École : instruire et éduquer

L’équilibre entre instruction et éducation, à l’école et dans les programmes, bien que complexe à trouver, n’en est pas moins une nécessité pour éviter que l’école ne devienne un lieu d’endoctrinement idéologique.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 2
Source : image générée par IA.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

École : instruire et éduquer

Publié le 22 novembre 2023
- A +

Définir le contenu des programmes d’enseignement n’est pas simple. Il faut choisir et donc éliminer. Les priorités sont variables selon les milieux sociaux, les croyances idéologiques ou religieuses, les engagements politiques.

Mais le choix fondamental reste toujours le même.

Dans une démocratie, l’école doit-elle instruire ou éduquer ? En réalité, il faut nécessairement répondre : les deux, mon général. Tout est une question de nuances dans ce domaine.

 

Pas d’instruction sans éducation

Que l’on se situe au cours préparatoire ou à l’université, tout contenu d’enseignement comporte un aspect éducatif. Apprendre à lire ou à compter, c’est s’astreindre à des exercices répétitifs. Un enfant libre de ses choix abandonnerait vite. La discipline du groupe classe et la pression institutionnelle du système d’enseignement produisent un effet éducatif. La nécessité unanimement reconnue de savoir lire et compter dans les sociétés du XXIe siècle fait naître une adhésion de l’enfant, qui n’est pas naturelle, mais éducative.

Enseigner la philosophie, c’est davantage éduquer qu’instruire. Mais l’économie, le droit et tutti quanti ne peuvent s’enseigner sans la dimension éducative. Supposons, en droit, un revirement de jurisprudence important. En le commentant, faut-il s’arrêter à l’aspect purement juridique ou envisager également les implications sociales, politiques, philosophiques ? La réponse va de soi : il faut élargir la thématique, car le droit n’est pas une simple technique, mais comporte des choix sous-jacents.

 

Et la liberté éducative ?

La liberté éducative des parents n’est pas totale, puisque la société et sa structure politique, l’État, définissent les programmes d’enseignement. Mais l’extension indéfinie du domaine des programmes officiels et surtout les choix idéologiques qu’ils comportent peuvent aboutir à une élimination de facto de la liberté éducative.

Un seul exemple suffira. Un collectif d’associations a publié récemment en France un livre blanc pour « rendre effective » l’éducation à la sexualité « tout au long de la scolarité ». Des contenus précis sont suggérés : « l’histoire des acquis féministes, les avancées scientifiques révélées par des femmes, la littérature des femmes et personnes LGBTQIA+ ».

Une telle proposition comporte à l’évidence une orientation idéologique concernant le féminisme et le concept de genre. Il est clair qu’il n’appartient pas à l’État de faire des choix sur des sujets aussi controversés que le féminisme radical ou l’influence respective du genre, déterminé sociologiquement, et du sexe, déterminé biologiquement.

On rappellera une évidence souvent oubliée : la détermination génétique du sexe, à laquelle Homo sapiens ne peut échapper. Les mâles possèdent un chromosome sexuel X et un chromosome Y, alors que les femelles possèdent deux chromosomes X. La société peut certes influer sur les comportements masculin et féminin, mais aucun traitement hormonal, aucune opération chirurgicale ne modifiera le génome. Il faut donc apprendre aux enfants que nous sommes soit homme, soit femme.

 

L’éducation idéologique, rêve éternel

L’exemple précédent est intéressant, car il permet de comprendre que l’instruction doit précéder toute réflexion éducative. Il faut d’abord enseigner la réalité biologique et ensuite, mais seulement ensuite, réfléchir au concept sociologique de genre. Négliger la biologie, ou même nier son importance fondamentale revient à idéologiser l’enseignement. L’éducation devient alors ce qu’elle était dans l’URSS d’antan, et ce qu’elle est encore actuellement en Chine, Iran ou Arabie saoudite actuelles.

La frontière entre le patrimoine cognitif que l’humanité se transmet de génération en génération et les divagations idéologiques ou religieuses d’une époque est assez facile à tracer. Pour toute personne ayant conservé la largeur d’esprit nécessaire pour prétendre enseigner, aucune difficulté n’existe dans ce domaine. Mais certains de nos leaders associatifs et certains de nos politiciens se complaisent dans la surenchère idéologique, sans doute pour exister médiatiquement.

Les constructions idéologiques, de Platon à Marx, ont toujours suscité le prosélytisme éducatif. Ne leur accordons que notre sereine indifférence.

 

Voir les commentaires (10)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (10)
  • La réflexion est trop succinte et la notion d' »éducation » n’est pas historiquement située ici. En gros évoquée par Rousseau, condamnée par Condorcet, imposée par Rabaud Saint Etienne en 1792, supprimée à la restauration, proposée par Jules Ferry sans réussir à l’imposer, et finalement défendue par Alain et adoptée par Herriot en 1932 !

    La polémique est là depuis toujours avec la même intention: faire des « citoyens » insérés dans la « république » ou bien se contenter de « dresser » à la volonté et à la raison. L’ambiguïté entre les deux activités les confond dans un vocable qui a finalement et permis et (c’est ma thèse) provoqué la catastrophique situation actuelle.
    Au nom d’une conception dévoyée de l’égalité, conçue comme égalité sociale « réelle » à promouvoir comme ciment de la société, on a imposé un nivellement par le bas qui a rendu les écoliers, lycéens et étudiants français inférieurs à ceux du reste du monde.
    Le système d’excellence promu depuis 2 siècles par un grand pays occidental, conçu pour sélectionner parmi toute la population les plus intelligents afin de leur fournir le savoir le plus élevé s’est transformé en une garderie pour ignorants analphabètes du tiers monde dont il ne convient d’assurer ni l’instruction (trop difficile, elle vexe les imbéciles) ni l’éducation (imposer une discipline vexe les imbéciles venus pour se distraire).
    Le résultat est là : plusieurs générations d’imbéciles testés internationalement comme au dernier rang des pays développés. La seule excuse à ce naufrage, en forme d’explication à défaut de s’en prendre aux pédagogues qui l’ont organisé: le grand nombre de non francophones issus d’Afrique qui résistent grâce à l’islam au formatage LGBTQ.

    Il convient donc maintenant de rompre complètement avec la notion d' »éducation » et de revenir aux fondamentaux: sélection de l’intelligence et exclusion de l’indiscipline qui s’oppose aux apprentissages. Différenciation des filières par difficulté intellectuelle et hiérarchisation bien comprise des qualifications.
    Recherche explicite de l’explication bien comprise de l’inégalité sociale inévitable, fondement des sociétés, et hiérarchisation au sein de chaque niveau des meilleurs et des chefs.
    L’égalité est de droit, et pas de fait: voilà ce qu’il convient de faire comprendre par ce qu’il faut bien maintenant assumer être une rééducation, à rebours des dérives sociétales actuelles qui sont en train de consommer notre ruine. Mais ne serait-il pas déjà trop tard ?

  • D’accord avec pas mal de points mais pour votre « Ne leur accordons que notre sereine indifférence » je ne sais pas comment vous faites , parce que j’ai des récits de gamins du primaires à qui des sexologues lubriques ont passé en revue tout le kamasoutra. Ce n’est pas la sérénité qui me saisit mais plutôt l’envie de meu3tre .

    • Bonjour Val, bonjour à tous,

      Tout d’abord, avez-vous lu le Kamasutra ? Un seul chapitre concerne les positions les plus agréables pour Monsieur.
      Oui le Kamasutra est un guide de la « parfaite épouse » très instruit pour l’époque. À relire donc.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Kamasutra
      Bien évidemment, je suis d’accord que cette lecture n’est pas un document pédagogique actuelle. Peut-être faire un signalement au rectorat…
      Il est criant que l’instruction ou l’éducation sur le sujet de la relation physique entre les êtres n’est pas construit collectivement ni, par conséquent, diffusé et commenté pour les professeurs concernés dans leurs classes.
      Je vous préconise tous la lecture du livre « Cerveau droit, cerveau gauche » de Lucien Israël pour saisir le pourquoi de notre crispation de l’évolution de la formation (éducation/instruction) dans sa deuxième partie.

      Pour l’auteur : « …mais aucun traitement hormonal, aucune opération chirurgicale ne modifiera le génome. »

      Oui certes. Cela concerne seulement la notion de reproduction car une personne peut-être « malformée » par la transcription atypique de son génome (congénitale) sans être héréditaire. Hors, dans votre développement, vous occultez le défaut de transcription qui provoquent les anomalies des chromosomes sexuels et donc ensuite, précédant la puberté, la dysphorie du genre. Merci de ne plus répliquer le dogme de l’ « évidence souvent oubliée » ! Merci de l’oublier SVP !

      Merci d’admettre donc que le genre physique et le genre cérébral peuvent être dysfonctionnels plus connu sous le terme provisoire de dystrophie du genre (identité vs genre assigné).
      Cette malformation peut être traité – comme pour un unijambiste avec une « jambe de bois » – pour diminuer le handicap.
      Pour vous reprendre, Monsieur AULNAS :  » Il faut donc apprendre aux ADULTES que nous sommes soit homme, soit femme SOIT DYSFONCTIONNEL. »… comme Madame Claude Pompidou.
      Merci de consulter le DSM-5 de ASA ; le CAIN-info (revue-cahiers-du-genre-2003-1-page-5) et (incongruence-et-dysphorie-de-genre).

      Merci de m’avoir lu, bien à vous tous, restez curieux !

      • La dysphorie de genre est un problème d’ordre psychologique qui ne concerne qu’un nombre infime de personnes (chiffres très approximatifs car mal connus : de 0,002 à 0,01% de la population). Dans ce champ cognitif (la psychologie, la psychiatrie) les évolutions sont rapides et constantes. Il n’est pas certain que l’analyse actuelle soit pérennisée sur le long terme historique. Par contre, l’analyse du génome (chromosomes XX et XY) est robuste scientifiquement et sera durable.
        Autrement dit, il faut bien dissocier les acquis scientifiques véritables des analyses fragiles et évolutives. Ces dernières peuvent être influencées par les vogues idéologiques d’une époque. Le militantisme très actif LGBT… confirme bien ce propos. Y a-t-il un militantisme concernant l’analyse du génome humain ?
        J’ajoute que je n’éprouve aucune hostilité à l’égard des homosexuels, transgenres, etc. L’analyse précédente relève des concepts et non des affects. Les homosexuels que j’ai pu connaître (hommes ou femmes) étaient des personnes charmantes. je ne doute pas qu’il en aille de même pour les personnes atteintes de dysphorie de genre.

        • La volonté « éducative » de protéger les disphoriques de genre de leur environnement toxique (familles, camarades) passe par l’établissement de la seule confiance qui vaille entre enfants et adultes: celle qui s’établit entre un pédophile prédateur et sa proie hypnotisée. Chut ! Ne le dis à personne.

        • Bonjour Monsieur AULNAS, bonjour à tous,
          À vous lire – merci de votre réponse – il me semble avoir mal exprimé ma connaissance.
          Oui bien sûr, tout à fait d’accord avec vous sur ce point : « … l’analyse du génome (chromosomes XX et XY) est robuste scientifiquement et sera durable… »

          Ce que j’ai voulu modifier est votre raccourci pour la phrase qui suit (« …Il faut donc apprendre aux enfants que nous sommes soit homme, soit femme…. ».
          Car entre le génome et la réalisation de la personne, il y a plein d’étapes que j’ai exprimé par « transcription du génome ». c’est-à-dire la lecture de ce génome pour réaliser l’individu. La transcription atypique provoque des disgrâce, manque, faible ou forte déformation du corps y compris des parties neurologiques.
          La naissance d’un enfant difforme ou handicapé mental a toujours son génome correct et donc peut procréer une descendance à transcription ‘correcte’ sans handicap, sans difformité, en XX ou XY bien sûr…

          Dans l’Antiquité, la naissance d’un enfant malformé, « difforme », est un maléfice ; dans la culture juive, l’infirmité est une impureté ; au Moyen Âge, la fonction sociale de l’infirme trouve une place dans la pauvreté, les riches assurant le salut de leur âme en donnant aux pauvres. À la Renaissance, l’univers social est bouleversé avec le rationalisme ; les « fous » ne sont plus des hommes à part entière et avec eux sont enfermés les mendiants et les invalides. Au siècle des Lumières, se développe l’idée que l’éducation est un moyen de diminuer les inégalités…. (CAIRN.INFO).

          Nous avons longtemps caché les ‘difformes’ de tout ordre pour les raisons ci-dessus. Cela faisait honte dans la fierté patriarcale. Peu à peu le neurologique prend (enfin) le pas sur la neuropsychiatrie. Cette dernière spécialité est théoriquement éteinte depuis 1968 mais ils sont nombreux à s’afficher encore aujourd’hui. Sniff.
          La neurologie a effectivement fait de nombreuses avancées qui sont refoulées encore aujourd’hui par le déni et le refus de toucher au sacré…
          Quelques chapitres des livres d’Albert Jacquard permettent de mieux comprendre la nuance entre les génomes et notre constitution physique, support de la pensée.
          Je préconise également de chercher du côté de l’épigénétique, processus qui se superposent au code génétique pour désigner l’étude des mécanismes par lesquels les gènes déterminent le phénotype.

          Mes commentaires (précédent et celui-ci) n’ont rien avoir avec « …les vogues idéologiques d’une époque. …/… Le militantisme… ».

          Quant à vous justifier par vos fréquentations, celle-ci doivent rester dans l’intimité de votre vie privé. Nous sommes entre personnes respectables et soucieuses de ne pas convaincre mais plutôt d’argumenter notre connaissance pour la partager (ici sur le sujet que vous avez proposé). À chacun de s’instruire avec nos productions et lectures des autres pour s’améliorer mutuellement.
          Bien à vous, Monsieur AULNAS, restons curieux.
          Bien à vous tous, lecteurs assidus,

  • Le role d’un état dans un pays libéral se limite à verifier peu de choses et qui d’une certaine façon sont une condition à la citoyenneté.. que le futur citoyen comprennent la constitution et la respecte..

    il y a aussi bien entendu une inévitable intrusion de la collectivité pour éviter les parents « fous »…
    c’ets similaire avec le concept de maltraitance..qui a varié _beaucoup_ dans l’histoire.

    non on a pas à enseigner la » réalité biologique »…ou la science..

    mais quand on doit expliquer à un mouflet comment on juge une personne et le système judiciaire ..on comprend qu’on doit introduire les notions de preuve, de fait de logique et la nécessité d’utiliser un vocabulaire défini et admis.

    Un citoyen doit maîtriser la logique…admettre les faits c’est une conséquences de notre système politique et judiciaire
    un fou ne ( devrait pas) vote(r) pas un fou n’ets pas juré.. ou juge.

    Et si le genre est une opinion. .on s’en fout…
    si seule ma personne connait mon genre alors c’est le concept même de genre qui disparait. et les mots hommes et femmes qui deviennent inutiles et inutilisables pour quoi ce soit d’autre que de stériles polémiques.

    En pratique, les wokes sont obligés d’avoir recours à des circonlocutions .telles birthing person..

    les gens qi promeuvent ces trucs et qui n’y croient pas une seconde ont un autre but… maintenir une autorité et un pouvoir de décision ils sont prêts à sacrifier la construction de l’esprit civiques des mouflets..

    mais ce n’est pas si différent de ce qu’on a vu avec les polémiques sur le covid… ou sur « complotisme »…

    absence d’humilité..

  • Dans un pays socialiste qui prend exemple sur l’URSS de Staline, d’abord on éduque et ensuite on instruit. Il y a 40 ans, en France l’école instruisait. Depuis 1981 (Jospin), elle éduque. Pour exemple parmi tant d’autres, on voit ainsi des enfants revendiquer n’importe quoi au nom du réchauffement climatique à la France qui n’est responsable que de 0,9% d’émission des gaz à effet de serre. Demandez donc à ces benêts quel serait l’effet de la neutralité carbone de la France sur l’élévation de la température mondiale. Pas un d’entre eux ne sait que cette neutralité permettrait de baisser l’élévation de la température de moins d’un centième de degrés sur le 3 à 5 degrés d’élévation annoncés par le GIEC (dont les calculs sont plus partisants que rigoureux). C’est ce que Staline et Mao appelaient « éduquer les masses ».
    On remarquera que depuis cette prise en charge par l’éducation nationale, la France ne cesse de s’appauvrir, les grandes inventions se font ailleurs, etc.
    Merci François, merci Lionel, merci camarades.

    11
  • Autrefois le Ministère de l’ Éducation était désigné de Ministère de l’ Instruction. Instruction était fonction de l’ État : éducation était fonction de la Famille. Donc idéologie…

  • Excellentissime, merci !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’INSEE vient de publier un bilan démographique pour l’année 2023 qui met en évidence un affaissement de la natalité française. Selon des sources concordantes, celle-ci n’est plus guère soutenue que par la fécondité des femmes immigrées. Ce qui laisse entrevoir à terme une diminution de l’effectif global de la population, et une nouvelle configuration de sa composition ethnique et culturelle.

Faut-il s’en inquiéter ? Pour la plupart de nos concitoyens, cette question n’a pas de conséquence directe et immédiate, encore moins pour les re... Poursuivre la lecture

L’Institut économique Molinari a publié une étude inédite visant à comparer le rapport coût/efficacité des différents pays européens en termes d’éducation et de formation. Elle analyse 30 pays européens et effectue trois comparatifs : le premier sur l’éducation primaire et secondaire, le second sur le supérieur, et le troisième sur l’ensemble du système de formation.

 

Un manque d'efficacité global autour de 16 milliards d'euros

La France se situe à la 22e place sur les 30 pays d’Europe étudiés. Au titre du primaire, du sec... Poursuivre la lecture

Par P.-E. Ford

Jusqu’à présent, la cancel culture au pouvoir à Harvard, Stanford, Yale et consoeurs, ne suscitait guère d’émotion dans les rangs du Parti démocrate, ni dans la presse qui lui est si dévouée. Tout a changé le 5 décembre, grâce aux auditions publiques de la Commission sur l’éducation et la population active de la Chambre des représentants, présidée par la républicaine Virginia Foxx, de Caroline du nord. Ce jour là, la présidente de Harvard, Claudine Gay, son homologue de University of Pennsylvania, Liz Magill, ainsi que l... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles