de certains effectifs. C’est au demeurant logique et renvoie aux dynamiques à l’œuvre quand une population A d’une certaine culture se mélange à une population B.

Quand, dans un pays, vous êtes ultra minoritaire, sur le plan culturel ou ethno-religieux, vous avez puissamment intérêt à vous fondre dans le moule. Pas forcément à adopter les mœurs locales, personne en France n’a jamais obligé quiconque à manger du saucisson, porter une jupe, ou accrocher un crucifix dans son logement, mais au moins vous avez intérêt à comprendre et accepter les mœurs du pays d’accueil (Montesquieu disait qu’un pays « est fait de ses coutumes bien plus que de ses lois ») et donc, dans l’espace public vous n’imposez pas vos normes, et ne cherchez pas à constituer un bloc politique de défiance, à la limite du sécessionniste. Au-delà d’une certaine proportion (10 % ?), au contraire, le communautarisme, bien au-delà du voile sur la voie publique, des demandes d’horaires de piscine spécifiques, ou du conducteur de bus qui refuse de répondre au salut des femmes, devient une option plus alléchante …

L’intégration a d’ailleurs tellement bien marché que les thuriféraires du vivre ensemble se gardent bien d’aller vivre, ou faire scolariser leurs enfants à Romans-sur-Isère…  Comme disait Péguy, en une variante de la fable russe, il faut un peu de courage pour « voir ce que l’on voit ».

(1) La fable d’Ivan Krylov raconte le périple d’un homme dans un musée qui s’attache aux détails sans remarquer à aucun moment l’éléphant présent à côté de lui.

Voir les commentaires (28)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (28)
  • certes ,mais appliquer la loi ..

    et se poser aussi des questions sur la politique migratoire..

    • Pourtant la solution est simple pour nos hommes politiques. C’est aux petits blancs de s’intégrer en devenant musulmans. C’est hyper simple. Problème, ces petits blancs sont tous d’extrême droite. Alors bien fait pour eux s’ils se font trucider par nos immigrés très altruistes. Soyez en sûr : en cherchant bien, on va finir par trouver que toutes les victimes de Crépole appartenaient à l’extrême de l’extrême droite. D’ailleurs, je propose qu’on mette, à titre préventive, le cadavre de Thomas en prison pour éviter tout débordement.

      16
  • Encore la responsabilité de qui vous savez et qui n’étonne plus personne mais ce qui est le intéressant, se sont les 140 millions d’euros donné par l’état pour intégrer ces « français » à la commune de Romans-sur-Isère, à qui a profité réellement de cet argent.

    12
    • A tous ceux qui ont « intégré » Romans-sur-Isère. En effet, si la ville n’avait pas reçu ces 140 millions, qui aurait eu l’idée de venir y réclamer un logement social ?

  • Les 2 gros problèmes de l’Europe, c’est d’abord la culpabilité pour le colonialisme et de vouloir paraître vertueux aux yeux du Monde, et ensuite s’être abreuvé d’idéologie américaine par les « culture » de masse (séries, magazines et autres médias) sur la guerre entre les blancs et les autres minorités (Afros, natifs …) aux USA, problématique qui n’a jamais existé chez nous mais qui est ancrée dans l’inconscient collectif depuis la fin des années 60, martelée à coup de « Uncle Tom’s Cabin », « Roots », « Malcom X » …). Et comme hélas les décérébrés qui prennent ce que raconte la télé pour argent comptant, sont persuadés que c’était pareil chez nous. Et comme d’un autre côté, les gauchos et les minorités s’en sont servis pour se victimiser, la Société a « évolué » vers un prise de conscience d’un problème mais par le mauvais bout de la lorgnette.

    C’est donc une idéologie basée sur un leurre, car ces gens qui se prétendent victimes, sont tout sauf ça, ces gens qui viennent chez nous sont soit des enfants issus d’une immigration économique, du regroupement familial ayant fait entre n’importe quoi sur notre sol et surtout des gens qui sont partis de chez eux car ils y étaient des parias, d’ailleurs à part nous, cons d’Européens, personne n’en veut, et surtout pas leurs pays frères partageant pourtant les mêmes idées et la même religions.
    Quand en plus on se retrouve avec une gauche/ultragauche débiles endoctrinées au wokisme à l’américaine,
    c’est le drame, la fracture sociétale, voire un début de guerre civile.
    Pendant longtemps, les autochtones dans leur grande majorité, n’en avaient rien à faire de tout ça, mais maintenant, à force d’avoir des médias mainstream qui voient la souris dans le hangar quand un pauvre type se fait abattre par la Police en état de légitime défense, au point d’organiser des marches blanches, minutes de silence et de tolérer le pillage de certains quartier, tout en refusant de voir la baleine dans le bocal, ça devient trop pour les habitants d’origine et on se retrouve avec une percée de la droite et de l’extrême droite. Encore que le terme extrême droite soit assez galvaudé vu qu’en gros, les idées défendues sont à peu près celles que portait le Général De Gaule, qu’on peut taxer de beaucoup de chose mais certainement pas de facho.
    Voir le Suède, les Pays-Bas, l’Italie et si on regarde les statistiques, ce n’est que le début.

    Et rappelons nous, dans un passé par si lointain, que nos voisins Allemands et Italiens se sont unis dans l’idéologie d’extrême droite …

    13
    • Oui, mais avant que la gauche ne prenne le pouvoir. Il n’y avait pas cette culpabilité, il n’y avait pas l’immigration massive qui n’était qu’une tactique politicienne pour séparer la droite en deux, il n’y avait pas la fiscalité la plus élevée et l’état le plus gros au monde, il n’y avait pas le wokisme, la censure, la répression, le racisme anti-blanc qui découle de l’ethno-masochisme des gauchistes.
      .
      La France n’est pas une victime d’un socialisme venu de l’extérieur, la France en est un des épicentres, et même le wokisme découle de la « French Theory » que les USA nous renverrons ensuite.
      .
      Les Allemands étaient de très bons socialistes, comme Mussolini qui avait parfaitement lu les écrits de l’inventeur du fascisme George Sorel qui était marxiste.

      Il n’y a pas plus « d’extrême droite » que de beurre en branche.

      11
      • J’ajouterais qu’il n’y avait pas non plus ces réseaux sociaux, qui propagent à la vitesse de la lumière n’importe quelle connerie, que beaucoup d’utilisateurs de ces réseaux s’empressent de prendre pour argent comptant…

        -1
    • Je partage entièrement votre analyse sur la dramatique importation de la culture américaine dans nos banlieues.
      Faute de profs, d’éducateurs ou même de journalistes compétents pour corriger cette perception erronée du monde et avec « l’aide » des gauchistes de tous poils, c’est devenu une vérité.
      Catastrophique !
      Quand on y ajoute les interprétations victimaires (par exe, J Debbouze expliquant que banlieue signifie lieu de bannissement – alors que ça veut dire territoire administré), on a un cocktail victimisation/excuse/rancoeur particulièrement explosif.

  • Non l’intégration musulmane ne se passe pas tres bien dans son ensemble car elle est rejetée par les arabes, prénoms arabes donnés a la 3ème génération, pratique de l’arabe entre eux et en public, halal, mosquées en plein air,
    Les agresseurs de crepol ne sont que la partie emergee de l’iceberg et toute la communauté musulmane les soutient, le voilà votre éléphant dans la piece, mais combien de temps encore allez vous refuser de voir la réalité en face. L’éléphant c’est l’islam et ses croyants.
    Une seule solution, refouler les araves musulmans dans leurs pays d’origine, tous jusqu’au dernier, et la on aura enfin la paix….

    • La guerre pour avoir la paix, ça ne marche pas. Il ne faut pas les chasser, mais éviter de faire le moindre geste en leur faveur. Ils repartiront d’eux-mêmes. Ils viennent pour vivre à nos crochets, non pour se donner la peine de nous conquérir et de construire quelque chose, c’est trop compliqué.

      17
      • Oui j’y ai bien pensé aussi, c’est du décramponnage en douceur, mais je reste assez pessimiste sur une résolution non violente du problème, pas sûr que ce soit suffisant… a voir… (si ce type de mesures est mise en œuvre).

    • Très bien résumer , on peut dire la même chose pour les habitants de gaza qui ne veulent pas forcément la destruction d’Israël mais soutiennent activement les terroristes du hamas .

    • Sur la question du Halal, on peut là encore voir d’une part la faiblesse dramatique de l’Etat dès qu’il s’agit de régalien, d’autre part le double discours des écolos.
      En effet, la LOI impose que les bêtes soient étourdies avant d’être tuées. Question de bien-être animal et question d’hygiène (cela évite certaines sécrétions).
      Le halal ne respecte évidemment pas la loi (idem pour le casher) mais l’Etat ferme les yeux. Pire il laisse les islamistes faire pression sur les abattoirs et sur les commerçants ; et le halal se répand.
      Les écolos dénoncent avec force vidéos les mauvais traitements faits aux animaux mais on ne les entend jamais dès qu’il s’agit de viande Halal…
      Faiblesse et hypocrisie.

    • Il n’y pas un seul pays au monde ou la présence de l’islam n’a pas foutu la merde, cette religion est un cancer pour l’humanité

      • Bon résumé, c’est le constat fait dans les pays « mixtes » comme l’Égypte, le liban, la syrie, ou en afrique noire, soudan, tchad, mali…

  • « d’ailleurs failli se produire deux semaines auparavant dans un village du Lot et Garonne, Saint-Martin-Petit. » Egalement à Dourgne, au pied de la montagne noire. Fêtedu village à la maison des jeunes attaquée par une bande de ‘jeunes’ venant des quartiers de Tarbes.

  • On n’est quand même pas très loin d’un copycat du 7 octobre.
    D’un côté des jeunes insouciants qui font la fête. De l’autre, une horde qui vient répandre le sang et la terreur.
    Et autour, des négationnistes qui tentent de prouver que les victimes seraient coupables et les coupables dans leur bon droit.

    19
  • Très bon article, mais les allemands étaient aussi des gens très gentils avant qu’une minorité ne les chauffe à blanc.
    La masse n’a jamais eu aucune importance dans l’histoire, elle suit les élites du moment et les minorités violentes sont toujours en bonne place pour prendre le pouvoir. En bref, les musulmans sont très gentils individuellement, mais ils ne condamnent pas, ne marchent pas à la bougie, ne voit pas d’un mauvais œil l’islamisation du pays et ils seront derrière la minorité radicale s’ils deviennent majoritaires.
    .
    Il ne faut pas oublier la source du problème qui est la 5ème colonne islamo-gauchiste. Sans elle pas d’immigration massive, pas de culture de l’excuse, pas de laxisme judiciaire, pas de justification du racisme anti-blanc.

    12
  • Incroyable histoire : une bande de voyou se pointe à une soirée, manque de bol c’est la 3e mi-temps des équipes de rugby du coin. On connaît toujours pas le taux d’alcoolémie des participants mais en général à minuit ils sont tous bourrés et robeu ou pas ça finit toujours en bagarre, et après on compte les morts sur les routes. Bref un fait divers, sauf que Zemmour chauffent les néo nazi qui viennent en rajouter une couche. On a l’impression Romans c’est Gaza, au grand bonheur de l’extrême droite, mais en vrai il ne se passe jamais rien dans cette foutu ville.

    -10
    • Vous devez être du genre à lire Le Monde, alors lisez correctement celui dont a parlé Charlotte d’Ornellas dans l’émission de Christine Kelly sur CNews mardi.
      « Fait divers » et surtout « il ne se passe rien dans cette foutue ville », mais mdrrr.
      Retournez au café du commerce….

      10
    • @tigrou666.
      J’en ai vu des bagarres en soirée mais pas avec des couteaux de 20 cms.
      J’ai vu des types s’échanger des coups de poing, jamais des mecs revenir en bande, armés, pour tuer.
      Mais restez avec votre vision irénique du monde. C’est plus reposant.

    • Parfaite démonstration de ce que les élites d’un pays peuvent faire avec une bonne propagande médiatique.
      Une moyenne historiquement constante de 60% d’une population adhère aveuglement aux discours même les plus irrationnels pourvu qu’il émane des autorités.
      Milgram, Ash. Ça marchait parfaitement hier, ça marche toujours aussi parfaitement aujourd’hui. C’est pour n’avoir pas pu croire que leurs anciens amis allemands étaient devenus des zombies décérébrés par les autorités que des tas de Juifs ont cru que le bon sens de la population prévaudrait et qu’ils sont restés.
      .
      Il est extrêmement difficile de devenir Cubain ou Japonais par immigration, la plupart des pays protègent ainsi leur population et leur système social en ouvrant des charniers disant simplement « non ». Les Cubains et les Japonais sont donc « néo-nazis » et Samuel Patty a égaré sa tête dans une banale rixe qui peut même arriver dans les lieux les plus sélects comme le Bataclan, la promenade des Anglais à Nice, la rédaction d’un journal etc. etc.

    • Vous devez être content alors, au moins maintenant il y a un peut d’animation…

  • Le problème de crépol c’est la conséquence directe de l’immigration totalement hors de contrôle. celle ci à commencer à saturé les grande ville puis les ville moyenne et elle est train de saturé les campagnes. Hors les campagnes sont totalement sans défense contre l’immigration de masse. On va voire apparaitre rapidement des villes ou des village ou les français vont se retrouver en minorité et être totalement supplanté par des communauté qui n’ont que faire des coutumes et mode de vie français, ça va être un carnage.

  • On peut se contenter de la théorie d’Eric Zemmour et de ses préconisations.
    1) les populations de culture musulmanes en cours d’installation massive en France et en Europe ont pour destin de constituer des communautés qui fatalement entreront en conflit armé avec une majorité de natifs avec l’aide des partis politiques qui leur sont soumis.

    En effet, ces communautés animées d’une haine identitaire et civilisationnelle à l’égard des natifs (disons les « blancs ») se soustraient à la loi commune et entendent prendre leur « indépendance ». Ce qu’on appelle le « séparatisme », dont l’expression publique est mixée entre le contrôle de la vente du cannabis et les revendications islamistes.

    Ce conflit a déjà commencé sous la forme apparente de faits divers plus ou moins crapuleux ou psychiatrisés; ils sont en fait des actes de guerre contre la loi commune. Lutter contre ne peut être judiciaire par définition. Or c’est l’attitude adoptée.

    2) La préconisation est triple:
    a) changer les lois pour pouvoir sévir avec violence contre ces actes de guerre (majorité pénale baissée, enfermement longue durée des radicalisés, interdiction des officines frères musulmans, vidage des cités de la drogue, interdiction des emplois publics aux délinquants et à leurs familles).

    b) arrêt de toute immigration en provenance du tiers monde, Quel que soit son « cout » pour l’économie qui soi-disant les emploie (les exploite)

    c) organisation d’une remigration, avec renvoi par aide ou par force de populations dont l’installation en Europe fut une erreur géopolitique majeure.

    Plus le temps passe, plus le cout humain et violent de ces préconisations sera important, l’évidence de leur nécessité se manifestant de plus en plus, mais peut-être pas assez vite.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Si l’Iowa et le New Hampshire représentent vraiment l’opinion du Parti républicain, alors l’immigration sera le sujet des électeurs en novembre. Et avec la bataille constitutionnelle qui se pointe au Texas, les dialogues de sourds et les attaques fuseront de toute part pour les dix prochains mois.

En effet, las de voir autant « d’illégaux » traverser la frontière au Texas, le gouverneur Greg Abbott a décidé de la fermer à Eagle Pass (sud-ouest de San Antonio) depuis le 10 janvier. Il a utilisé la garde nationale pour installer des barb... Poursuivre la lecture

L’INSEE vient de publier un bilan démographique pour l’année 2023 qui met en évidence un affaissement de la natalité française. Selon des sources concordantes, celle-ci n’est plus guère soutenue que par la fécondité des femmes immigrées. Ce qui laisse entrevoir à terme une diminution de l’effectif global de la population, et une nouvelle configuration de sa composition ethnique et culturelle.

Faut-il s’en inquiéter ? Pour la plupart de nos concitoyens, cette question n’a pas de conséquence directe et immédiate, encore moins pour les re... Poursuivre la lecture

À New York comme au Parlement belge, je rencontre de plus en plus d’interlocuteurs qui se disent convaincus que l’islamisation de Bruxelles — et de Londres, ajoutent-ils fréquemment — est désormais inéluctable et n’est plus qu’une question de temps. C’est un pronostic qui paraît audible, mais qui mérite plus que des nuances.

Commençons par relever, sans nous perdre dans les chiffres, que la progression de la population musulmane, à Bruxelles, est aussi massive que fulgurante. Depuis cinquante ans, le nombre de musulmans ne cesse de cro... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles